L’avenir des carrelets
Si la pratique de la pêche au carrelet depuis des pontons n’est pas très ancienne et date surtout de la fin du 19ème siècle, elle s’est bien développée et ancrée dans la culture locale faisant partie intégrante d’un mode de vie puis d’une tradition.
C’est parce que la pratique fut sérieusement menacée de disparition, suite notamment à un décret de 1990 ne mentionnant plus les carrelets comme engin de pêche autorisé, que fut constituée l’association pour la défense de la pêche maritime de loisirs et de traditions, plus simplement appelée "les Carrelets Charentais" en mai 1991, par un groupe de passionnés.
La reconnaissance des carrelets sur pontons est plus particulièrement une victoire obtenue par Michel CREPEAU, maire de La Rochelle et ancien ministre, lorsqu’il écrivit en novembre 1993 un plaidoyer visant à influer sur le nouveau schéma d'aménagement du littoral charentais : « Je pense que non seulement les carrelets doivent être utilisés mais, plus encore, classés, protégés et entretenus. Je sais que tous les amoureux du littoral charentais (photographes, peintres, ou simplement esthètes) me comprendront. ».
Grâce à cette action déterminante, les carrelets sur ponton furent en effet inscrits dans le patrimoine Charentais .Ils sont désormais protégés, et chaque propriétaire doit veiller à son entretien selon des règles précises.
L’état par l’intermédiaire de la DDE, n’autorisait plus la construction de nouveaux carrelets. Prochainement de nouveaux carrelets (18) sur l’ensemble du littoral charentais seront autorisés la construction.