Berck au XIXe siècle : l'apogée balnéaire[modifier | modifier le code]Ancien port d'échouage (vers cent cinquante bateaux de pêche jusqu'en 1914[7]), Berck prend une vocation thérapeutique pour le traitement de la tuberculose osseuse sous le second Empire. Tout commence par l'initiative d'une veuve de marin, Marianne Brillard, dite Marianne-toute-seule, qui a l'idée de faire prendre des bains de mer aux enfants malades qui lui sont confiés. Le médecin de canton constate l'amélioration de leur santé et établit des rapports sur l'incroyable densité d'iode concentrée à Berck. Marianne-toute-seule est considérée aujourd'hui comme l'inventeur de la thalassothérapie. La ville va très vite profiter de son renom. L'Hôpital Impérial (devenu depuis Maritime) est inauguré en 1869 par l’Impératrice Eugénie et le Prince Impérial venus de Paris par train spécial. À cet effet, une avenue sera creusée en un temps record (les routes sont alors de sable), et cette artère porte toujours le nom de "Rue de l'Impératrice". La baronne de Rothschild inaugure l'hôpital du même nom, tandis que des religieuses édifient l'Institut Saint-François-de-Sales, suivi par l'Institut Hélio-Marin, la Fondation Franco-américaine, etc. À la fin du XIXe, de très grands artistes (Eugène Boudin, Édouard Manet, Albert Besnard entre autres) viennent à Berck peindre ses ciels. Juste avant la Première Guerre mondiale, la Cour de Russie (Raspoutine lui-même) séjourne à Berck, accompagnant le Tsarévitch Alekseï, jeune hémophile, sur lequel on essaye de nouveaux traitements. La ville connait alors son apogée c'est le monument aux morts que j'ai photographier.
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