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Blog créé le 06/12/2009

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Nous pouvons aborder tous les sujets qui vous tiennent à coeur, dialoguons ensemble partageons nos moments de vie en laissant vos coms, pour la plus grande joie de nos papilles & pupilles !
nous vous souhaitons bonne lecture...
au plaisir de vous lire,
on
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Séve&Coco au plaisir
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Et vive la Bretagne!!!

 16/05/2012
Un Breton prend son petit déjeuner
 

 

 Un Breton prend son petit déjeuner (café, croissants, pain, beurre, confiture),
 quand un Américain, ruminant son chewing-gum, vient s'asseoir près de lui.
 Le Breton l'ignore, mais l'autre entame la conversation.
 L'Américain :" Vous les Français, vous mangez tout le pain ? "
 Le Breton (de mauvaise humeur): " Bien sûr."
 L'Américain :(après avoir fait une grosse bulle) "Pas nous. Chez nous, on ne mange que l'intérieur.
 On récupère les croûtes, on les recycle, on les transforme en croissants et on les envoie en France."
 Et il a un sourire plein de suffisance.
 Le Breton écoute en silence.
 L'Américain insiste : " Vous mangez de la confiture avec le pain ?
 Le Bretons :" Bien sûr. "
L'Américain :(claquant sa gomme entre ses dents) " Pas nous.
 Nous mangeons des fruits frais, nous récupérons les épluchures, les pépins,
 on les recycle en confitures qu'on envoie en France. » Le Breton demande
 alors : " Et qu'est-ce que vous faites avec les préservatifs usagés ? "
L'Américain :" On les jette, bien sûr. "
Le Breton (avec un sourire suave) : " Pas nous.
 En France, on les met dans un récipient, on les recycle, on les fait fondre,
 et on en fait du chewing-gum qu'on envoie aux Américains ".
 Faut pas emmerder un breton qui prend son p'tit dèj .
 KENAVO




DU 17 AU 28 MAI

COTE D'ARMOR
FINISTERE
ÎLE ET VILAINE
LOIRE ATLANTIQUE
MORBIHAN
AILLEURS EN FRANCE
AILLEURS DANS LA MONDE

Pour la quatrième année, la Région Bretagne accompagne la promotion de plus de 300 événements en Bretagne, mais aussi ailleurs en France et dans le monde, dans le cadre de la Fête de la Bretagne. La Fête de la Bretagne rassemble sous une même bannière des animations de proximité, porteuses de générosité, de créativité, de dynamisme. Les activités proposées visent à renforcer le lien social à l’échelle de la commune ou d’un quartier. À travers des rencontres culturelles (traditionnelles, classiques, actuelles, contemporaines), mais aussi sportives, sociales, éducatives, citoyennes,... Ces actions participent à l’animation du territoire et sont accessibles au plus grand nombre.
POUR EN SAVOIR + voir le site
http://www.fetedelabretagne.com/internet/jcms/preprod_64028/accueil




RELEVEZ LE DEFI!!!

 14/05/2012

en l'honneur des oiseaux du ciel, je vous propose de relever un grand défi:

installer  5000 nichoirs au 4 coins  de France avant mi juin 2012
poster  moi une photos de votre nichoirs en situation.




C'est super

 14/05/2012

    Au début vous allez les prendre pour des "allumés"!   mais ayez une minute & 30 secondes    de patience................... c'est superbe !!!

 


 



>> http://www.youtube.com/watch_popup?v=pLgJ7pk0X-s

Bonjour

 14/05/2012





Le meilleur de kassav

 10/05/2012

"Zouk la sé sel medikaman nou ni"
 clame le groupe Kassav’ depuis 1984

pour tout savoir sur la legende du zouk
source: aux-antilles .fr


Famille nombreuse, famille heureuse… j’aime les « maximes » mais parfois elles s’appliquent davantage à d’autres familles qu’à la mienne..

la mère Denie n'ai jamais venue laver mon linge
http://www.youtube.com/watch?v=pbvMnq0ZeR8&feature=related

ou qu'il fallait me nouer un chiffon pour enlever la poussière de ma chambre avec pliz
http://www.youtube.com/watch?v=fhI1zeDwoI0

j'avais une vrai passion pour les barquettes de lu et je me suis toujours demander pourquoi lors de mes anniversaires
 je n'avais pas de tarte aux barquettes de lu ,que je voyais pendant la pub

http://www.youtube.com/watch?v=xFlkBtr6MQE

(ce que je pensais plus jeune de 1970 à 1980)


http://www.youtube.com/watch?v=Gv6Sx2HW038

depuis j'ai grandie et m'aperçois que la pub ne change pas

http://www.youtube.com/watch?v=Gv6Sx2HW038

Lorsque la  tête encore endormie apparaît dans le
salon le matin, je m’attends à ce qu’elle me saute au cou pour me dire bonjour, pour que je puisse profiter de cette odeur de nuit un peu sucrée et propre de mon enfants, qui me rappelle ça plus tendre enfance.

Je prononce un bonjour enjoué et j’ai souvent droit à un borborygme que je traduis avec mon enthousiasme du matin par " bonjour Maman, j’ai super bien dormi et suis de très bonne humeur " ; le bisou est rapide, comme machinal, sa tête tombe dans mes bras comme si la nuit continue mais 2mn de calin c'est bon d’ailleurs je crois pouvoir dire que c’est souvent moi qui vais le chercher.

Nous sommes alors confrontées à la première activitée familiale de la journée : le petit déjeuner. Je fredonne dans ma tête la chanson de la pub Ricoré pour me mettre en condition, imaginant les sourires, le vent & le soleil printaniers, le petit-dej' tout prêt, la jolie nappe à carreaux… "le soleil vient de se lever, etc. "

La réalité est souvent toute autre : il fait nuit à 7h40 en novembre, rien n’est prêt. Si j’ai obtenu qu'elle soit autonome pour chauffer son bol de lait – j’ai trop épongé de lait bouilli dans le micro-onde, essuyé l' avis partagés (c’est trop chaud, c’est trop froid, j’en veux plus, juste une demi tasse ce matin etc.)
 – pour la preparation, si je ne m’y colle pas, elle sera tout le temps en retard à l’école ou partira l’estomac vide.

J’aligne donc quelques tartines que je beurre consciencieusement en silence, puis recouvre de confiture ou de miel et dépose au centre de la table. C’est souvent à ce moment-là que l' esprit s’éveille
 (on peut dire qu’avant la brume cérébrale  était trop épaisse) et commencent des échanges d’une forte puissance intellectuelle : " je voudrais le crouton ", " la confiture a un goût bizarre ", " je veux la plus grosse "  pourquoi tu en a 3 et moi 2 ", " je peux tremper ? ", "le pain frais du matin c’est meilleur ", " pourquoi tu les as pas fait griller ""je voudrais des céréales""pourquoi tu achètes plus des cracottes"…

Je temporise en prétextant qu’il vaut mieux ne pas parler la bouche pleine, et me carapate dans la cuisine pour chercher une éponge au cas où le  bol plein se trouverait sur le chemin d'un coude & exécuterait un pas de tango.
Nous sommes loin de la pub Ricoré dont l’air me trotte encore dans la tête, avec beaucoup moins d’insistance.

20 minutes plus tard, passage à la salle de bain pour une toilette, et quelque soit le nombre d’enfant, le lavabo ne sera jamais assez grand, à moins d’installer un bac de la taille d’un abreuvoir ; les échanges vont bon train  : " il y a pas assez de  place ", " le robinet m'eglabousse""où ce trouve mon gant", "tu as caché ma brosse", " il n’y a plus de dentifrice rose ". Ce n’est pas non plus la pub pousse-mousse (pousse-mousse, on pousse et ça mousse, c’est bien plus sympa pour se laver les mains ! »

& quand elle es partie, il reste un nappe pleine de miettes, parfois un peu poisseuse.si elle a  le temps son bol est dans l'évier" quand même"
Alors c’est décidé, La Ricoré ne passera pas la porte de ma maison, je boycotte!!!
http://www.youtube.com/watch?v=K4SHa0yfJwo


pour le plaisir des nostalgique des pub de 1970 à 1980
http://www.youtube.com/watch?v=K4SHa0yfJwo


                        Capturer_2




Histoire ch'ti

 10/05/2012

COURRIERES, petite ville du Pas de Calais,...un soir au dîner, la petite demande à son père:

 

 

 -Dis papa pourquoi qu'te toudi tout rouch
-Ben tu vô m'fille ché l'été et in mobylette tu prin des coups ed soleil et pio tu devins tout rouch
La fillette opine mais n'apparait pas convaincue 
-Mais papa, in hiver etout t'in tout rouch 
-Ben oui m'fille in hiver y fesous fro su le mobylette le fro et el vitesse cha faisou je devin tout rouch... 
La mère qui jusque là n'avait rien dit prend la bouteille de vin sur la table et la tend à sa fille 
-Tins passe el mobylette a t'pa !




L'éléphant

 10/05/2012

Juste pour rire …..

 

Un éléphant rencontre un boa pour la première fois. Intrigué, il lui demande :

T'es bizarre comme bestiole… Tu fais comment pour te déplacer ? T'as même pas de jambes ! - Et bien, c'est simple, je me déplace en rampant... 

- Ah, ok ! 

L'éléphant commence à repartir mais encore intrigué il se retourne et demande au serpent :  

- Excuse-moi, mais comment tu fais pour te reproduire ? T'as pas de testicules.. 

- T'es chiant à la fin ! De quoi tu te mêles, je ponds des œufs et je n'en ai pas besoin…

- Ah ok...

L'éléphant reprend son chemin mais il se retourne à nouveau : 

- Je suis désolé de te déranger encore… Mais tu fais comment pour te nourrir ? T'as pas de mains 

- T'es vraiment chiant toi ! J'ouvre grand ma gueule comme ça et j'engloutis ma proie direct ! 

- Ok... mais... Si j'ai bien compris…Tu rampes... T'as pas de couilles...T'as une grande gueule.

Tu ne serais pas socialiste par hasard ?




Ou simplement un de ces enfants gâtés, à qui ont n’a pas appris à résister à leurs désirs et leurs frustrations.


De fait, le pervers narcissique est sans cesse amer, frustré et accuse systématiquement les autres. A la moindre blessure narcissique, à la moindre frustration il bascule dans la haine et passe à l’acte.


Dès leur enfance, ces pervers sont souvent doués d'une intelligence supérieure à la moyenne, voire redoutable, machiavélique, leur permettant déjà d'élaborer des pièges ou des stratégies très subtils. Tôt, ils peuvent déjà abuser leurs parents et leurs amis. L’enfant, plus intelligent, plus psychologue, que les parents l’imaginent, phagocyte littéralement la mère ou le père (une mère ou un père complice ou bien qui ne se doute de rien), dans une relation littéralement fusionnelle qui empêche les parents d’avoir un recul suffisant.


Sa biographie personnelle (son histoire) est importante à ses yeux car elle justifie, plus que toute chose, sa philosophie de vie et son comportement actuel.






La relation du pervers-bourreau, et de sa victime

La logique perverse ignore le respect de l'autre. Autrui n'existe pas, il n'est pas entendu, il est seulement utile. Le pervers a besoin de l'énergie de certaines personnes pour combler le vide de sa propre existence. Mais pour cela il lui faut les soumettre.


" Un pervers narcissique ne se construit qu'en assouvissant ses pulsions destructrices. " (Marie-France Hirigoyen, " Le Harcèlement moral ", page 125). Le pervers narcissique craint ainsi autant la solitude que les personnes qu'il ne peut pas soumettre. Il a besoin d'avoir toujours auprès de lui quelqu'un, une victime, qu'il va utiliser pour se mettre en valeur, pour se détourner de son propre néant, de sa propre réalité peu glorieuse, peu honorable. Il va donc essayer soit de s'approprier des qualités de la victime, soit de la détruire en reportant sur elle ses propres défauts (égoïsme, avarice, mensonge…). Le pervers est un prédateur.




Quelle évolution pour le pervers narcissique ?

Le pervers narcissique peut-il remédier à son "vide ", à son absence d’intérêt pour les autres, cesser de projeter vers les autres une personnalité qui n’est pas la sienne ?


En réalité il est extrêmement rare qu’il change ou veuille changer d’attitude ou de valeurs morales. Car les gains que lui ont valu cette attitude sont souvent très importants et très gratifiants pour lui (admiration, célébrité, pouvoir…). On ne pourra pas changer un pervers narcissique par un " discours rationnel " car la quête perpétuelle de pouvoir est un moteur puissant et une source intarissable de plaisir, une véritable drogue dure.


Pour qu’il puisse changer, il faudrait qu’il subisse des chocs violents et des épreuves très importantes, susceptibles, par exemple, de déstabiliser la très haute conception qu'il a de lui-même, et surtout le convaincre qu'à la longue l'efficacité de ses mensonges et de ses tactiques s'est émoussée. C’est seulement ainsi qu’on pourrait espérer le voir, peut-être, un jour (?), évoluer favorablement. À vrai dire cela n’arrive presque jamais.


Mais en laissant espérer à son entourage, souvent aveugle, pareil changement, le pervers narcissique renforce son pouvoir. En donnant à ses victimes l’impression de chercher sincèrement à s’amender, il endort leur méfiance et en fait plus aisément ses dupes.


De fait tout effort d’amélioration personnelle lui paraît dérisoire voire ridicule, et il craint surtout d'avoir tout à y perdre - sa force, son pouvoir, le respect qu’on lui porte - avec le risque supplémentaire de se faire duper à son tour.

Le pervers narcissique ne se considère pas comme malade
Le problème, c'est que le pervers narcissique refusant de considérer qu'il a un problème, les thérapies n'ont pas de prise sur lui.


S'il accepte de s'y soumettre (pour pouvoir dire qu'il a fait "tous les efforts possibles"), il va vite considérer le thérapeute comme nul et incompétent et la thérapie comme totalement inutile. Peut-être aussi d’ailleurs a-t-il très peur de découvrir certaines vérités désagréables, sur lui-même (le fait qu’il ne soit pas si magnifique que ce qu’il imagine).


Pour la plupart des témoins de leur comportement étrange, il est très difficile de comprendre les pervers narcissiques car la littérature psychiatrique ne décrit, le plus souvent, que le mécanisme mais pas leurs motivations profondes (comme celle se s’enfermer systématiquement dans un mensonge, ou le fait de sans cesse rebondir d’un mensonge à l’autre). On ne fait que des supputations...





Détruire et nier l’autre

Cet autre, dont ils ne peuvent se passer, n'est même pas un alter ego respecté, qui aurait une existence, seulement un reflet d'eux-mêmes. D'où la sensation qu'ont les victimes d'être niées dans leur individualité et leurs qualités.


Le pervers narcissique cherche constamment à rehausser l’image qu’il a de lui-même. Il lui est pour cela nécessaire de trouver un être qui l'admire et lui renvoie de lui-même une image prestigieuse. Mais, refusant d'admettre ce besoin de se sentir perpétuellement valorisé, il dénie l'attachement à son faire-valoir que pareil besoin induit, faire-valoir qu'il n'aura de cesse de détruire.


Le pervers ne peut établir une relation fondée sur la symétrie ; il lui faut dominer l'autre et le mettre dans l'impossibilité de réagir et d'arrêter ce combat. C'est à ce titre que l'on est fondé à parler d'une réelle agression sur l'autre, et non d'un jeu pervers-complice. Il n'y a pas de négociation possible avec le pervers, tout est imposé, dès le départ, à la victime à qui a été retiré le pouvoir de dire non et qui, même si elle essayait d'utiliser à son tour des défenses perverses, ne pourrait jamais atteindre à la virtuosité " dans le mal " de son bourreau.


Pour parvenir à la destruction de sa victime, le pervers procède souvent de la façon suivante : - Il aborde sa victime en affichant une certaine " chaleur " externe. - Il s'insinue de plus en plus dans la vie de cette personne. - Il la vampirise par des moyens directs (reproches, insultes, humiliation...) ou indirects. - Finalement la victime tombe dans la dépression, la mélancolie, les comportements addictifs, voire l’automutilation. Elle est ainsi totalement à sa merci ou détruite.


Le pervers entre en relation avec l'autre pour le séduire. Dès que le poisson est " ferré ", il le maintient tout simplement " accroché " tant qu'il en a besoin. Il joue avec sa victime au chat et à la souris, faisant patte de velours pour mieux la tenir, puis sortant ses griffes lorsqu'elle cherche à s'évader.


Celle-ci peut mettre des années avant de se rendre compte du processus de destruction mis en place. Au commencement elle ne subit que des brimades, des phrases anodines mais pleines de sous-entendus blessants, avilissants, voire violents. C'est la répétition constante de ces petites attaques qui rend l'agression évidente. Et il faut un incident pour déclencher la crise qui amène l'agresseur à dévoiler son piège ou sa tactique.


En règle générale, c'est la prise de conscience de la victime, et ses sursauts de révolte, qui vont provoquer le processus de mise à mort. Car l'on assiste bien à de véritables mises à mort psychiques où l'agresseur n'hésite pas à employer tous les moyens pour atteindre son but : anéantir sa proie. De fait toute remise en question de la domination du pervers sur sa victime ne peut qu'entraîner chez lui une réaction de fureur destructrice.


Le pervers peut chercher par exemple à éteindre toute libido en refusant soudainement une relation sexuelle avec son partenaire, tout en le culpabilisant pour cela. Il cherche ce faisant à éteindre, chez sa victime, toute trace de vie, tout désir y compris celui de réagir.


Il s'ingénie à culpabiliser sa proie. Ne supportant pas, un seul instant, d'avoir tort, il refuse toute critique, toute discussion ouverte et constructive avec sa victime. Il la bafoue ouvertement, n'hésitant pas à la dénigrer, à l'insulter, autant que possible sans témoin. Sinon il procède plus subtilement par allusions, tout aussi destructrices, mais invisibles aux yeux non avertis. La victime, elle, donne énormément, mais ce n'est jamais assez. N'étant jamais content, le pervers narcissique prend toujours la position de la victime d'une frustration dont il rend sa propre victime responsable.


Il dévore sa victime en se persuadant que c'est elle qui sollicite la sujétion. Il refuse de voir ou de reconnaître les difficultés qu’il crée dans la relation, car cela l'amènerait à une perception négative de sa propre image. Il en rejette la responsabilité sur son partenaire pour peu que celui-ci fasse preuve de bienveillance ou s'applique à jouer un rôle réparateur. Mais si ce dernier refuse d'accepter les torts imaginaires qui lui sont injustement imputés, il est immédiatement accusé d'être hostile et rejetant.


Il ne mesure pas à la même aune son comportement, toujours irréprochable selon lui, et celui des autres, toujours en faute. Il ne voit jamais la disproportion entre le peu qu’il " donne " et ce qu’il reçoit. C'est toujours l'autre, et jamais lui, qui fait preuve d'ingratitude et de mesquinerie.


L’existence même de la victime peut constituer, pour le pervers, un reproche permanent de sa perversité, et elle devient alors, à son insu, celle sur qui va se focaliser sa haine. Le pervers s’en prendra d'ailleurs à tous les " redresseurs de torts ", à tous ceux qui auront cherché à le faire changer, et il n’aura de cesse de les faire chuter (moralement, socialement) car ils auront commis le crime, impardonnable à ses yeux, de faire intrusion dans son système de « confortement narcissique permanent .





Appropriation des qualités de l’autre

Plus que les biens matériels, ce sont des qualités morales, autrement plus difficiles à voler, que cherche à s’approprier le pervers : la joie de vivre, la sensibilité, l'aptitude à la communication, la créativité, les dons musicaux ou littéraires... Ainsi, lorsque le partenaire émet une idée, le pervers s'en empare et la fait sienne. S'il n'était pas litteralement aveuglé par la haine, il pourrait, dans une relation d'échange, apprendre comment acquérir un peu de ces qualités qu'il envie. Mais cela supposerait une modestie que par définition il n'a pas. Les pervers narcissiques cherchent aussi à s'approprier les passions de l'autre dans la mesure où ils se passionnent pour cet autre ou, plus exactement, ils s'intéressent à cet autre parce que cet autre est détenteur de quelque chose qui pourrait les passionner. On les voit ainsi avoir des coups de cœur, puis des rejets brutaux et "définitifs ". L'entourage comprend alors mal comment une personne peut être portée aux nues un jour puis démolie le lendemain.


Les pervers narcissiques ressentent une envie très intense à l'égard de ceux qui leur semblent posséder les choses qu'ils n'ont pas ou qui simplement tirent plaisir de leur vie. Ce désir d'appropriation peut être d'ordre social comme de séduire un partenaire qui les introduira dans un milieu qu'ils envient, haute bourgeoisie, milieu intellectuel ou artistique… Le bénéfice qu'ils en attendent est de posséder un faire-valoir qui leur permette d'accéder au pouvoir. Ils s'attaqueront ensuite à ce faire-valoir, cherchant à détruire en lui l'estime de soi et la confiance en soi, afin d'augmenter à leurs yeux leur propre valeur.



Le profil des victimes

Elles sont dotées des qualités que le pervers précisément convoite : douées et cherchant toujours à donner le meilleur d'elles-mêmes, elles sont séduisantes. Vives et extraverties, elles aiment parler de leurs réussites et exprimer leurs joies. Etant profondément généreuses, elles ne peuvent se résoudre à admettre la perversité de leur bourreau et s'appliquent à lui trouver des excuses. Toujours prêtes à se sentir responsables, voire coupables, acceptant facilement la critique, elles s'épuisent à donner au pervers une impossible satisfaction.


Elles introjectent la culpabilité : " Tout est de ma faute ! ", ce qui permet au pervers narcissique une projection hors de soi-même en rejetant la culpabilité sur l'autre : " C'est de sa faute ! " (cf. Marie-France Hirogoyen, " Le Harcèlement Moral ", p. 112).





Le pervers recherche souvent une personnalité maternelle, aimante, dévouée, parce qu'il a besoin d’être aimé, admiré - même et surtout s'il est lui-même incapable d’aimer , d’avoir quelqu'un entièrement à son service. Mais l'attirance qu'il ressent pour elles n'exclut pas la haine.


Il prend le plus souvent ses victimes parmi des personnes pleines d'énergie et d'amour de la vie, pour les vampiriser et les " dévitaliser ". Il choisit de préférence des personnes honnêtes, sincères, gentilles, qui cherchent vraiment à consoler et à réparer, mais aussi naïves, sans trop d’esprit critique, voire fragiles, afin de les amener plus facilement et plus rapidement à accepter une relation de dépendance.


La victime recherche souvent de son côté une personne forte et charismatique qui la rassure, et c’est là justement l'image que le pervers veut donner de lui.


Les victimes désignées sont celles qui ont besoin d’un but valorisant pour exister - visiteuse de prison, bénévoles d’ONG… , qui veulent agir pour le bien, et aiment à s’occuper des " chiens perdus sans collier ". Elles tomberont aisément sous l'emprise des pervers dans lesquels elles verront, souvent à tort, une personne fragile, un enfant à protéger.


Le pervers vit et se nourrit de l’espoir que la victime place, naïvement ou désespérément, en lui ou en quelque chose qu'il lui fait miroiter en permanence par des promesses fallacieuses. Cet espoir, pour la victime harcelée, est de " guérir " le harceleur et c'est cette illusion qui la fait rester dans la relation, et continuer à subir les attaques qui la détruisent sans réussir à la « décrocher » pour autant.


On s'étonne souvent que, malgré l’évidence des preuves, les victimes ne quittent pas leur bourreau. Mais c'est qu'en elles se mêlent aussi fierté, aveuglement, entêtement, dissonance cognitive, refus de la réalité. Car admettre la réalité serait trop douloureux, trop insupportable, quand l’investissement affectif dans le conjoint ou le partenaire a été l'objet a pris tant de place dans leur vie. Elles auraient trop à perdre à y renoncer, à commencer par leurs illusions.


Il y a souvent chez elles un amour fier, fanatique et aveugle (voire délirant), pour le compagnon ou l'enfant pervers. Par orgueil elles ne veulent pas se reconnaître comme victime, car elles espèrent toujours contrôler la situation. Du moins le pervers le leur laisse-t-il croire, alors que c’est toujours lui le vrai marionnettiste qui sait tirer les bonnes ficelles.


Pour certains psychanalystes les victimes d'une agression perverse sont secrètement complices de leur bourreau en instaurant ou favorisant une relation sadomasochiste, source de jouissance pour le pervers qu'elles espèrent ainsi contenter, pour mieux se faire accepter par lui. On est alors dans une relation psychopathologique.


Certaines victimes semblent souffrir au départ d’un manque de confiance en soi pathologique qui leur fait accepter aisément toute forme de soumission. Mais la plupart des victimes ne sont pas nécessairement masochistes : ce qui différencie les victimes de pervers des masochistes, c'est que lorsque, au prix d'un immense effort, elles parviennent à se séparer de leur bourreau, elles ressentent une immense libération, parce que la souffrance en tant que telle ne les intéresse pas.



la loi de 2010 qui sanctionne le harcèlement psychologique ne mentionne ni la perversion narcissique ni la manipulation.
Roland Courteau,sénateur de l'Aude à l'origine de cette avancée avec les députés Danielle Bousquet et Guy Geoffrroy,se dit prêt désormais,face à de nombreux témognages de femmes qui,sans savoir décrivent leur vie avec un pervers narcissique,à faire connaître cette cette pathologie.


Ils dénigrent l'autre pour se valoriser
ils vampirisent son énergie jusqu'à le briser
"ils" ce sont les pervers narcissique, identifié depuis une 20ène d'années seulement, le phénomène se répand au point d'être qualifié pour certains pays de "mal du siècle"
ces prédateurs moraux dont le meilleurs allié est l'ignorance

le stéréotype du pervers narcissique:

vampirisation de l'énergie de l'autre
absence d'empathie
froideur émotionnelle
dénigrement insidieux
indifférrence au désir de l'autre
mensonge pathologique
incapacité à reconnaitre ses torts
déni de la réalité
manipulation
maniement redoutable de la rhéthorique:le dialogue au sein du couple pour dépasser le conflit tourne à vide
soulagement morbide quand l'autre est au plus bas

Profil du pervers narcissique
Ruses, stratégies et tactiques des pervers narcissiques ! ! !


Le pervers a en général beaucoup d’imagination, et il est difficile de recenser, ici, les milliers de ruses et tactiques, dont il dispose dans son arsenal.


Séduction, jeu sur les apparences


Contrairement au pervers de caractère, qui irrite son entourage par ses revendications et nie radicalement l’autre, le pervers narcissique, lui, réussit à créer un élan positif envers lui. Comme toute personne manipulatrice, il sait se rendre aimable.


Il change de masque suivant les besoins, tantôt séducteur paré de toutes les qualités, tantôt victime faible et innocente. Il a un souci scrupuleux des apparences, donnant le plus souvent l’image, valorisante pour son ego, d’une personne parfaite, image qui cache son absence d’émotion, d’amour, de sincérité et d’intérêt pour tout ce qui n’est pas lui. Il ne s'intéresse pas à la réalité, tout est pour lui jeu d'apparences et de manipulation de l'autre. Il excelle à susciter, amplifier et faire alterner chez l'autre regrets et peurs.


Dissimulation


Le pervers agit à l’abri des regards. Les maltraitances sont rarement sous le feu des projecteurs, mais plutôt perpétrées dans le secret des alcôves. Les pervers sont les professionnels de la double vie et de la double personnalité.


Mimétisme


Ce sont de véritables caméléons, aptes à mimer les attitudes et les paroles de son interlocuteur pour susciter chez lui l'illusion d'un accord parfait, d'une entente exceptionnelle qui ne cesse de s'approfondir. Le mimétisme est d’ailleurs l'une des techniques employée par la Programmation neuro-linguistique.


Diviser, cloisonner ses relations


Par prudence, il divisera et cloisonnera ses relations, afin qu’on ne puisse pas recouper ses mensonges ou que ses victimes ne risquent pas de se s'allier contre lui. Sa technique, dans ce domaine, finit par être magistrale.


Vous encenser pour mieux vous couler


Il commence par vous encenser. Vous êtes le meilleur, le plus doué, le plus cultivé… Personne d'autre que vous ne compte pour lui (il n'hésite d'ailleurs pas à dire la même chose successivement à plusieurs personnes). Ces éloges et ces protestations d'attachement lui permettent de mieux « vous couler » ensuite en jouant sur l'effet de surprise, et de vous atteindre d'autant plus que vous ne vous attendiez pas à l'attaque et qu'il a en outre pris soin de choisir précisément le moment où vous pouviez le moins vous y attendre.


Se valoriser sans cesse et dévaloriser l’autre


Les narcisses cherchent à évoluer sous les feux de la rampe, à choisir des situations où d'autres pourront les admirer. Ils veulent capter l'attention de leurs semblables qu'ils considèrent, par ailleurs, comme de simples faire-valoir, victimes potentielles qu’ils n'hésiteront pas à critiquer en public, souvent insidieusement.





Le principe d’autorité


Il utilise son pouvoir de séduction, ses talents de comédien, son apparence de sérieux, toutes les facettes de ses " personnalités "pour s'imposer. Il aime arrêter toute discussion par quelque phrase définitive, utilisant le principe d’autorité : " Je suis malade ! ", ou bien " Tu te rends compte de ce que tu me demandes ! ", " Je ne peux pas discuter avec toi pour l’instant, tu vois bien que je suis pris ".ce n'est pas le moment ...


L’induction (suggérer l’idée à l’autre)


La grande force du pervers narcissique est l'art de l'induction.


Il s'applique à provoquer chez l'autre des sentiments, des réactions, des actes, ou, au contraire, à les inhiber. Il fonctionne en quelque sorte comme un magicien maléfique, un hypnotiseur abusif, utilisant successivement injonctions et séduction. Evitant d'exprimer à l'autre ce qu'il pense, de l'éclairer sur ses intentions, il procède par allusion, sans jamais se compromettre. Pour mieux duper, il suscite chez l'autre un intérêt pour ce qui va faire l'objet de la duperie, qu'il va rendre aussi alléchant que possible sans jamais en parler ouvertement. Etalant connaissances, savoir, certitudes, il va pousser l'autre à vouloir en savoir plus, à convoiter l’objet en question et à exprimer son désir de se l’approprier .


Il procède de la même façon s’il a l'intention a priori de refuser quelque chose. L'autre, qui n'avait pas l'idée de demander quoi que ce soit, va se sentir pris à contre-pied sans savoir exactement pourquoi : il se promettra alors de ne jamais demander quelque chose, il doutera de sa propre honnêteté, ou même se sentira suspect, entrant inconsciemment dans le jeu du pervers narcissique. Ce dernier, pour prendre l'ascendant sur sa " victime ", assortira volontiers son discours d'un message moralisateur et s'affichera comme un être " noble et pur " contraignant l'autre qui ne veut pas être repoussé à s'identifier à cette morale, que cela soit dans l’acceptation ou le refus de la chose suggérée.


Faisant parler le pervers narcissique, Alberto Eiguer écrit : " Il faudrait que vous agissiez de sorte qu'il ne reste aucun doute que vous êtes moi... et que tout ce que vous faites, dites ou éprouvez, confirme que je suis le seul, moi, le plus grand et cela même au prix de votre propre disqualification ". On touche ici au fondement de l'induction narcissique.





Contradictions ou contradictions apparentes


Un jour, relâchant sa vigilance, content et fier de son coup, le pervers narcissique pourra même se vanter auprès de tiers auxquels il prête ses propres pensées, de son succès, l'autre l'avait mérité, puisqu’il "n'avait qu'à ne pas être si bête et si naïf ".


Mais même quand les contradictions de son comportement éclatent semant alors le doute sur sa personnalité, ses intentions ou sa sincérité, il parvient le plus souvent à rattraper ses erreurs et à restaurer la belle image de lui-même qu'il a laissée se fissurer par manque de prudence. Il affirmera alors, par exemple, qu’il a plaisanté et qu’il ne cherchait qu’à tester son interlocuteur.


La plupart du temps, on lui pardonnera malgré tout, parce qu'il sait se rendre sympathique et surtout parce qu’il a toujours une explication pour justifier un comportement soudain contradictoire. L’erreur " désastreuse " sera mise sur le compte d’une faiblesse momentanée, d'une fatigue, d’un surmenage, d’une maladie. Finalement, on se dira que toute personne " parfaite " est faillible.


" Le pervers narcissique, […] aime la controverse. Il est capable de soutenir un point de vue un jour et de défendre les idées inverses le lendemain, juste pour faire rebondir la discussion ou, délibérément, pour choquer. " (Marie-France Hirogoyen, Le Harcèlement moral, page 108)



Emploi de messages paradoxaux


Le pervers narcissique se complaît dans l'ambiguïté. Par ses messages paradoxaux, doubles, obscurs, il bloque la communication et place sa victime dans l'impossibilité de fournir des réponses appropriées, puisqu'elle ne peut comprendre la situation. Elle s'épuise à trouver des solutions qui seront par définition inadaptées et rejetées par le pervers dont elle va susciter les critiques et les reproches. Complètement déroutée, elle sombrera dans l'angoisse ou la dépression (voir Marie-France Hirigoyen, " Le Harcèlement Moral ", " La communication perverse ", p. 111).



Calomnies et insinuations


" Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! " (Beaumarchais).


Le pervers narcissique a le talent de diffamer sans avoir l’air d'y toucher, prudemment, en donnant l’apparence de l’objectivité et du plus grand sérieux, comme s’il ne faisait que rapporter des paroles qui ne sont pas les siennes. Souvent il ne porte pas d’accusation claire, mais se contente d'allusions voilées, insidieuses. À la longue, il réussira à semer le doute, sans avoir jamais prononcé une phrase qui pourrait le faire tomber sous le coup d’une accusation de diffamation.


Il usera du pouvoir de la répétition et ne cessera pas de semer le doute sur l’honnêteté, sur les intentions de l’adversaire qu'il veut abattre s'appuyant sur la tendance humaine à croire " qu’il n’y a pas de fumée sans feu ".


Fausse modestie


Lors de l’utilisation de la technique de l’induction (voir plus haut), il se présente bien volontiers comme une personne modeste, n’osant pas proposer ses solutions ou l’objet de sa duperie (l’appât), l’objet qu’il veut soumettre à la convoitise de l’autre.


Comme un rusé paysan, il est capable parfois de se faire passer pour bête et naïf, prêchant le faux pour savoir le vrai. Un très bon moyen de guerre psychologique pour tirer les vers du nez d’une personne trop pleine de certitudes.






Confusion des limites entre soi et l'autre


Le pervers narcissique n'établit pas de limites entre soi et l'autre. Il incorpore les qualités de l'autre, se les attribue pour pallier les faiblesses de sa véritable personnalité et se donner une apparence grandiose. Ces qualités qu'il s'approprie, il les dénie à leur véritable possesseur, cela fait partie intégrante de sa stratégie de la séduction. " La séduction perverse se fait en utilisant les instincts protecteurs de l'autre. Cette séduction est narcissique : il s'agit de chercher dans l'autre l'unique objet de sa fascination, à savoir l'image aimable de soi. Par une séduction à sens unique, le pervers narcissique cherche à fasciner sans se laisser prendre. Pour J. Baudrillard, la séduction conjure la réalité et manipule les apparences. Elle n'est pas énergie, elle est de l'ordre des signes et des rituels et de leur usage maléfique. La séduction narcissique rend confus, efface les limites de ce qui est soi et de ce qui est autre. On n'est pas là dans le registre de l'aliénation - comme dans l'idéalisation amoureuse où, pour maintenir la passion, on se refuse à voir les défauts ou les défaillances de l'autre -, mais dans le registre de l'incorporation dans le but de détruire. La présence de l'autre est vécue comme une menace, pas comme une complémentarité. " (Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement Moral, p. 94).


Utilisation de fausses vérités énormes ou crédibles


La communication perverse est au service de cette stratégie. Elle est d'abord faite de fausses vérités. Par la suite, dans le conflit ouvert, elle fait un recours manifeste, sans honte, au mensonge le plus grossier.


" Quoi que l'on dise, les pervers trouvent toujours un moyen d'avoir raison, d'autant que la victime est déjà déstabilisée et n'éprouve, au contraire de son agresseur, aucun plaisir à la polémique. Le trouble induit chez la victime est la conséquence de la confusion permanente entre la vérité et le mensonge. Le mensonge chez les pervers narcissiques ne devient direct que lors de la phase de destruction, comme nous pourrons le voir dans le chapitre suivant. C'est alors un mensonge au mépris de toute évidence. C'est surtout et avant tout un mensonge convaincu qui convainc l'autre. Quelle que soit l'énormité du mensonge, le pervers s'y accroche et finit par convaincre l'autre. Vérité ou mensonge, cela importe peu pour les pervers : ce qui est vrai est ce qu'ils disent dans l'instant. Ces falsifications de la vérité sont parfois très proches d'une construction délirante. Tout message qui n'est pas formulé explicitement, même s'il transparaît, ne doit pas être pris en compte par l'interlocuteur. Puisqu'il n'y a pas de trace objective, cela n'existe pas. Le mensonge correspond simplement à un besoin d'ignorer ce qui va à l'encontre de son intérêt narcissique. C'est ainsi que l'on voit les pervers entourer leur histoire d'un grand mystère qui induit une croyance chez l'autre sans que rien n'ait été dit : cacher pour montrer sans dire. » (Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement moral, page 94)


Il use d'un luxe de détails pour éteindre la vigilance de ses proches. "Plus le mensonge est gros, plus on a envie d'y croire."





Se poser en victime


Lors des séparations, les pervers se posent en victimes abandonnées, ce qui leur donne le beau rôle et leur permet de séduire un autre partenaire, consolateur.


Il peut se faire passer pour faible, pour le "chien perdu sans collier ", prendre la mine de chien battu, les yeux tristes, dont voudront alors justement s’occuper les femmes maternelles, dévouées, celles ayant une vocation de dame patronnesse, celles n’existant que par le dévouement à autrui, celles qui deviendront souvent leurs future victime. Cela afin de mieux faire tomber dans ses filets


Il a d’ailleurs un talent fou pour se faire passer pour une victime. Comme il a un talent fou, pour se faire passer pour malade ou irresponsable ou tirer profit d’une maladie (imaginaire ou réelle), d’un accident, user ou abuser d’un handicap réel etc.




Création d’une relation de dépendance


L'autre n'a d'existence que dans la mesure où il reste dans la position de double qui lui est assignée. Il s'agit d'annihiler, de nier toute différence. L'agresseur établit cette relation d'influence pour son propre bénéfice et au détriment des intérêts de l'autre. " La relation à l'autre se place dans le registre de la dépendance, dépendance qui est attribuée à la victime, mais que projette le pervers [sur l’autre]. A chaque fois que le pervers narcissique exprime consciemment des besoins de dépendance, il s'arrange pour qu'on ne puisse pas le satisfaire : soit la demande dépasse les capacités de l'autre et le pervers en profite pour pointer son impuissance [celle de sa victime], soit la demande est faite à un moment où l'on ne peut y répondre. Il sollicite le rejet car cela le rassure de voir que la vie est pour lui exactement comme il avait toujours su qu'elle était" (Marie-France Hirigoyen, " Le Harcèlement Moral ", page 115).


Inhiber la pensée critique de la victime


Lors de la phase d'emprise, la tactique du pervers narcissique est essentiellement d'inhiber la pensée critique de sa victime. Dans la phase suivante, il provoque en elle des sentiments, des actes, des réactions, par des mécanismes d'injonction ou d’induction. " Si l'autre a suffisamment de défenses perverses pour jouer le jeu de la surenchère, il se met en place une lutte perverse qui ne se terminera que par la reddition du moins pervers des deux. Le pervers essaie de pousser sa victime à agir contre lui (et à la faire agir d’une façon perverse) pour ensuite la dénoncer comme " mauvaise ". Ce qui importe, c'est que la victime paraisse responsable de ce qui lui arrive ". (Marie-France Hirigoyen, " Le Harcèlement Moral ", page 122).




Le plus dur pour la victime est de ne pas rentrer dans le jeu, en particulier le jeux des conflits artificiels, provoqués par le pervers.






Tactique du harcèlement moral pervers


Isoler quelqu'un, refuser toute communication, ne pas lui transmettre de consignes, multiplier les brimades, ne pas lui donner de travail ou un travail humiliant, au contraire, lui donner trop de travail ou un travail largement au dessus de ses compétences etc... les cas de figure du harcèlement moral, du bizutage ou du mobbing, telles sont les tactiques du harcèlement moral, pouvant se décliner à l’infini.


Selon la définition la plus courante " Le harcèlement moral est un ensemble de conduites et de pratiques qui se caractérisent par la systématisation, la durée et la répétition d'atteintes à la personne ou à la personnalité, par tous les moyens relatifs au travail, ses relations, son organisation, ses contenus, ses conditions, ses outils, en les détournant de leur finalité, infligeant ainsi, consciemment ou inconsciemment, une souffrance intense afin de nuire, d'éliminer, voire de détruire. Il peut s'exercer entre hiérarchiques et subordonnés, de façon descendante ou remontante, mais aussi entre collègues, de façon latérale ".





Tactiques ultimes (sur le point d’être confondu)


Si un emballement peut conduire le pervers narcissique à commettre des actes de violence, il évite soigneusement de se faire " emballer " par la police et la justice. Pour cela, il maîtrise l'art de " l'emballage " des faits dans le discours. Pour paraphraser Philinte, dans " Le Misanthrope " : 
" Toujours, en termes convaincants, ses dénégations sont dites ". Acculé, il peut se faire passer pour fou, irresponsable de ses actes, car on sait que les fous peuvent tout se permettre (article 122-1 du nouveau code pénal).

Egoïsme, défense agressive de leurs intérêts

Charité bien ordonnée commence toujours par soi-même. Il sait parfaitement et farouchement défendre ses intérêts et il en a toujours une vision très claire. Son unique objectif est d’obtenir un bénéfice pour sa propre personne. Il essaye de profiter à chaque instant de toute opportunité, de toutes les situations, de toutes les personnes rencontrées - ces personnes étant systématiquement instrumentalisées tant que cela est possible - pour en tirer, autant que possible, avantage pour lui. Sa philosophie est toujours utilitariste. Et il sait ménager ceux dont elle a besoin, son conjoint, une relation de travail… car même l’être le plus asocial a besoin d’affection, de compagnie, de présence (ne serait-ce que pour se faire admirer) et donc par moments, sera gentil avec son partenaire.


Il n'est " courageux " que quand il est sûr de gagner, et que cela va dans le sens du renforcement gratifiant de son image narcissique. Sinon, il fait preuve d’une extrême prudence et s’abstient de faire preuve de courage. Lors du naufrage du Titanic, il sera le premier à passer, selon les prétextes les plus fallacieux, avant les femmes et les enfants, dans le canot de sauvetage. La notion d’honneur ou d’élégance morale lui est inaccessible.


Absence de valeurs morales

Leur manque d’état d’âme, de remords ou de problème de conscience peut être si extrême, qu’au début de leur relation avec elles, leurs victimes ne peuvent y croire. Ce manque de scrupule les déroute, les estomaque ou les abasourdit.


En fait, ils ont un total mépris pour toutes lois ou contrainte morales. Leur morale est, le plus souvent, celle de la morale ou la loi du plus fort et/ou du plus rusé, du plus retors. Il y a le plus souvent, dans leur comportement, la banalisation du mal, une certaine " relativisation " de la morale, dans le cadre d’un nihilisme opérationnel, qui peut même être militant. Ils n’ont du respect que pour les gens plus forts qu'eux, ayant plus de pouvoir et de richesse ou plus combatifs qu'eux. Faire preuve d’humanité, de sensibilité est souvent vu par eux comme l’expression d’une forme de naïveté ou de sensiblerie qui n’a pas lieu d’être. Seuls les résultats comptent : " la fin justifie les moyens ".



Le pervers narcissique n'éprouve aucun respect pour les autres, qu'il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir, d'autorité ou servant ses intérêts. Il fait des promesses qu’il ne tiendra pas, sachant que "Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ". Il n'hésite pas à dérober de l'argent, des bijoux, des vêtements à son partenaire ou à ses amis sans éprouver la moindre honte. Pris sur le fait, il est capable de nier avec un aplomb hors du commun...




Absence d'empathie

Les pervers narcissiques sont incapables d’aimer les autres. Dans leur immense majorité, ils n’ont aucune " humanité ", aucun sentiment humain, aucun état d’âme, aucun affect. Ils sont froids et calculeurs, totalement indifférents à la souffrance d’autrui.

Mais tout en étant, le plus souvent, incapables d’avoir des sentiments humains, ils simuleront le fait d’être totalement remplis, en apparence, de bons sentiments humains et d’une sincère empathie pour autrui.

Les pervers peuvent se passionner pour une personne, une activité ou une idée, mais ces flambées restent très superficielles. Ils sont en fait souvent vides d’intérêts, sauf pour leur intérêt immédiat. Ils ignorent les véritables sentiments, en particulier les sentiments de tristesse ou de deuil (pour les autres). Les déceptions entraînent chez eux de la colère ou du ressentiment avec un désir de revanche. Cela explique la rage destructrice qui s'empare d'eux lors des séparations. Quand un pervers perçoit une blessure narcissique (défaite, rejet), il ressent un désir illimité d'obtenir une revanche. Ce n'est pas, comme chez un individu coléreux, une réaction passagère et brouillonne, c'est une rancune inflexible, implacable à laquelle le pervers applique toutes ses forces et ses capacités de raisonnement. Et alors, il n’aura que cesse d’assouvir son dessein de vengeance.

La séduction perverse ne comporte aucune affectivité, car le principe même du fonctionnement pervers est d'éviter tout affect. Les pervers, tout comme les paranoïaques, maintiennent une distance affective suffisante pour ne jamais s'engager vraiment. L'efficacité de leurs attaques tient au fait que la victime ou l'observateur extérieur n'imaginent pas qu'on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la souffrance de l'autre.

Les éventuels dérèglements sexuels ou la " méchanceté " foncière pourraient être les conséquences de cette absence de sentiments et d’empathie pour les autres. Il est possible que le manque d’affect empêche de ressentir l’intégralité des limites morales entre ce qui est permis ou interdit dans la société. Mais ce n’est qu’une hypothèse.




Égocentrisme

Comme pour tous les narcissiques, tout leur est dû. Elles n'admettent aucune mise en cause et aucun reproche Leur loi est celle de leur désir, immédiat, dans l'instant. Tout doit leur céder systématiquement. C’est comme s’ils étaient demeurés, à l’âge adulte, un enfant gâté. Un petit bobo chez eux prend de graves proportions, comme si c’était une maladie importante, devant alors inspirer alors la compassion de l’entourage.


Voici quelques exemples du mode de pensée du pervers narcissique :


 " Je suis génial, je suis fort, je suis au dessus des autres, dans le haut du panier ".  " Les autres ne peuvent pas ne pas m’aimer ".  " Je vais me servir de l'autre pour obtenir ce que je veux, ce à quoi j’ai droit ". " Je vais m'arranger pour que ma victime se sente coupable afin qu'elle ne m'en veuille pas et qu’elle n’ait aucun désir de prendre son indépendance ".  " Pourquoi aurais-je un problème de conscience, ce n’est quand même pas de ma faute si elle est à ce point stupide ou naïve. Je n’y suis pour rien si elle est si naïve ". " Ma victime me remerciera pour ce que je fais pour elle, ce qui est normal étant donné que c’est vrai, sans moi elle ne serait rien, c’est un honneur que je lui fais ". " Quand il arrive un problème - même si c’est autrui qui a ce problème , j’ai de la peine pour moi, pas pour autrui " (ce raisonnement est généralement inconscient).

Mythomanie

Le pervers narcissique a souvent une composante mythomane. Elle est liée à sa propension au mensonge - une composante opérationnelle, consciente, pour parvenir plus facilement à ses fins - et à un besoin de se voir mieux qu’il n'est dans la réalité. Il aime se mentir à lui-même, sur lui-même. Le déni (de ses défauts, de l'autre) lui permet de " s'aimer " (et de s’aimer toujours plus).


Comme tout mythomane, il ment souvent parce qu'il craint la réaction négative de l’entourage (de dévalorisation, par exemple) qu'entraînerait l'aveu de la réalité et de son mensonge. Sa mythomanie a tendance alors à s’auto-entretenir, sans fin, voire à se renforcer au cours du temps. Il se ment à lui-même, sur sa vraie valeur, sur ce qu’il est réellement. Il sait partiellement qu’il se ment à lui-même, mais en même temps il minimise son propre mensonge sur lui-même. A certains moments, il finit par croire à son mensonge, à d’autres, il a conscience de son mensonge. C’est toute l’ambivalence de la pathologie mythomane.




Mensonge

Le pervers narcissique est toujours, intérieurement, dans la peau d’un autre, il n'est jamais sincère, toujours menteur. Il peut aussi bien dire la vérité que mentir avec aplomb, d’une façon jusqu’au-boutiste (comme un " arracheur de dent "). Le plus souvent, il effectue de sensibles falsifications de la vérité, qu'on ne peut pas vraiment qualifier de mensonges, et encore moins de constructions délirantes. Mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise - ce qui est, pour l'autre, très déstabilisant - fait partie de son jeu.


Derrière cette attitude de mensonge jusqu’au-boutiste, qui paraît parfois suicidaire, se cache, le plus souvent, une attitude de défi à l’ordre social, une façon de montrer qu’il est toujours le plus fort et qu’il contrôle toujours la situation... Même quand il le faudrait, il ne reconnaîtra jamais rien, ni ses mensonges, ni ses torts, même dans les moments cruciaux lors d’un interrogatoire policier, voire d'un procès d’assises.


Par contre il pourra reconnaître éventuellement un mensonge mineur s’il n'a pas grand chose à y perdre. Mais même l’aveu de ce petit mensonge sera toujours difficile à obtenir de sa part.





Haine et agressivité

Le pervers narcissique a souvent besoin de haïr pour exister ; c'est une des raisons pour lesquelles il n’est jamais satisfait par quoi que ce soit (les autres, les objets…). La haine peut être chez lui un moteur très puissant de son action et de son comportement. N’arrivant pas à obtenir et jalousant la plénitude ou le bonheur qu’il observe chez l’autre, il en vient à haïr et à détruire ce qu'il aime et recherche intensément. Étant incapable d'aimer, il essaie de détruire, par cynisme, la simplicité de toute relation naturelle et saine.


A cause de leur histoire personnelle, les pervers n'ont souvent pas pu se réaliser. Ils observent alors avec envie ce que d'autres qu'eux ont pour se réaliser. Et ils essaient de détruire le bonheur qu’ils observent auprès d'eux. Prisonniers de leur propre personnage et de l’image, le plus souvent factice, qu’ils présentent à la société - ce qui leur impose de terribles contraintes permanentes -, ils tentent alors de détruire la liberté d’autrui et de lui imposer des contraintes décidées par eux. Il y a, chez eux, une mentalité agressive d’envie, de convoitise, d'irritation haineuse à la vue du bonheur, des avantages d'autrui.


Pour s'accepter et s’affirmer, les pervers narcissiques doivent triompher de quelqu'un d'autre, le détruire, jouissant alors de sa souffrance. Cette perception, de ce qu’ils croient ne pas posséder, est subjective, elle peut même être délirante. Ce sentiment d'infériorité vis-à-vis de la personne enviée et haïe les pousse à chercher à posséder ce qui est convoité. Pour combler l'écart qui les sépare de l'objet de leur convoitise, il leur suffit alors de l'humilier, de l'avilir.


Ils envient la réussite des autres, qui les met face à leur propre sentiment d'échec, sans cesse refoulé, car ils ne sont pas plus contents des autres qu'ils ne le sont d'eux-mêmes. Pour eux, rien ne va jamais. Ils imposent aux autres leur vision péjorative ou négative du monde et leur insatisfaction chronique concernant la vie. Ils cherchent, souvent, à démontrer que le monde est mauvais, que les autres sont mauvais. Personne n’a vraiment grâce à leurs yeux. Agresser les autres est le moyen d'éviter la douleur, la peine, la dépression.


Ils aiment attendre dans l’ombre, masqués. Certains calculent leurs coups ou leur vengeance très longtemps à l’avance, parfois sur plusieurs années (pour eux la vengeance est un plat qui se mange congelé et ils aiment à s’en délecter). C’est la raison pour laquelle ils peuvent être redoutables et imprévisibles. Et d’ailleurs, ils sont le plus souvent imprévisibles.

Intégration sociale et extraversion

Le pervers narcissique est en général apprécié au premier abord car il paraît extraverti, sympathique et séduisant. Assez fin psychologue, il a souvent un talent pour retourner l’opinion en sa faveur et emporter l’adhésion à ses idées, même les plus contestables.

Un " comédien né "

Le pervers narcissique est un " comédien né ". Ses mensonges à force d’entraînement sont devenus chez lui une seconde nature.


Sa palette de personnalités, de personnages, d’émotions feintes est étonnante. L’éventail de son jeu d’acteur est étonnant, infini, sans cesse renouvelé.


Il donne le plus souvent l’image d'une personne parfaitement calme, ne s’énervant jamais.

Paranoïa

À leur personnalité perverse et narcissique peut parfois se superposer une composante paranoïaque. À force de duper les gens, le pervers se doit d’être de plus en plus secret et d’être de plus en plus sur ses gardes. Il se confie de moins en moins. À un moment clé, il peut se révéler d’une hyper-susceptibilité maladive. Il vit dans une suspicion constante et une prudence extrême, qu’il dissimule profondément. Sa paranoïa apparaît alors décupler son intelligence, lui fournissant alors un extraordinaire regain d’énergie combative.




Sadisme

Un plaisir pervers s'éprouve dans la vision de la souffrance de l’autre. Le pervers ressent une jouissance extrême, vitale, à voir l'autre souffrir, à le maintenir dans le doute, à l'asservir et à l'humilier. Étant incapable de relation véritable, il ne peut en établir que dans un registre pervers de malignité destructrice. Les êtres humains ne sont plus pour lui des êtres humains, mais des objets de jeu et de plaisir. Il aime chosifier l'autre, et faire en sorte que sa victime ne puisse jamais s’en sortir, ne serait-ce que pour l'empêcher de témoigner contre lui.

Orgueil et Combativité

Le pervers narcissique est le plus souvent doté d’une combativité extrême et d’une capacité de rebond remarquable. Sa mégalomanie, son narcissisme, voire sa paranoïa, renforcent cette combativité.


Souvent immensément orgueilleux, voire mégalomane, le pervers narcissique aime gagner, à tout prix, sans fin, et ne peut admettre, une seule fois, de perdre. Il est prêt à tout, même aux coups les plus retords, pour ne jamais perdre. Le pervers est comme un enfant gâté. S’il ne rencontre pas de résistance, il ira toujours plus loin.


À cause de cette stratégie de victoires sans fin il peut parvenir à se convaincre qu’il n’y a pas de valeurs morales positives dans l’univers et qu’il gagnera toujours à agir ainsi.


À la longue cette tendance, qui peut lui assurer une dynamique du succès pendant un certain temps, devient une addiction. Signe de sa mégalomanie, elle la renforce en retour, et l'amène à ne plus pouvoir tolérer la moindre frustration ou contradiction.


Le pervers narcissique adore se valoriser, paraître plus qu’il n’est réellement. Toute atteinte à la haute image qu’il a de lui-même le rend très méchant, agressif. Tous ses efforts viseront alors à rétablir cette image flatteuse qu’il a de lui-même, et ce par tous les moyens, y compris par la destruction du perturbateur, celui qui a commis le crime de lèse-majesté.


Il a une très haute opinion de lui-même. Les autres sont pour lui quantités négligeables - ce sont des larbins, des domestiques, des  peanuts … -. Il déteste qu’on lui fasse de l’ombre, qu’on se mette en avant, qu’on prenne de l’ascendant sur lui, qu’on lui résiste, qu’on lui dise non. Il a besoin sans cesse de rabaisser autrui, par une petite pique de-ci de-là (untel n’a pas de personnalité, untel est égoïste, untel est ingrat, untel est pingre…).






Narcissisme criminel

Terme imaginé par Daniel Settelen, psychiatre, et Denis Toutenu, psychiatre, dans leur livre " L'affaire Romand : le Narcissisme criminel ", consacré au cas de Jean-Claude Romand, qui décrit la personnalité du pervers narcissique au moment où il passe à l’acte criminel.

" Esprit mesquin "

On est parfois surpris de découvrir, derrière son apparence généreuse, brillante, très intelligente, un esprit mesquin, terriblement jaloux, rancunier, vengeur, d'une indéniable petitesse morale. Ses buts " nobles " & "généreux " se révèlent alors nettement moins nobles qu’il n’y paraissait au premier abord. Il semble en effet (et c’est ce qui apparaît à l’analyse) aimer se venger discrètement, sans témoin, sans que la victime s’en rende compte et il savoure le plus souvent sa vengeance en solitaire. Et c’est une des raisons pour lesquelles sa conduite peut paraître parfois secrète, indéchiffrable ou déroutante.


Si sa victime lui a résisté et lui a fait un affront, il pourra " s’amuser ", par exemple, à lui envoyer une lettre d’anniversaire incompréhensible, à une date éloignée de la date d’anniversaire, cette action incongrue étant à ses yeux une " bonne plaisanterie" , dont il sera d’ailleurs le seul à rire ou à jouir.


Ce genre de comportement paraît parfois être l'indicateur d’un début de psychose ou de démence précoce, en tout cas d’une réelle forme de maladie mentale, mais pas nécessairement.







Les pervers narcissiques sont-ils fous ?

Selon Marie-France Hirigoyen, Les pervers narcissiques sont considérés comme des psychotiques sans symptômes, qui trouvent leur équilibre en déchargeant sur un autre la douleur qu'ils ne ressentent pas et les contradictions internes qu'ils refusent de percevoir. Ils "ne font pas exprès" de faire mal, ils font mal parce qu'ils ne savent pas faire autrement pour exister. Ils ont eux-mêmes été blessés dans leur enfance et essaient de se maintenir ainsi en vie. Ce transfert de douleur leur permet de se valoriser aux dépens d'autrui. ( "Le Harcèlement Moral", page 126).


En général, on ne les considère pas comme complètement fous, car ils sont capables de maîtriser et de calculer leurs actes. Ils ne sont pas irresponsables en particulier sur le plan pénal. Toutefois la question n’est pas tranchée.


Les psychologues voient éventuellement dans le narcissisme, quand il est excessif, une "maladie ", une addiction (le "malade " est parfaitement conscient de sa maladie, mais la minimise, ne peut pas changer ou ne cherche pas à changer), et non une folie.


Au pénal, les pervers narcissiques ne bénéficient généralement pas d’une responsabilité altérée ou atténuée, comme on l’a vu dans le procès de Jean-Claude Romand : Le pervers connaît la loi et il est conscient de ce qu’il fait (simplement, il le fait quand même par défi, par jeu, pour le frisson). Donc il reste responsable de son choix (en tout cas, il semble être responsable pénalement).


Mais le pervers narcissique lui-même se considère souvent comme "irresponsable " de ses actes. Ce qui rappelle la litanie des "ce n'est pas ma faute, et ce n'est pas ma faute … " du Vicomte de Valmont annonçant à Madame de Tourvel qu’il va rompre d’elle dans le roman "Les Liaisons dangereuses" de Pierre Choderlos de Laclos. (lettre CXLI)




Psychogénèse et enfance

Souvent, le pervers narcissique est quelqu'un qui n'a jamais été reconnu dans sa personnalité propre, qui a été victime d’investissement narcissique important de la part de ses parents et qui a été obligé de se construire un jeu de personnalités (factices), pour se donner l'illusion d'exister et être conforme à l’image narcissique voulue par les parents.


Le pathologie de l'enfant s'est trouvée induite par les exigences narcissiques de son entourage familial et scolaire. Une fois adulte, le narcissique a poursuivi sur sa lancée, instrumentant, tout en en souffrant, l'aveuglement de son entourage.


Certaines carences affectives dans l’enfance peuvent aussi l’empêcher, à l’âge adulte, d’aimer autrui.


Il a pu subir aussi, durant son enfance ; des blessures narcissiques, plus ou moins importantes. Ces blessures le pousseront à satisfaire, sans cesse, un énorme désir de reconnaissance ou de revanche. Il a alors un besoin énorme d'être aimé, reconnu, surévalué, surestimé par rapport à ce qu'il est réellement.


Il peut être l’enfant surprotégé, chouchouté, le petit dernier (à l’exemple du jeune Abdallâh, des albums de Tintin), statut dont il profite à fond, un de ces enfants qui profitent sans cesse de l'aveuglement de ses parents sur sa véritable nature (en se faisant passer pour le petit malade souffreteux pour la victime imaginaire des professeurs, du frère ou de la sœur). En particulier l’enfant unique, tant attendu, conçu tardivement…, qu’on dorlote alors d'autant plus.




pour 4 personnes
aneth
3 avocats
1 barquette de lardons de saumon fumé
150g crevettes grises cuites & décortiquées
3 c à soupe d'huile d'olive
le jus d'un demi citron
150g de noix de pétoncles crues
1 pot de fromange ail & fines herbes
150g de râpé de surini
250g de ricotta
sel & poivre
dans un bol mélanger l'huile d'olive & le jus de citrons ainsi que l'aneth ciselée
saleer & poivrer
y rajouter les noix de pétoncles crues ainsi que les crevettes grises réservez aprés avoir bien mélangé la préparation
dans le bol de votre mixer verser le contenue deu pot de fromage ail & fine herbe ainsi que la chair d'avocat coupé en gros morceau
mixer le tout jusqu'à obtention d'une crème
pour finir fouéttez énergiquement la ricotta jusqu'à ce quelle devienne lisse puis y rajouter le surimi
bien nettoyer les verrines & les remplir avec une poche à douille du mélange à base d'avocats & commencer par remplir le fond de chaque verrine
si besoin lisser avec le dos d'une cuillère
ajouter ensuite le mélange de noix de pétoncles & de crevettes grise
enfin remplir à nouveau votre poche à douille du mélange ricotta surimi & remplir les verrines
servir frais
bon appétit!


Avocat aux crevettes

 08/05/2012
pour 6 personnes

300g de crevettes
3 avocats
mayonnaise
persil haché
faites cuire les crevettes dans l'eau salée puis les égoutter  & les decortiquer.
mettre les crevettes dans les avocats coupé en 2
nappez de mayonnaise puis de persil
dressez sur une feuille de salade  avec pour deco quelques quartier de tomate & ou de citrons
servir très frais
bon appétit!


Nous vous souhaitons

 30/04/2012

                                     que toute
                                   cette année 
                                   soit remplie
                              d'amour & d'amitié



                                     nous vous offrons
                             un petit brin virtuel 
                                à toutes & tous
                                   @ bientôt



Juste pour rire !!!

 23/04/2012





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