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Varennes-en-Argonne est un charmant village meusien reconstruit après la première guerre mondiale.
Mais Varennes est surtout célèbre par son action patriotique du 21 juin 1791 ainsi que par l'arrestation de Louis XVI en fuite avec sa famille pour Montmédy, puis certainement ensuite vers l'étranger. Je vous invite à voir ou à revoir notre balade découverte de Varennes-en-Argonne depuis le début en cliquant sur ce lien! Cliquez sur les photos pour les agrandir! 
Nous avons suivi la famille royale lorsqu'elle est arrivée en haut de Varennes au niveau de l'auberge du "Bras d'Or" située à l'époque près de la Tour de l'Horloge.
Puis nous avons accompagné toute la famille dans la maison de Jean-Baptiste Sauce épicier-chandelier de Varennes.
Sauce était estimé de ses compatriotes qui l’avaient nommé procureur-syndic de sa commune. En l’absence du maire, George, député à l’Assemblée nationale, il était le premier magistrat de Varennes. C’est en cette qualité qu’il accueille Louis XVI et sa famille le 21 juin 1791, lors de la fuite de la famille royale et son arrestation. 
Pendant ce temps, que se passait-il sur le pont qui séparait Varennes le haut de Varennes le bas!
Vers 23h30, après avoir alerté les buveurs attablés au "Bras d'Or", Drouet, maître de poste à Sainte-Ménéhould, et son ami Guillaume se dirigent vers le pont en bois qui franchit l'Aire. À l'aide de meubles et de charettes ils édifient une barricade! 
Cette barricade gardée par les Gardes Nationaux de Montblainville est devenue redoutable et s'avère suffisante pour arrêter les 62 hussards du capitaine d'Eslon venant de Dun-sur-Meuse!
La ville de Varennes ne possédait pas de relais de poste régulier.
Les chevaux destinés aux berlines royales attendaient devant l"Hôtel du Grand Monarque" situé sur la rive droite de l'Aire (Varennes-le bas) alors que les fugitifs s'étaient arrêtés en haut de Varennes! 
Ce relais de fortune est confié au chevalier de Bouillé et au comte de Raige court.
Ils ne quittent pas leur chambre de peur d'être remarqué. Ils apprennent un peu trop tard le dramatique évènement par le tocsin et par les cris "Aux armes!" À demain! 
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