splendeur du jardin

Caractéristiques morphologiques.

C'est une plante vivace très rustique, résistante au froid, qui peut devenir envahissante à cause de ses rhizomes tubérisés. Elle peut atteindre jusqu'à 2,5 m de haut, avec de fortes tiges, très robustes. Son cycle est annuel.

Ses feuilles, alternes, sont de forme ovale, à pointe aiguë, rudes au toucher.

Ses inflorescences sont des capitules entièrement jaunes groupés en panicule terminal, apparaissant de septembre à octobre. Les variétés cultivées ne fleurissent généralement pas.

Ses tubercules, qui sont des rhizomes tubérisés, ont une forme mamelonnée, très irrégulière, arrondie ou ovale, toujours plus amincie à la base. Ils sont recouverts d’écailles brunes rosées entre lesquelles apparaissent des nœuds. Sa couleur varie du jaune au rouge.

La substance de réserve n'est pas l'amidon comme pour la pomme de terre, mais un glucide qui en est proche; l'inuline, qui est un polymère du fructose.

Caractéristiques physiologiques.

Les tubercules de topinambour se plantent en place en mars-avril. Enfoncez les tubercules à une dizaine de centimètres de profondeur, germes vers le haut en les espaçant de 60cm sur des lignes distantes d'environ 70 cm. Buttez lorsque les plants atteignent 15cm de haut.

La récolte se fait à partir d'octobre jusqu'en hiver au fur et à mesure des besoins en récupérant les tubercules (le topinambour doit être consommé rapidement : 4 à 5 jours de conservation au frais). Ramassez bien tous les tubercules car le plus petit d'entre eux repartira l'année suivante. Le topinambour une fois installé devient très envahissant.

Il aimera à être placé dans un sol frais, riche en humus, pas trop humide. Tout les climats lui conviennent et l'exposition doit être ensoleillée ou à mi-ombre.

Si on souhaite arrêter la culture, il est important de bien récolter tous les tubercules, car même un petit ou simplement un fragment peut repousser l'année suivante.

Maladies et parasites.

L'oïdium pour la maladie et les limaces pour les ravageurs. Mais les limaces sont surtout nuisible au commencement de la germination de la plante jusqu'au durcissement de celle-ci.

Multipllication

Par division de tubercule au printemps.

Quelques variétés.

• "Patate" : Bulbes arrondis faciles à éplucher, peau rougeâtre, chair blanche, d’une finesse remarquable, très productif.

• "Violet de Rennes" : Tubercules en forme de massue à peau violet clair, ancienne variété française de bonne qualité culinaire.

• "Sakhalinski rouge" : Tubercules en forme de massue, violet clair.

• "Rouge du Limousin" ou "Fuseau" : plus petits tubercules allongés rosés et sucrés.

Stevia est un genre de la famille des Asteraceae. Il regroupe environ 240 espèces espèces d'herbes aromatiques ou d'arbrisseaux dont quelques-unes contiennent des édulcorants naturels. Originaire d’Amérique du sud, cette plante pousse à l'état sauvage dans des prairies ou des massifs montagneux, sous un climat semi-aride.

Caractéristiques morphologiques.

Plante de 30cm à 1m de haut, possédant une ou plusieurs tiges ramifiées. Les feuilles opposées oblongues, légèrement dentelées, vertes avec trois nervures(une centrale et deux opposées). Les fleurs blanches en grappes s'épanouissent à l'automne ne donnant pas de graines sous notre climat.

Caractéristiques physiologiques.

Comme plant annuel à repiquer, la stévia tend à présenter une bonne croissance dans le divers type de sol allant de sols sablonneux à texture grossière à des loams bien drainés, mais pas dans les terrains argileux ou mal drainés. Pendant la saison de culture, cette plante semble prospère dans une intervalle de température entre 15°C et 30°C à la condition d’incorporer de bonnes pratiques agricoles et fournir les ressources et les intrants nécessaires. La stévia exige des pratiques agricoles similaires à celles des autres cultures horticoles à repiquer.

Le plant de la stévia a besoin d’une irrigation fréquente peu profonde, il faut irriguer quand les points des tiges sont tombantes. La stévia pousse dans un environnement humide.

Il est important de bien l’arroser 2 à 3 fois par semaine si nécessaire en été et une fois par semaine en hiver .

Ne jamais laisser d’eau stagner dans les coupelles(risques de moisissure, pourrissement des racines).

Le stévia est une plante originaire des climats semi humides , subtropicaux avec des températures entre -6 C° et 43 C°. Bien qu’il tolère un gel bénin , de forts gels peuvent tuer les racines de la plante.

Plus il y a de lumière, plus les journées ne sont longues et plus la Stévia développera un feuillage dense, d’un vert éclatant. Vous verrez également apparaître de nombreuses ramifications si vous pincez le haut de votre plant régulièrement. Votre plant n’en sera que plus beau.

Multiplication

La stévia se multiplie par semis, pas marcottage ou par bouturage. Le semis est assez aléatoire.

Les graines ne conservent leur pouvoir germinatif que durant 3 mois : il faut donc semer assez vite après la récolte des graines. Le taux de réussite des semis est assez faible : en moyenne, à peine 35% des graines donnent une plantule. Et, une fois le stade de plantule atteint, il faut encore compter avec une perte de 10%.

Le semis de la stévia se  fait en pot ou en godet dans la période d’automne avec la température de 20 à 25°C. Le substrat ne doit pas sécher, il faut donc une atmosphère suffisamment humide. Les graines germent en 7 à 14 jours.

Le bouturage et le marcottage donnent  des meilleurs résultats : jusqu'à 95% de réussite. Bouturer de préférence les têtes, mais les boutures de feuilles sont possibles.

Notes et références de la multiplication :
- bouturage : il se fait en octobre, en serre chaude dans des plaques alvéolés, dans les températures au environ de 22°C.  
- semis : il se fait en terrine, avec du P17 , entre 20°C et 25°C. On le fait dans du substrat spécial semis. On peut le faire toute l’année en serre. La lumière nécessaire à cette manœuvre est de 16 heures par jour. Si le semis est fait en automne il faut l’éclairé au néon.

Maladies et parasites.

En pot, si la stévia est cultivée à l’intérieur, elle peut être sujet à des attaques de cochenilles ou d’aleurodes. Pour les éviter, vaporisez très régulièrement le feuillage, et aérez la plante. Ces parasites détestent l’humidité et l’air frais ! Au jardin, que la plante soit en pleine terre ou en pot, c’est surtout les rongeurs qui seront à craindre, car mulots, campagnols, souris et lapins apprécient beaucoup les feuilles sucrées de stévia... On les comprend ! Difficile de prévenir les grignotages intempestifs par des moyens de lutte naturelle, à moins d’utiliser un répulsif à rongeurs (par exemple un purin de feuilles de sureau).

Quelques variétés.

 Stevia eupatoria, Stevia lemmonii (Gray) Gray, Stevia micrantha Lag., Stevia ovata Willd., Steviaplummerae Gray, Stevia rebaudiana (Bertoni) Bertoni, Stevia salicifolia Cav., Stevia serrata Cav. Stevia viscida Kunth, etc.

• 8 tranches de pain de mie brioché ou de pain de campagne rassit de votre boulanger
  3 oranges du marché non traitées
  100 g de miel fleuri
  1 bâton de vanille
  20 g de sucre
  2 œufs 
  100 g de beurre
  2 verres de lait 
  Sel

• Faites bouillir le lait avec le sucre dans une casserole. Coupez la vanille en deux, grattez l'intérieur et ajoutez-le dans le lait. Couvrez et laissez refroidir.
• Essuyez les oranges, puis coupez-les en rondelles.
• Disposez dans une casserole le miel et faites-le chauffer jusqu'à l'obtention d'une petite ébullition.
• Plongez-y les rondelles d'oranges et laissez cuire jusqu'à ce que les zestes soient transparents. Retirez et égouttez-les. Laissez le miel sur feu doux 5 à 10 minutes de plus.
• Cassez les oeufs dans une assiette creuse, ajoutez une pincée de sel et battez-les en omelette.
• Disposez les tranches de pain sur un plat. Arrosez-les de lait sucré sur les deux faces, puis égouttez-les.
• Faites chauffer le beurre dans une poêle.
• Trempez chaque tranche de pain imbibée de lait dans l'omelette, puis mettez-les dans la poêle. Retournez-les dès que la couleur est dorée et déposez-les dans un plat. Décorez d'une ou plusieurs rondelles d'oranges sur chaque tranche. Arrosez du sirop de miel.

• Pour la feuillantine :
• 1 pâte feuilletée
• 5 pommes golden
• 50 g de beurre fondu
• 40 g de sucre
• Chantilly au carambar
• 10 carambars
• 250 ml de crème liquide + 7 cuillères à soupe de crème liquide chaude
• Pour la glace au carambar :
• 500 g de lait
• 50 g de poudre de lait
• 5 jaunes d'oeufs
• 100 g de sucre
• 12 carambars
• Crème caramel au beurre salé :
• 90 g de sucre
• 60 g de beurre salé
• 15 cl de crème liquide

• Pour la feuillantine : étalez la pâte dans la tourtière, piquez-la à l'aide d'une fourchette, réservez au frais pendant que vous préparez les pommes.
• Coupez les pommes en deux. Épluchez-les et ôtez le coeur. Coupez les pommes à la mandoline au dessus de la tarte. Étalez bien uniformément.
• Faites fondre le beurre au micro-ondes. Mélangez-le avec le sucre. Étalez à l'aide du pinceau ce mélange sur toute la surface de la tarte.
• Enfournez dans le four préchauffé à 220°C pendant environ 25 minutes.
• Pour la chantilly au carambar : faites fondre les carambars dans une casserole avec la crème liquide sur feu doux, remuez souvent pour qu'ils ne collent pas.
• Ajoutez le reste de crème froide, mélangez bien puis, passez au chinois (au dessus d'un récipient avec bec verseur) afin d'éliminer les petits morceaux qui pourraient obstruer le siphon.
• Versez dans le siphon, fermez. Insérez la cartouche de gaz, secouez énergiquement, retirez la cartouche et réservez au réfrigérateur une bonne heure au moins.
• Pour la glace au carambar : faites chauffer le lait avec la poudre de lait, déposez les carambars et laissez-les fondre doucement en ayant soin de mélanger de temps en temps.
• Mélangez les jaunes et le sucre. Délayez peu à peu avec le lait bouillant. Faites cuire à feu doux jusqu'à épaississement de la crème.
• Versez dans un grand bol, attendez que le mélange refroidisse et réservez ensuite au réfigérateur pour 12 heures minimum. Puis, réalisez en sorbetière.
• Crème caramel au beurre salé : faites un caramel à sec avec le sucre, le beurre salé et la crème liquide que vous aurez préalablement chauffée.
• Sortez votre glace 6 à 7 minutes avant le dessert.
• Faites chauffer 25 secondes au micro-ondes à 450°C la quantité de caramel au beurre salé que vous avez besoin. Il faut compter une cuillère à soupe par personne.
• Présentez une part de feuillantine au centre de l'assiette, déposez sur celle-ci une boule de glace avec de la chantilly au carambar et entourez d'un cordon de sauce caramel au beurre salé.

• 1 magret de canard cru

• 1 généreuse cuillère à soupe de piment (piment fort des Seychelles)

• 2 à 3 branches de romarin séché

• 500 g de gros sel

• Versez environ 250 g de gros sel dans une boîte hermétique (plus grande que le magret) et déposez le magret de canard au dessus. Recouvrez ensuite avec le restant de gros sel. Fermez la boîte et laissez reposer une nuit.
• Le lendemain, rincez bien le magret sous l'eau, puis épongez-le avec du papier absorbant. Assaisonnez généreusement avec le piment (ou l'épice que vous aurez choisi) et déposez le romarin par dessus.
• Enveloppez le magret dans un torchon propre et laissez-le sécher dans le bas du réfrigérateur pendant environ 3 semaines (si vous le souhaitez moins séché, comme celui sur la photo, 2 semaines suffises).
• Coupez de fines tranches à l'aide d'un couteau bien aiguisé et servez.

Attendez 2 ou 3 ans après la plantation pour commencer à diviser les vivaces dans un but de multiplication. Recommencez quand la touffe se creuse au centre pour la régénérer.

1 - À l'aide d'une pelle/bêche (servant de levier), soulevez la motte en creusant autour et en dessous. Dégagez alors la souche sans abîmer les racines.
2 - Ôtez la terre accrochée aux racines en secouant délicatement.
3 - Séparez les souches, en prenant soin de garder des fragments comprenant aussi bien des feuilles que des racines. Ceci se fera à la main ou pour les souches plus imposantes, avec un couteau bien aiguisé ou directement en laissant la souche sur le sol et en tranchant avec une pelle-bêche.

4 - Replantez aussitôt dans une terre parfaitement ameublie puis, tassez et arrosez beaucoup.
Arrosez régulièrement jusqu'à la reprise définitive 1 à 2 mois plus tard.

Il y a quelques années, je me suis lancée à réaliser un petit potager et je ne le regrette pas. Je mange sain tout en faisant des économies.

Mes plantes aromatiques (menthe, estragon, marjolaine, thym, mélisse,...) ont aujourd'hui pris de l'ampleur. Au final, plus besoin d'acheter les petites herbes et les bouquets garnis pour cuisiner. Je fais sécher le surplus ou les congèle.

Je n'achète plus non plus de tomates, de piments et de salades. Vu le prix d'une laitue dans le commerce, il est très interressant de la faire soi-même.

Il n'y a pas besoin de beaucoup de place dans un jardin pour cultiver nos plants car tout le monde se serre. Vous pouvez mettre les plantes aromatiques au milieu de vos massifs ou parterres de fleurs (le romarin par exemple) ainsi que quelques gousses d'ail, des petits oignons...  

Ne vous arrêtez pas là ! Faites aussi votre terreau et vos produits de jardin écolos (les insecticides par exemple). Vous pouvez récolter l'eau de pluie même avec un tout petit budget et faire alors de grandes économies. Alors plus d'hésitation, tous à vos pelles !

Plusieurs mélanges de graines existent en fonction du type de sol, de l’exposition, du rendu final mais aussi de l'utilisation (gazon pour chaises longues, terrain de course pour les chiens...).
La jardinerie près de chez-vous vous conseillera sur la pelouse adéquate aux critères ci-dessus.
N'oubliez pas que le gazon en plaque (ou rouleau) s’implante comme une moquette. Toutefois, son entretien est assez complexe. Les graminées et autres plantes qui composent votre gazon ont besoin d’eau, de nourriture et d’un terrain aéré.
Méfiez-vous de la terre dite « végétale » : elle n’est peut être pas mieux que la terre de votre jardin. Il est plus efficace de modifier un sol par différents apports que de vouloir le changer complètement.