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un chat-pitre nommé Petrus

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Petrus chat persan roux ne fait que des bêtises, il a trois copains Uranie Lapsa Apso, Volga bouvier bernois.. et tzarine chatte persanne .
Je suis un chat-cabot et j'adore les commentaires -

Textes - sous copyrigth -
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L'année du cochon s'était l'année dernière, mais je ne résiste pas à vous conter cette historiette.

NORMAL C’EST L’ANNEE DU COCHON CHEZ LES CHINOIS

Cela devait arriver, ma maîtresse a décidé aujourd’hui de me laver. Je me résigne depuis le temps que je subi ces avanies… mais tout de même rien qu’à l’idée de rentrer dans cette affreuse baignoire me fait dresser droits les poils sur le dos.

Armée de son « truc » qui ronfle et qui crache comme un dragon, produit spécial chat, s’il vous plait, elle me prend dans ses bras en me racontant des histoires d’humains

« viens mon Petrus, tu vas être beau, t’inquiète pas… » par contre viens « mon gros chat » j’apprécie pas du tout.

Ouais, je sais bien ce que tu vas me faire hypocrite… !

Quelques caresses sous le menton, ça j’adore, les caresses sous le menton.

Voici l’endroit redouté, la salle de bains… drôle d’endroit pour un chat…

Un bruit d’eau et celle-ci mouille mes poils.. mon dieu que c’est désagréable, comment les humains peuvent ils aimer ça.

J’ai les poils tout collés, je gèle, et j’ai de la mousse dans les oreilles et dans les yeux, non décidément je n’aime pas du tout.

Uranie en profite pour venir poser ses pattes contre le rebord de la baignoire, en plus, elle se moque de moi.

Je supporte tout cela sans rien dire car je sais que ni les miaulements désespérés, ni les regards de supplication n’arrêteront Jaldane.

Elle m’enveloppe dans une grande serviette bien chaude pour me sécher et me dit,

« je ne vais pas te faire subir le séchoir, je sais que tu détestes cela, il fait beau alors je vais t’enrouler dans une grande couverture et tu vas sécher tranquillement près du radiateur ».

Je suis radieux, ce qu’elle est gentille ma maîtresse, elle ne va pas sortir ce truc qui crache et qui fait du bruit comme un dragon.

Me voici enveloppé dans une grande serviette, bien emmitouflé je ronronne près du radiateur et finis par m’endormir béatement. Je rêve de jambon, de caresses.

Puis je me réveille et secoue la grande couverture qui m’étouffe un peu, je sors le bout de mon museau et me dit qu’une bonne pâtée serait fort agréable. Je me dirige vers ma gamelle et j’entends mon maître hurler de rire

« Jaldane, jaldane crie –t-il vient voir, nous avons un nouvel animal dans la maison, c’est l’année du Cochon et les Chinois nous ont envoyé un cochon »

Je ne vois pas de qui il parle, car à part moi, il n’y a aucun animal dans la maison, et encore moins de cochon. Peut être a –t-il bu mon Maître ?

Ma maîtresse arrive et éclate elle aussi de rire « Mon pauvre Petrus me dit elle , je n’ai plus qu’à te relaver… «

Mais ils sont devenus fous mes maîtres, me relaver, ah non, pas deux fois dans la même journée et pourquoi ils veulent me relaver ? et où se trouve le cochon dont il parle ?

Uranie toujours curieuse arrive et se tord par terre de rire, elle aussi, cette fois-ci cela en est trop, je coure vers le grand miroir de l’entrée et là horreur je me découvre TOUT ROSE, je SUIS TOUT rose comme un petit cochon ….

Quelle fée m’a transformée en cochon ? Je vois arrivée Jaldane avec la couverture dans laquelle j’étais enroulé au coin du radiateur pour me sécher, la couverture EST ROSE, et elle a déteint sur mes poils….

Vous devinez la suite, j’ai eu le droit à un nouveau shampoing et cette fois-ci je n’ai pas échapper « au truc qui fait du bruit et crache comme un dragon » !!!




PETRUS ET LA MOUCHE

 08/06/2008
Si il y a bien quelque chose qui m’énerve, ce sont les mouches !

Si il y a bien quelque chose qui m’énerve, ce sont les mouches ! Elle virevoltent autour de moi, me narguent et font des piqués sur mes oreilles, mon nez. J’essaie bien de les attraper avec les pattes, mais c’est beaucoup plus agiles que les souris.

Ce matin, je suis installé confortablement sur le rebord de la fenêtre où j’essaie de digérer mes croquettes, lorsqu’ une énorme mouche vient me taquiner les oreilles, bzzz et bzzz, fait elle et « ping » en se cognant contre les vitres. J’ai beau agité mes oreilles dans tous les sens pour la faire partir, elle revient sans cesse. Il faut que je fasse quelque chose, car sinon je ne pourrais pas dormir tranquillement. Je me soulève, lèche un peu mes poils l’air de rien et vlan un coup de patte….. raté…. Elle est partie mais revient en force tel un avion avec un bourdonnement de colère. J’attends le moment propice, fait celui qui dort, mais c’est bien connu, un chat ne dort que d’un œil.

La mouche revient se poser contre la vitre mais trop haut pour que je puisse l’attraper. Jaldane arrive et tire le rideau qu’elle vient d’installer, un joli rideau moiré jaune et orange que son amie Mino lui a confectionné, elle en est très fière.

Toutefois ce rideau est maintenant devant mon poste d’été favori, le rebord de la fenêtre, sur lequel d’ailleurs est posé mon bol de croquettes afin que les chiennes, ces goulues, ne puissent les manger.

Maintenant, je suis prisonnier derrière le rideau et la mouche aussi ; elle n’a pas vraiment apprécié le déplacement d’air provoqué par la fermeture du rideau et cherche à s’échapper.

Un bourdonnement furieux, elle se cogne partout, contre la vitre et le rideau.

Je me dis que c’est le moment, elle ne peut plus m’échapper aussi dans une détente prodigieuse je m’élance pour l’attraper…. Ah……… je suis resté accroché dans le haut du rideau, je n’arrive plus à défaire mes griffes du tissu qui retient mes pattes avant. La mouche en plus tourne encore plus violemment autour de moi, je m’agite frénétiquement. J’entends un crac désagréable et dans un bruit de tonnerre, la tringle se décroche emportant avec elle, les rideaux et moi.

Abasourdi, car la tringle en bois a atterri sur ma tête, j’essaie de me dégager de l’ énorme tas de tissus vaporeux qui m’emprisonne, plus je me débats et plus je m’accroche. La tringle est coincée contre les pieds de la table et entraîne celle-ci avec elle.

Une chaise tombe…. Une autre…. La nappe qui est posée sur la table glisse à son tour emportant la plante…. Cette fois-ci je ne vois plus rien du tout et je commence à paniquer, mes griffes sont toujours prisonnières du tissus, la nappe a recouvert mon dos, le pot de la plante a éclaté en morceaux.

Mon maître arrive dans la pièce et crie « mais enfin qu’est-ce-qui se passe ici ? » et là il m’aperçoit.

Ce n’est pas possible dit-il

« ce chat dégénéré qui veut refaire la décoration du salon ».

J’entends qu’il ramasse les chaises, soulève la nappe et l’amas de tissus qui me recouvre.

Seulement mes griffes sont toujours accrochées, je ne suis pas tellement décidé à ce que mon maître m’aide à me dégager, je résiste un peu lorsqu’il me prend les pattes pour tirer mes griffes et en me débattant un grand morceau de fil vient avec mes pattes. Dégagé, ! je suis dégagé de l’étoffe. Jaldane arrivée en renfort constate l’étendue des dégâts, elle dit qu’il va falloir trouver une solution, ce n’est plus possible, ce chat (oui c’est moi) devient insupportable. A ce moment là, la mouche a décidé de revenir, elle fonce sur Jaldane qui d’un coup de torchon l’a met Ko.

C’est pas juste….

Jaldane m’a pris dans ses bras et m’a expliqué qu’il fallait que je me calme parce que ce n’était plus possible, je faisais trop de bêtises… et mon maître allait mettre à exécution sa menace de me transformer en nems.

Mon maître a refixé la tringle en grommelant « c’est le chat que je devrais fixer au mur »…..

Jaldane a réussi à réparer le rideau où demeure quand même une légère trace de mon passage.

La mouche a repris ses esprits et vole dans le jardin où je me suis réfugié en attendant que le courroux de mes maîtres s’envole lui aussi !




PETRUS A PEUR

 06/06/2008
ma maîtresse dire à mon maître « je ne peux plus démêler les poils de Petrus, il va falloir le raser ! «

Aujourd’hui il fait un temps magnifique, le soleil est revenu, les oiseaux aussi. Je suis heureux et profite de ce temps exceptionnel pour aller m’allonger sur la terrasse et profiter du paysage. Mon bonheur est de courte durée, car j’entends ma maîtresse dire à mon maître « je ne peux plus démêler les poils de Petrus, il va falloir le raser ! «

Ah non, ils ne vont pas recommencer, JE NE VEUX PLUS ETRE RASE, j’ai l’ai ridicule et en plus j’ai froid. Je reconnais que c’est un peu de ma faute, car ma maîtresse ne veut pas que j’aille dehors car je m’emmêle les poils dans les feuilles, mais je ne suis pas un « chat-canapé » et j’aime bien sentir l’odeur de la nature.

Aussi, un chat averti en vaut deux, j’entrevois la porte du placard ou ma maîtresse entrepose ses nappes et ses serviettes de table ; je me faufile à l’intérieur. Le sommeil du sage me rattrape et je m’endors d’un sommeil paisible. Là, au moins, je ne serais ni douché, ni rasé !

Au bout de quelques heures, la faim commence à tordre mes entrailles, et, je me dis que tout danger pour l’instant est écarté. Ah, mais que se passe –t-il, la porte résiste et ne veut pas s’ouvrir. Allez courage, encore un effort, …. Rien à faire, j’ai beau poussé avec mes pattes, ma tête, la porte reste obstinément coincée… ILS ONT FERME LA PORTE A CLEF !

AU SECOURS LAISSEZ MOI SORTIR ! j’ai faim, je veux aller aux toilettes et en plus toute une pile de serviettes et de nappes est tombée sur mon dos, cela m’étouffe un peu.

Allons pas de panique, respirons…. Miaou … Miaouuuuuuuu….. miaouuuuuuuuu ……..

Miaouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu , là je pousse un cri de désespoir.

Rien, je n’entends pas un bruit, pas un pas rassurant qui vient vers moi ou bien qui circule dans la maison. Seule une respiration bruyante derrière la porte …… ah j’ai peur…. Qu’est ce que c’est ? on gratte à la porte avec obstination. J’ai compris, c’est Volga qui m’a reniflé et essaie d’ouvrir la porte. Allez Volga, délivre moi, j’ai peur, j’ai faim, je veux aller aux toilettes.

Volga a l’air de bien s’agiter derrière la porte mais sans succès. Le silence est retombé angoissant. Je me remets à miauler désespérément et de panique aussi ; si je restais coincé dans ce placard …. Les heures me semblent interminables, mon estomac fait de drôle de bruits et j’arrive à peine à respirer. Tant pis pour les serviettes, mais la peur a agit sur ma vessie…..

Ah ! j’entends le bruit familier de mon maître qui arrive dans la cuisine. Il vient préparer son café, j’ai des chances qu’il m’entende… miaou ! miaou , MIAOUUUUUUUUUUU !

Mais il est sourd ? MIAOUUUUUUUUUUUUUUU, ah Volga s’agite et revient vers le placard en aboyant.

Mais pourquoi le maître lui dit de se taire, il ne comprend rien celui-là, eh je suis là ! dans le placard, tu ne m’entends pas ? mIAOUUUUUUUU, ah NONNNNNNNNNN, il est reparti.

Ce n’est pas possible, j’ai vraiment faim, soif, JE VEUX SORTIR .

Tout ces cris m’ont fatigué, je suis épuisé derrière cette porte, et énervé. Personne ne m’entend, ni d’ailleurs ne me cherche, je me sens abandonné.

Espoir ! cette fois-ci j’entends là voix de ma maîtresse qui m’appelle « Petrus où es-tu ? viens manger tes croquettes »/

Je voudrais bien manger les croquettes moi, je suis là Jaldane, à côté de toi, MIAOU MIAOUUUUUU et je pousse là un hurlement, je me fais presque peur tout seul. Volga s’est remise à aboyer furieusement derrière les portes du placard.

J’entends le bruit du cliquetis de la clé, la porte s’entre ouvre, je fonce comme un diable sorti de sa boite à l’extérieur, sauver, je suis sauvé. Ma maîtresse pousse un cri aussi désespéré que le mien tout à l’heure. Il est vrai que son placard est sens dessus dessous, les serviettes sont tombées avec les nappes et j’ai taché tout un coin du placard.

Ma maîtresse se bouche le nez, crie me traite de sale chat… (c’est la première fois qu’elle me traite de sale chat de cette manière, elle a l’air vraiment en colère).

Moi, je ne demande qu’une chose ; manger mes croquettes, j’ai faim, j’ai soif….

Après avoir nettoyer son placard et dit à mon maître qu’elle est obligée de jeter du linge de maison car irrécupérable (elle exagère quand même un peu, je trouve) et puis c’est de sa faute, si elle n’avait pas parler de me raser, je ne me serais pas caché …. Mais elle a dit que je ne perdais rien pour attendre.

Pour l’instant j’ai sauvé mes poils mais pour combien de temps …….. !?




JALDANE ET LA SOURIS

 05/06/2008

J’étais tout fier d’avoir repéré une souris dans la cuisine.


J’étais tout fier d’avoir repéré une souris dans la cuisine. Heureux de pouvoir me rendre utile, je poursuivis la souris vers la salle à manger où se trouvaient mes maîtres. La souris couinait un peu, mais je l’avais à peine touchée.

- Petrus a attrapé une souris, dit ma maîtresse.

Je m’attendais à des compliments, du genre « c’est bien mon chat, tu es gentil, tu attrapes des souris », au lieu de cela, elle dit à mon maître :

- Empêche Petrus de faire du mal à cette souris !

- Mais il fait son travail ! répondit mon maître. Pour une fois qu’il se rend utile, ce chat !!! »

Jaldane se lève de son canapé et s’approche de moi et de la souris qui, affolée, court à toute vitesse dans la chambre de Jaldane.

- Ah non ! cria Jaldane. Je ne veux pas dormir avec une souris dans ma chambre !

Mon maître rit :

- Elle ne va pas te manger, la souris ! Et puis il faudrait savoir ce que tu veux, tu désires qu’elle vive ou pas ?

- Oui répondit Jaldane, mais pas dans ma chambre ! Viens m’aider à la déloger de là ! »

- Non, dit mon maître débrouille-toi.

Pendant ce temps, j’avais coincé la souris sous l’ordinateur. Mais c’est agile, ces petites bêtes là, ! Au moment où je m’apprêtais à la croquer, elle fit un bond de côté et se réfugia sous le lit. Uranie, intriguée par tout ce bruit, accourut et, plus rapide que moi, donna un coup de dent à la souris qui, à nouveau, réussit à s’échapper et à se cacher derrière la bibliothèque.

Ma maîtresse qui, décidément, ne voulait pas que j’extermine cette souris, appela son fils afin qu’il vienne l’aider.

- Mais, dit le petit maître, elle est derrière la bibliothèque et je ne peux pas l’attraper !

- Qu’à cela ne tienne, dit Jaldane, déménage la bibliothèque.

Pour déménager la bibliothèque, il fallait retirer presque tous les livres, en les amoncelant sur le lit.

Moi, je reste tapi, prêt à bondir dès que je verrai « cette sale bête » sortir de son refuge.

La bibliothèque vidée, le petit maître commença de tirer mais une souris, c’est futé ! Elle se faufila sur le côté et retourna sous le lit où moi je l’attendais de « pattes fermes ». Ahhhh ! Elle m’a encore échappé. Le petit maître et Jaldane, à quatre pattes, essaient de la faire entrer dans un sac en plastique. La souris ne comprenant rien à la manœuvre de sauvetage décida que, tout compte fait, c’est derrière la bibliothèque qu’elle se trouvait le mieux.

Le petit maître, de nouveau, décida de tirer la bibliothèque pour l’attraper. Mais, catastrophe, il fit un geste brusque et coinça brutalement la souris entre le mur et la bibliothèque.

Pauvre souris, tuée sur le coup !

Ils auraient dû me la laisser cette souris. Après tout, c’était mon travail !

Mon maître, pour une fois, m’a félicité :

- C’est bien Petrus, au moins, toi, tu as voulu faire ton travail.

Et j’ai eu le droit à des croquettes supplémentaires !.

Mais je n’ai pas compris pourquoi Jaldane était désespérée.

Ah, ces humains !




PETRUS ET LE RAMONEUR

 04/06/2008
C'est quoi un ramoneur ? Ma maîtresse dit qu'elle va faire venir un ramoneur pour Ma Cheminée.


Le printemps est revenu, je suis content, les oiseaux ont pris possession de leurs arbres et j’entends leurs chants dans les arbres qui me remplissent de joie. Je vais pouvoir gambader et grimper à ceux-ci afin d’essayer d’en attraper un ! Enfin, j’essaie, car ma maîtresse dit que je suis très maladroit à ce jeux-là.

Le soleil a fait pousser les fleurs et le gazon, la maisonnée se réchauffe de ses rayons, aussi Jaldane n’a-t-elle plus besoin de faire brûler du bois dans la cheminée. Je n’entends plus la cassette qui ronfle et je ne monte plus sur le tabouret près de la cheminée pour regarder le spectacle des flammes qui dansent et me réchauffent le cœur et mes vieux os.

Jaldane a bien remarqué ma nostalgie lorsque je passe devant la cheminée, je pousse un petit miaulement de dépit, même si le temps dehors est au beau fixe, j’aimerai bien voir de nouveau les flammes virvolter.

Jaldane s’approche de moi et tout en me caressant derrière les oreilles (j’adore ça) elle me dit :

« tu sais, nous allons appeler un ramoneur, il va s’occuper de la cheminée afin que l’hiver prochain tu puisses à nouveau ronronner près de la cheminée ».

Un ramoneur !!! c’est quoi un ramoneur ? Le lendemain, je vois s’arrêter dans la cour, une voiture et sortir un monsieur avec un balai bizarre, dont le bout est tout rond auquel il ajoute des manches qui lui donne une longueur impressionnante.
Il est venu inspecter la cheminée puis il a déposé tout autour de celle-ci de grands morceaux de tissus pour la suie dit-il.
Je suis intrigué que va-t-il faire à Ma Cheminée ? Je ne voudrais pas qu’il lui fasse du mal.
Je décide de ne pas le quitter d’une patte. Il prend une échelle et grimpe sur le toit. Malheureusement moi, je ne sais pas monter à l’échelle, aussi, je cours dans la maison afin d’aller surveiller de plus près la cheminée.

J’entends des bruits sur le toit et un héhéooooo attention, attention à quoi, ? curieux, (c’est ma nature) je saute dans le foyer afin de regarder par le trou béant qui monte jusqu’au ciel ce que fait cet énergumène à Ma Cheminée… ahhhhhh une énorme boule noire me tombe sur le dos, je crache et je miaule de rage. Je sors comme un diable hirsute de la cheminée et commence à courir partout ; ma maîtresse qui a entendu mes hurlements est arrivée et pousse à son tour des hurlements : « Petrus, Petrus arrête de sauter partout, tu mets de la suie … » mais moi, je suis affolé par cette poussière rentrée dans mes narines, mes yeux, mes oreilles et je continue à chercher désespérement un coin pour me réfugier. Mon maître alerté à son tour par les cris de Jaldane arrive dans le salon et hurle à son tour. Oh là là que d’histoires pour un peu de pattes sur le canapé, les coussins, les fauteuils, j’arrive à me faufiler entre les jambes de mon maître – pour une fois il n’arrive pas à m’attraper par la queue – et fonce dans le jardin.
Hélas, la veille, une pluie d’orage a fait de grandes mares dans le jardin, je déteste l’eau, je fais marche arrière et entre à nouveau dans le salon, mais mes pattes trempées dans les mares dessinent sur le carrelage de magnifiques empreintes boueuses et noires.

Jaldane est assise sur un fauteuil effondrée regardant le désastre.. Mon maître dit « de toutes façons Petrus est cuit (normal pour quelqu’un qui a fait un séjour dans la cheminée) j’ai fermé toutes les issues. Cette longue course m’a épuisé et je saute sur le rebord de la fenêtre pour essayer de lécher toute cette matière noire et collante.
Mon maître fond sur moi comme un aigle, m’attrape par la peau du cou et me secoue violemment au grand dam de Jaldane qui lui dit d’arrêter car je répands de la suie.

Oui, je connais la fin de l’histoire, elle va se terminer dans la baignoire qui sera noire elle aussi. Il paraît pourtant que Ma Cheminée, Elle, est toute propre !
Le ramoneur a rangé son grand balai, il a dit à ma maîtresse qu’il n’était pas responsable des dégats fait au canapé, fauteuils et tapis… Mon maître grommelle en disant que tout compte fait c’est dommage qu’il n’ait pas pensé à allumer la cheminée, je suis déjà à moitié cuit….




Depuis hier nous sommes arrivés au bord de la mer

Depuis hier nous sommes arrivés au bord de la mer. Je ne connais pas la mer, je n’y suis jamais venu.

Ma maîtresse m’a emmené car elle aime bien que je sois avec elle.

Transporté dans cette affreuse cage que je déteste, nous arrivons dans une grande maison blanche.

J’entends un drôle de bruit…un bruit de va-et-vient, un bruit que je ne connais pas, qui m’effraie et m’intrigue à la fois.

J’ai sauté sur un rebord de fenêtre, mis mon nez contre la vitre. Il faisait nuit, je voyais briller la lune dont les reflets dorés tombaient sur une surface semblant bouger. Le bruit, surtout, m’intriguait. Un léger roulement de tambour me berçait, tout à la fois doux et fort. J’ai fini par m’endormir.

Le lendemain matin, profitant du moment où ma maîtresse a le dos tourné, je me faufile par la porte d’entrée ouverte. Mais je m’arrête aussitôt : je ne connais pas ce sol mou, chaud, s’infiltrant entre les doigts de mes pattes. Pourtant, ce n’est pas du tout désagréable. J’avance sur ce sol qui se dérobe sous mes pas. Mais rien ne me fait reculer, je veux voir cette chose qui gronde, ronfle et berce à la fois.

Une grande étendue s’offre à mes yeux. Un bruit de plus en plus fort se fait entendre, une masse s’élève puis s’écrase brusquement au sol en un nuage d’écume blanche. Je m’approche pour voir ce dont il s’agit mais, à ce moment, je reçois un paquet d’eau sur le dos….. un paquet d’eau ! C’est ça, c’est de l’eau. J’ai reçu de l’eau ! Je suis trempé, mouillé, le poil collé.

Je m’enfuis en courant, mais le sol colle à mes pattes, des grains de poussière s’agglutinent dans mes poils. Je lèche ma fourrure, mais elle a un goût salé et les grains de poussière me grattent la gorge. Je tousse, je crache !

J’arrive, très penaud, devant la maison. Mon maître, assis sur une grande serviette, me regarde passer avec un air étonné. Moi, je veux rentrer et me débarrasser de cette carapace gluante. Ma maîtresse, me voyant ainsi, pousse des cris :

- Mais, Petrus, où es-tu encore allé ? Tu es couvert de sable, tout mouillé…tu as pris un bain à la mer ?

Ah, c’est ça la mer ! Les grains de poussières sont du sable ! Je ne comprends pas pourquoi les humains en raffolent.

Ma maîtresse m’a pris dans ses bras et je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. Je me suis retrouvé sous la douche, ébahi ! Pourquoi me lave-t-elle encore ? Je n’étais pas assez mouillé ?

Je n’aime pas la mer, je n’aime pas le sable, je n’aime pas les bains !




je vois arrivé une toute petite fille aux cheveux noirs comme le jais et des grands yeux verts qui lui mangent les yeux. Elle tient serrer sur son cœur un gros poupon et dans l’autre main une petite valise de cuir rouge.

J’ai le nez collé à la fenêtre, poste d’observation favori pour observer les oiseaux sur le sureau quand je vois arrivé une toute petite fille aux cheveux noirs comme le jais et des grands yeux verts qui lui mangent les yeux. Elle tient serrer sur son cœur un gros poupon et dans l’autre main une petite valise de cuir rouge.

Jaldane l’accueille avec force embrassade et dit à sa maman « qu’il n’y a pas de problèmes, Malika, est la bienvenue pour la journée ». Elle lui installe près de la cheminée une grande couverture sur laquelle Malika avec son poupon. Elle ouvre une grande valise soù trouve un tas de vêtements de bébé. Pendant un long moment, Malika joue a habillé et déshabillé sa poupée.

Puis d’un seul coup, elle m’aperçoit et reste un moment interloqué. Elle se lève et s’approche de moi, tend une main timidement et me caresse derrière les oreilles (j’adore ça, les caresses derrière les oreilles et sous le cou sont pour moi le comble de l’extase). Je ronronne, elle s’enhardit et me prend dans les bras. Je suis un peu lourd pour elle et de ce fait ne suis pas très à l’aise dans ses petits bras qui me serrent très fort surement par peur de me faire tomber.

Ah mais que fait elle, voici, qu’elle me met sur le dos (ça alors je déteste, sauf si c’est pour me gratter le ventre !) et enfile une espèce de barboteuse qui m’emprisonne les pattes arrière. Je proteste un peu, mais la fillette n’en a cure, elle continue en m’enfilant une brassière qui coince mes pattes avant, et enfin me met un espèce de bonnet qui me cache la moitié de la vision. Là je proteste énergiquement et me débat un peu. Malika fâchée contre mes protestations me gronde et me donne une légère tape sur les fesses qui n’ait pas du tout à mon goût aussi d’un coup de rein vigoureux je lui échappe des mains.

Toutefois, la barboteuse, la brassière et surtout le chapeau m’handicapent fortement et je m’étale de tout mon long sur le carrelage. Volga et Uranie qui n’ont pas perdu une miette de ma mésaventure en profitent pour me courser, j’arrive à esquiver l’une mais pas l’autre qui me fait rouler d’un coup de patte sous la table. Je feule, crache mais ce chapeau décidément me gêne, j’ai beau secoué la tête, il ne cesse de tomber sur mes yeux et bientôt je suis complètement dans le noir affolé.

Une patte avant s’est dégagée de la brassière, se qui me donne un peu plus de liberté pour courir, j’entre en trombe dans la cuisine où ma maîtresse est entrain de ranger les provisions du marché, comme je ne vois rien, je renverse le panier de légumes et les pommes de terre, les carottes et autres ingrédients roulent et se répandent dans la cuisine. Jaldane crie, mon maître arrive et essaie de m’attraper suivi de Malika, Jaldane et la femme de ménage, puis les chiennes qui ne veulent pas être écartées du jeu. La porte d’entrée étant restée ouverte, je fonce dans le jardin, poursuivi par ma meute et nous courrons joyeusement sur la terre fraîchement apportée pour faire la future pelouse, celle-ci est encore humide du reste de la neige.

J’aurais dû me méfier de mon maître, d’une détente, il plonge à la manière d’un rugbyman et me planque à terre. Je hurle de douleur, lui jure, car il est couvert de boue, et ses lunettes ont volé dans une petite mare boueuse.

Les vêtements de la poupée sont couleur de charbon et un peu déchirés, Malika pleure. Je suis prestement déshabillé (ouf !) Jaldane dit « tu n’es pas gentil, Petrus, Malika ne voulait pas te faire de mal, elle voulait juste jouer un peu avec toi à la poupée ».

La maman de Malika est venue récupérer sa fille, et j’ai entendu lui dire « que j’étais un méchant chat, j’avais déchiré et sali ses vêtements de poupée», seulement la maman de Malika est gentille, elle est venue me faire un


Je suis content mon maître m’a dit que nous rentrions à la maison.

Je suis content mon maître m’a dit que nous rentrions à la maison. Je m’ennuie enfin de compte de Volga, Uranie et Tzarine et bien sûr de ma maîtresse. Paris ce n’est pas pour les chats, on ne peut pas grimper aux arbres, il y a plein de voitures, et la terre est du goudron.

Le côté négatif c’est que mon maître m’a acheté une cage pour voyager dans le train. Je déteste les cages.

Il ronchonne car une partie du voyage, la cage était sur ses genoux, puis il a trouvé le moyen de me mettre avec les bagages, j’avais peur que quelqu’un ne me vole, mais les gens s’arrêtaient et me disaient « ah qu’il est beau le Chat ! Comment tu t’appelles ? ». J’avais beau leur répondre, personne ne me comprenait. Il y avait une toute petite fille qui était en admiration et essayait avec sa petite main de me caresser. Mon maître a fini par être attendri et m’a sorti quelques minutes de la cage pour qu’elle puisse me câjoler. Elle m’a fait un énorme bisou et j’ai ronronné de plaisir.

Nous voici arrivés devant la maison et les chiennes tournent autour de la voiture en aboyant comme des folles. Volga colle son gros museau contre la grille de la cage et essaie de me lécher. Je suis tout content, elles sont heureuses de me retrouver et moi aussi tout compte fait.

Ma maîtresse, Jaldane, a vite ouvert la cage et m’a pris dans ses bras en me couvrant de baisers à m’étouffer. Puis elle m’a traité de sale chat, - (il faudrait savoir ce qu’elle veut).-

J’ai retrouvé avec délice mon tabouret près de la cheminée, mes croquettes.

Tzarine est accourue pour me voir aussi et m’a demandé des tas de détails sur Paris. Elle a semblé très déçue de ma description.

J’ai profité d’un moment d’inattention de Jaldane pour me précipiter dans le jardin, j’étais tellement content de retrouver la nature, les arbres, les oiseaux, l’herbe enfin tout ce qui fait le bonheur d’être un chat en communion avec la nature. Je suis monté en haut de l’arbre et pour une fois je n’ai pas cherché à croquer un oiseau. Je les regardais s’envoler avec plaisir.

J’étais tout à mon ravissement quand je vis arriver un énorme chien (le chien du voisin qui est un chow chow et qui déteste les chats) il s’est mis à me courser et j’ai tellement eu peur que je suis allé sur la route, une voiture qui descendait de la colline à ce moment là, à fait hurler ses pneus et s’est arrêté à dix centimètres de ma queue. Je suis reparti dans l’autre sens très effrayé. Je suis rentré en trombe dans la maison, le cœur battant/

Enfin de compte que ce soit à Paris ou ici, je trouve qu’on vit dangereusement nous les animaux


Je suis très attiré par le balcon, il y a des gros oiseaux gris avec des taches un peu vertes et roses qui viennent se poser sur le rebord de la balustrade.

Mon installation a été mouvementée mais j’ai trouvé mes marques. L’appartement du neveu est sympathique surtout il y a un grand balcon qui donne sur la tour Eiffel. Je vais pouvoir dire à Uranie et à Volga que je l’ai vue.

Certes, le balcon est beaucoup moins agréable que le jardin de la maison mais cela me permet d’aller prendre l’air sans que je me fasse gronder par le maître. Je suis très attiré par le balcon, il y a des gros oiseaux gris avec des taches un peu vertes et roses qui viennent se poser sur le rebord de la balustrade.

Dès que je m’approche, ils s’envolent et je ne peux pas beaucoup les voir. Sur le balcon, il y a des caisses en carton, aussi, je décide de me cacher sous l’une d’elle et d’attendre qu’un de ces volatiles se posent. Mon attente ne dure pas très longtemps et un oiseau se pose sur le sol, puis un autre, et enfin un troisième. J’ai dans mes gènes, tout de même, encore des instincts de chasseurs et de voir ces oiseaux me narguer, là, sous mes moustaches font qu’elles frémissent et d’une détente dont j’ai le secret, je bondis pour attraper l’un d’eux.

C’est très agile aussi ces petites bêtes là et l’une d’elle se pose sur le bord de la balustrade, et autre saut et je me retrouve en équilibre sur la rambarde, seulement, la veille, il a plu, mes griffes sont longues, je glisse et n’arrive pas à me rattraper.

Je tombe, je tombe, je tombe, de trois étages et me retrouve sur le trottoir, un peu étourdi, mais sans le moindre mal. Le pigeon ne m’a pas attendu, il est très loin. Me voici, sur les trottoirs parisiens, c’est du béton et de l’asphalte, cela sent mauvais.

Un bruit d’enfer me fait sursauter, un gros camion s’est engagé dans la rue. J’ai très peur maintenant, je ne sais pas où je suis.

Un gros chien en laisse, genre Berger allemande, arrive avec son maître et se met à aboyer et montrer les crocs, cette fois-ci je suis terrorisé et je me mets à courir, je traverse la rue, j’entends un bruit de pneus qui crissent, un klaxon dont je n’ai cure. Je continue à courir à perdre haleine.

La pluie s’est mise à tomber, j’ai froid, j’ai peur, je suis perdu, j’ai faim, j’ai soif. Je m’abrite sous un porche et me met à me lécher pour essayer de me sécher un peu. Une vieille dame s’approche et dit

« ben le chat qu’est-ce-que tu fais là ? , tu es perdu ? tu n’es pas un chat de gouttière toi ».

Elle tend la main vers moi, je me laisse caresser, au point où j’en suis, je préfère encore le contact avec les humains. Elle me prend dans ses bras, je ronronne afin de lui montrer que je ne suis pas méchant.

Ah mais que fait elle, elle ne me lâche plus, elle ouvre la porte et monte dans une espèce de boite qui se renferme et qui prend de la hauteur.

Me voici arrivé dans l’appartement de la vieille dame qui me donne un peu à manger du jambon (j’adore le jambon) et un peu de lait. C’est gentil, mais moi, je voudrais bien retrouver mon maître, même si celui-ci veut me vendre au Chinois. Je miaule et montre la porte, mais la vieille dame n’a pas l’air de comprendre.

Je tourne un peu en rond dans l’appartement qui lui n’a pas de balcon.

La vieille dame me met dans une boite de transport pour animaux, je déteste ces boites.

Oh secours ! Jaldane, je te promets je ne ferais plus d’escapade.

La vieille dame rentre dans un immeuble et là horreur je reconnais ce genre d’endroit :

c’est le vétérinaire, je ne suis pas malade, je ne veux pas y aller.

Le vétérinaire me prend dans les bras, je feule afin de lui faire voir que je ne suis pas d’accord.

Mais que fait-il il regarde mes oreilles, elles sont propres mes oreilles.

Il me remet dans la boite, c’était bien la peine, de m’en sortir.

Puis je l’entends téléphoner : il dit qu’on a trouvé un chat qui porte le numéro untel.

Il dit à la vieille dame que je viens de l’Isère et que j’ai dû me perdre ou m’échapper.

- il est malin celui-là –

La vieille dame a obtenu le numéro de chez Jaldane qui ne comprenait pas comment je m’étais retrouvé chez cette vieille dame.

Dans la fin de la soirée, mon maître est arrivé chez la vieille dame, et il l’a remercié chaleureusement de m’avoir retrouvé – c’est bien la première fois qu’il est content de me retrouver –

Il me dit : « Alors Petrus tu as bientôt fini de nous faire des frayeurs, j’aimerai bien savoir comment tu es arrivé ici ? ».

Nous allons bientôt rentrer à la maison, ta maîtresse est morte d’inquiètude.




PETRUS A PARIS

 30/05/2008
Le voyage fut long et pénible

Le voyage fut long et pénible. Tassé dans le sac j’étouffais, j’avais soif, faim et je commençais à regretter mon escapade. Surtout le sac était manipulé sans ménagement, jeté, posé à terre brutalement je commençais à avoir les côtes et la tête endolories.

De plus, il y avait un tas de bruit que je ne connaissais pas. Il y avait beaucoup d’agitation, de cris, des bruits effrayants même pour un gros chat courageux comme moi.

D’un seul coup miracle, j’entends le bruit de la fermeture éclair qui s’ouvre, ce qui me permet de prendre une grande bouffée d’air. Je décide de sortir du sac, et je me retrouve nez à nez avec mon maître qui se met à hurler de peur et tombe à la renverse d’émotion.

Tant qu’il se relève, je suis déjà loin et cherche désespérément le coin toilettes, les émotions cela donnent des envies ; mais ou est-elle cette litière, dans la cuisine, rien, dans le couloir, rien, dans les deux chambres, rien, le salon, rien, la salle à manger, rien, les toilettes des humains, rien, la salle de bains RIEN. Au secours, cela devient urgent, tant pis j’opte pour le coin toilettes des humains, je ne peux plus me retenir.

Pendant ce temps là, mon maître qui s’est relevé hurle dans l’appartement

« mais il va me rendre dingue, ce chat, qu’est ce qu’il fait dans ma Valise ? comment est-il arrivé là ? et pourquoi est-il là ?, mais qu’est ce que je vais en faire de ce chat ? ».

La porte s’ouvre et le neveu arrive, et dit à mon maître d’un air pincé

« ah tu as emmené Petrus, tu aurais dû me le dire « .

‘Je n’ai emmené personne dit il, il est venu tout seul »

« Tout seul ? mais comment a-t-il pu venir tout seul demande le neveu soupçonneux.

Je ne sais pas dit le maître mais je sens qu’il va m’empoisonner ma vie.

A ce moment là, le neveu sort des toilettes, le visage tendu et avec un air pas très content,

« Tonton, tu pourrais quand même faire attention quand tu vas aux toilettes, il y a en a partout »

« Moi, mais je n’y suis pas allé dans les toilettes, qu’est ce que tu racontes ? elles fuient tes toilettes »

Un peu vexé, le neveu prend par le bras l’oncle et l’emmène dans les toilettes.

Mon maître pâli un peu et dit « ben, c’est pas moi, c’est le chat ! ».

Le chat, mais tu n’as rien emmené pour lui ?

Non dit mon maître excédé, JE NE SAVAIS PAS QU’IL ETAIT DANS MON SAC

Mon neveu regarde d’une manière bizarre mon maître, d’un air effaré, soupçonneux et attristé.

Oui, oui, je comprends tonton, ton chat est venu tout seul dans ta valise, mais cela va s’arranger, t'inquiète pas, repose toi; je cours acheter une litière et je reviens.

Mon maître est assis dans le canapé l’air un peu atterré, et marmonne

« ben voilà, maintenant à cause de ce chat, voilà que je passe pour un débile mental ».

Le portable sonne, mon maître répond d’une voix un peu absente

« allo, ah bonsoir ma chérie, oui, je suis bien arrivé, oui…

« tu as perdu le chat ? ah mais ne t’inquiète pas il n’est pas perdu pour tout le monde »

« Comment ça je suis bien content, non je ne suis pas content, mais alors pas content du tout dit il subitement très colère et d’une voix très très forte.

« Non, je ne cries pas après toi, je crie après le chat »

« Comment cela je deviens fou ? parce que je crie même quand le chat n’est pas avec moi ?dit il d’une voix étranglée  par la fureur »

« Non, je ne crie pas pour rien, non je ne suis pas énervé, non je ne me moque pas de ton inquiétude , parce que le chat, tu sais ton Chat, adoré, super mignon, il EST LA et a déjà commencé à faire des bêtises ».

Remarque dit il dans la foulée, cela tombe, bien il y a un quartier Chinois à Paris, je sens que je vais aller le VENDRE !

Je me doutais bien que mon maître ne serait pas content de m’avoir emmener dans ses bagages mais de là à penser qu’il aille me vendre, non, Jaldane vient me chercher, au secours !




j’ai décidé de partir

 

Cette maison est une maison de fou, on y parle Chinois, on me transforme en pétard vivant. Sans cesse, je suis laveé et roulé sur le sol par les chiennes de la maison. Mon maître me traite de chat dégénéré, il veut me congeler, me transformer en pâté chinois, ou encore m’empailler. Je n’ai pas le droit de monter sur le canapé Je trouve que cela fait beaucoup pour un seul chat.

Aussi, j’ai décidé de partir. J’ai entendu mon maître dire qu’il partait à Paris quelques jours chez son neveu. Je ne connais pas Paris. A moi, les « minettes » et peut être je pourrais aller voir la Tour Eiffel.

La difficulté réside dans le fait que mon maître accepte de m’emmener avec lui et vu son attirance pour moi, j’en doute ! L’idée me vient lorsque je vois ma maîtresse préparer un énorme sac dans lequel elle prépare les vêtements de mon maître pour son voyage.

Ce sac est immense et elle n’a pas mis grand chose dedans, il y a encore beaucoup de place, en tout cas, encore de la place même pour un gros chat comme moi.

Le sac est resté entrebaîllé et la nuit j’arrive à me glisser dedans, je me tasse un peu et essaie de me dissimuler sous un pâquet de pulls – être au chaud c’est important par ces temps de neige et de froid –

Le lendemain matin, j’entends bien ma maîtresse qui m’appelle pour me donner mes croquettes, mais depuis « le coup des pétards » elle ne s’étonne plus que je n’accoure pas pour les manger. J’ai un peu faim, mais la fin justifie les moyens.

Mon maître est dans la vie légèrement distrait ce qui m’arrange bien pour essayer de partir en voyage dans ses bagages. Je l’entends dire au revoir à Jaldane. Il s’approche du sac et sans jeter un coup d’œil, ferme la fermeture éclair. Ca y est l’affaire est « dans le sac » !

Il prend le sac et dit à Jaldane « mais c’est bien lourd ce sac qu’est ce que tu as mis dedans ? »

Rien de spécial répond ma maîtresse comme d’habitude.

Il dit c’est bizarre, il n’est pas comme d’habitude ce sac.

Dépêche toi lui répond ma maîtresse, tu vas rater ton train.

Mon maître balance le sac un peu rudement dans le coffre de la voiture, ce qui me secoue, et me fait un peu mal., mais ouf, ca y est je fais partie du voyage, je VAIS A PARIS ;

Je vous raconterai bientôt.




l'année dernière année du chien a été une année qui a commencé par un feu d'enfer.  !

 


Je suis rentré à la maison car comme tu le sais, mes maîtres sont très intéressés par la Chine et apprennent le Chinois. Leur professeur de Chinois était là, et, pour lui faire plaisir ils avaient décidé de fêter avec elle le Nouvel an Chinois (c’est paraît il l’année du Chien) je crois que je vais en voir de toutes les couleurs, moi, si c’est l’année du Chien.

Aussi, mon maître avait chargé l’un de ses élèves de Tai Chi Chuan de rapporter de Paris des Pétards car c’est la tradition en Chine de les faire exploser pour chasser les mauvais esprits.

Un gros paquet rouge où il y avait plein de pétards enroulés sur eux-mêmes, tous attachés les uns aux autres avec une ficelle.

Je suis d’un naturel très curieux et je voulais voir comment c’était des pétards chinois et j’ai suivi mon maître pas à pas.

Mon maître a déroulé les pétards et les a tendus d’un point à un autre. Puis, il a craqué une allumette pour allumer la mèche et à ce moment là les pétards se sont mis à pétaradés dans tous les sens avec un bruit de tonnerre et des flammes.

J’ai eu vraiment très peur, je me suis mis à courir, mais le bout de la ficelle s’est prise dans mes pattes et je traînais derrière moi une ribambelle de pétards qui explosaient. Plus je courais plus les pétards se mettaient à tonner.

Ma maîtresse, mon maître, tous les élèves, le professeur Chinois couraient derrière moi, en criant « Petrus, Petrus, reviens ici, tu vas te brûler, c’est dangereux »., mais leurs cris accentuaient encore plus ma peur.

Quelqu’un a ouvert la porte de la maison et je suis entré à toute vitesse dans la maison emportant avec moi tous les pétards qui heureusement avaient finis par se consumer.

Depuis, je vis sous le lit de ma maîtresse et ni leurs appels, ni les croquettes, pour l’instant n’ont réussi à me faire sortir de dessous le lit.




PETRUS ET LES VACHES

 27/05/2008
Je vais rentre visite à mes amies les vaches

J’ai décidé de ne pas me décourager et de continuer ma visite des animaux de la ferme.

Je vois la fermière sortir avec un grand seau et se diriger vers une grande bâtisse où j’entends meugler les vaches. Je sais que ce sont des vaches parce que dans le champs à côté de chez moi, il y a des vaches qui viennent parfois dans le pré.

J’aime bien les vaches, je sais qu’elles ne feront pas comme les cochons, elles ne me courront pas après. Je décide donc d’aller dire bonjour aux vaches pour savoir si ce sont la même race que celle de chez moi.

Je rentre dans une vaste pièce où il n’y a que deux vaches qui ont l’air d’attendre impatiemment la maîtresse des lieux. Elles sont toutes rousses alors que celles du champs sont noire et blanche. La fermière s’assoit sur un espèce de tabouret à trois pieds et entreprend de traire les vaches.

Je me dis qu’il serait bien de boire un peu de lait de ces vaches tout bon, tout frais. Je m’approche du premier seau rempli d’un liquide fumant et odorant.

La vache me regarde d’un œil méchant me semble-t-il, je n’aimerai pas qu’elle fasse comme le cochon me courir après car elle est beaucoup plus grosse qu’un cochon.

La fermière a entrepris de traire l’autre vache, aussi je m’approche très très prudemment du seau pour essayer d’aller boire ce nectar délicieux. Je me régale d’avance.

La porte de la grange s’ouvre et mon maître apparaît dans l’embrasure et salue la fermière.

Seulement pas de chance, il me voit au moment où je m’apprête à boire le lait de la vache, les deux pattes avant sur le bord du seau et la tête penchée vers l’intérieur prêt à laper.

Il hurle un Petrus et veut s’avancer pour m’empêcher de boire mais glisse sur la paille posée à même sur le sol et vient atterrir tout droit la tête la première dans une bouse de vache, et renverse au passage le seau de lait que je m’apprêtais à boire , sur lui. Il est dans un état pitoyable couvert de bouse de vache et trempé par le lait qui s’est renversé sur lui. On dirait un épouvantail à moineaux.

La fermière se tient les côtes tellement elle rit, mon maître ne rit pas du tout, et je me dis que pour une fois ce n’est pas moi qui vais aller prendre un bain, tout de même parfois il y a des justices immanentes.

Jaldane quand elle a vu arrivé mon maître dans cet état est restée interdite et a éclatée de rire,

« ha lui a-t-elle dit, tu veux imiter Petrus, tu viens prendre une douche ?».

Mon maître à grommeler quelque chose de pas très poli et a dit que ce chat était le diable en personne, et que même les Chinois ne me voudraient pas en pâté.

Je n’ai peut être pas bu de lait, mais j’ai été bien vengé aujourd’hui, vives les Vaches.




PETRUS A LA FERME

 25/05/2008

L’amie de Jaldane a une superbe ferme biologique dans la région Rhône-Alpes entourée de champs de lavandes et une vue imprenable.

Ma maîtresse me dit que nous allons rendre visite à une amie qui à une ferme dans la région et que je vais y rencontrer plein d’animaux. Je suis impatient et curieux et je vais certainement rencontré des lapins, je n’ai pas oublier ma nouvelle copine Nina qui semble perdue dans sa cage.

L’amie de Jaldane a une superbe ferme biologique dans la région Rhône-Alpes entourée de champs de lavandes et une vue imprenable. Après une heure de route, nous voici arrivés dans ce superbe décor.

Le chien de la maison Bille vient nous accueillir, je reste toutefois sur mes gardes parce que les chiens parfois ont des attitudes bizarres vis-à-vis des chats. Il y aussi des poules et des oies qui se promènent devant la maison.

Je sais aussi que la ferme comportent des chevaux, des vaches et des brebis et un cochon. J’ai tellement entendu parlé de ce cochon que j’aimerai bien le voir. Après les formules d’usage de politesse, ma maîtresse me laisse dans le jardin en me demandant de ne pas aller trop loin afin de ne pas me perdre.

Il y a quelques chats qui arrivent et j’en profite pour leur demander « Où est le cochon ? »

Mister un chat gris et blanc me dit, là tu vas tout droit et tu vas trouver un champ dans lequel il y a le cochon. Je le remercie à peine et coure le plus vite possible, bien que ma patte me gêne encore un peu, j’arrive à la lisière du champ et cherche le cochon tout rose. Je sais que les cochons sont roses parce que j’en ai vu à la télévision.

Déception, pas de cochon rose, mais une espèce de cochon noir qui ne me regarde pas d’un air très amical. Ce n’est pas très grave, je vais allez lui dire bonjour et nous allons faire connaissance. Je passe les fils électriques qui l’entourent très prudemment et me retrouve sur un terrain très mou, brun et très collant. Le cochon n’est pas très content de mon intrusion et se met à me courser. Je détalle aussi vite que je peux mais il a rameuté tous les autres cochons qui sortent je ne sais d’où et arrivent à toute allure vers moi. Ma seule planche de salut est l’auge. Je saute en faisant attention à ne pas tomber dedans car il y a un tas de détritus qui nagent, toutefois, un cochon plus gros et plus belliqueux que les autres, fonce, heurte la mangeoire, se qui me fait perdre l’équilibre et je tombe dans le bac.

J’arrive à sortir ruisselant des épluchures de pommes de terre accrochées à mes poils et divers autres choses que je n’ai pas identifié. Le cochon lui en veut toujours à ma peau et continue de me poursuivre, un crochet, à droite, un croche à gauche et j’arrive à retrouver le chemin de la sortie.

Je suis dans un état pitoyable, je suis certain, je vais encore avoir droit au bain. C’est la malédiction de mon existence. Je fais un détour par la mare aux canards, et je me dis mouillé pour mouillé, je ferais bien d’aller dans l’eau cette fois-ci tout seul afin de me débarrasser des décorations qui ornent mon pelage. Je m’approche de la mare décidé, contraint et forcé de me jeter dedans, mais à ce moment là, un jars arrive en hurlant comme un klaxon et se met aussi à me poursuivre, je suis tellement surpris que je n’ai pas eu tout à fait le temps de l’esquiver,qu’ il m’a arraché un bon bout de poils de la queue.

Je ne peux même pas me lécher tellement l’odeur est repoussante, je décide donc de retourner à la ferme, attristé et déçu. Je vois Mister qui attend sagement devant la porte de la véranda, il n’ose pas me regarder mais je vois bien dans ses yeux qu’il se moque de moi.

Je ne comprends pas ‘le cochon ; il n’était pas rose » Normal me répond Mister, c’est un cochon noir, un cochon gascon et ils sont noirs. Remarque ce n’est pas étonnant vu qu’ils se roulent dans la boue. Moi, lorsque je fais ça, je me fais gronder et ma maîtresse ma lave.

En tout cas, toi tu es bien noir aussi. A cet instant, mon maître sort de la maison et c’est à peine si il me reconnaît.

Petrus mais ou es-tu encore allé ? même ici, tu arrives à faire des bêtises. Jaldane vient voir ton chat, je crois qu’il s’est transformé en cochon !

Jaldane en me voyant pousse des cris horrifiés et se pince le nez. Elle a mis des gants en caoutchouc et m’a transporté vous l’avez deviné sous la douche.

Je n’ai pas encore vu, les lapins, ni les chevaux, ni les vaches, j’espère qu’ils me réserveront un meilleur accueil.




Il y a une pièce que j’affectionne plus particulièrement dans la maison : LA CUISINE ;

Il y a une pièce que j’affectionne plus particulièrement dans la maison : LA CUISINE ;

Cet endroit qui fleure bon les odeurs de toutes sortes. Aussi souvent, je viens dans la cuisine, et m’installe sur une chaise, les yeux mi-clos, mais les moustaches olfactives en action., et je rêve aux friandises. Toutefois, mon plus grand rêve, est de rentrer dans le réfrigérateur, en effet, j’ai remarqué que dans cet appareil se trouve tous les objets de mes désirs, et aujourd’hui, ma maîtresse a ramené du jambon. Je ferais n’importe quoi pour manger du jambon surtout du jambon fumé, mais je me contente très bien du jambon blanc.

Je profite de ce que mon maître ouvre le réfrigérateur pour y prendre de l’eau fraîche, afin de faire une tentative pour entrer dans le réfrigérateur, mais mon maître referme la porte de celui-ci brutalement (le caoutchouc de la porte est un peu usé, et elle ferme mal). Je reste coincé entre la porte et la clayette, le nez sur l’objet de mes désirs mais que je ne peux atteindre sous l’effet de la douleur.

Mon maître pousse un juron et me donne une tape sur les fesses, déjà, j’avais mal aux côtes maintenant j’ai mal aux côtes !

Je bats en retraite sur mon tabouret favori,. J’attendrai ce soir lorsque toute la maison sera endormie,

Le soir venu , je m’approche et observe l’appareil, j’arrive à glisser ma patte sur le caoutchouc qui s’accroche bien à mes griffes et tire, la porte bouge un peu, mais rien ne se passe, je recommence et tire plus fort, cette fois-ci elle s’entrebâille. J’arrive à passer ma tête, puis mon corps, le réfrigérateur s’ouvre sur la caverne d’ali-baba, mais déception pas de jambon, il n’y a pas de jambon !

Dépité, j’arrive à sauter sur une clayette un peu vide afin de mieux voir se qu’il y a à l’intérieur, mais la porte se referme et me voici coincé entre la salade, les carottes et les choux-fleurs. Il fait très froid, j’ai les yeux larmoyants et le nez qui coule. Terminé congelé, quelle triste fin ! Allons pas de découragement, je dois pouvoir sortir de là, je pousse avec mes pattes, rien ne bouge. La tête qui rencontre les œufs et se cassent laissant échapper un liquide visqueux sur mes moustaches, pas le temps de faire ma toilette, il faut sortir de là avant d’être transformé en glaçon.

Au bout d’un long moment, j’arrive à pousser le battant de la porte et gelé jusqu’aux os, je saute sur le carrelage de la cuisine emportant avec moi, les choux-fleurs, la salade les carottes et deux ou trois petites choses qui étaient là, tout cela fait un grand bruit, car un saladier s’est cassé en mille morceaux faisant comme l’effet d’une bombe. Je suis terrorisé, gelé.

Tout ce remue-ménage a eut pour effet de réveiller mes maîtres, j’entends ma maîtresse dire à mon maître « méfie toi ce sont peut être des voleurs ! ».

Oui, c’est un voleur, mais pas celui qu’elle croit.

Mon maître arrive prêt au combat et shoot dans un choux fleur qui va atterrir droit dans la porte d’un placard faisant un léger trou.

Tout en se frottant les orteils, il hurle, Jaldane, Jaldane mais vient voir, mais vient voir, ce qu’à fait ton affreux chat, ce chat dégénéré, incapable d’attraper une souris qui se prend pour un explorateur du groënland, il a ouvert, oui il a ouvert le réfrigérateur et il y a plein de légumes dans la cuisine !.

Ma maîtresse arrive et me voit grelottant, du blanc d’œuf sur les moustaches, je la regarde avec un de ses regards dont j’ai le secret, désespéré, implorant le pardon, en général, ça marche. Elle m’observe et dit « toi, tu ne perds rien pour attendre, en plus, tu vas attraper une maladie des bronches à force de faire l’idiot ».

Au milieu de la nuit, mon maître ronchonnant après un chat qui s’appelle Petrus (MOI). Il dit qu’il aurait mieux fait d’acheter, un singe ou un éléphant cela aurait moins fait de dégâts. En fait, il a même souhaiter que je reste congeler dans le réfrigérateur, cela lui aurait dit-il, éviter de me faire empailler !

Ma maîtresse m’a brossé ce qui a fini par me mettre de mauvais poils. Quelle nuit !




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