Apprentissage de l'Allemand en LV2 au collège... de belles légendes qui ne s'oublient pas ...
"La légende du « Hollandais volant » (Flying Dutchman) Il s’agit d’un mythe maritime né au XVIIème siècle. Le « hollandais » aurait été un capitaine particulièrement talentueux, qui reliait Amsterdam aux îles des Indes néerlandaises (Indonésie actuelle). Gonflé d’orgueil, il aurait lancé un défi à Satan lui-même, pariant qu’il était capable de guider sans encombre son navire quel que soit le temps et l’état de la mer. Satan décide alors de le mettre à l’épreuve et provoque une énorme tempête. Malgré les supplications de l’équipage, le capitaine prend la mer. Comme le temps s’aggrave encore, les matelots implorent le Hollandais de faire demi tour, mais il refuse. Satan se manifeste alors en lui demandant de reconnaître sa défaite. Le capitaine l’insulte et poursuit sa route. Le navire est alors jeté sur des rochers et coule, provoquant la mort de l’équipage. La légende dit que comme châtiment de sa folle hardiesse, le capitaine est transformé en fantôme. Il est condamné à errer sur les mers et les océans pour l’éternité. Il expie ainsi son crime d’avoir défié le Diable, et provoqué la mort de son équipage. Le Hollandais volant a donc une dimension nettement maléfique, et pour les matelots voir son navire apparaître est synonyme de malheur et de naufrage imminent. De nombreux matelots et capitaines de navires à travers les siècles prétendent avoir vu le Hollandais volant. Entre autres le futur roi d’Angleterre George V, alors qu’il effectuait une mission de routine dans les années 1890." Wagner en a fait un opéra : " Quatrième opéra de Richard Wagner, il marque encore une transition entre le style dominant de l'opéra de la première moitié du xixe siècle et la révolution formelle à laquelle aspirait le compositeur ; on y retrouve cependant déjà certains des grands thèmes de l'univers wagnérien : l'errance, l'arrivée d'un personnage inconnu, le sacrifice et la rédemption par l'amour. L'opéra fut créé le 2 janvier 1843 à Dresde. En 1860, Wagner révisera partiellement la partition, notamment le final, afin d'insister sur l'idée de rédemption."
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