Souvent, on parle de Joal-Fadiouth comme d'un seul et même village. Joal est le plus grand et est la patrie du président poète Léopold Sedar Senghor.
Fadiouth le plus petit des deux villages est en fait constitué de 3 îles artificielles faites d'un amoncellement de coquillage. La légende dit qu'au cours des siècles, les pêcheurs rejettaient les coquillages au même endroit et que les îles sont nées ainsi.
Fadiouth est relié à Joal par un pont de bois. On y va à pied, en charette ou en pirogue.
Voici le pont :
Pour ma visite, j'ai choisi la pirogue
Par ce moyen, j'ai pu admirer les palétuviers qui forment la mangrove, et même un pélican !
Et un joli crabe violoniste sur les racines d'un palétuvier
puis, je me rapproche des greniers à mil sur piloti . ils ne sont accessibles que par pirogue et protègent les récoltes des rongeurs.
Puis, je repars en pirogue en dirrection du cimetière où chrétiens et musulmans reposent côte à côte en paix et sérénité.
Lîle où se situe le cimetière est entièrement faite elle aussi de coquillages.
Retour sur l'île principale, me voici devant l'arbre à palabre, où les vieux sages se réunissent pour régler les problèmes du village ou pour trancher entre deux partis dans des conflits personnels.
Ici l'arbre à palabre est un magnifique baobab.
Le fruit du baobab est le pain de singe et est utilisé notamment pour préparer un délicieux jus sucré !
Au détours des ruelles entièrement couvertes de coquillages, je me retrouve devant l'église
Du coton pousse un peu partout dans le village
Même les murs des maisons sont faits à base de coquillages !
Les animaux domestiques se promènent librement
Tout ici respire le calme et la sérénité
Et voici mon tour de l'île aux coquillages arrivé à son terme...