Tout ce que vous devez savoir sur les périodes de consommation des aliments !
polygonacées
blanc
mi-ombre
humifère, frais
vivace
mars ou octobre
avril à fin août
La rhubarbe porte un nom savant, « Rheum rhaponticum » (du latin « racine barbare »), qui évoque des origines lointaines et sauvages... Venue d’Asie où elle est connue depuis longtemps en médecine traditionnelle, elle n’est apparue en Europe qu’au XVIIe siècle, et en France au XIXe siècle, grâce aux Anglais, qui la cultive encore aujourd’hui en abondance.
La rhubarbe appartient, tout comme l’oseille, à la famille des polygonacées. Elle peut atteindre 1 m de hauteur, et ce sont ses longues tiges que l’on consomme, surtout cuites. Ce légume sert surtout, une fois n’est pas coutume, à faire des desserts et des confitures (mais on le voit maintenant accommodé dans certains plats salés). Il apporte à l’organisme beaucoup de fibres et de minéraux, ainsi que de la vitamine B et C.
Ses grandes feuilles ondulées et fort décoratives sont en revanche toxiques – ne pas les mettre au compost –, car l’acide oxalique (qui donne justement le bon petit goût acide à la rhubarbe) s’y trouve très concentré. On fait d’ailleurs avec ces feuilles un purin qui devient un excellent insecticide pour le jardin. Il existe des variétés à tiges vertes (Victoria) et à tiges rouges (Mc Donald, Valentine, Canada Red).
La rhubarbe n’aime pas les climats trop chauds ou secs. Rustique, le climat du nord de la France lui convient très bien - elle peut avoir une longévité de 10 et même 20 ans ! La multiplication par semis ne donne pas de bons résultats. On plante vers mars-avril. Les racines se développant très en profondeur, on commence par creuser un trou d’au moins 50 cm de profondeur, et on ameublit bien la terre. Un apport de compost et de fumier bien décomposé est vivement recommandé. On plante les rhizomes à 10 cm de profondeur environ.
On prévoit toujours une bonne distance (1,30 m environ) entre les souches de rhubarbe – les feuilles ont une belle envergure !
Une souche de rhubarbe peut durer des années, mais il faut procéder à des divisions avant qu’elle ne s’épuise. On les fera en mars ou à l'automne, en déterrant la souche puis en prenant des éclats portant 1 ou 2 bourgeons que l’on replante, toujours en respectant un bon espacement entre les plants. On peut incorporer à la terre autour du pied, à l’automne, de l’humus (bien mûr). On supprime les fleurs en été, qui diminuent le développement des feuilles, et on enlève les feuilles pourries en hiver. On supprime les mauvaises herbes autour des pieds par un binage de temps en temps.
Récolte :
La plante ne donne véritablement qu’au bout de trois ans (on attend la deuxième année pour récolter, raisonnablement, et les années suivantes on évite de cueillir les pétioles les plus fins).
La rhubarbe est résistante, mais peut parfois être affectée par le charançon.
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