Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), le TDI implique " la présence de deux ou plusieurs identités ou " états de personnalité " distincts qui prennent tour à tour le contrôle du comportement du sujet, s'accompagnant d'une incapacité à évoquer des souvenirs personnels." Chez chaque individu, les symptômes varient et le comportement peut souvent être inadapté à une situation vécue. Les patients peuvent faire l'expérience de symptômes pseudo-comitiaux qui ressembleraient à de l'épilepsie, schizophrénie (voir aussi sa confusion avec le sens commun), aux troubles anxieux, troubles de l'humeur, au trouble de stress post-traumatique, troubles de la personnalité et aux troubles des conduites alimentaires.
Les SYMPTÔMES de l'amnésie dissociative, fugue dissociative et trouble de la dépersonnalisation sont liés aux diagnostics du TDI et ne sont jamais diagnostiqués séparément. Les individus peuvent être effrayés des symptômes du TDI (pensées intrusives ou émotions) et de leurs conséquences
La CAUSE selon certains auteurs, ce trouble est lié à l'expérience d'événements traumatiques avant l'âge de 7 à 9 ans. , à une nutrition insuffisante durant l'enfance, ou à une capacité innée de dissocier des souvenirs ou des expériences vécues. Un haut pourcentage de patients rapportent avoir été maltraité durant leur enfance.
Les individus diagnostiqués de TDI rapportent avoir souvent vécu des agressions physiques et sexuelles, spécialement durant la petite à la deuxième enfance.
DIAGNOSTIC du TDI
Les médecins diagnostiquent un trouble dissociatif de l’identité sur la base de l’histoire de la personne et des symptômes :
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Les personnes ont deux identités ou plus, et leur sentiment d’être elles-mêmes et de pouvoir agir comme étant elles-mêmes est perturbé.
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Elles ont des trous de mémoire pour les événements quotidiens, les informations personnelles importantes et les événements traumatisants, des informations qui ne seraient normalement pas oubliées.
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Elles sont très perturbées par leurs symptômes, ou leurs symptômes les rendent incapables de fonctionner dans des situations sociales ou au travail.
Le médecin mène un entretien psychiatrique approfondi et utilise des questionnaires particuliers, développés pour faciliter l’identification du trouble dissociatif de l’identité et écarter d’autres troubles mentaux. Un examen clinique et des analyses biologiques peuvent être nécessaires pour déterminer si la personne présente un trouble médical qui pourrait expliquer certains symptômes.
Les entretiens sont parfois longs et nécessitent un recours prudent à l’hypnose ou à l’administration intraveineuse d’un sédatif afin de détendre la personne (entretien facilité par l’administration d’un médicament). Le médecin peut aussi demander à la personne de tenir un journal entre les consultations médicales. Ces mesures peuvent permettre au médecin de découvrir les autres identités ou de favoriser la révélation par la personne d’informations relatives à une période oubliée.
Le médecin peut également tenter de contacter directement les autres identités en demandant de parler à la partie du cerveau impliquée dans les comportements dont la personne ne peut se souvenir ou qui semblent provenir d’une autre personne.
Les médecins peuvent habituellement distinguer le trouble dissociatif de l’identité de la simulation (simuler des symptômes physiques ou psychologiques pour obtenir un bénéfice). Les simulateurs peuvent réaliser les actions suivantes :
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Avoir tendance à surdéclarer les symptômes bien connus du trouble et à sous-déclarer les autres
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Avoir tendance à créer des identités alternatives stéréotypées
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Sembler souvent apprécier l’idée d’avoir le trouble (les personnes atteintes d’un trouble dissociatif de l’identité essaient souvent de le cacher)
Si les médecins soupçonnent une simulation, ils peuvent également vérifier les informations provenant de plusieurs sources pour vérifier les incohérences qui excluent un trouble dissociatif de l’identité.
Certains symptômes peuvent apparaître et disparaître d’eux-mêmes, mais le trouble dissociatif de l’identité ne guérit pas spontanément.
Le rétablissement d’une personne dépend des symptômes et des caractéristiques qu’elle présente et de la qualité et de la durée du traitement qu’elle reçoit. Il est, par exemple, bien plus difficile pour une personne qui souffre d’autres troubles mentaux sévères, qui présente des dysfonctionnements dans sa vie ou qui reste profondément attachée à son agresseur. La personne peut nécessiter un traitement plus long et le traitement est moins efficace.
la ligne directrice du TRAITEMENT du TDI :
les Médicaments
Antidépresseurs: Utilisé pour gérer les épisodes de dépression.
Médicaments anxiolytiques: Utilisé pour gérer les épisodes de crises d'angoisse.Tranquillisants: Utilisé pour réduire les états d'anxiété et de tension.Psychorégulateurs: Médicament qui régule les changements d'humeur.
uneThérapie
Psychothérapie:
Vise à déconstruire différentes personnalités et à les unir en une seule sans recourir à des moyens médicaux.
Hypnothérapie:
Un type de psychothérapie utilisé pour provoquer des changements chez le patient en état de sommeil ou d'inconscience.
Aliments à consommer :
- Les céréales comme l'avoine améliorent le fonctionnement mental
- Produits riches en acides gras oméga-3 comme le poisson
- Les aliments contenant des antioxydants et des vitamines comme les patates douces améliorent la santé mentale
Nourriture à éviter :
- Viande rouge
- Aliments sucrés et hautement transformés