les tripes en brochettes de la Ferté Macé
Césarine dit alors à Zidor : On mange bien la piau des saucisses et du boudin, va laver ça au ruisseau, mais surtout frotte bien. Tout cela se retrouva ensuite dans la marmite, avec beaucoup d'autre choses et notamment une grande part de beurre, et bien sûr en Bon Normand un Ptit brin de goutte. Puis, comme avec l'expérience cela devenait de plus en plus savoureux, on eut des clients et le restaurant naquît. Seulement, les plus gros mangeurs ne laissaient pas grand chose aux autres, bien qu'il n'y avait qu'un seul prix. Alors, pour remédier à ce problème, Zidor trouva la solution : on fra des paquets. C'est ainsi que les tripes furent embrochées par un petit bout de bois bien effilé, et que tout le monde avait une part égale. Et un marchand de passage de demander à Zidor : Au juste quèque tu nous fais manger là ? Zidor répondit alors fièrement : Ça mon gars, c'est des tripes en brochettes à la mode de la Ferté-Macé. Ainsi devons-nous à ce modeste couple les tripes en brochette à la mode de la Ferté-Macé.
Poèmes de Wilfried Challemel, poète natif de la Ferté-Macé, du XIXe siècle :
Tripes en brochette : Tripes en Vrac :
Elles different des autres , et notamment de celles de Caen et de Longwy , dans le sens qu' elles ne comportent aucune trace de legumes. La Tripounette :
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