Loin d'être un problème purement esthétique, la surcharge pondérale constitue un facteur de risque bien établi de nombreuses maladies (troubles cadiovasculaires, diabète «gras», certains cancers, etc.). Dans notre pays, où elle affecte environ le tiers de la population, on l'accuse d'être responsable de 300 décès annuels. Malheureusement, bon nombre des personnes souffrant d'embonpoint ne s'en soucient guère qu'à l'approche des beaux jours, lorsque la «fièvre de la minceur» déclenche une véritable épidémie. Les kilos superflus deviennent alors un fardeau intolérable dont il faut se débarrasser dans les plus brefs délais… A tort, car les régimes draconiens et déséquilibrés représentent à long terme une menace pour la santé aussi réelle que l'excès pondéral lui-même. Parmi les effets secondaires de ces régimes, le plus souvent liés à des carences nutritionnelles, figurent la fatigue chronique, des troubles nerveux et de l'humeur, l'affaiblissement du système immunitaire, le vieillissement prématuré, la décalcification osseuse, etc. A ceux-ci s'ajoute la baisse du métabolisme, entraînant une tendance toujours plus marquée à la prise pondérale.
Autant de raisons pour adopter un régime équilibré qui permet de (re)trouver progressivement et de stabiliser son poids idéal, tout en gardant son tonus et son moral. Pour atteindre cet objectif, quelques règles doivent être respectées : -privilégier les légumes, gorgés de vitamines et minéraux, et les aliments protéiniques maigres, qui «calent» tout en fournissant peu de calories -préférer aux glucides raffinés les complets (pains, pâtes, riz, etc.) qui rassasient plus longtemps et contiennent davantage de principes nutritifs -limiter mais ne pas supprimer les graisses visibles, indispensables pour l'assimilation des vitamines liposolubles -réduire fortement les douceurs et les boissons alcoolisées -adopter un supplément nutritionnel adapté, tel que, par exemple, l'huile de foie de flétan, disponible en capsules. Très riche en vitamines A et D naturelles que pratiquement tous les régimes hypocaloriques fournissent en quantité insuffisante, cette huile existe aussi en version multivitaminée. Celle-ci s'adresse plus particulièrement aux personnes dont l'alimentation est peu variée et/ou pauvre en crudités, ainsi qu'à celles se plaignant de manque d'entrain et/ou nervosité. Rita Ducret-Costa, pharmacienne Cet article vous est proposé par Certi'Ferme
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Pour la plupart d'entre nous, le début de l'année coïncide avec l'envie d'une remise en forme qui commence forcément par une phase de détoxication. Merveilleux organe filtre, notre foie est constamment au travail pour épurer le sang et éliminer les déchets et les toxines. Mis à contribution par les excès alimentaires (concernant notamment l'alcool et les graisses) ainsi que par le stress, la fumée, la pollution et de nombreux traitements médicamenteux, cet émonctoire possède néanmoins de grandes facultés de régénération.
Les premières mesures à adopter pour favoriser ce processus consistent à s'imposer un important apport hydrique (2 l de liquide par jour sous forme d'eaux minérales et d'infusions) et à adopter une alimentation saine et légère, riche en vitamines B (qui contribuent au bon fonctionnement du tube digestif) et en soufre, oligoélément pourvu de propriétés détoxiquantes et hépatoprotectrices. Concrètement, il s'agit de privilégier les légumes et les fruits frais, les aliments protéiniques maigres tels que volaille, poisson, laitages écrémés et tofu, les céréales et les produits céréaliers complets. Pour les plus courageux, une cuillerée à soupe d'huile d'olive le matin à jeun stimule le transit intestinal et la sécrétion biliaire. Lors de véritable engorgement hépatique se traduisant par lourdeur gastrique, flatulences, fatigue, etc., quelques journées d'alimentation lactovégétarienne au début de la cure et la suppression temporaire du café et des boissons alcoolisées sont recommandées. Parmi les compléments alimentaires les plus bénéfiques pour le foie figurent la levure de bière, le pollen et la lécithine de soja, qui constituent respectivement les meilleures sources naturelles de vitamines B, de méthionine (un acide aminé soufré) et de choline (une substance apparentée au groupe vitaminique B, qui protège et régénère les cellules hépatiques). Rita Ducret-Costa, pharmacienne Cet article vous est proposé par Certi'Ferme |
La découverte et l'emploi du fer remontent à la nuit des temps. Déjà 3000 ans avant J.-C., les Egyptiens buvaient l'eau ayant servi au refroidissement des pièces en fer forgé, dont ils connaissaient les effets bénéfiques lors de fatigue. Dans la Grèce antique, cette substance entrait dans la composition de nombreux toniques. Et pourtant, comme une enquête du Centre Nestlé l'a prouvé, environ un milliard d'êtres humains souffrent encore de nos jours d'une carence en fer. Celle-ci sévit tant dans les pays en voie de développement que dans ceux industrialisés, toutes couches sociales confondues. Les enfants, les adolescents et les femmes en âge de procréer, notamment celles ayant des règles abondantes, enceintes et allaitant, sont tout particulièrement concernés. Font également partie des groupes à risque les sportifs, les grands buveurs de café et les végétariens (les meilleures sources de fer étant d'origine animale: viande, jaune d'oeuf, coquillages, crustacés, etc.). Notons toutefois que la biodisponibilité du fer végétal (présent surtout dans les légumineuses et les fruits oléagineux et secs) est améliorée par la consommation simultanée d'un aliment riche en vitamine C. Cet oligoélément étant nécessaire à la synthèse des globules rouges, son déficit se traduit par l'anémie ferriprive, dont les symptômes sont :
pâleur, fatigue, manque d'entrain et de souffle, prédisposition aux infections. Les surcharges dues au fer sont très rares. Elles peuvent se produire lors d'hémochromatose (maladie héréditaire caractérisée par une mauvaise régulation de l'absorption intestinale de cette substance), de transfusions sanguines répétées, d'alcoolisme chronique et de prise prolongée et injustifiée de doses élevées de fer. Rita Ducret-Costa, pharmacienne Cet article vous est proposé par Certi'Ferme |