Cette expression attestée dès le XVIIe siècle doit son origine à un texte de la Bible. Dans le Lévitique (Ancien Testament), on peut en effet lire qu'Aaron, le grand prêtre d'Israël, posait ses deux mains sur la tête d'un bouc lors de la fête du Grand Pardon, une cérémonie religieuse destinée à effacer les péchés des hommes. Par ce geste sacré, selon la croyance juive, les péchés étaient immédiatement transmis à l'animal. Chargé de tous les maux de l'humanité, ce dernier était alors exilé dans le désert à l'écart de toute civilisation, c'était le "bouc émissaire".
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