Pièce de théâtre, vue le samedi 11 décembre 2010, à LA PEPINIERE Théâtre.
De Gabor Rassov ; mise en scène de Pierre Pradinas. Avec Didier Bénureau, Romane Bohringer, Matthieu Rozé, Aliénor Marcadé-Séchan. A FUIR ! L'histoire :
Profitant d'une vente promotionnelle dans une grande surface de la région parisienne, Jacques et Odile se sont acheté un couple d'amis. Ils les gardent dans un placard et les sortent régulièrement dans l'espoir de passer de bonnes soirées. Jour après jour, ils se montrent de plus en plus exigeants avec ces amis qu'ils ont tout de même payés assez cher... Malgré une bonne idée de départ qui laissait envisager une bonne comédie grinçante, absurde, Je ne trouve rien pour sauver ce monument d'ennui : texte indigent, mauvais humour, mise en scène atroce et vulgaire à souhait, la pièce s'enlise, les acteurs et nous avec.
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Dulcie Evonne September, plus connue sous le nom de Dulcie September, était une personnalité politique sud-africaine, née le 20 Août 1935, assassinée le 29 mars 1988 à Paris. |
Citation de Emile-Auguste Chartier, dit Alain
L’orthographe est de respect ; c’est une sorte de politesse. |
Vu le vendredi 10 décembre 20 h 10 au théâtre Marigny.
D'après la correspondance de Jules RAIMU et Marcel PAGNOL. Il s'agit d'un spectacle autour de lettres échangées entre l'écrivain Marcel PAGNOL et RAIMU, son ami et acteur fétiche. Le thème central est 'le Cinéma ', passion qui a relié ces deux personnages hors du commun leur vie durant. Ce spectacle repose sur des lettres authentiques et souvent inédites, ainsi que sur des conversations entre les deux personnages afin d'exprimer les liens d'amitiés qui les reliaient. L'ensemble crée une dramaturgie, où rires et émotions sont présents jusqu'à la fin. C'est également l'occasion d'entrer dans l'intimité des 'secrets 'de ces hommes hauts en couleur.
A voir absolument. |
De Jean-Claude IZZO
L’aldebaran est à quai. Il ne reprendra pas la mer. C’est triste pour le bateau. C’est encore plus triste pour les marins. Lorsqu’un marin n’est pas en mer, il se pose des questions ; mais il ne trouve pas les réponses…les réponses, elle étaient la bas au large dans le vent, dans les vagues. A terre les marins ne rencontrent que des problèmes. A terre, la tempête fait rage…dans leur crane. Une phrase résume le problème « Il y a du malheur a ne point aimer ». Jean-claude Izzo avec sa sensibilité coutumière nous laisse entrevoir le monde des marins. L’action aurait pu se passer dans n’importe quel port mais le soleil et les couleurs de Marseille donnent certainement à ce drame une dimension supplémentaire. |
Avec François MOREL et Olivier SALADIN
Les Rouchon écrivent aux Brochon "Pensées d'Alexandrie", "Bises du Caire"... C'est l'été. Ils ont pris leur voiture, roulé dans des autocars, volé dans des avions et visité appareil photo en bandoulière quelque contrée lointaine hérissée de monuments et autres "choses à voir", telles l'Égypte, la Grèce, l'Inde ou le Bordelais. Alors comme ils s'ennuient un peu loin de leur home sweet home, les Rouchon écrivent aux Brochon et réciproquement - on est polis tout de même ! Ils s'envoient des cartes postales pas piquées des hannetons. Dans ces lettres du front de la société des loisirs, François Morel en "moqueur mélancomique" s'amuse avec un humour souvent tendre, parfois mordant, de ce besoin irrépressible de changer de décor pour finalement lorgner d'un oeil lassé les pyramides et tous ces siècles qui vous contemplent en songeant au repas du soir (le vin y est gratuit et à volonté) et aux amis restés au pays. En plus, rien n'est pareil sous ces lointaines latitudes, il fait trop chaud, la climatisation du car fonctionne mal et il y a ces enfants pauvres qui vous réclament "un sou, une bouteille de Coca-Cola ou un sourire ". Mais comme disent nos voyageurs : "Malheureusement, on ne peut pas donner à tout le monde". |
ou "comment j'ai sauvé le monde de la parkérisation"
Par Alice FEIRING Editions Jean-Paul Rocher Ce livre, traduit par Arnaud Pouillot, est une perle. Précipitez vous, les 1 500 exemplaires du premier tirage vont vite être épuisés. Ce livre est à lire absolument par les « novices » amoureux des vins comme par les plus « confirmés ». Aux premiers, il aura l’avantage de leur donner d’emblée une approche de ce qu’est un «vin authentique », aux deuxièmes une occasion d’interroger sur le contenu de leur verre (souffre, pesticide, arôme artificiel…) et de leurs propres goûts réellement personnels ! Alice a décidé de sauver le monde de la «Parkérisation ». Sa position est simple. Elle défend des vins « authentiques » avec la chartre suivante :
Des pratiques agricoles saines Une cueillette manuelle des raisins Pas de macération à froid prolongée Pas d’ajout de levures ou de bactéries Pas d’ajout d’enzyme Pas de saveurs de boisé ou de grillé Pas d’additifs pour structurer le goût et la texture Pas d’usage de procédés mécaniques pour manipuler le taux d’alcool, le goût, la texture ou qui favorise un vieillissement prématuré. Alice FEIRING |
Arno, de son vrai nom Arnaud Charles Ernest Hintjens, est un chanteur, et un acteur belge, né le 21 mai 1949 à Ostende. Parfait trilingue, il a d'abord surtout chanté en anglais avant de privilégier le français avec aussi quelques chansons en néerlandais.
En 1970 il forme son premier groupe "Tjens Couter". Il est à l'origine du groupe TC Matic (d'abord appelé TC Band de 1977 à 1980). Le groupe se sépare en 1986 et Arno se lance dans une carrière solo. D'abord sur Virgin, il signe ensuite sur Delabel. En 1991 il forme le groupe Charles et les Lulus (Charles est son 2ème prénom, Lulu est une référence à sa mère, dont c'était le surnom.) qui ne durera pas longtemps. Dans ce groupe, on peut retrouver le bluesman belge Roland. L'unique album de ce projet sera enregistré en une semaine, tout en prise directe. C'est un superbe disque de blues, sur lequel on retrouvera quelques excellentes reprises. Il a également été acteur en 1996 dans Camping Cosmos de Jan Bucquoy, en 1997 dans Alors, voilà de Michel Piccoli et en 2008 dans J'ai toujours rêvé d'être un gangster de Samuel Benchetrit. Pour la petite histoire, il fut le cuisinier de Marvin Gaye lorsque celui-ci résida à Ostende (à partir de 1981). Il a reçu 5 fois l'Humo's Pop Poll Award du meilleur chanteur belge. Il se fait connaître en France du grand public suite à sa participation à la bande originale du film Merci la vie (1990) de Bertrand Blier. Belge, il est connu pour sa voix brisée à la Tom Waits et ses textes touchants, parfois empreints de naïveté. Chantant en anglais, en néerlandais et en français il a fait de nombreux tubes (Putain, Putain, Bathroom Singer, Elle adore le Noir, Les Yeux de ma mère, Je veux nager, Chic et pas Cher). Il s'est fait une spécialité de reprises toujours très originales de standards francophones (Les Filles du bord de mer d'Adamo, Le Bon Dieu de Jacques Brel, Comme à Ostende de Jean-Roger Caussimon et Léo Ferré, Elisa de Serge Gainsbourg), ou anglophones (Mother's Little Helper des Rolling Stones, Knowing me, knowing you de ABBA, toutes les deux jouées de façon beaucoup plus lente, Roadhouse Blues de The Doors en concert), voire les deux (le medley Jean Baltazaarr, La fille du Père Noël/Jean Genie de Jacques Dutronc/David Bowie, avec Beverly Jo Scott). Abandonnant un peu l'anglais au cours du temps, sa musique reste un vaste mélange, l'accordéon y côtoyant la guitare électrique. C'est sur scène qu'il prend sa vraie mesure comme en témoignent ses deux lives En Concert (à la française) (qui contient des lives de Les Yeux de ma mère et Je ne veux pas être grand) et Live in Brussels sorti en 2005. En 2006, il a tenu le rôle principal de Komma un film de Martine Doyen et a enregistré un nouvel album, Jus de Box qui est sorti en janvier 2007. En 2008 il est à l'affiche dans le film J'ai toujours rêvé d'être un gangster de Samuel Benchetrit où il joue une scène mémorable (et sans avoir appris le moindre texte) avec Alain Bashung. Il sort également Covers cocktail une compilation de ses reprises, plus un inédit, I want to break free de Queen. >> http://arno.be |
1912-1944
"L'AFFICHE ROUGE" Femme juive immigrée roumaine arrivée en France en 1936, elle s'engage dans les FTP/MOI de la région parisienne dirigés par Misak Manouchian. Sa dernière lettre, elle l’écrit pour Dolorès :
Ta mère écrit la dernière lettre, ma chère petite, demain à 6 heures, le 10 mai, je ne serais plus. Mon amour, ne pleure pas, ta mère ne pleure pas non plus. Je meurs avec la conscience tranquille et avec toute la conviction que demain tu auras une vie et un avenir plus heureux que ta mère. Tu n’auras plus à souffrir. Sois fière de ta mère, mon petit amour. J’ai toujours ton image devant moi. Je vais croire que tu verras ton père, j’ai l’espérance que lui aura un autre sort. Dis-lui que j’ai toujours pensé à lui comme à toi. Je vous aime de tout mon coeur. Tous les deux vous m’êtes chers. Ma douce enfant, ton père est, pour toi, une mère aussi. Il t’aime beaucoup. Tu ne sentiras pas le manque de ta mère. Ma chère enfant, je finis ma lettre avec l’espérance que tu seras heureuse pour toute la vie avec ton père, avec tout le monde. Je vous embrasse de tout mon coeur, beaucoup, beaucoup. Adieu mon amour. Ta mère Olga Bancic" |
Le 1er décembre 1955 dans la municipalité de Montgomery aux U.S.A., Rosa Parks, une couturière de 50 ans, prend place dans le car qui, du travail, doit la ramener chez elle. L'autobus est bondé. Du coup, le chauffeur la somme de céder sa place à un passager blanc. Sans se démonter, poliment, Rosa Parks refuse. Elle est arrêtée sur-le-champ.
Personnalité influente de la communauté noire, E. D. Nixon intervient alors et s'acquitte de l'amende à laquelle Rosa Parks a été condamnée pour avoir enfreint les lois sur la ségrégation. Chefs de clans et ministres du culte se mobilisent pour défendre celle qui, dans son combat pour la cause noire, anime des ateliers sur la coopération interraciale, et, soucieux de fédérer les initiatives, ils fondent aussitôt le MIA (Mouvement pour le progrès de Montgomery), à la tête duquel ils propulsent... Martin Luther King.
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SAARTJIE BAARTMAN - LA VENUS HOTTENTOTE Dans l'histoire de l'Occident , le phénomène de zoos humains débute bien avant la colonisation. Les premières exhibitions d'êtres humains où l'homme est déshumanisé au rang d'objet vivant commence dès l'antiquité, en revanche les formes d'exhibitions varient à travers le temps. Au début du XIX ème siècle, les peuples non européens sont exhibés comme des spécimens à observer.
La «Venus Hottentote» connue sous le nom de Saartjie ou Sarah Baartman se nomme en vérité Sawtche. Née en 1789, c'est une femme Khoisan qui est asservie par un fermier boer. Au cours du XVII ème et XVIII ème, le peuple de Saartjie a été massacré par les colons néerlandais, les survivants de ce génocide ont été réduit en esclavage par les Boers. En 1807, Sawtche est vendue au frère de son maître Hendrick Caezar dans une autre ferme près du Cap. En 1810 William Dunlop,médecin anglais de marine, conseille au fermier boer de l'exhiber dans toute l'Europe et lui prédit un grand succès. À son arrivée en Europe, elle est renommée «Saartjie Baartman». Elle est amenée à Londres pour être exhibée entre 1810 et 1814 comme un animal dans toute l’Angleterre et la Hollande dans les foires, musées, salons privés: « Elle fut montrée comme une bête sauvage, on lui donna l’ordre d’avancer, de rentrer et de sortir de sa cage, comme un ours au bout de sa chaîne et non pas comme un être humain ». Présentée comme un spécimen exotique, elle est déshumanisée. Exhibée au fond d'une cage, elle est humiliée sous le regard, les quolibets et le toucher des spectateurs. Elle est baptisée en 1811 à Manchester avec l’autorisation spéciale de l’évêque de Chester. Ensuite elle arrive à Paris en septembre 1814 où elle est exhibée au public par un dénommé Réaux qui exhibe traditionnellement des animaux (ours, singes) dans le quartier du Palais-Royal. Puis elle est examinée, mesurée et palpée par les savants. Etienne Geoffroy Saint Hilaire, professeur au Muséum national d’histoire naturelle souhaite « profiter de la circonstance offerte par la présence à Paris d’une femme bochimane pour donner avec le plus de précision qu’on ne l’a fait jusqu’à ce jour les caractères distinctifs de cette race curieuse ». Observée par les scientifiques, elle est exhibée au Jardin des Plantes. À sa mort, Geoffroy Saint Hilaire réclame son corps pour qu'il soit porté aux laboratoires d’anatomie du Muséum d’histoire naturelle et qu'il « puisse devenir asile aux progrès des connaissances humaines ». Pour le professeur, il s’agit d’une opportunité « d’acquérir de nouveaux renseignements sur cette race singulière de l’espèce humaine». Elle décède dans la nuit du 29 septembre 1815 par une fièvre éruptive aggravée par l'alcool. Durant son calvaire en Occident, ses "impresarios" n'hésitent pas à droguer Sawtche afin de mieux abuser d'elle dans les salons privés où elle est violée. En 1994 à la fin de l’apartheid en Afrique du Sud, les Khoisans demande la restitution du corps de Sawtche, ils n’ont jamais oublié leur sœur emmenée de force en Occident, ils souhaitent lui offrir une sépulture et lui rendre enfin sa dignité. La demande de restitution des Khoisans émane de l’organisation représentant les descendants Khoisans. En 1999, lors d’un congrès d’archéologie au Cap, le président déclare à l’intention de la France: « l’exhibition de son postérieur et de ses organes génitaux pour amuser les foules de gens sans coeur viole la dignité de mon peuple ». Au départ la demande est rejetée, elle rencontre une opposition de la communauté scientifique française qui ose prétendre que le corps leur appartient au nom du patrimoine inaliénable du muséum et de la science. On reconnaît bien là les habitudes occidentales qui prônent le traditionnel prétexte de la science et la raison pour affirmer que tout lui appartient (domination), même le corps mort des non-européens. Après le vote d‘une loi française en 2002, la France restitue le corps à l’Afrique du Sud où on lui consacra des funérailles selon les coutumes de son peuple. En revanche le moulage de Sawtche est toujours présent au musée de l’Homme, il est entreposé dans une caisse recouverte d’un grillage. |
PEINTURE
Séraphine LOUIS est née à Arsy le 3 septembre 1864. Son père était horloger et sa mère fille de fermier. Elle est orpheline à sept ans. C'est sa sœur aînée qui la recueille. D'abord bergère, elle travaille comme domestique chez les sœurs de la Providence à Clermont (Oise), à partir de 1881. En 1901, elle travaille comme femme de ménage dans les familles bourgeoises à Senlis. Le collectionneur d'art Wilhelm Uhde, installé à Senlis, découvre ses peintures et lui apporte son soutien. Peignant à la bougie dans un grand isolement, elle accomplit une œuvre considérable. Elle sombre cependant dans la folie, et on l'interne pour « psychose chronique » le 31 janvier 1932 à l'hôpital psychiatrique de Clermont où elle continue à peindre. |
Pièce de théâtre de Denise CHALEM, avec Christine MURILLO, Denise CHALEM et Christine GUERDON
Vue en 2004 au théatre du ROND-POINT "Deux femmes, Dominique et Caroline partagent la même cellule. Deux femmes qui ne se seraient jamais rencontrées autrement. Leurs rapports passeront de l’indifférence à la violence pour finir par une amitié profonde. Pas une amitié démonstrative, mais une amitié faite de pudeur et de non-dits. Dans ce genre de lieu, on ne laisse pas facilement aller, ni à parler de soi, ni à évoquer ce qu’on peut ressentir envers l’autre. C’est pourquoi des pans entiers de la pièce se raconteront à travers le langage des corps. Il faut raconter le corps soumis, ses secrets, ses manies, ses obsessions. L’écriture sur la gestuelle sera donc aussi importante que celle des dialogues. Paradoxalement tout cela n’exclut pas l’humour. L’humour derrière lequel elles se cachent pour survivre et pour supporter l’absurdité de certaines règles. Dans l’univers carcéral le temps est un personnage important. Comment le tuer ? Comment aussi donner l’idée de l’extérieur ? Du froid ? De la chaleur ? Des saisons et de la vie qui passe ? Seule ouverture : une fenêtre qui laisse entrevoir un coin de ciel. C’est à travers cette fenêtre qu’il faudra traiter l ‘éclairage, passer de la lumière électrique de la journée à des nuits qui n’en finissent pas. En prison, le silence n’existe pas. C’est pourquoi la partie sonore est un personnage à part entière. Des coups donnés contre un mur, des cris étouffés, des chants, des bruits de pas, de portes, de chariots, de clefs…Tout cela doit aider à comprendre que si elles sont deux en cellule, un monde grouille autour d’elles et vit. Il n’est pas question d’enfermer la pièce dans un cadre trop intimiste. Avec ce lieu qui a ses lois, pour ne pas dire ses rites, j’ai envie de raconter la vie de ces deux femmes qui ressemblent à des milliers d’autres, de m’arrêter un moment avec elles, de partager leur courage quotidiennement mis à l’épreuve." Denise Chalem
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Pièce de théâtre de Samuel BENCHETRIT, avec Jean-Louis TRINTIGNANT et Roger DUMAS.
Vue en 2006 au théâtre Hébertot "Ça commence dans une chambre d’hôpital. Juste deux lits, avec à l’intérieur, deux types qui ne se connaissent pas. Jules Tourtin, soixante-douze ans, deux semaines à vivre du fait que son rein droit est encore plus pourri que son rein gauche. Paul Blanchot, soixante-treize ans, une semaine à vivre car ses poumons l’ont trahi. Ils auraient pu en rester là, mais avec leurs trois semaines d’espérance à deux, ils préfèrent fuguer, histoire d’aller faire un tour dehors, pour s’assurer que le monde n’a plus besoin d’eux. Les aventures commencent, l’amour les rattrape et l’amitié surprenante risque bien de leur tomber dessus… "
Comédie très originale. Comment ne pas rire, ne pas s'émouvoir au contact de ces deux clowns merveilleux ? TRINTIGNANT et DUMAS déclinent le duo de l'auguste et du clown triste. Partant du refuge d'un âge ennemi, ils décident de se libérer des contraintes que leur imposent leur corps las pour s'évader et entreprendre le plus ineffable parcours qui se puisse concevoir. L'aventure est au coin de chaque rue, mais peuvent-ils encore trouver une place au milieu d'un monde enclin à les rejeter ? Quel auteur ! Quels acteurs ! Le plaisir qu'ils ont à interpréter ce texte malicieux et tendre est palpable ... Les applaudissements de la salle furent très chaleureux. |