InMyMind.

Si seulement j'avais su.

Non pas que je regrette.
Mais je me dégoûte.

Le "prince charmant" à virer au cauchemar.

J'y ai décelé un côté pervers narcissique, bordel cette rupture fut douloureuse.

Mais je m'en sort.
(comme toujours)

J'avais déjà eu un pervers narcissique pendant 2 mois, et je l'ai assez vite remarqué et ai fait le necessaire.

Mais la, ce fut compliqué émotionellement.

Le précédent topic était la personne de lui quand il était adorable, on se disputais énormément, c'était nocif, mais j'étais aveugle et naïve.

On se détruisait, surtout moi qui était détruite. 

On a voulu refaire nos vies en Belgique, ce fut un échec. puis j'ai rattrapé le coup en nous emmenant chez ma grand-mere, et la le calvaire commenca.

Il faut se dire que c'était le premier garçon que je présentais à ma famille. 
Bordel que j'ai honte, j'me le pardonnerai pas.

J'vais faire court mais au bout d'une semaine j'avais trouver du boulot, et une semaine après avoir commencé, il a trouver un job, il a fait une journée puis...

Le lendemain matin on s'est disputés pour un caprice qu'il m'a fait, j'suis partie au travail, et avec tout les coups de pressions qu'ils me faisait depuis quelques temps, je ne l'écoutais plus vraiment. 

En finissant le travail, j'ai courru ma vie pour avoir le bus juste après et pas attendre une heure comme d'habitude, j'avais clairement passée une sale journée. 
Au final les nouveaux horaires avaient débutés. Obligé d'attendre 1h et demi.
J'vous explique pas la joie qui m'a traversée à ce moment.

En arrivant au camping, tente fermée.

J'ai eu un frisson de tristesse énorme, sans oser l'ouvrir je demande aux voisins si ils ont vus quelqu'un aujourd'hui, ils me  répondent que non. 

Dernier espoir, j'ouvre la tente et la, annéantie.

Il avait pris un sac et était parti.

J'me dis booooon, il va rentrer plus tard, il veut juste se laisser du temps.

Et non. 
30 minutes après je demande le téléphone d'une voisine pour appeller mon numéro (oui il avait mon téléphone le sien etait cassé et il avait plus de crédit)

Il ne reponds pas. 

Je l'harcele de 4-5 appels, puis il décroche.

"T'es ou la ? 
- Rentré.
- *silence* Comment ça ? 
- J'suis à Brest."

Vous immaginez pas le désespoir. 

J'ai surement pleurer comme jamais je n'ai pleurer de ma vie.

Et une blessure d'amour de +, une.

Au final il a voulu faire croire a ma famille que c'était moi la fautive de tout, c'est parti super loin, j'étais avec ma famille du côté de mon père (d'ailleurs avec mon père on s'est rabibochés et ça va clairement mieux)
Mon père était dans un état. 
Il lui a parler a partir de mon téléphone, limite menacant, car il l'avait cerné depuis le debut.

M'enfin, je suis soit disant une personne extrêmement mauvaise, perverse narcissique, qui frappe, crache sur lui, l'insulte et le rabaisse a longueur de journée.

Oui oui, il a dis ça à ma famille. Et que j'étais en gros psychopathe, qu'il fallait qu'on m'aide etc.

Quel connard. 

J'suis tombée de haut, j'me suis dit depuis ce moment que j'ne veut plus d'hommes dans ma vie.

Ma famille m'a beaucoup aidée, et mes employeurs également.

J'avais mis une publication sur Facebook de type :
"Comme certains le savent, non, nous ne sommes plus ensemble, pour des raisons qui nous regardent, nous ne sommes plus en Belgique, nous étions aller sur Nantes et lui est rentré chez lui, maintenant sujet clos, merci d'éviter d'en parler, c'est pas ouf pour pouvoir avancer."

Et mes employeurs du camping m'ont recontactés, m'ont dis qu'ils le feraient "logée, nourrie, blanchie" 

Ca fais actuellement 2 semaines que je suis au camping, j'avoue que de travailler et ne pas penser a lui m'a fais du bien.
J'me reconstruit.

Puis certains diront que c'est prématuré, mais je ne m'y attendais pas non plus.

J'ai a nouveau rencontré quelqu'un qui lui est quelqu'un de bien, de stable, et aimant. 

J'veux pas me précipiter cette fois, on fera les choses bien, comme quoi ça arrive au moment ou on s'y attends le moins. 

J'remarque que je n'étais pas si amoureuse de "L" que ça, sinon je ne passerai pas à autre chose si rapidement. 

D'un côté tant mieux.

Je vous le présenterai peut-être plus tard, pour l'instant, on l'appellera "J".

J'commence à croire que ma confiance en moi commence a remonter, enfin. 

Oui, J, me rends heureuse. Mais sincèrement heureuse.

A voir ou cela nous mènera, mais je reste optimiste.

Je sais, je suis pas la copine parfaite, et surement pas celle que tu te faisais de l'image de la femme idéale. 
Mais je t'aime, et je sais qu'on s'complète.

J'ai besoin de toi, pas que sur le plan affectif.
J'ai aussi besoin de toi pour nos fous rires entre 2 prises de tête, pour mes mises à jour d'ordinateur, et pour ton continuer à restée forte.

Je sais, faut dépendre de personne dans la vie, et je me l'étais promis, mais tes yeux qui se posent sur moi, c'est beaucoup plus fort que moi. 
Tu a une façon si particulère de plonger ton regard dans le mien, de me remonter le moral par une parole, une caresse dans le dos ou un bisou sur le frond.

Tes câlins ou je suis blottis contre toi, à entendre ton coeur battre, il me semble qu'il n'y à rien de plus beau.

A seulement 19 ans, je suis prête. 

Prête à m'investir dans une relation à long terme, prête à ce que l'on ait notre indépendance, notre chez nous.

Je sais que ça fait seulement 7 mois, mais je le sens. 

J'te le dis pas assez que malgré tout j'me vois vieillir à tes côtés.
T'es le seul qui me fais un effet pareil, le seul à avoir réussi à me combler, et je t'en remercie.

Tu es ce que l'on pourrais qualifier de premier amour, et comment je le sais ?
J'te répondrais que j'en sais rien, c'est ce genre de sentiments qui te prends aux tripes, qui fais que tout ton corps se déconnecte et à la fois décuple tout.

Je pense que tu imagine pas à quel point j'ai peur. 

J'me dis que c'est que dans les contes de fées qu'il y a d'aussi belles et longues histoires d'amour, j'pensais pas que ça m'arriverai.

J'ai peur que tu partes, te lasse et me brise. Nous brise.
A cause de mes sauts d'humeurs, mes peurs, mes réactions suite à mon passé. Je sais que tu n'a pas a trinqué à leurs places, et je fais tout mon possible pour ne plus y penser, mais c'est trop dur. Pourtant tu reste là, compréhensif, et attentif. 

J'aimerai t'offrir rien que le quart de ce que tu m'apporte comme bonheur. 
J'ai peur d'être seule sans toi. 

Parce que sans toi, j'serais quoi moi? 
Un vide, le néant.

On a appris à vivre ensemble, passer des étapes sans baisser la garde, et à chaque fois, tu étais là. 

Parfois même au détriment de ton bonheur, en sachant que ça en valait la peine, parce que oui, je l'ai vue, j'le vois que ta dépression te ronge, mais j'me tais.
Et tu sais pourquoi? 
Parce que je ne sais pas comment t'aider.
J'ai peur de faire ou dire quelque chose qui te blesse.

Pourtant je sais te dire quand tu dévies du chemin, mais j'suis passée par là, et je sais que c'est un sujet beaucoup trop douloureux.

En t'écrivant ça, je pleure. Tu t'demandera pourquoi, mais c'est tout simplement parce que je ne me sens pas à la hauteur, c'est beaucoup trop minime ce que je t'apporte comparé à toi...

Malgré tout, ça reste toi et moi.
Il ne peut plus y avoir de toi sans moi.

T'es mon premier amour, pourquoi pas le dernier ? 
Pourtant je sais, je le sens, on va y arriver.
Ce serait beau après tout non? 

Puis merde, pourquoi on aurait pas le droit de finir sa vie avec la personne avec qui nous l'avions commencés ? 

Quoi qu'il en soit je te remercie, sans toi j'aurais pas eu le cran d'accomplir tout ce qu'on à bâti.
Sans toi, j'aurais jamais pu vivre ce que je vis aujourd'hui, 
J'aurais jamais pu connaître le vrai premier amour.
Merci, merci d'être celui que j'attendais.

Sans toi je pourrais même pas t'expliquer, c'est inexplicable en fait.

J'connais le risque de l'amour, le risque que tout mon petit monde s'écroule, de tomber sans trop savoir comment se relever, mais je ne préfère pas y penser.

J'suis prête à faire le grand saut, tu sais, celui dont tu me parlais?
Notre vie de rêve qu'on s'idéalise.
Ok ça sera pas comme ça, mais ça restera notre petit bonheur.

Je t'aime plus qu'il n'est possible d'aimer.
Tu es le risque que je veut prendre.

Bonjour Papa, c'est moi.
J'espère que je ne te dérange pas.
J'avais besoin de te dire que j'ai besoin de toi: de mon papa.
J'ai quelques temps attendu que tu revienne, mais je pense que c'est encore à moi de remettre ma fierté de côté. Ce que je trouves d'ailleurs pas normal au passage.
J'voulais te dire que j'ai changée de vie depuis septembre, j'ai eu quelques détails qui font que j'ai changer d'orientation, mais si tu veux bien me reparler, je pense qu'on en discutera a ce moment là .
J'ai changée, et je pense que de ton côté c'est pareil.
Dans cette nouvelle vie, j'ai besoin d'un papa, parce qu'avec tout ce qui c'est passé de "futile", je pense qu'on a assez perdu de temps.
Parce que 2 ans c'est long mine de rien, c'est long de se sentir orpheline d'un papa, et voir tout mes copains et mes copines parler de trucs de fou avec leurs pères, moi aussi je veux ça tu sais ?
J'ai envie d'être fière de parler de tout ce que je fais avec lui, et non pas me renfermer sur moi même car c'est devenu un point sensible.
J'ai besoin d'une présence masculine de mon géniteur, pas de d'autres hommes forcément comme des amis etc..
J'ai envie de reprendre vraiment contact avec toi.
Mais aussi je te cache pas qu'en écrivant ce message, j'ai vraiment peur.
De ta réaction certes, mais de me sentir de trop et d'avoir été effacée de vos vies, comme si ça n'avait plus aucune importance.
Mais ça j'espère pas quand même.
En 2 ans, je pense et j'espère, que j'ai mûri et changer, je deviens une femme aux dernières nouvelles, d'ailleurs je te cache pas que cela me fait peur.
J'espère juste ne pas être déçue de revenir si c'est pour que ça recommence après.
Puis j'ai mes tords je le sait, mais mine de rien, tu a les tiens aussi, qui, j'ai l'impression que tu les nies de ton côté.
Tu m'a énormément faite souffrir dans ma vie, et j'en ai marre tu sais..
J'ai besoin que tu assume plus tes responsabilités parce que la dernière fois déjà j'avais l'impression d'être mise de côté (hors du fait que je sois sur mon téléphone car c'était en parti pour ça que j'y restais dessus.)
Je sait qu'après ce message tu va me faire un roman pour avoir raison, mais c'est pas que je m'en fiche du tout, mais ça ne m'atteindra pas tellement je pense, j'avais juste besoin de t'en parler, de te dire ce que j'ai sur le cœur.
J'ai fais ma vie, tu a fais la tienne.
A ma naissance, tu étais censé devenir un homme.
Et je sais pas si tu te rends compte qu'un papa est censé toujours faire parti de la vie de sa fille.

Pour la première fois depuis longtemps, je retrouves petit à petit un sens à ma vie. 
Mes projets se concrétisent et bordel que ça fait du bien.
J'attends actuellement les résultats de propositions d'écoles (Parcoursup' my friend).
Puis je ferais une coloc' sûrement avec une amie. 
J'sais pas vraiment si j'prendrais mes deux chats mais quand j'serais installée j'testerai car : 
Ma chatte "Félixe" (oui, oui c'est une femelle mais elle ressemble au Félix de la pub) est assez vieille, elle à ses habitudes et elle sort souvent, et dans mon appart' NO WAY ! J'aurais trop peur qu'elle sorte, j'irai soit dans le nord, soit à Brest, et c'est une campagnarde cette petite ! 
Et mon chat, "High" (oui, c'était l'année des "H" mais j'me tue à l'appeller vulgairement "Toutoune", vous savez, ce genre de surnom de surnom? Son  prénom se prononce "aïte" et je l'appelle "aïtounet" (Hightounet) mais le surnom de ce surnom c'est "Toutoune".
M'enfin.
Bref, sinon c'est mon gros, ou "l'amour de ma vie" telle une grosse psychopathe-gaga de son chat.)
Et High, du coup, n'a jamais connu ailleurs que ma maison actuelle, et n'a jamais vécu seul car ils sont 4 à partager leurs quotidien de chat. 
J'ai donc également peur que si Félixe ne s'y plaît pas (et j'y mettrais ma main à couper car elle a ses habitudes et a besoin de son petit calme), il ne s'y plaise pas non plus. 
Mais franchement, ça m'ferais ch*er, mes chats c'est mes responsabilités, et si j'peux pas les assumer en les prennant avec moi, j'serais un peu dégoûtée...

C'était la minute chat. 

Sinon l'année prochaine, à côté j'travaillerai (car oui, les aides c'est pas suffisant si j'veux avoir un bon train de vie et pas forcément me privée ou dépendre de maman).

Cet été je retravaille en camping (à l'accueil, j'me sens comme un poisson dans l'eau aha !)  et je mettrai de côté comme ça.
En parlant du camping, il est a 50m de la plage, c'est qui qui va aller se dorer la pilule après son 9h-20 h? 

Car oui, j'vis là-bas car c'est a 45 min de chez moi, mais ça les embêterais, il m'proposerait pas une caravane cet été (oui l'année dernière j'avais une tente mais c'était pas mal ! Mais c'est une expérience à avoir 1x et pas 2 ! aha.)

C'est même eux cette année qui m'ont recontactés du style:
"salut, dis-nous que tu veux retravailler pour nous, on a des demandes mais on te veux toi." 

Comment vous expliquer la dimension grandissante qu'à pris mon égo? 

J'leur ai même proposer de monter des actions, ils ont juste à me donner le feu vert, et les fonds nécessaires et je leur mets en place et je gère : 
- Vente de cupcakes,
- Salon de thé,
- Smoothies.

Du coup j'suis assez épanouie aha. 

Hâte d'avoir mon indépendance! 

En ce moment aussi, j'regarde pas mal de vidéo sur le développement de soi, le mentalisme, et comment être positif. 
Ca m'plaît beaucoup. Beaucoup trop même, mais ça m'encourage à m'améliorer, que demander de mieux ? 
(puis le paranormal aussi, mais ça c'est pas du développement de soi aha !)

Et l'année prochaine (oui j'me répète mais c'est la règle de n'pas s'relire et d'écrire sans m'arrêter !) j'ferais une école à distance pour faire de la manucure (et non de la manicure très cher moi!) car ça m'intéresse beaucoup aussi et ça m'fera un truc en plus, sachant qu'il vont au rythme de la personne, même si c'est qu'une heure ou 2 par semaine, il te suivent pendant 3 ans de toute façon!)

Du coup c'est plutôt cool, ça s'annonce bien.

Sinon j'vais enfin revoir ma soeur et ma grand-mère depuis 3 ans que j'pouvait plus les revoirs, mais je penses que j'ferais un topic dessus tellement j'aurais de choses à faire sortir. 

Bref, je suis heureuse en ce moment.

Plein d'amour.

Je sais pas comment commencer cet écrit, mais j'pense que cette petite phrase suffira à elle-même.
Pour la première fois depuis longtemps, je ressens ce besoin de refaire pianoter mes doigts sur mon clavier afin de retranscrire mes pensées. 
Ca faisais longtemps que ça ne m'était pas arrivée, mais c'est la première fois depuis longtemps ou je ne sais pas comment je vais vraiment en "profondeur" si je puis me permettre. 
Mais je crois que je me sens bien. Je sens que ma vie à de plus en plus de sens.
J'suis actuellement en couple depuis 4 mois et demi, c'était compliqué mais en fait je crois que je m'y attache beaucoup trop à ce petit être, et mine de rien, il me rends meilleure, me redonne cette confiance en moi qu'un homme auparavent m'avait arraché. Oui, celle que j'avais eu tant de mal à construire, car oui, j'ai déjà été détruite en amour, une fois, mais ce fut la seule. Et encore heureuse. 
Il avait tout saccagé sur son passage. mais mon copain est arrivé, et avec sa façon, aussi touchante soit-elle, à délicatement pris le temps pour moi, pour m'appréhender, et me refaire sourire sincèrement.
Mon petit copain actuel, que l'on va appeller "L" a tout fait pour que j'aille bien.
Il a ses défaut, certes, mais pour ce qu'il m'apporte, je ne lui en veux pas, car il à sa manière bien à lui, sa façon si touchante de me rendre bien et j'me sens enfin, oui, enfin en sécurité.
Au début de notre relation c'était parfait mais seulement en apparance, car on se détruisait, j'étais dans un cocon, on c'était renfermés dans nos habitudes, mais on avait eu une dispute si violente que lui comme moi était détruits. 
Pendant quelques petites semaines qui m'ont parru une éternité en y réfléchissant, on a tenter de refaire nos vies mais sans grand succès. 
On était toujours dans la tête de l'autre. 
A l'heure actuelle, notre tentative à fonctionner, et on se sent encore mieux qu'avant.
Je suis heureuse du bonheur qu'il m'apporte ce petit con.
Je sais pas vraiment si il lira ces mots, car c'est le seul de mes proches à qui j'ai fais prendre connaissance de mon identité derrière ce blog, mais j'me sens légère, et qu'importe après tout s'il lis ça, j'ai tellement du mal à m'ouvrir que je pense que de lire tout ces petits mots,  ça va lui faire du bien également. 
Il l'a même garder dans ses onglets internet de son téléphone pour retrouver mon blog, j'ai trouver ça attrocement mignon. 
En fait il prends tellement de temps pour me rendre bien que j'sais pas vraiment ce que j'ferais sans lui, mais évidemment, ça j'ai du mal à lui dire.

J'le remercierai jamais assez pour tout.

Plein d'amour.

Weissgerbergasse, Nuremberg, Allemagne
(déjà été ! )

Chefchaouen, Maroc

L’Hôtel Aescher, Suisse

lien : https://positivr.fr/34-magnifiques-endroits-autour-du-monde/

Je ne ressens plus rien.
Je suis comme vide de l'intérieur. 
Je trouve que tout est dépourvu de valeure réelle, que les gens se forcent à être heureux, et que rien n'est naturel. 
Ou quand ça l'est, l'ennui est grandement présent, je ne sais pas si c'est très clair ? 
Je ne ressens presque plus rien, ni joie, ni peine, seulement ce vide présent.

Je fais semblant de sourire,je fais comme si tout était parfait et je paraît comme étant une fille heureuse et épanouie.
En vérité, tout m'ennuie. Je n'ai plus cette flamme qui m'anime, cette flamme de vie qui me rendait admirative pour des choses auparavant.
Tout me semble dépassé.
Je n'ai même pas l'humeur propre à la déprime en écrivant ça.
Pourtant, concrètement je vis la même vie que les autres.
Je dois juste occuper mon temps.

Je ne crois pas que la vie mérite d'être vécue telle que je l'explique, mais en écrivant ça, je ne pense pas au suicide, loin de là.
Je suis juste là, inerte, et c'est pire que tout.
J'attends juste mon tour jusqu'au moment ou ça ira mieux.
J'ai seulement l'impression d'être prisonnière de mon existence.
Et quelquonque issue que je trouve, je la regrette aussitôt. 
Je crois qu'il n'y a pas de réelle issue à chercher, le temps fera l'affaire.
Je vais devoir continuer à vivre, respirer, faire semblant, à supporter le vide qui s'est emparé de tout mon être.

La popularité, un truc bidon qui hante tous les jeunes de cette génération , une génération plus au moins ratée. Plus de respect mutuelle, plus de sentiments, plus d'innocence, plus de vérité, plus d'amitié, plus de cœur tout simplement. On a tous un cœur certes,mais a quoi bon l'utiliser ? C'est ça la question qu'on doit se poser. On a un cerveau aussi, mais peu savent en profiter et bien le diriger.


Amis devenus ennemis, meilleures amies devenus connaissances, maris et femmes divorcés, amoureux sans cesse cachés, couple séparé. Tout ça a cause du temps, un maudit temps qui bouscule toute cette génération.
 
Mais bon maintenant on préfère de loin une pétasse pour se la faire le temps d'une journée puis la jeter, afin qu'elle soit recyclée par un autre cinglé. Parce qu'on ne sait plus aimer, ce n'est plus l'intérieur qui compte mais la beauté et l'attirance qui jouent le rôle parfait.
Combien de « je t'aime » déjà lancés a la première meuf passée, combien de cœurs brisés sans pitié, un cœur pur qui n'a fait qu'aimer, des filles qui s'efforcent a tout oublier.
A quoi bon les mecs ? C'est quoi ce jeu de merde ? Vous prétendez aimer , mais l'amour ne finit jamais , l'amour ne se consume pas en une durée, non , l'amour ne s'achète pas, et ne s'impose pas. On aime parce qu'on ne sait pas pourquoi , c'est comme ca. Pas parce qu'on a pas eu le choix, ou qu'on a pas le droit. Et quand on aime vraiment, on n'attend pas que les filles fassent le premier pas.
C'est toujours aux gars d'acheter la bague de fiançailles n'est-ce pas ? Alors bougez-vous , et arrêtez de vous cacher , a quoi bon nier que vous aimez ? 

Cette impression, de faire tout mal.
Pour tout.
Pour rien.
Toujours vouloir ressembler à ce que l'on est pas.
Foutue génération.