« En voici une drôle d’idée ! Mon jardin est déjà un bout de nature ? Ce jardinier est-il devenu fou ? »
Faire venir la nature dans son jardin, c’est amplifier la biodiversité, et par là même, recréer l’équilibre qui n’aurait jamais du être rompu. Plus de variétés de plantes, donc de fleurs, incitera les butineurs à passer le portillon de votre jardin et à séjourner tant que le gîte et le couvert seront présents. Les insectes visiteurs de fleurs épanouies, ces pollinisateurs vagabonds, sont les obtenteurs des fruits et légumes de votre jardin, sans oublier le miel des abeilles. Mais les fleurs d’été sont source de pollen et nectar, lorsque les auxiliaires - ceux qui vous ont bouloté les méchants parasites des plantes – n’ont plus grand chose à se mettre sous les mandibules. Lorsque le puceron vient à manquer, la fleur offre tout ce qu’elle a pour satisfaire l’appétit de nos petites bêtes à bon dieu. Sans ces fleurs estivales et mellifères, les auxiliaires risquent de repartir vers des contrées plus accueillantes. Faire venir la nature dans son jardin, c’est pourvoir à la survie de toute cette faune.
Avril est le mois des semailles de prairies fleuries, de fleurs des champs, de mélanges pour biodiversité…
Vous trouverez au Comptoir des jardiniers de France un choix sélectionné de graines à semer pour favoriser la venue des auxiliaires, mais aussi pour la beauté de votre espace extérieur. Cet article vous est proposé par Certi'Ferme |
Ce printemps lorsque vous avez choisis vos pensées en jardineries vous vous êtes sûrement basés sur des critères de qualité mais aussi principalement colorimétriques. Que vous aimiez les couleurs pastel ou les tons vifs, il est vrai qu’il y en a pour tous les goûts.
Mais avez vous pris en compte la taille des fleurs dans votre choix ? Il y a bien sûr les viola cornuta (violette cornue) avec leurs petites fleurs multicolores mais dans la gamme des pensées traditionnelles (viola witrockiana), il existe différentes variétés avec plusieurs tailles de fleurs.
Traditionnellement on est attiré par les tailles de fleurs les plus grosses car, à l’abris, dans les serres des magasins elles présentent bien. Seulement voilà, en fonction des utilisations et des lieux de plantation de vos pensées les choses peuvent se gâter. Sous l’effet des intempéries (giboulées de mars et avril par exemple ) ces fleurs imposantes ne font pas le poids… ou si justement, elles font leur poids. Sous l’effet de la pluie elles s’avachissent nonchalamment, se déchirent et finissent par pourrir, collées à une feuille.
C’est par ces observations que les professionnels du fleurissement choisissent des variétés à fleurs moyennes pour des utilisations en massifs exposés car plus résistantes. De plus, vues de loin l’impact esthétique est plus saisissant en formant des tapis de fleurs compacts et uniformes.
En conclusion pour un fleurissement de près et à l’abris des intempéries (sur un bord de fenêtre par exemple) les floraisons de grandes tailles ou doubles sont conseillées. Par contre si vous devez garnir des massifs un peu lointain par rapport à un point de vue donné (une fenêtre donnant sur le fond du jardin par exemple) utilisez en masse des variétés de pensée à moyennes et petites fleurs car plus productives. Ce conseil est d’autant plus valable si vous habitez une région pluvieuse.
A noter également que les pensées ne sont pas les seules concernées par ce problème de taille de fleurs, d’autres végétaux à floraison estivale le sont également (pétunias entre autre), ce qui fera l’objet d’un autre article.
Hortiman Cet article vous est proposé par Certi'Ferme |