Vu sur le blog de l'intelligence économique les echos cet intéressant article de
Claude Revel (La clé de l’influence à Bruxelles - blogs.lesechos.fr, 23 juillet 2008) qui m'a inspiré le commentaire qui suit.
Bravo pour cette vision claire, limpide et intelligente de ce que vous appelez "l’influence" et de nos faiblesses en Je reste cependant convaincu de la nécessité de marquer une distinction très nette entre intelligence économique (ou renseignement d’entreprise) et influence qui sont deux fonctions totalement différentes aux finalités distinctes, même si elles sont très complémentaires et, votre article m’en fait prendre conscience, par bien des côtés assez comparables (faiblesses, mais également aspects méthodologiques). Je suis d’accord avec vous sur le fait que l’influence est "complètement liée à l’intelligence économique", mais cela n’implique pas pour autant qu’elle s’y intègre ou qu’elle en fasse partie. Le renseignement, source de connaissance et d’anticipation est en effet essentiel pour la pratique de l’influence, mais il l’est également pour la stratégie d’entreprise et, dans d’autres domaines, pour la sécurité nationale, la stratégie militaire, la lutte contre le trafic de drogue ou contre le terrorisme, et bien d’autres activités qui n’en sont pas pour autant des sous-ensembles. De la même manière qu’une source d’énergie est essentielle pour le fonctionnement d’une machine, sans pour autant que la machine soit considérée comme un sous-ensemble de la source d’énergie qu’elle utilise, il n’y a pas de raison de considérer l’influence comme un sous-ensemble de sa source d’information ou de connaissance. J’ai développé dans plusieurs articles publiés sur Agoravox les raisons qui imposent à mon avis un strict bornage de la fonction intelligence économique à l’exploitation de l’information utile (le renseignement d’entreprise), sans l’étendre à d’autres activités de l’entreprise telles que la stratégie, le management, l’influence, mais également
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