Tout ce que vous devez savoir sur les périodes de consommation des aliments !
Alliacées
blanches ou roses, en ombrelles, fleurissent en été
Soleil
légers, bien drainés
vivace
en automne ou au printemps
été
Originaire d’Asie centrale, l’ail est, tout comme l’oignon, cultivé depuis plus 5 000 ans. Comme lui, il servait en Egypte de « salaire » aux esclaves qui construisaient les pyramides. Athlètes et soldats de l’Antiquité en prenaient avant le combat pour se fortifier. Riche en éléments soufrés, iode, silice, ajoène, et allicine, qui stimule la circulation sanguine et élimine les bactéries, cette plante herbacée est depuis toujours considérée comme une panacée, une réponse à tous les maux, au même titre que la sauge, le thym, le ginseng ou le gingembre.
Au Moyen-âge et jusqu’à l’évènement de la médecine moderne, on l’utilisait pour se protéger des maladies infectieuses, des venins et des champignons en tout genre. Louis Pasteur lui-même prouva ses propriétés contre les infections bactériennes, fongiques et virales.
La tradition populaire a aussi attribué à l’ail des propriétés magiques, dont celle de repousser les mauvais esprits, le diable, le mauvais oeil et les vampires !
Aujourd’hui, si on l’utilise rarement pour se protéger du mal, il sert en revanche à relever les plats et la cuisine provençale en fait un ingrédient essentiel de sa cuisine.
On distingue deux sous-espèces : l’ail d’automne, ou ail blanc, aux grosses gousses, cultivé surtout dans le sud de la France, qui donne les meilleures récoltes ; et l’ail de printemps, ou ail rose, plus petit mais qui est plus adapté aux régions froides et se conserve beaucoup mieux. Ces sous-espèces sont elles-mêmes divisées en variétés. En France, certaines bénéficient d’un AOC, comme l’ail rose de Lautrec, l’ail violet de Cadours, l’ail de la Drôme, ou encore l’ail de Cherrueix.
La racine bulbeuse de l’ail est faite de « caïeux » ou gousses ; ce sont elles que l’on plante (on ne fait pas de semis), directement en place. On choisit pour planter les plus grosses gousses, parmi celles qui se trouvent sur le pourtour de la tête d’ail.
On plante l’ail d’automne en automne, et l’ail de printemps… au printemps. Planter les gousses, la pointe orientée vers le haut, dans des sillons profonds de 4 cm et espacés de 25 cm. Recouvrir d’une épaisse couche de terre. L’ail se cultive très facilement, cependant il n’aime pas l’humidité du littoral, ni les sols humides et lourds. Il résiste bien au froid.
Ne pas planter de bulbes sur un terrain ayant reçu compost ou fumier dans l’année passée et ne pas planter non plus sur une terre où des allium (ail, échalote, ciboulette) ont déjà été cultivés (pour éviter les vers), dans les cinq ans passés.
Ne pas utiliser de fumier. Biner avec précaution pour ne pas toucher aux bulbes. Le bulbe doit toujours un peu dépasser de terre. Ne pas arroser. Tout comme l’oignon, l’ail protégera le chou, les laitues, les tomates, les fraises, les pommes de terre, mais aussi les arbres fruitiers.
En revanche, il faut l’éloigner des légumineuses (lentilles, haricots, pois, etc.).
Pour les deux sous-espèces, récolte en juin-juillet, quand les fanes sont sèches. Récolter les bulbes par temps sec, à la fourche. Les faire sécher au soleil puis dans une pièce aérée. Faire des bottes et les suspendre.
Assez rares. La pourriture, la teigne de l’ail. En revanche ses effets répulsifs sur certains ravageurs comme la piéride du chou, les aleurodes, les pucerons et les taupes sont bien connus.
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