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La méthode du pain-cocotteLa technique s'adapte bien à tous les genres de moules couverts et fermés et réussit que ce soit avec un pâton à la levure de boulangerie ou un pâton au levain naturel. L'idéal est la cuisson dans une cocotte en fonte; si la poignée est visée ; l'ôter pour éviter qu'elle ne fonde. (ou une cocotte en pyrex et tout autre moule avec couvercle !). Ou à défaut , un plat à four à bords hauts, recouvert d'un papier d'aluminium ajusté pour bien fermer et il faut que le pâton soit très à l'aise, donc il vaut mieux une cocotte trop grande qu'un peu juste ce qui donnerait un pain moulé. Mettre une feuille de papier sulfurisé au fond ou bien une feuille de cuisson en Teflon découpée au format du fond de la cocotte (pas obligatoire) ou bien graisser légèrement l'intérieur du moule choisi. Placer le pain façonné dans la cocotte et poser le couvercle. Laisser lever 1 heure 30 pour un pain à la levure de boulangerie ou entre 3 et 4 heures pour un pain au levain naturel avec le couvercle sur la cocotte. Garder la cocotte à une température comprise entre 24°C et 35°C environ. S'il fait trop froid chez vous : faire très légèrement préchauffer le four quelques minutes, éteindre et y mettre la cocotte pour la pousse. Passé ce délai, le pain est prêt à être enfourné. La transformation du pâton à ce stade est très variable selon la température ambiante et d'autres facteurs, parfois il arrive à doubler de volume, d'autres fois il gonfle à peine... mais pas de soucis, le pain gonfle toujours à la cuisson ! Avant enfournement, badigeonner la croûte avec un pinceau trempé dans du lait. Eventuellement saupoudrer de farine blanche ou de graines. Pour avoir un pain bien à vous, il suffira d' inciser la pâte avec une lame. |
belge de 65 ans en 2008 et pensionné depuis lors; handicapé (hémiplégie) cause ou à cause d'un accident de voiture très grave, seul et en ligne droite; ne se rappelle de rien ! survenu fin 2004 ! ( 10 mois de clinique dont 2 dans le coma !). habitant l'entre-sambre-et-meuse à quelques kilomètres des Ardennes belges & françaises sur route de Givet (France). en 2007 : essais fructueux et prometteurs pour marcher avec 1 canne mais chute et bris du col du fémur - prothèse (rebelote + 3 mois .....de clinique !) se déplace en chaise roulante mais de plus en plus avec rolator (photo). |
Mais, j’ai surtout étudié le jardin en carré, qui lui, est posé sur le sol et se constitue de 4 planches d’assez bonne épaisseur qui réhaussent la partie à cultiver d’une bonne vingtaine de centimètres. C’est déjà mieux ; faites-le faire si vous ne pouvez le faire vous-même ! C’est un jardinier américain, Mel Bartholomew, qui a popularisé la technique du potager en carrés et ses grands principes sont extrêmement simples à comprendre. Il s’agit de jardiner dans des carrés surélevés posés sur le sol, de 1m20 de côté, divisés en cases de 30cm de côté. On obtient ainsi 16 emplacements. Les principaux avantages de cette nouvelle façon de cultiver sont : · besoin de peu d’espace : 5 fois moins que le jardinage conventionnel · on peut appliquer cette technique sur une très petite surface (une terrasse suffit), comme on peut l’étendre, en multipliant les carrés · peu importe que le sol soit de « mauvaise » qualité : les cultures sont réalisées dans un mélange de terre adapté · les besoins en eau sont nettement limités : environ 5 fois moins que pour un potager normal · pas besoin d’engrais ni de pesticides : méthode 100% naturelle ! · nul besoin d’éclaircissage, et très peu de graines · les principales difficultés du jardinage sont supprimées : seul reste le « jardin plaisir » ! · on peut commencer en toute saison · les récoltes sont 5 fois plus importantes que celles d’un jardin classique · accessibles aux personnes à mobilité réduite qui ont des difficultés pour se baisser La motivation première doit être : le plaisir de jardiner, et de cultiver quelques légumes « soi même », sans pour autant se lancer dans un potager de dimensions industrielles ! Sauf rares exceptions, le jardinier d’aujourd’hui ne cultive plus son potager pour assurer les besoins complets de sa famille. L’époque où l’on ne consommait que les légumes du potager est révolue. Voyez cette méthode comme un moyen simple de cultiver salades, radis, épinards, petits-pois, tomates... Essentiellement de la « verdure » (mais également des aromatiques), dont le goût et la tendresse justifieront très largement vos efforts. Elle est particulièrement adaptée aux petites surfaces et très esthétique avec les associations des différents légumes et des fleurs ! Elle est pratique pour qui veut cultiver plusieurs variétés de légumes et en petites quantités (idéal pour un célibataire ou un couple !). Elle est économique en temps (le désherbage est moins important) et en eau. Les côtés font 1,20m de long pour 20cm de hauteur. Si vous réalisez plusieurs carrés, ménagez des allées de 80cm de part et d’autres afin de permettre la circulation. Les bordures peuvent être réalisées avec des planches de coffrage (non traitées). Si vous optez pour les planches, assemblez-les avec des cornières, et maintenez-les droites simplement en plantant sur chaque côté 2 petits piquets de bois. Le « bac » qui en résulte peut être alors rempli d’une bonne terre de jardin enrichie de compost (c’est là que vous pouvez modifier la nature de votre sol). Cette surélévation permet un réchauffement plus rapide, et facilite le travail au quotidien. Près de la maison, pour faciliter la récolte au moment de cuisiner, et pour que l’entretien devienne un jeu : à chaque passage, on ôte une mauvaise herbe, on écrase un puceron entre 2 doigts... Les 16 cases composant chaque carré seront matérialisées indifféremment par de petits liteaux de bois posés à même la terre, ou bien par des tiges de bambous taillées à la dimension, ou encore par des chutes de fil électrique tendues d’une planche à l’autre. Le tout est de respecter le fameux espacement de 30cm, qui permettra de maîtriser la place accordée à chaque variété. Dans un espace aussi restreint, il faut savoir gérer au mieux les besoins de chaque plante. Outre qu’il ne faudra pas négliger l’arrosage (même si, vous l’avez compris, la faible surface rend l’opération à la fois rapide et économique), il faut nécessairement contrôler les quantités de chaque variété installée sur une case de 30x30cm. On n’hésite pas aujourd’hui à mélanger fleurs et légumes au potager, pour l’esthétique, mais également pour les synergies qui se mettent en place comme la protection des tomates par les tagètes, etc… ;ces fleurs participeront également à la rotation des cultures, et attirent les insectes pollinisateurs : un bon point. Veillez à ne pas planter de fleurs trop encombrantes, qui priveraient les légumes de soleil, et choisir des variétés naines. Et bien sûr, les variétés retombantes pour améliorer le coup d’oeil en masquant une partie des planches. La rotation des légumes est au cœur du succès de cette méthode; elle évite l’épuisement de la terre des carrés par des légumes ayant les mêmes besoins nutritifs.
LE MUST : SURELEVE ET SUSPENDU ! Point particulièrement sensible lorsqu’on évoque le jardinage : les problèmes de dos ! Difficile pour certains de se baisser, de se relever ou de mettre un genou à terre. Pour éviter ce type de douleurs et permettent aussi aux personnes en fauteuil roulant de jardiner assises, optez pour le « jardin suspendu » ! Ils se présentent sous la forme de table de culture, placée à environ 70/90cms de hauteur. Les bacs sont construits en planches !
PROPICE A L’INTERGENERATION L’intergénération, qui est à la mode, ne se limite pas à un niveau intrafamilial : petits-enfants/grands-parents et il dépasse largement le cadre familial. Le but est de créer du lien social dans l’environnement proche, par exemple dans le voisinage, entre enfants (petits et plus grands), handicapés, aînés. Il n’est plus possible de segmenter la population en fonction de l’âge ! Année après année, les personnes âgées ont changé, ont gagné en autonomie. Elles ont envie de participer à des projets collectifs qui ne soient plus seulement liés à leur âge ! Pourquoi ne pas appendre aux plus jeunes cette façon très agréable de jardiner et eux, nous apprendre à surfer sur internet !!Super également pour le jardinage à l’école. Un groupe d’aînés a trouvé une façon très originale de cultiver…dans un jardin surélevé à une hauteur accessible pour tous. De plus, la technique de jardinage en carrés utilisée est très particulière. Elle permet d’économiser de l’espace, du temps et de l’argent nécessaire au jardinage tout en produisant une récolte continuelle et avec moins d’efforts ! en plus, on pourra y pratiquer divers bouturages ! Et venons-en maintenant aux caisses en frigolite que les poissonniers jettent à la poubelle chaque semaine; elles peuvent être récupérées et placées sur ces étagères ou dans des bacs en planches surélevés. Gratuites, légères, isolantes elles gardent ainsi la terre à une température constante et plus loin, nous verrons qu’elles serviront à bien d’autres choses encore pour le jardin ! Elles permettent également de travailler avec du bois traité puisque la terre ne sera pas en contact avec ce bois ! Comment s’y prendre ? · aération à l’extérieur à cause de l’odeur et lavage à l’eau ; · y pratiquer des trous pour l’écoulement des surplus d’eaux de pluies ou d’arrosages sauf s’il y sont déjà, comme très souvent. · remplissage de terre mélangée avec terreau et compost (voir plus loin le lombricompost à produire également soi-même en caisses de frigolite) · arranger ces caisses sur des tables de travail ou dans des caisses en bois (sur pieds ou traiteaux ) et qui peuvent être confectionnées en bois traité puisque la terre ne sera pas en contact direct avec les planches ; · utiliser des caisses de 80 sur · les placer selon vos goût et place. Il suffit maintenant de trouver un peu de terre pour la placer dans les caisses à laquelle on peut mélanger un peu de terreau et de compost fait maison avec des vers et à nouveau en caisses de frigolite toujours récupérées !
Comment faire son vermicompost, comme on l’appelle ? Certains disent : lombricompost ; c’est comme chou vert et vert chou ! Vous pouvez placer les bacs à l’extérieur mais faites attention aux gelées. En effet, les lombrics préfèrent une température de +/- Faites aussi attention à ce que la température ne monte pas trop fort par la décomposition. Au-dessus de Le lombricompostage peut parfaitement être placé à l’intérieur de la maison et quoi que l’on en dise, il ne dégage pas d’odeur. C’est même l’endroit idéal! La température restant assez constante, les vers se développeront de façon optimale. Il existe beaucoup de containers différents pour faire du lombricompostage. Ils peuvent être en bois, plastique, frigolite… Mais un bac de poissonnier en frigolite (avec le couvercle) peut suffire. 2 méthodes : 1) horizontalement : 1 bac suffit en le séparant en deux avec une plaque trouée en plusieurs endroits (unalite etc…) et on peut superposer plusieurs bacs (avec couvercles !) 2) verticalement : il faut au minimum 3 bacs et en trouer 2 dans le fond pour laisser passer les vers. On commence par mettre la litière et alimenter le bac supérieur. Pour récolter le compost, on intervertit les deux bacs percés et on alimente le second bac (qui est désormais le bac supérieur). Les vers vont alors migrer du premier bac vers le second. Il ne reste plus qu’à vider le premier bac. Les lombrics sont escaladeurs mais vous leur faciliterez la tâche en mettant les nouvelles matières dans le bac situé en-dessous du bac qui est plein...
Le compost obtenu est généralement très humide, mettez-le donc à sécher en le couvrant d’une bâche pour éviter son lessivage par la pluie. Ce compost étant les déjections de vos petits vers, il n’est pas nécessaire de le tamiser. Une fois l’excédent d’eau éliminé, étalez-le. , il possède des micro-organismes, Ce compost ne peut être gardé plusieurs années, il perd vite de ses propriétés au cours du temps, les micro-organismes le quittant et il vaut donc mieux l’utiliser dans les 6 mois de sa production ! Les vers de terre n’ont pas de dents, ne placez pas de matières trop dures (tiges trop dures, os etc…) et des déchets de viande et produits laitiers qui produisent de l’ammoniac qui fait fuir les vers. Apportez de temps en temps du papier journal ou du carton coupé en morceaux. Cela a plusieurs avantages: apport de carbone, absorption des jus et des odeurs, aimé par les vers. A l’extérieur, optez pour une compostière isolée; sous nos climats les gelées peuvent être mortelles pour les vers. Si vous craignez pour vos bestioles, préférez de rentrer votre vermicompostière pendant l’hiver. Je n’ai pas encore essayé ! Comme ce sont des caisses en frigolite, on pourrait peut-être les laisser dehors ? LE LOMBRICOPOST NE SENT PAS MAUVAIS !!! Pour commencer, remplissez un seau avec des journaux coupés en morceaux ou mieux encore des cartons ondulés ou des cartons à œufs. Remplissez-le d’eau et laissez le carton bien se détremper. Sortez-les du seau et laissez partir le surplus d’eau, pressez légèrement. Placez-les dans le fond du bac. Ce sera un refuge pour vos vers. Vous pouvez également rajouter quelques poignées de sciure (de bois indigènes!) Placer les vers par-dessus. Il est d’ailleurs recommandé ne mettre un minimum de 500gr de vers (1Kg est bien)! Ainsi pas de pourritures. Quand les vers se sont enfouis, placer de la matière organique. (UN PEU) ! Les lombrics de compost sont des vers de surface qui se trouvent à maximum 10cm. De ce fait, soumis à une forte prédation, ils se reproduisent très vite et se nourrissent de matière décomposée (ex. litière de bois). La décomposition de la matière organique sera principalement confiée à 2 espèces de vers: N’ayant pas les mêmes mœurs (les tigrés préfèrent la nourriture en décomposition et les rouges : la fraîche), l’idéal étant d’avoir des représentants des 2 espèces dans sa compostière... Les lombrics mangent entre ½ et 1 fois leur poids par jour ! Les vers adorent le papier, le carton ondulé, les cartons à œufs. Ils s’y réfugient, s’y reproduisent et s’en régalent. Le carton sert aussi d’appoint de carbone et pompe l’excédent d’eau. Mini serres : Avec une caisse en frigolite (encore) et un morceau de toile de plastique renforcé transparent. Pas plus d’explications, l’image suffit ! Ces caisses en frigolite peuvent également être retournées sur des vivaces plus sensibles, pour les protéger d’un gel plus conséquent. Je m’en sers pour mes arums et mes plantes condimentaires qui sont toujours dehors, l’hiver. Comme elles sont trouées, l’air passe : c’est nécessaire ! Vous pouvez mettre en dessous des feuilles sèches ou de la paille. Et comme je suis belge et fier de l’être, j’ai parlé beaucoup de bacs en frigolite qui est un belgisisme ; polystyrène expansé pour nos amis français qui aiment la simplicité à quatre- vingt- dix-neuf % et non nonante neuf, un autre belgissisme ! |