Etiré à flancs de coteaux, Conques, village authentique et préservé sur les bords de la dourdou et de ses affluents.
Ce cadre naturel pourtant austère s'avère bien choisi. Sur le versant ensoleillé et à l'abri des vents du nord, l'abbaye, le bourg et les maisons alentours forment une coquille bien protégée, d'où le nom Conques (du latin concha, coquille ou conca en occitan). Le shiste règne partout, La pierre est extraite sur place et sert aussi bien à la pierre à bâtir qu'aux lauzes des toits.
Les toitures sont très hautes aux reflets d'argent, agrémentées de lucarnes ou de clochetons L'originalité et le charme de ce village est due à ces belles maisons à colombages du XVème siècle.
En remplacement du shiste, on trouve du grès rose ou gris et même parfois du granit. L'Abbatiale Sainte-Foy, c'est l'abbé Odolric (1031-1065) qui entreprit les premières fondations de l'abbaye avec du grès rouge. Etienne II (1065-1087) poursuivit les travaux en changeant la pierre par un calcaire jaune provenant de Lunel beaucoup plus résistant. Bégon III assurera l'élévation de l'étage des tribunes dans l'église et la construction du cloître.
Le cloître où sont conservés les trésors de Sainte-Foy. Nous n'avons pas pu voir ces oeuvres, l'heure de fermeture étant trop proche. Commandés par le ministère de la culture et achevés en 1994, les vitraux de l'abbatiale sont l'oeuvre du peintre contemporain Pierre Soulages.
Au premier abord très surprenants, les vitraux de près sont magnifiques et invitent la lumière à pénétrer dans l'église. Des portails d'enceinte et les remparts servaient de défense aux invasions multiples.
Un dernier regard, Conques la Magnifique nous a définitivement conquis !
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