C’été l’été. Et nos chers amis les moustiques sont de retour. Luttons ou sauvegardons ces petites bêtes qui nous piquent par instinct de reproduction. C’est pas vraiment de leur faute, mais admettons qu’après une nuit à être dévorer sans pouvoir dormir, notre instinct féroce d’extermination apparaît. Avec près de 3000 espèces de moustiques, vous avez fort à faire pour les exterminer. Dans les régions tropicales, il y va de notre intérêt de se protéger. Car dans ces régions plus humides, le moustique est parfois porteur de maladie très grave (paludisme, fièvre jaune, dengue). Cela devient un problème de santé publique. Dans nos régions plus occidentales, le moustique fait grise mine de « petits joueurs » à coté, mais provoque quelque nuisante dans notre confort quotidien, mais rien de « mortel ». Je vous propose donc de faire un petit état des lieux des trucs et astuces pour apprivoiser ou plutot vivre au quotidien avec notre ami le moustique ou ( plus exactement la moustiquette, la femelle car c’est elle l’emmerdeuse c’est elle qui pique). A. Prévention : Artillerie écologique et légère 1. Les plantes Certaines espèces ont des vertus répulsives contre ces petites bêtes. Vous pouvez refaire une décoration florale à base de Basilic, mélisse, thym, menthe ou géranium. C’est au choix. 2. Les huiles essentielles Elles sont un compromis entre la foret vierge envisagée plus haut et un bon massage au huile avec des vertus répulsives pour les moustiques seulement. Préconisez les huiles à base de menthe poivrée, citronnelle ou lavande. Restez vigilant quand à l’utilisation des huiles, car elles peuvent provoquer des allergies. Faites un test avant pour savoir si vous supportez l’odeur et si vous n’êtes pas allergiques (pour les femmes enceintes, faire attention les huiles ne sont pas forcement conseillées pendant cette période, renseignez vous). 3. Les moustiquaires 2 solutions :
4. L’homéopathie Il semblerait que cela soit une solution, mais il y a peu d’informations sur les réels effets. Avis aux homéopathes pour étoffer cette rubrique. 5. Nos amis les bêtes Dans notre éco-système, il y des prédateurs. Si vous n’êtes pas arachnophobes, vous pouvez opter pour une colonie d’araignées. Le moustique fait partie de ses plats. Trucs élémentaires : En camping, éviter de planter votre tente près d’un point d’eau. On se dit c’est super ce petit lac, rafraîchissant, un petit coin de paradis qui peut vite devenir un cauchemar. Prévention : Artillerie économiquement chère
Il s’agit d’une version un peu exécution à la chaise électrique. Le moustique est attiré par la lumière et s’y électrocute. De 10 € à 300 € sans compter le frais d’électricité.
Il s’agit de petits appareils qui émettent des ultrasons, très incommodant aux oreilles de notre petit moustique. Cela aurait pour effet de les faire fuir. Près de notre oreille, il nous empêche de dormir, alors pourquoi ne pas essayer de le faire fuir. Prévention : Artillerie Lourde En dernier recours, vous pouvez prendre le partie d’utiliser les insecticides du commerce, efficaces soit mais au prix de la santé du moustique et de la votre. Certains produits sont tellement puissants et odorants, qu’après une pulvérisation on se demande qui ont veut faire fuir. B. Soins curatifs Version naturelle Il existe l’oignon. Coupez le en 2 et passez le sur la région de votre corps attaqué. L’oignon a des vertus apaisantes et voir anti-social (car vous sentirez un peu l’oignon). Pour avoir été dévorer à la réunion lors d’un séjour, j’ai en mémoire une douche ou mes tantes m’ont badigeonner d’une plante dont je ne connais pas le nom. Mais je vais faire des recherches pour vous en faire part. C’était vraiment efficace. Version médicale Vous trouvez dans le commerce la panoplie de spray, crèmes en tout genre pour apaiser votre « mini » souffrance. Si vous testez d’autres trucs, n’hésitez pas à compléter cette liste. Pour conclure, vive la nature.
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Au milieu des années 50, des chercheurs eurent pour la 1ère fois l'idée de mener une étude comparative entre mortalités par maladies graves, notamment cardio-vasculaires, dans 7 pays occidentaux. Alors qu'en Finlande, on atteignait le taux record de 97,2% de décès par maladie coronarienne, les États-Unis (77,3%) ou la Hollande (63,6%), la Crète n'en comptait que 3,8% ! Bien sûr, en général, les pays méditerranéens comme l'Italie (46,2%), la Yougoslavie (24,2%) ou la Grèce (20,2%) s'avéraient mieux protégés que les pays du Nord; mais la Crète était vraiment à part, même pour la mortalité par cancers ou autres maladies graves. Au début on chercha à expliquer le phénomène par le climat, le mode de vie, l'absence de stress et la moindre pollution dont bénéficiaient la population cretoise, plutôt que par l'alimentation.
En cette époque, encore peu au fait des pouvoirs de la diététique, ils ne pensaient pas pouvoir imputer l'extraordinaire longévité des habitants de l’île à l'huile d'olive ou aux fruits et légumes qu'ils consomment d’autant que le taux de cholestérol des crétois s'avérait paradoxalement légèrement supérieur à celui des autres groupes méditerranéens étudiés. Pourtant il fallut vite se rendre à l'évidence - même si le climat de l’île peut être considéré comme bénéfique, c'est avant tout l'alimentation qui fait la différence!
Le principe Le Crétois est sans doute avant tout un sage indifférent aux abus apparemment liés à la modernité. Dès 1986, après cette fameuse étude des 7 pays, l'épidémiologiste Henri Blackburn, décrivait ainsi son mode de vie: Aujourd'hui, les habitants de la Crète boivent un peu de vin, mangent du pain blanc, un peu de sucre ou de boissons sucrées, du café, fument quelques cigarettes roulées à la main... Ceci, bien sûr, n'est rien en comparaison de l'invraisemblable mode alimentaire des autres pays occidentaux. L'alimentation crétoise reste traditionnelle dans ses grandes lignes, et se démarque ainsi radicalement de celles des Américains ou des Européens du nord. Quand on compare, par exemple, la consommation moyenne de viande de l'Américain (273g par jour) à celle du Crétois (35g/j), et parallèlement, la consommation de fruits aux Etats-Unis (233g/j) et en Crète (464g/j), on comprend vite pourquoi les uns font plus d’infarctus que les autres. En outre le Crétois assaisonne presque tout à l'huile d'olive, à raison de près de 100g d'huile par jour, alors que l’Américain, au mieux, n'en consomme que le tiers, et au pire se gave de graisses animales. Enfin le Crétois mange 30x plus de légumes secs que l’Américain... Même par rapport aux habitants des autres pays méditerranéens, ces Crétois se singularisent non seulement en mangeant beaucoup plus de fruits, de légumes secs et d'huile d'olive, mais surtout en consommant nettement moins de viande et d'alcool. Leur principale source d'alcool, le vin rouge, a une valeur hautement protectrice au niveau cardio-vasculaire, mais ils n'en consomment que de très petites quantités. On estime à 15g la ration de vin journalière du Crétois, alors que la moyenne des autres pays de la Méditerranée monte à... 430g! Le repas crétois type - Une entrée de crudités (tomate concombre ... avec de la féta) ou fruits frais ou salade verte Les assaisonnements se font avec de l’huile d’olive, du sel et des herbes aromatiques. Des fruits frais ou des légumes crus peuvent être grignotés en dehors des repas. Quant aux céréales, elles doivent composer les 50% du repas.
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Véritable aliment-médicament, l'ail est utilisé depuis l'Antiquité aussi bien comme condiment et légume qu'à titre thérapeutique. Roborant chez les Egyptiens, stimulant et aphrodisiaque très prisé par les Grecs et les Romains, antiseptique et vermifuge au Moyen Age, l'ail continue, à juste titre, à jouir des faveurs de la médecine populaire, qui en préconise l'emploi en tant qu'expectorant, diurétique, dépuratif, digestif, "antibiotique" naturel, etc. De surcroît, sa teneur en vitamine C, ainsi qu'en potassium, sélénium, silicium et soufre confère à cet aliment d'autres propriétés intéressantes: il stimule le système immunitaire, fortifie les os, améliore l'état de la peau, des cheveux et des ongles, lutte contre la cellulite, etc.
Cette plante aux mille vertus n'a pas manqué d'éveiller l'intérêt des scientifiques qui lui ont consacré de nombreuses études au cours de ces deux dernières décennies. Celles-ci ont abouti à la découverte ou à la confirmation des actions prophylactique et curative dans le domaine cardio-vasculaire jadis attribuées à l'ail (il va de soi que lors d'affection sévère son rôle se borne à une mesure thérapeutique d'appoint). En effet, l'alliicine et l'ajoène – des substances isolées, parmi d'autres, dans le bulbe d'ail – abaissent modérément la pression artérielle systolique et diastolique ainsi que le taux des lipides sanguins (cholestérol total, LDL-cholestérol, triglycérides), assouplissent les vaisseaux, fluidifient le sang et contrecarrent l'agrégation des plaquettes, responsables de la formation des redoutables caillots. Les recherches se poursuivent et une nouvelle étude vient de prouver, pour la première fois, que la prise à long terme de poudre d'ail ralentit sensiblement le durcissement de l'aorte lié au processus du vieillissement. Pour un résultat quantifiable, quel que soit l'objectif à atteindre, il faudrait cependant consommer plusieurs grammes d'ail par jour. Or, celui-ci confère une odeur désagréable à l'haleine et cause souvent des problèmes de digestibilité. Ces inconvénients peuvent être évités par la prise d'une des spécialités à base d'ail, disponibles en pharmacie et droguerie, sous forme de dragées ou de capsules. De plus, ces spécialités présentent l'avantage d'être standardisées en substances actives, contrôlées et, bien sûr, prêtes à l'emploi. Ces préparations contiennent soit la poudre séchée d'ail (donc la totalité de ses principes actifs), soit un macérât huileux. Certaines substances présentes dans l'ail n'étant solubles que dans l'eau, les spécialités du premier groupe revêtent forcément un intérêt particulier. Rita Ducret-Costa, pharmacienne |