Être gentil
Être gentil, c’est être bête dirons certains.
Méchanceté et réussite sont étroitement associées dans ce monde de compétition qui nous incite à triompher par tous les moyens, y compris les plus déloyaux.
Certains d’entre nous qui n’hésitent pas à écraser leur prochain pour arriver à leurs fins le rappelle quotidiennement. San oublier les faux gentils qui tentent de manipuler les autres sous des airs de miel !
Selon une idée reçue fort rependue, l’intelligence ne saurait se passer d’une dose de méchanceté.
Ne soyons pas dupes, la méchanceté renvoie surtout à des sentiments de frustration et d’angoisse, de peur de paraître vulnérable.
Dans cette optique, les méchants sont des insatisfaits qui tentent d’échapper à leur mal-être en se vengeant sur leurs semblables, rien de glorieux, ni d’admirable.
La gentillesse est plutôt l’intelligence de celui qui peut se permettre de voir son image mise en cause sans s’effondrer.
Nous sommes des animaux sociaux, notre bien être dépend de la qualité des relations que nous sommes capables d’établir.
Mieux vivre ensemble, c’est une question de survie.
Alors osons être gentil et arrêtons de penser qu’un gentil est forcément un faible !
Je suis gentille et je ne me sens pas faible, mais bien avec moi-même.