Un peu d'histoire... A Toulouse, en 1630, la peste avait fait, en même temps que 50.000 morts, la fortune de certains voleurs. Tiens, ça ne vous interpelle pas ça !
Ces voleurs, détrousseurs et experts en cadavres, avaient trouvé une parade protectrice contre cette horreur très contaminante qu'était la peste. Et oui, il y avait déjà des experts, mais des vrais, en ce temps là... Le but final était le même...s'enrichir... Mais revenons au récit... Ces détrousseurs voleurs avaient évidemment, comme on dit en Belgique, "un truc", donc quelque chose qui les protégeait.
Tous les gens se masquaient au moyen de foulards ou autres bouts de tissus trouvés ça et là, pour éviter cette vive et rapide contamination. Rien n'y faisait ! Seuls, notre quatre voleurs étaient complètement immunisés de cette maladie... toucher, manipuler les cadavres, aucun problème... Ils furent arrêter bien sûr par la maréchaussée. Ils ne fut guère compliqué de leur faire avouer leurs forfaits, mais leur faire dire par quel moyen ils arrivaient à ne être infectés, ce fut très difficile. Les moyens, pour le moins persuasifs de l'époque, assortis d'une négociation au niveau de la peine, finirent par libérer les langues. La macération de plusieurs plantes, bien associées et dosées, conférait à ce mélange des vertus anti-infectieuses, en même temps qu'immunitairement stimulantes. En fait, ils absorbaient une petite dose de leur mixture, et se badigeonnaient les mains et le visage de cette préparation. Une formule à conserver de nos jours . Pour la fin cette histoire, ils ne furent pas brûlés, mais... pendus... Les ingrédients. Grande Absinthe 40 grs, Romarin, 40 grs, Sauge 40 grs, Lavande, 40 grs, Cannelle 5 grs, Muscade 5 grs, Girofle 5 grs, Ail 5 grs, Camphre 10 grs, Vinaigre de vin 2,5 litres. Recette. Mettre à macérer pendant 10 jours les différents ingrédients, sauf le camphre, que vous ajouterez en fin de macération. A consommer de suite... En cas de peste ( sait-on jamais ? ), mais surtout, et à défaut de grippe ou autre virus inventé ou pas, 1 cuillère à café midi et soir dans la sa salade, ou autre... Si vous fréquentez un milieu "infecté" , des tampons imbibés dans votre nez feront l'affaire. Allez.......A plus.......
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Cibles : manque d'énergie, anémie, hémorragie, foie engorgé, adénome de prostate, énurésie, rhumatismes.
Un peu d'histoire.
Les sénateurs romains se faisaient fouetter les articulations avec des orties; c'est qu'en activant la circulation sanguine, elles soulagent les douleurs. Ce n'est pas pour la même raison que les libertins vénitiens accusant une baisse de libido, se faisaient fouetter les parties génitales, pour retrouver force et vigueur. Essayez donc, messieurs ! Galien, un médecin grec de l'Antiquité, disait que le vin d'ortie redonne de la vigueur lorsque qu'on en manque... Un peu de botanique. L'ortie, cette "bonne ennemie", mais de mauvaise réputation, se retrouve un peu partout dans les campagnes. La plante, d'un vert foncé, a des tiges couvertes de poils hérissés qui contiennent de l'acide formique. Celui-ci, en pénétrant l'épiderme, provoquent de l'urticaire. La plante entière est cueillie avant la floraisonpour être utilisée médicalement; les graines sont utilisées à maturité, les rhizomes et les racines sont ramassées en automne. Recette Pour 15 litres d'eau, 50 grs de jeunes feuilles d'orties, 15 grs d'acide tartrique ( poudre ou cristaux, en droguerie ), 750 grs de sucre, et 17 grs de levure de bière. Mettre les feuilles à infuser 15 minutes dans de l'eau bouillante, filtrer. Dissoudre le sucre et l'acide tartrique dans de l'eau mise à chauffer. Mettre la préparationj dans un tonneau ou une tourille à fermenter, bonde ouverte, après avoir pris soin d'incorporer la levure. Compléter chaque jour avec un peu d'eau filtrée la mousse qui sort, et que l'on prendra soin d'évacuer. Après une 12zaine de jours, la fermentation est terminée, et on peut soutireret mettre en bouteilles ou autres contenants, du moment qu'ils sont bien fermés (Bouchons mécaniques). A consommer après 15 jours. Cure de 3 semaines, à raison d'un petit verre avant les 3 repas du jour. Bonne cure !!! |
Un peu de botanique.
Le pissenlit ne se présente pas, il se déguste en salade. Cette belle plante vivace est une des rares de sa catégorie à former des graines sans avoir besoin d'intervention extérieure. Très commune en Europe, excepté sur les zones littorales, elle pousse dans les champs, les prés, les talus, mais aussi dans les jardins. Ses belles fleurs jaunes fleurissent toute l'année, et ses fruits, des akènes, sont surmontés d'une aigrette plumeuse qui permet une diffusion à grandes distances. Ses jeunes feuilles peuvent être consommées de printemps. ce qui nous intéresse ici, ce sont ses racines. Elles sont prelevées en fin d'hiver ou en automne. Indications. Foie malade : il aide à vider une vésicule biliaire pleine, car trop souvent paresseuse. Augmentant la sécrétion de la bile, il accélère la guérison d'une hépatite, vient à bout d'une constipation réelle, d'un manque d'appétit, comme d'une difficulté à digérer. Peau boutonneuse : en purgeant le foie, il contribue à débarrasser la peu d'atteintes telles que l'eczéma, le furoncle ou des dartres. Fortifiant, diabète, goutte : excellent fortifiant, le pissenlit est efficace contre les douleurs stomacames, et à moindre efficacité, contre le diabète, la goutte, et une certaine paresse rénale. Recette. Ingrédients : Eau 1 L, feuilles 30 grs, racine sèche 30 grs, 200 grs de miel si possible de pissenlit ou sinon de romarin, orange non traitée 1/2, citron non traité 1/2, levure 4 grs. La fermentation terminée, filtrer et embouteiller. Bien bouchées, les bouteilles se conserveront en cave pendant 8/9 mois, avant consommation. Pour retrouver un foie sein, une vésicule fonctionnelle, prendre un petit verre avant les repas de midi et du soir, ou plus, sur avis médical. Pour les autres indications, , 2 à 3 semaines de cure, à raison d'un petit verre par jour. Pour les plus pressés ! Faites macérer 30 grs de feuilles et 30 grs de racines sèches en morceaux dans 1 L de vin blanc pendant 1 mois. Filtrer, sucrer, et à consommer comme déjà expliqué. |
Le génépi, petite plante vivace, de 5 à 20 cm, à tige rampante pourvue de radicelles qui assurent un enracinnement complémentaire.
Petites feuilles lancéolées, fusiformes, pétiolées, de couleur blanchâtre à légèrement argentée. En juillet - août, petites fleurs jaunes réunies en corymbes. Fruits : akènes aplatis. Du bonheur dans le gosier à chacune de mes visites dans les magnifiques Alpes françaises !
Pourv être précis, on doit parler de génépis au pluriel, pour désigner plusieurs petites armoises poussant dans les pays montagneux, à grande altitude, entre 2.400 et 3.500 m, principalement dans les massifs alpins. Ce sont des plantes répertoriées dans les pharmacopées traditionnelles de nos campagnes déjà au Moyen-Äge. Depuis des siècles, ils sont utilisés pour soigner les rhumes et les affections de l'appareil respiratoire, par leurs effets fébrifuges et sudorifique. Comme l'absinthe, une proche cousine, les génépis favorisent la digestion grâce à leurs principes amers. C'est pourquoi on s'est empressé d'en faire des infusions, mais surtout une liqueur qui, avec les marmottes et la tartiflette, fait partie du patrimoine des sommets. Ces plantes sont protégées, ce qui n'empêche pas les villageois de faire leurs cueillettes de tradition et de fabriquer leur liqueur, dont chaque famille à sa recette. La règle des 40 préside à son élaboration : 40 brins de génépis cueillis en juillet, plus 40 morceaux de sucre à faire macérer pendant 40 jours dans de l'alcool à 40°. A déguster un petit verre après l'autre et non pas par 40 ! Une petite recette d'hiver : 2 cl de génépi, 1 cl de crème de pêche, 6 cl de jus d'orange, 1 cl de crème de cassis. 2 glaçons et dans un verre de 25 cl, versez les ingrédients dans l'ordre de la recette. Décorez d'une tranche d'orange. Bonne dégustation et à bientôt ! |
Tout commence par les vinaigriers.
En 1394, la Corporation des vinaigriers, buffetiers et moutardiers est créée. Elle a le monopolede la fabrication et du commerce des vinaigres, des verjus et des moutardes, qui sont des mélanges broyées ou non et mêlées au vinaigre. Le commerce est florissant car la matière première ne manque pas : la lenteur d'acheminement des vins faisant tourner plus d'une barrique. De plus, à l'époque, il ne s'agit pas alors d'un simple aromate, mais aussi d'un produit médicamenteux et antiseptique. Depuis le Moyen-Äge, outre le vin, on connaissait la bière, l'hydromel, l'hypocras (dont je vous ai parlé récemment) - un vin aromatisé de nombreuses épices - , les vins sucrés et liquoreux. La vente de ces boissons était libre, et chacun pouvait s'établir pour en faire commerce. Dieu quelle belle époque ! Après l'arrivée de la distillation de l'alcool, on commence à consommer de diverses eaux- de- vie, qu'on va boire aussi chez les vinaigriers. Voilà pour les vinaigres... Dans un prochain édito, je vous parlerai des limonadiers et de l'évolution bien curieuse de ces boissons... |
Dans la Rome antique, on consommait déjà des vins épicés.
Il en fut ainsi durant tout le Moyen-Âge, auquel on fait remonter l'Hypocras, traditionnellement attribué au médecin Hippocrate, cinq siècles avant Jésus-Christ. En réalité, le terme d'Hypocras est noté non seulement à partir du XIVème siècle, et c'est en hommage au médecin grec qu'on nomma ce vin spécifique. Au XIIème siècle, on trouve la mention pimen ou piment, cité par Chrétien de Troyes ; comme tous les vins épicés, il est consommé autant en apéritif qu'en digestif. D'autres pimens sont une spécialité du Languedoc et des pays catalans. Tous ces vins riches en épices sont consommés en tant que médicaments, surtout parce qu'ils contiennent du sucre, qui est alors considéré comme tel. En fait, l'adjonction d'épices était également un moyen de masquer le mauvais goût des vins ayant tourné, et de leur donner une " deuxième vie". Ces vins "tournés" sont également à la base de la création d'une profession, le Vinaigrier ! Pour revenir à l'Hypocras, il s'agit d'un vin sucré au miel et aromatisé avec des épices qualifiées de "royales", comme le gingembre, le clou de girofle, la cardamone et le macis. Les recettes des hypocras haut de gamme faisait apparaître de l'ambre gris ou du musc. |
Bonjour ! Le fenouilest très répandu dans toute l'Europe méridionale, d'où il est originaire. On peut l'observer sur les bords de nombreux chemins de campagne. Une plante disponible à profusion, et entrée depuis l'Antiquité dans la pharmacopée traditionnelle. Encore faut-il la distinguer de toutes les autres plantes plus ou moins anisées qui sont affublées du nom "fenouil".On ne peut pas se tromper de résultat, du moins en ce qui concerne les boissons. Une recette simple où on fait infuser pendant une nuit, dans une boueille d'eau, 3 ou 4 fruits d'anis étoilé et quelques tronçons de fenouil. Servi très frais, c'est un régal da&ns les gourdes des excursionnistes. Plus simplement, on en fait un "thé", en réalité une tisane ou une infusion, à boire chaude ou froide, légèrement sucrée de miel. Les recettes de sirop sont innombrables. En voilà une appétissante. Pour 1 l d'eau, 40 graines de fenouil, un bâton de réglisse, 500 grs de sucre, quelques graines d'anis vert. Il y a sirop et sirop ! Pour les rhumes et les coups de froid, par exemple : concasser 100 grs de graines de fenouil, incorporer dans 5 cl d'alcool à 90°, laissez macérer 3 heures. Ajouter 50 cl d'eau filtrée si possible, et laissez infuser une nuit. Le lendemain, filtrer, et ajouter 600 grs de sucre, et faire bouillir à feu doux quelques minutes pour obtenir la consistance sirupeuse. En cas de toux, prendre 2 cuillères à café de ce sirop. Si ça ne marche que moyennement, oubliez votre misère avec une boisson plus forte ! 1 l d'eau, 20 graines de fenouil, quelques tronçons de tige, faire bouillir; Hors feu, laissez infuser 20 minutes, filtrer et ajouter un bon verre d'eau de vie de votre choix. A tester ! |
Un doigt de botanique.
Cette marjolaine sauvage affectionne les zones plutôt arides et donc plutôt méridionales. Ce sont principalement les fleurs que l'on récolte en début de floraison et que l'on met vite à sécher. Guère de soucis pour cultiver ces plantes au jardin, dans une zone assez sèche. Un soupçon d'histoire.
Les Grecs plantaient de l'origan sur les tombes des disparus pour que ceux-ci trouvent la paix. Un peu de médecine. Antiviral : son action anti-infectieuse lui permet de stopper un virus qui attaque. Bronchite : expectorant, il peut combattre une infection installée au niveau des bronches. Douleurs digestives et articulaires. Sédatif : il calme les douleurs digestives, stomacales ou intestinales. Le vin lutte contre les rhumatismes ou fait revenir les règles, en l'absence de grossesse. Mal des transports : un petit verre avant le voyage, et tout se passe mieux. Recette. Ingrédients ; 1 litre de vin doux (Muscat), 50 grs de fleurs séchées d'origan. Laissez macérer dans le vin pendant 10 jours, à l'abri de l'air et de la lumière. Filtrer et boire. Traitement ; infection virale : cure de 7 jours (1 verre avant les repas). Rhumatismes : cure de 2 semaines par mois. Mal des transports : 1 petit verre avant de partir. Bonne chance, et à la prochaine... |
Bonjour à toutes et tous...
Une petite recette de poisson, un peu "crèmeuse", mais combien savoureuse... Ingrédients.
Pour 4 personnes : - 4 grosses pomes de terre. - 50 cl de lait. - Du romarin. - 30 cl de crème entière. - 20 grs de beurre. - 2 tiges de poireau. - 600 grs de saumon fumé en bloc. - Une pincée de safran. - Huile d'olive. Recette. Pelez les pommes de terre et faites les cuire 20' dans le lait avec le romarin et une pointe sel. Réduisez ensuite les pommes de terre en purée, mélangez-y la crème et assaisonnez de poivre et sel. Nettoyez soigneusement les tiges de poireau (à l'économe par exemple), découpez-les en petits tronçons, et faites-les blanchir dans de l'eau bouillante salée. Faites ensuite revenir le poireau au beurre avec le safran, le poivre et le sel. Découpez le saumon fumé en 4 portions et faites-les cuire quelques secondes de chaque côté, dans l'huile d'olive. Servez avec la crème de pommes de terre et le poireau revenu au safan. Un bon Bourgogne blanc ( Macon Villages par exemple), fera l'affaire pour accompagner ce plat. Bon appétit, et à la prochaine... |
Cest l'été !
Avant la recette, un peu de légende... A l'origine, la framboise était blanche. Pour se soustraire à la colère de Cronos, son époux, qui l'avait promise à la mort, Rhéa se réfugia dans une caverne du mont Ida, connue localement sous le nom d'Ideon antron. C'est là que naquit Zeus; il fût confié à la fille du roi de Crète, la nymphe Ida. Un jour que le petit dieu affichait un terrible chagrin, ou un caprice, en lançant des cris qui terrifiaient toutle voisinage, elle eut l'dée de lui donner des framboises pour le calmer. Lors de la cueillette, elle se piqua un sein aux épines du framboisier et les fruits prirent la teinte rouge qu'on leur connaît. Et, par la même occasion, la framboise fût assimilée aux tétons dans l'imagerie populaire. Bon, c'est pas garanti à 100% sur le plan agronomique ou botanique, mais l'histoire est belle... Ce fruit, riche en vitamines C, a toujours fait partie de l'alimentation et de la pharmacopée depuis l'Antiquité. Recette du Mojito framboise.
Ingrédients. 6 cl de rhum cubain, 1/2 citron vert, 2 cl de sirop de framboise, 4 feuilles de menthe, 3 framboises, eau gazeuse. Préparation. Ecrasez les feuilles de menthe avec les framboises et le sirop dans le verre, à l'aide d'un pilon, en y ajoutant le jus d'un demi citron vert. Remplissez à moitié le verre de glace pilée et ajoutez le rhum. Complétez avec de l'eau gazeuse. Mélangez légèrement avant de servir dans un verre haut, de 25 cl de contenance. C'est tout, bonne dégustation, et bonnes vacances !!! |
Un peu d'histoire...Pour les Romains, c'est selon un cérémonial bien particulierque l'herbe, qualifiée de sacrée, doit être récoltée : ainsi, tout outil à base de fer doit être banni, vu l'incompatibilité entre la sauge et les sels ferreux...
Les indications. Mauvaise digestion, remplacer le café par une infusion de sauge après le repas. Pour vous mesdames...Grâce à ses propriétés hormonales, la sauge régularise les cycles féminins, comme elle combat les désagréments de la ménopause. Au niveau de la transpiration excessive, ce vin stoppe la transpiration diurne et nocturne. Fatigué(e), la plante est reconstituante, notamment chez les personnes qui gèrent mal le stress. Enfin, pour les ados, ce vin combat l'acné. Recette.
Laisser macérer 8 à 10 jours les feuilles de sauge dans le vin blanc. Filtrer et sucrer selon vos goûts. Consommation. Un petit verre à liqueur avant chaque repas, en automne. Pour prévenir l'asthme et les bronchites d'hiver à répétition, mais aussi combattre efficacement les vertiges et les sueurs profuses : 1 mois ( à renouveler sur avis médical. Pour aider à la digestion : cure de 7 jours. Au niveau gynécologie, cure de 1 à 2 semaines par mois, notamment la semaine précédant les règles. En prévention anti- infectieuse et antisudorale : cure de 2 à 3 semaines. Enfin, pour stopper une grippe, un rhume ou une bronchite naissant : en vin chaud pendant 7 jours. Ingrédients : feuilles de sauge officinale, fraîches de préférence : 80 à 100 grs. 1 litre de vin blanc. Bonne dégustation... |