Le chanoine Théodore Leuridan, fils du bibliothécaire, archiviste et conservateur du musée de Roubaix et lui-même archiviste, archéologue et bibliophile, auteur de plus de 500 ouvrages répertoriés, a consacré 3 volumes à l'histoire de Seclin : celui qui est présenté ici concerne la seigneurie, la commune et la ville, autrement dit tout le passé de la cité, depuis ses origines (premières mentions de Seclin dans les textes) jusqu'à l'époque contemporaine (inauguration de la stèle de la délivrance, édifiée à l'entrée de la route de Gondecourt, le 11 novembre 1927). Avec cette volonté encyclopédique qui le caractérise, l'historien nous propose un formidable brassage des êtres, des choses et des événements, seule traduction possible pour restituer une réalité complexe, mouvementée, souvent réglée par le sort des armes et forgée par le courage des populations. Évoquant d'abord la période féodale au cours de laquelle la terre de Seclin appartenait aux comtes de Flandre et à leurs successeurs, puis la seigneurie engagère du XVIIe siècle (1627) et recensant méthodiquement tous les fiefs (de Seclin, du châtelain de Lille et les mouvances diverses) - illustrations des armoiries à l'appui - il dresse un panorama complet des lieux, à ces différentes époques.
Avec le même foisonnement d'informations et de références aux archives, il fait apparaître la ville elle-même, aux XIIIe et XIVe siècles, au c?ur du grand mouvement communal de conquête sur le pouvoir féodal (privilèges.. |
Dès 1801, l’installation de la première machine à vapeur actionnant des « mécaniques à tisser » montre comment Seclin participe d’une manière importante à la Révolution industrielle. Les filatures, les tanneries, les brasseries, les distilleries, s’installent et développent sur de grandes échelles, grâce à la mécanisation, d’anciens processus artisanaux. Pour répondre à la demande engendrée par cet essor industriel et commercial, la ligne de la compagnie des chemins de fer du Nord reliant Paris à Lille traverse Seclin en 1846 et, dix ans plus tard, le Conseil général du Nord décide de creuser le canal de Seclin. Le canal de Seclin est creusé à l’initiative d’industriels seclinois regroupés en Société du Canal de Seclin. L’état reprendra en charge le canal dès 1873 et terminera les travaux d’aménagement.
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