"Faut-il éviter les fruits après les repas ? Vaut-il vraiment la peine de dissocier les protéines et les féculents ? Est-il vrai que les protéines animales et les végétales ne font pas bon ménage ?"
Autant de questions que la personne soucieuse de son équilibre alimentaire sera tôt ou tard amenée à se poser.
Les associations alimentaires représentent assurément la partie la plus complexe et la plus controversée de la diététique. Déstabilisé par les avis parfois divergents des nutritionnistes, culpabilisé par leurs nombreux interdits, le profane finit par ne plus savoir à quel saint se vouer. Il est indéniable qu'associer correctement les aliments équivaut à en améliorer la digestibilité et à mieux assimiler leurs principes nutritifs. Il vaut la peine de s'y mettre, sans en faire, néanmoins, une règle absolue. Associer correctement les aliments : pour mieux digérer et mieux assimiler. Protéines et féculents: des ennemis ? Un tube digestif en bonne santé est à même de digérer l'association protéines (viandes, poisson, oeuf, laitages, tofu) et féculents (pain, pâtes, riz, pommes de terre). D'ailleurs, un régime dissocié strict est difficilement compatible à long terme avec une vie normale, tellement ses interdictions sont nombreuses: des spaghettis à la bolonaise (spaghettis + viande) à notre raclette nationale (fromage + pommes de terre), en passant par la paella (riz + viande et/ou poisson) et le croque-monsieur (pain + jambon et fromage), sans oublier la crème Budwig (laitages + céréales). Il est toutefois certain que, par exemple, l'association viande et légumes est plus digeste que viande et riz, sans ou avec légumes. Il est recommandé donc de dissocier aussi souvent que possible si l'on souffre de troubles digestifs (ballonnements, lourdeurs, somnolence postprandiale, etc.). Cela peut aussi s'avérer fort utile en période prémenstruelle ou après une série de repas riches et copieux. Quand faut-il manger les fruits ? Il n'est pas douteux qu'on digère mieux les fruits lorsqu'on les consomme entre les repas ou au moins une demi-heure avant. Prendre régulièrement un fruit en guise de dessert – ce qui est courant dans certains pays du Sud, par exemple en Italie – peut irriter à la longue le côlon, et provoquer des ballonnements et des crampes. Néanmoins, cela est valable uniquement pour les fruits crus, la cuisson rendant leurs fibres beaucoup plus digestes. Une compote de fruits est donc un dessert irréprochable. Pour ce qui est de la salade de fruits, elle devrait en effet être proposée comme goûter plutôt que comme dessert. Si l'on tient absolument à la servir à la fin du repas, il faut veiller au moins à ce que celui-ci ne contienne pas d'autres crudités (salades, légumes crus). Par ailleurs, certains fruits "passent" mieux aux repas que d'autres. Ce sont la pomme et l'ananas. La première contient une enzyme qui favorise la digestion de l'amidon (présent dans le pain, les pâtes, le riz, la pomme de terre, etc.), le deuxième, une enzyme qui facilite la digestion des protéines. Une précision pour conclure: contrairement à une idée répandue, il n'est pas conseillé de prendre un fruit acide (orange, pamplemousse) ou son jus avant un repas fournissant de l'amidon. Ces fruits rendent la salive très acide et créent ainsi un milieu défavorable à la digestion de ce sucre. Il vaut donc mieux éviter de commencer avec un jus d'orange un petit déjeuner composé de tartines ou de céréales. Il suffit d'inverser et le tour est joué! Café au lait: un plaisir interdit ? Le café au lait, ainsi que dans une moindre mesure le thé au lait, est en effet assez indigeste, car la caféine fait coaguler les protéines du lait dans l'estomac. Etant donné que les protéines – et non les graisses – du lait sont en cause, il n'est pas possible de contourner le problème en remplaçant le lait entier par le lait écrémé. Par contre, si l'on raffole de l'association café plus lait, on peut avoir recours à un café sans caféine (décaféiné à l'aide d'un solvant "irréprochable": l'eau ou l'acide carbonique naturel). Peut-on boire pendant les repas ? Mieux vaut boire pendant les repas que ne pas arriver à son quota journalier de liquide (au moins 1 litre et demi). Il est vrai cependant qu'il faudrait boire davantage entre les repas qu'en mangeant. Trop diluer la salive et les autres sucs digestifs peut ralentir la digestion (n'oublions pas que celle-ci commence dans la bouche), et trop imbiber les fibres provoquent des ballonnements. De surcroît, si l'on souffre de rétention hydrique, on risque d'aggraver ce problème en arrosant copieusement les mets. Même si l'on n'y ajoute pas de sel, car tous les aliments contiennent du sodium. Et ce minéral capte les molécules d'eau et freine l'élimination rénale. Et encore, évitons autant que possible... …trop de graisses au cours du même repas. L'apport calorique d'un repas très riche en lipides est trop important et sa digestion trop laborieuse. Il va de soi que si nous nous accordons une viande en sauce ou des frites, il faut éviter de démarrer le repas par un pâté et de terminer par des meringues à la double crème. ...deux glucides lents (pain, pâtes, pommes de terre, légumineuse, riz ou autres céréales) au même repas, notamment lorsque celui-ci comporte un aliment protéinique. L'apport glucidique et fibreux est dans ce cas trop consistant et la digestion peut être ralentie. Cependant, l'association légumineuse et céréale permet de réunir tous les acides aminés essentiels et remplace parfaitement la viande. ...systématiquement plusieurs protéines au même repas. Si l'association viande et oeuf n'a jamais... tué personne, il est vrai toutefois que l'excès de phosphore (dont la viande, le poisson et l'oeuf sont riches) nuit à l'assimilation du calcium des produits laitiers. Il faudrait par conséquent qu'au moins un repas par jour fournisse un laitage comme seul aliment protéinique. Feu vert donc au yogourt ou au lait avec céréales au petit déjeuner et au fromage avec soupe ou salade et pain au souper ! Comme nous l'avons vu, associer et dissocier correctement les aliments constitue une mesure nutritionnelle de grande importance. Néanmoins, sachons faire de temps à autre une exception et n'oublions pas la notion de plaisir, sans laquelle tout schéma alimentaire devient irréalisable à long terme. Et soyons à l'écoute de notre corps, qui peut refuser une association soi-disant "irréprochable". Cet article vous est proposé par Certi'Ferme
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Indéniablement, la vitamine E est à la mode. Son excellente réputation n'est toutefois pas surfaite!
Un puissant facteur de protection cardiovasculaire Dans ce domaine, la vitamine E déploie de multiples actions, à savoir: - baisse le pouvoir d'agrégation des plaquettes impliquées dans le phénomène de la coagulation et lutte ainsi contre la formation de caillots, responsables de l'obstruction des artères et des veines. Seule ou en association avec l'aspirine, la vitamine E a fait ses preuves même dans le post-traitement de l'infarctus. Chez les personnes sujettes aux affections veineuses, elle prévient les phlébites et les thrombophlébites; - diminue le taux de LDL-cholestérol, le «mauvais» , dont l'excès se dépose sur les parois artérielles; - lutte contre les radicaux libres qui provoquent une dégénérescence se traduisant, au niveau des artères, par le durcissement de leurs parois (artériosclérose); - dilate les artères cardiaques, tout en diminuant les besoins en oxygène du coeur. Cela s'avère particulièrement bénéfique lors d'angine de poitrine, caractérisée par le rétrécissement des coronaires et une oxygénation insuffisante du muscle cardiaque. Une arme contre les rhumatismes Des études ont prouvé que la vitamine E possède, à fortes doses, une efficacité comparable à celles des antirhumatismaux classiques soumis à la prescription médicale (comme par ex. le diclofénac). L'action de cette vitamine est, dans ce cas aussi, liée à ses propriétés antioxydantes. Elle agit en neutralisant les radicaux libres qui, produits en quantité anormalement élevée lors d'affections rhumatismales, agressent et détruisent les cellules et les articulations non protégées. De par son action antioxydante ou antiradicalaire, la vitamine E intervient dans la prévention de toute affection dégénérative: outre l'artériosclérose et l'arthrose, déjà citées, le vieillissement prématuré, la cataracte, les maladie d'Alzheimer et de Parkinson, certains cancers, etc. Relevons également que cette vitamine aux mille vertus contribue au maintien en bon état de la peau, stimule le système immunitaire, lutte contre l'anémie, participe à la formation et aux fonctions des muscles… tout en soulignant qu'une telle liste n'est pas exhaustive! Le rôle des suppléments L'effet thérapeutique de la vitamine E dans les domaines ci-dessus se manifeste à doses élevées (minimum 200 mg par jour, voire 400 et plus). Or, l'apport moyen de cette substance par le biais de l'alimentation s'élève à 12 mg et ne peut être augmenté que difficilement à 50 mg, en forçant sur le germe de blé, les huiles végétales, les céréales complètes, les graisses et les fruits oléagineux. Préférez les suppléments contenant de la vitamine E naturelle, qui est mieux utilisée par l'organisme et, par conséquent, plus efficace. Rita Ducret-Costa, pharmacienne Cet article vous est proposé par Certi'Ferme |
Une petite brûlure ? Cela fait mal et puis, on ne sait pas comme soigner. On n'a pas forcément une boite de tulle gras dans sa pharmacie.
Si dans votre jardin, vous avez des beaux lys blancs, ou si on vous en offre. Mettez quelques pétales dans un pot avec de l'huile d'olive. Fermez et laissez ce pot dans votre pharmacie. En cas de brûlures, vous utiliserez les pétales comme un tulle gras. Cet article vous est proposé par Certi'Ferme |