Style de jardin... |
21/05/2015
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La culture alimentaire a longtemps été la fonction principale des jardins . Aujourd’hui, avec la mode du « bio » qui déferle sur nos assiettes, le potager vegétale revient sur le devant de la scène.
•Préparer son terrain.
Comme il demande beaucoup d’entretien, il peut ne couvrir qu’une portion de l’espace à aménager et se combiner à un jardin plus classique (voir jardins anglais, français, japonais et contemporain). Il s’agit alors de le mettre en évidence, par exemple en le surélevant (pratique pour ceux qui ont des problèmes de dos) ou en le délimitant par quelques planches de bois jointes entre elles par des clous, jamais par de la colle celle-ci étant toxique.
Labourez dans un premier temps votre terre en la délestant des cailloux et des pousses de mauvaises herbes. Fertilisez-là avec du compost et, si nécessaire, un engrais organique en fonction des plantations que vous envisagez d’effectuer. Ce travail doit être fait chaque année. Pensez également à alterner les cultures pour ne pas épuiser la terre et éviter que certaines maladies végétales ne contaminent vos plants (une rotation qui s’étend sur 3 ans est préférable). •Que planter et quand ?
Comme le climat belge est des plus incertains et des plus capricieux, l’astuce est bien entendu de choisir la meilleur orientation pour la culture pour mettre toutes ses chances de son côté. Optez pour le coin le plus lumineux de votre jardin.
Chaque légume doit être planté au moment opportun. Le calendrier suivant n’est pas exhaustif tant les variétés existantes sont nombreuses. Sachez aussi que certains légumes, herbes ou fruits peuvent être plantés tout au long de l’année, comme le chou, mais certaines précautions devront être prises pour assurer la réussite de la pousse.
Hiver Janvier : cresson, carottes, poireaux
Février : oignons, fraisiers
Mars : aubergines, basilic, concombres, melons Printemps Avril : tomates, thym, cornichon, pois, radis
Mai : toute variété de chou, laitue, persil, potiron
Juin : épinards, cerfeuil (à l’ombre) Eté Juillet : haricots, rutabagas
Août : mâche, pissenlits
Septembre : oseille, oignons de couleur, asperges Automne Octobre : Pois, épinards, mâche
Novembre : carottes, fèves
Décembre : pois, salsifis, échalotes
Conseil : protéger votre sol du froid à l’aide de feuilles mortes !
Conseil : apporter de l’engrais aux jeunes légumes repiqués et désherber
Conseil : ne pas arroser aux heures les plus chaudes de la journée quand le potager est en plein soleil.
Conseil : aérer le sol la journée et protéger le la nuit.
Pour protéger les cultures du froid, des insectes ou des animaux tout en les laissant exposées aux rayons du soleil, on peut couvrir l’entièreté ou une partie du potager d’une serre. Elles sont disponibles dans de très nombreuses tailles et s’adapteront donc aux dimensions de votre jardin. Leur efficacité contre les « indésirables » est beaucoup plus probantes que les fils ou les filets et que les épouvantails. Si votre soucis est avant toutd’écarter les volatiles et les insectes, d’autres solutions s’offrent à vous. Si l’on pense davantage à planter des légumes, des herbes voire des fruits lorsqu’il s’agit de potager, il ne faut pas pour autant hésiter à décorer de fleurs qui, en plus de rendre le résultat agréable à l’œil, détournent les insectes des plantations. Les tagètes, par exemple, de par l’odeur qu’elles dégagent, écartent certains insectes. Concernant les oiseaux, les épouvantails peuvent être remplacés par des mobiles qui reflètent la lumière et produisent un léger son qui effraye les oiseaux. ou pas....comme notre Robinne hahaha (pour ceux qui suivent).
Enfin, il est facile de donner un peu de cachet à son potager en y plaçant çà et là quelques accessoires : les bassines, cruches et arrosoirs de nos grands-mères connaîtront une seconde jeunesse en devenant, par exemple, d’originaux pots de fleurs. Le jardin potager, parfaitement modulable selon les besoins et les envies, permet de mêler l’utile à l’agréable et le fonctionnel à l’esthétique.
Le jardin japonais : lieu de méditation et d'harmonie, il vous apaisera de par son calme et sa plénitude Il existe 5 types de jardin : •1 Le jardin cour intérieure Idéal pour les petites surfaces. Mélange de lanternes japonaises, de pierres, de pas japonais (pavés dans l’allée) et de plantes telles que du bambous nains et des fougères •2 Le jardin Zen Le jardin Zen est composé de trois pierres (une pierre haute posé à la verticale, une pierre basse également posée à la verticale et la troisième plate à l’horizontale) ainsi que du sable extra blanc à blanc grisé. Il n’y a pas de plantes dans ce jardin. Le jardin Zen également appelé jardin sec car l’eau y est absente et est représentée par des graviers. •3 Le jardin de thé On y retrouve principalement des lanternes, des pierres, des pas japonais et un tsukubai (puit) qui se place à l’entrée du jardin. •4 Le jardin promenade Il nécessite un espace important. Ce type de jardin porte très bien son nom, il s’agit littéralement d’une promenade aux travers des différents éléments comme lacs, ruisseaux, ponts, bassins, lanternes japonaises et plantes. •5 Le paysage emprunté Ce type de jardin suppose la présence d’un paysage naturel en fond de décor et au premier plan on retrouve la végétation. Les éléments qui le compose sont : un pont, des pierres, un lac et des lanternes japonaises. Le paysage emprunté est un jardin de contemplation. Il s’agit d’une technique pour donner une impression d’infini. Les fondements du jardin japonais : 1.Dans un jardin japonais il n’y a pas d’herbes mais de la mousse. 2.Il faut jouer sur les perspectives pour des sensations de grandeur soit en miniaturisant les éléments du jardin soit avec des plantes et pierres placées au premier plan. 3.Il faut préserver l’harmonie 4.Le jardin japonais est asymétrique
•Le jardin « à la française » se développe en France au XVIIème siècle
pour connaître son apogée entre les mains du célèbre paysagiste André Le Nôtre, auteur des Jardins de Versailles de Louis XIV. Inspiré de la mode italienne, le style français aura vite fait de s’imposer et de laisser cours aux plus ambitieux des projets de composition comme en témoignent certains ouvrages dans les châteaux de France. •La symbolique de ce style est celle de l’ordre et de l’ascendance de l’homme sur son environnement :
le jardinier cherche à corriger la Nature en la pliant à des règles mathématiques de proportion, symétrie (effet « miroir ») et de perspective. Le jardin français s’oppose donc en tout point au jardin anglais . Ainsi, outre la présence de tracés géométriques absents dans le modèle d’Outre-manche, le parcours du visiteur au sein du jardin est préétabli par la présence de balises que forment des bordures régulières. La régularité et l’harmonie sont les principes clés de la composition puisque celle-ci doit être cernable d’un seul coup d’œil, en un mot, prévisible.
Les jardins de Versailles •Les parterres de fleurs prennent la forme de figures géométriques parfaitement proportionnées
dont le contour est souligné le plus souvent par un buisson bien taillé. Les plantes se trouvent de préférence à intervalles réguliers les unes des autres et le gazon, soigné, est coupé à ras. Pour donner un effet encore plus sophistiqué au tableau, le jardin peut être agrémenté de statues (souvent d’inspiration mythologique et blanches), d’une fontaine, de marbre et de topiaires (arbustes de type buis ou troène taillé en rond, carré, triangle…). Le jardin à la française permet à l’homme d’imposer à la Nature son idéal rationnel à force de beaucoup de travail et d’entretien.
•Le jardin anglais apparaît en Angleterre dans le courant du XIXème siècle
en réaction aux jardins à la française qui dominent jusqu’alors le paysage. Il se charge rapidement d’une dimension symbolique d’émancipation qui se traduit parfaitement par sa composition qu’il veut proche de l’état sauvage. Il connaît de nombreuses évolutions jusqu’à aujourd’hui et se décline actuellement en différentes catégories (pittoresque, sublime…) selon qu’il est plus ou moins sombre, sauvage, sensuel…
Contrairement à la mode française, le jardin anglais laisse libre court à la Nature, bien qu’il ne s’agisse pas de laisser le jardin « au naturel » mais bien de procéder à une « reconstitution » propre et organisée de celle-ci.
Le charme du jardin à l’anglaise s’impose dès l’entrée en invitant le visiteur à franchir le seuil d’un portique décoré ou d’une barrière recouverte de plantes vivaces.
•Une fois à l’intérieur, tout suscite la curiosité et l’attrait de la découverte.
On privilégie les chemins sinueux qui conduisent aux surprises qu’offre l’espace, l’exploitation des « accidents de terrains » plutôt que leur banalisation…
Les massifs de fleurs et de plantes sont irréguliers en taille, hauteur, profondeur, formes et couleurs. La rose est sans aucun doute la plus pittoresque des fleurs de ces jardins, mais le jardinier reste libre d’opter pour tout autre type de plantes, comme des variétés annuelles qu’il change en fonction des saisons et surtout, en fonction de ses goûts et de ses envies.
•L’objectif du jardin anglais est de trouver un certain équilibre dans les variétés et les couleurs.
Ces dernières, le plus souvent au nombre de quatre maximum, peuvent allègrement jouer les contrastes en mariant le vert à l’orange et au rouge profond, le bleu au jaune, tout en tenant compte des accessoires qui s’ajoutent au décor comme une statue ou un point d’eau, le tout sur un gazon soigné et régulier , so british.
Le jardin à l’anglaise propose donc un retour à la Nature, permettant de réconcilier l’homme et son environnement sur lequel il agit non plus comme un dominateur, mais comme complice.
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