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Les jardins du village

Marine et Clémence jardinent

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Parmi les plantes à bulbe, nombreuses sont celles qui nous annoncent la sortie de l’hiver, et le retour tant attendu du printemps.

Non contentes d’être belles, elles sont aussi faciles à cultiver et par leur diversité, trouveront leur place aussi bien dans un massif, une rocaille, au pied d’un arbre, éparpillés sur une pelouse ou en jardinières…

Qu’est-ce qu’une plante à bulbe ?

Les plantes à bulbe sont des vivaces possédant une partie charnue souterraine. C’est dans cet organe que sont stockés les éléments nutritifs que la plante va puiser dans le sol, et qui permettront à la partie aérienne de se développer l’année suivante. Quand la partie visible de la plante a terminé sa floraison et se dessèche, le bulbe survit. Pendant cette période, on dit que la plante « dort ». C’est un moyen que la nature à trouver pour que celle-ci s’adapte à la rudesse de l’hiver et survive... On peut alors soit laisser le bulbe en place dans le sol, soit le déterrer et le mettre à l’abri, tout dépend des espèces.

Quelques plantes à bulbe sont comestibles et ont leur place au potager comme l’oignon, la ciboulette ou le poireau, mais la plupart d’entre elles sont simplement ornementales (leur bulbe est d’ailleurs souvent toxique, voire mortel comme le colchique). Ce sont les bulbes à fleurs qui nous intéressent ici.

Rhizome, corme, tubercule et bulbe

Quand on parle de « bulbe » ou quelquefois « d’oignon à fleur », on regroupe en fait des plantes assez diverses.

Les véritables plantes « à bulbe » sont les tulipes, les jacinthes, les narcisses, les iris hollandais et les iris miniature, les lys, les amaryllis, les perce-neige, mais également les oignons, les échalotes…

Les autres, appelées abusivement « plantes à bulbe » sont en fait des plantes à « rhizome » (les iris, les canna, les anémones, le muguet mais aussi le gingembre), à « corme » (les crocus, les glaïeuls, les freesia), ou à « tubercule » (les bégonias tubéreux, les cyclamens, les siningias, les anémones, et pour les comestibles, les pommes de terre, les topinambours, les ignames).

Toutes possèdent un organe de stockage souterrain ; mais il diffère selon les cas. Il s’agit
Pour les vraies « plantes à bulbe » : des feuilles, épaissies comme des écailles, en forme de gros bourgeon ;
Pour le rhizome : d’une tige allongée horizontale.
Pour le corme : d’une tige charnue, ressemblant au vrai bulbe, en plus rond. Cette partie souterraine se dessèche et un nouveau corme se développe chaque année.
Pour le tubercule : d’une tige souterraine qui s’épaissit au fil des années et s’aplatit.

Quelquefois, le bulbe laisse la place à un bulbe de remplacement, c’est le cas des tulipes, ou à des bulbilles (petits bulbes), c’est le cas des lys.
Il faut aussi distinguer les bulbes « à tunique » et les bulbes « écailleux » :
Dans le bulbe à tunique, la base feuillue cerne complètement le centre du bulbe (ex : l'oignon, l’ail, la tulipe).

Dans le bulbe écailleux, les feuilles en écailles charnues sont non engainantes (ex : le lys, la fritillaire).

Bulbes de printemps et bulbes d’automne

Enfin, on peut définir deux grands groupes : les bulbes à fleurs fleurissant au printemps (que l’on plante à l’automne, car ils ont besoin du froid de l’hiver pour fabriquer leurs racines), et ceux qui fleurissent en été ou à l’automne (que l’on plante au printemps, lorsque les risques de gelée sont écartés). Enfin, certains se plantent aussi bien au printemps qu’à l’automne, comme les renoncules, les anémones, les callas, les lys, les ixias…

Planter

Les bulbes à fleurs peuvent être plantés en groupe de 3, 5, de même espèce ou couleur, ou en massifs bien denses par 10, 20 ou beaucoup plus. On peut les mélanger à des vivaces ou des primevères, des pensées, des mysosotis… On peut aussi réserver dans le jardin un coin spécial « plantes à couper », car nombreuses sont celles dont on peut faire des bouquets.
La distance entre chaque bulbe dépend des espèces et de l'effet que l'on recherche. Les bulbes de crocus et de muscari sont souvent espacés de 10 cm, ceux des fritillaires de 20 cm…
Si vous achetez les oignons à l’avance, pensez à les retirer de leur emballage et à les mettre à l’abri dans un endroit frais et aéré en attendant de les planter. Choisissez-les bien fermes et sains (attention les lots de couleurs mélangés sont moins chers mais souvent moins gros, et l’effet peut être fouilli).

Les bulbes à fleur ont pour la plupart besoin d’un sol bien drainé ou sableux, plutôt neutre.
Préparez la terre environ une semaine avant, bêchez puis ajoutez un peu de tourbe et de sable.
Pour des plantes en pot, on conseille une moitié de sable, ¼ de terreau et ¼ de terre du jardin.
Marquez d’un repère (bout de bois ou étiquette de couleur) l’endroit où sera enterré le bulbe, la mémoire faisant parfois défaut…

Profondeur variable

On plante en général le bulbe sous 2 ou 3 fois sa hauteur de terre (de la pointe du bulbe jusqu’au sol). On l’enterre bien sûr la pointe vers le haut (il existe des plantoirs à bulbes), et on arrose beaucoup pour aider la plante à faire ses racines. Quelques exceptions : pour les iris, la face supérieure du rhizome doit sortir de terre. Pour le cyclamen et le bégonia tubéreux, on enterre le tubercule juste à ras du sol. Pour le lys blanc : 2 cm de terre au dessus de la pointe du bulbe suffisent. Pour le lys géant : on plante la pointe du bulbe à ras du sol.

On enterre le collet du dalhia assez profondément (environ 10 cm), pour protéger ensuite ses tiges du vent. Les amaryllis, les vallotta (cyrtanthus), sprekelia, seront enterrés à moitié seulement.

Entretenir et déterrer

Bien arroser pendant la végétation et la floraison, mais peu d’arrosage pendant la période de dormance si on laisse les bulbes en terre. Donner de l’engrais aux bulbes de printemps pendant la période de végétation. Quand fleurs et feuilles sont fanées et complètement sèches, ces bulbes de printemps doivent en général être ôtés de terre. On coupe alors le feuillage jauni et on laisse les bulbes bien sécher. Puis on les conserve à l’abri du grand froid, de la chaleur et de l’humidité, sur une cagette, dans un garage ou une cave par exemple (si elle est bien aérée). On les étiquette pour bien se souvenir de quoi il s’agit, et on les garde hors de portée des rongeurs qui les apprécient…

Les plantes à bulbe à floraison hivernale ou printanière (à planter à l’automne)
Les plantes à bulbe à floraison estivale ou automnale (à planter au printemps)

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