Il est dérangé ce hérisson ! J’adore regarder la télévision, il y a des couleurs et des images qui bougent et cela me passionne. Ce soir, je suis confortablement assis sur mon tabouret favori et regarde défiler les images quand, tout à coup, je vois une publicité où est mis en scène un hérisson qui se gratte le dos avec délice sur une éponge bicolore verte et jaune. Des petits cœurs surgissent deci delà. Il a l’air vraiment heureux. Je reconnais cette éponge, ma maîtresse a la même, mais je ne l’ai jamais vu se gratter le dos avec ! Je décide d’aller faire un tour à la cuisine où j’ai repéré l’objet de mes désirs. Il trône à côté de l’évier. Une chaise, laissée à propos près de l’évier, me permet de sauter sur son rebord. J’approche avec méfiance puis plus hardiment, la patte. L’éponge tombe à terre. Je descends vite de l’évier sinon ma maîtresse va penser que je veux prendre une douche. Le côté vert de l’éponge est tombé sur le sol. Avec la patte, je n’arrive pas à la retourner. Un peu énervé, je donne un grand coup de dents …. Un liquide qui a le goût de savon me coule dans la bouche, je tousse et crache. Je suis loin de la félicité vécue par le hérisson. Je prends cette fois-ci l’éponge du bout des dents, mais le coin de celle-ci me reste dans la gueule. Uranie, très intéressée par mon manège, est venue me rejoindre dans la cuisine et me vole l’éponge. Elle n’apprécie pas plus que moi le goût du produit vaisselle, et la secoue de droite à gauche, tellement fort qu’un autre bout d’éponge s’envole. Volga, qui ne veut pas être en reste, attrape le morceau d’éponge qu’Uranie a gardé dans sa gueule et le lui dispute. Cette fois l’éponge se déchire et tombe en petits morceaux sur le sol de la cuisine. J’en profite pour jouer et courir avec, les dispersant un peu partout. Ma maîtresse arrive et pousse un petit cri, puis un rugissement. - Petrus, puisque apparemment , tu préfères l’éponge à tes croquettes, je te souhaite un bon appétit ! Je n’ai pas eu mes croquettes ce matin, j’ai un goût tenace de savon dans la bouche qui me donne mal au cœur. Ah ! je vais lui dire deux mots moi, à ce hérisson, quand je le reverrai à la télévision !
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Ma maîtresse me l’avait promis. Ce matin, elle me dit « allez Petrus en route, on va te faire beau ».Ça, c’est pas gentil, je suis déjà beau, non ? Elle me dit qu’elle va m’emmener chez le toiletteur, c’est encore un truc d’humain et je me méfie des idées des humains. Toutefois, comme j’adore la voiture, je suis bien content d’aller faire un tour. Allongé sur les genoux de ma maîtresse qui me caresse, je suis content. Nous nous arrêtons devant une boutique où il y a plein de jouets pour les chiens et les chats, des croquettes, des colliers, des laisses, des « couche-couche » superbes. Je suis très curieux, ma maîtresse va sûrement m’acheter un nouveau jouet. Une dame arrive et me prend dans ses bras en minaudant « oh qu’il est beau le Chat, qu’il est gros (non je ne suis pas gros, j’ai beaucoup de poils), il s’appelle comment ? Petrus quel joli nom ». Oh là là, tant de compliments cachent quelque chose. Ben pourquoi ma maîtresse s’en va et me laisse à cette inconnue qui me sussurre des « viens mon trésor » et des tas de choses idiotes ? Ah! Pourquoi ma maîtresse m’abandonne ? J’ai été sage, je n’ai pas fait trop de bêtises, ces derniers temps. Cette dame me transporte dans l’arrière boutique et là mon cœur ne fait qu’un tour: il y a une grande baignoire ! Aaahhhh non, pas ça !!! Elle me met dedans et commence à me mouiller et me verser un liquide très froid sur les poils, puis elle me frotte vigoureusement. Je disparais sous une nuage de mousse. D'un coup de rein, j’arrive à lui échapper et à sauter par dessus la baignoire. Elle ne s’est pas méfiée, j’étais calme et gentil... alors ! Je cherche un endroit où me cacher, la mousse me pique les yeux, je ne vois pas grand chose. J’entends derrière moi une cavalcade pour essayer de me rattraper. Malgré les apparences, je peux être très agile, et je cours aussi vite que mes pattes peuvent le faire. Un crochet à droite, un crochet à gauche, elle rate de peu ma queue. Je sens le frôlement de sa main. Là, il y a un coin pour me cacher : des « couche couche » empilées avec des jouets. Je saute mais l’édifice s’écroule, les « couche couche » les balles, les souris en plastique et divers objets tombent et roulent un peu partout. J’entends un cri horrifié et la dame crié «Jean vient m’aider, je n’arrive pas à attraper le chat, il coure partout et démoli le magasin. Elle exagère ! Moi, je voudrais juste trouver un petit coin pour me lécher et me sécher. Le « Jean » en question accourt et continue la poursuite dans l’escalier. Aujourd’hui, je ne suis pas décidé à être conciliant, ils ne m’auront pas. J’aperçois un escalier, je fonce, monte les marches, arrive sur une mezzanine. Regards rapides autour de moi, je saute sur un bureau, dérape un peu, toutes les feuilles s’envolent un peu partout. Le « Jean » est toujours derrière moi, échevelé, tout rouge et lui aussi me dit que je suis un « sale chat ». A un moment donné, je suis acculé contre une porte et ne peux plus me sauver. Aussi, je couche mes oreilles et crache très fort en émettant des miaulements aussi terribles que je le peux. Le « Jean » recule, (je peux être impressionnant quand même !) j’en profite, et repars dans l’autre sens. Je redescends les escaliers mais, au bas de celui-ci, je suis stoppé par une couverture que la dame a lancée sur moi. Elle me plaque violemment. Je crie de douleur. Je suis furieux. Cette fois-ci, je vais défendre chèrement ma peau. La dame m’a mis dans une cage, tout mouillé. J’ai froid et mes poils sont collés par la mousse qui me reste encore sur le dos. Elle a appelé ma maîtresse, qui est arrivée très vite. Elle est venue vers moi et m’a parlé gentiment « Petrus, n’aie pas peur, je suis là, on ne veut pas te faire de mal, juste te faire beau » Ah pour être beau, je suis beau ! regardez moi, tout mouillé, tout collant et très en colère. Elle me prend dans ses bras et m’enveloppe dans une couverture chaude. Nous rentrons à la maison, mais elle me dit qu’on ne peut pas me laisser avec toute cette mousse. Nous voici repartis vers la salle de bain où elle achève de me laver et me séche avec l’engin qui miaule comme un chat et qui crache du feu comme un dragon. Elle me peigne, me donne plein de bisous. Puis elle me descend dans mon « couche couche » où elle a mis un nouveau jouet. Je ne crois pas qu’elle soit prête à me ramener chez le toiletteur.... |
Peuh ! on me laisse tout seul et après mes maitres se plaignent !!!
Rien à l’horizon. L’accès à l’étage supérieur est ouvert, je cours de toutes mes pattes en haut de l’escalier. La porte de la chambre d’amis est restée ouverte.J’aime bien aller dans cette chambre car, par la fenêtre, on peut accéder au toit de la maison. Aujourd’hui, il fait un grand soleil, je vais pouvoir m’allonger sur le toit qui surplombe le jardin. Un vrai délice! Je saute par la fenêtre et me trouve au grand air, à l’abri des regards et des chiennes qui ne peuvent me poursuivre. Je vais pouvoir; tranquillement; digérer mes croquettes et surveiller les oiseaux qui me narguent dans le sureau, en face. Après avoir consciencieusement effectué la toilette de ma fourrure, je finis par m’endormir béatement sur les tuiles bien chaudes. Réveillé, je m’étire afin d’assouplir mes articulations. J’ai soif et un peu faim. Ah ! La fenêtre est fermée ! C’est la seule issue pour rentrer dans la maison. Pas question de sauter, c’est trop haut! Je me mets à miauler très fort. Ils vont bien finir par m’entendre ! Je m’égosille désespérément, mais pas de réponse. Volga, qui a fini par m’entendre, vient me voir. - Ne miaule pas comme cela, les maîtres sont partis. Partis ! En m’abandonnant ! Mais je ne peux pas rester là ! Bon, ne nous énervons pas. Il doit bien exister une solution pour descendre de ce toit. La nuit commence à tomber et je n’aime pas la nuit. Des faucons crécerelles tournent dans les hauteurs du château derrière moi et des chauves-souris viennent me frôler. Cela me fait peur. Je ne voudrais pas finir en repas, moi.... Il ne manquait plus que cela ! Il pleut.Jje suis un chat qui attire l’eau, ce n’est pas possible ! Je n’aime pas être mouillé. Je me remets à miauler très fort, mais cette fois-ci , personne ne me répond. Volga est repartie dans sa niche et ne daigne, même pas, me tenir compagnie. Si les maîtres sont partis pour longtemps, je vais mourir de froid et de faim sur mon toit. Je m’approche de l’extrémité du toit et aperçois un petit arbre qui pourrait faire l’affaire. Allons, courage, il le faut bien ! Je saute et me réceptionne, tant bien que mal, sur une branche, pas très grosse. L’arbre étant beaucoup moins haut que celui de chez Siam, je crois que je vais pouvoir descendre. Mais à ce moment la branche casse et je tombe … sur mes pattes, certes, mais dans le compost du jardin. Je suis trempé, couvert de détritus, moi qui m’étais lavé méthodiquement….. Je suis allé coucher dans la niche, avec Volga. Mes maîtres sont rentrés dans la nuit et j’ai accouru, tout content de les retrouver. L’accueil n’a pas été franchement cordial. Ma maîtresse m’a dit : - Ah non Petrus ! Où es tu encore allé ? Tu aimes les douches, ce n’est pas possible ! Ben non, moi je n’aime pas l’eau. - Je ne vais tout de même pas te laver à minuit ! (Ah ça, c’est gentil !) - Je ne peux pas te laisser cinq minutes tout seul ! (Cinq minutes, elle exagère ! Cela fait des heures que je l’attends). Le lendemain matin, avant mes croquettes (c’est pire que la douche que de me priver de mes croquettes au réveil !), elle m’a lavé tout en se lamentant : - Oh la la ! Avec toutes tes bêtises, tes poils sont tellement emmêlés qu'il va falloir que je t’emmène chez le toiletteur. C’est quoi encore, ce truc d’humain ? Je le saurai bientôt.... |
MON JARDIN
mon jardin rempli de fleurs, dommage je n'ai pas le droit d'y toucher, mais pourtant il paraît que certaines fleurs sont bonnes à manger.
Dites moi si vous connaissez des recettes avec des fleurs. |
La maison est bizarre ce matin.
La maison est bizarre ce matin. Ma maîtresse parle tout doucement avec ses filles, je vois des paquets circuler. Elle téléphone à ses amies. Cela relève d’un grand mystère que j’aimerais bien élucider, parce que je suis un chat très curieux.
Impossible de savoir ce qu’il y a dans ces paquets. Je vois arriver la nounou de la maison avec plein de victuailles et une énorme boîte en carton. Tout ceci se déroule dans une atmosphère mystérieuse.. Je décide de m’installer sur mon tabouret favori et de surveiller les allées et venues. J’arriverai bien à découvrir ce qui se trame dans cette maison. On ne me dit jamais rien, à moi.!
La journée a été étrange. Dès que le maître arrivait, tout le monde se taisait ou parlait d’autre chose. Ma maîtresse posait des questions à mon maître pour connaître l'heure à laquelle il rentrerait et cela l’agaçait beaucoup. Il n’aime pas qu’on lui pose des questions sur son emploi du temps, mais ma maîtresse gardait un sourire béat.
Le soir, j’ai vu arriver dans le jardin, des gens que je ne connaissais pas, d’autres que j’aimais bien. Personne ne m’a dit bonjour (les rustres !). Ils avaient les bras chargés de bouteilles et de paquets. Ce n’est pas encore Noël, pourtant. ?
Une grande table a été installée avec une jolie décoration. -Attention, dit ma maîtrresse, le voici ! Qui ? On ne m’a pas prévenu, moi.... - Eteignez les lumières. Ben, ils deviennent chats maintenant, ils voient dans le noir ?
Le plus étrange, c’est que tout le monde s’est caché dans la pièce à-côté. Je ne comprends pas pourquoi ils sont venus, s’ils se cachent. ? Mon maître arrive dans son beau costume de Tai Chi Chuan que j’aime bien. Il est en noir et blanc. - Il n’y a personne ici ? dit-il A ce moment, tous les copains sont sortis de la pièce en criant « Bon anniversaire !». Ah, c’est donc cela ! J’avais oublié. J’aime bien les anniversaires, moi. J’ai droit à des caresses, des jouets et une ration supplémentaire de croquettes. Tout le monde est passé à table. Puis, de nouveau, ils ont éteint les lumières (c’est une manie...) Ma maîtresse est arrivée avec un énorme gâteau, mais alors énorme, au chocolat avec beaucoup de bougies (53 bougies). Cela a été toute une histoire pour les allumer, ces bougies.
Pendant qu’elle s’affairait à allumer les bougies qui ne faisaient que s’éteindre, j’étais monté sur le siège de ma maîtresse pour regarder le spectacle. Personne ne s’occupant de moi, je veux voir le gâteau de plus près. Je pose une patte sur la table. A ce moment, mon maître me voit et veut m’attraper pour me faire descendre. Mais il m’a fait tellement peur qu’au lieu de descendre de la chaise, je monte sur la table.
Ma maîtresse veut me chasser avec une serviette et moi je fonce directement dans le gâteau au chocolat, la tête la première. Hum c’est bon le chocolat ! j’en ai plein les moustaches, le nez, les yeux et les oreilles, puis j’ai soufflé les bougies, les 53 bougies d’un coup !
Le gâteau n’avait plus guère d’allure. Mais moi, je me suis pourléché les babines pendant longtemps...C’est rudement bon le chocolat ! Mon maître m’a dit que, puisque c’était son anniversaire, il ne voulait pas être accusé d’être un assassin.Car, vraiment, il m'aurait volontiers transformé en pâté. Cela n’aurait pas été bon pour son karma ! |
Moi, j’aime bien quand mon maître met des fleurs dans le jardin, surtout qu’il ajoute de la terre fraîche qui sent bon l’humus. Quand il a le dos tourné, je gratouille un peu la terre pour me soulager, mais si je me fais attraper, je me fais gronder très fort.
De plus, j’ai rarement le droit d’aller jouer dans la terre parce que ma maîtresse crie « arrête Petrus, tu vas être plein de terre, il va falloir que je te lave » Au mot « laver » j’arrête tout de suite, je déteste les douches et c’est une manie de ma maîtresse dès que je suis un peu sale, j’ai le droit au chat-dragon qui crache du feu et fait du bruit.
Aussi, ce matin, m’ayant fait chasser plusieurs fois par le maître, je décidais de rentrer dans la maison, bouder. Dans la maison, il y a aussi plein de pots avec des plantes, des ficus, des bambous, des lierres et des cactus.
Les maîtres sont dans le jardin et puisque je n’ai pas le droit de toucher à la terre dehors, je me dis qu’à l’intérieur, ils ne pourront rien dire. Je m’approche d’une belle plante qui pend appelée lierre, un petit coup de patte, la branche se balance, cela m’amuse beaucoup, je mets un autre coup de patte, plus fort, puis les deux pattes, le pot oscille un peu, mais ne se renverse pas. Je me frotte contre lui de contentement sûrement un peu trop, car cette fois-ci il tombe et se brise au sol. Chouette de la terre, je joue un peu avec et l’éparpille dans le salon. Ah j’ai les pattes sales, une petite virée sur le tapis du salon et voilà maintenant elles sont toutes propres.
Je vais voir les cactus, tiens, je ne connais pas bien cette plante, ma maîtresse l’a ramenée l’autre jour de chez le fleuriste. Je m’approche, aïe, ça pique, énervé je lui donne un coup de dents, mais c’est bon le cactus, allez, une fois cracher les épines, cela se digère très bien et c’est vraiment délicieux. Ah c’est fini, il n’y en a plus. Passons en revue, l’autre plante, un grand ficus, celui-là il est trop lourd et je ne peux pas le renverser. Par contre, je peux sauter dedans et gratouiller la terre pour me soulager. En fait, je m’aperçois qu’en gratouillant, la terre, j’ai presque vidé le pot de sa contenance sur le tapis. C’est joli, je trouve…. !
Je regarde autour de moi, il n’y a plus de plantes, dommage j’aurai bien continuer à faire le jardinier, comme mon maître retourner la terre. Tout cela m’a épuisé et puis les cactus me restent un peu sur l’estomac, je vais me coucher tranquillement dans mon couche couche favori et m’endort. Un hurlement du fond des âges me réveille, ma maîtresse dans l’encadrement de la porte est dans un état de prosternation, les yeux écarquillés, elle regarde le salon, figée.
Mais ce n’est pas possible enfin arrive-t-elle à articuler. P E T R U S, cette fois-ci tu es bon pour la s.p.a. (c’est quoi la s.p.a. – sauvetage des pingouins assoiffés - ) mais en tout cas sur le ton qu’elle l’a dit, c’est un endroit terrible. J’ai peur, je file sous mon meuble favori.
Elle a sorti une grosse machine avec un tuyau comme une trombe d’éléphant et qui fait un bruit d’un troupeau d’éléphants. Elle me dit que c’est mon maître qui a raison qu’il devrait vraiment me transformer en pâté, qu’elle n’en peut plus de mes bêtises.
Moi, sous mon meuble, je ne comprends pas je n’ai fais qu’imiter mon maître répandre un peu de terre pour les plantes ! Je suis un incompris. En tout cas, j’ai encore eu droit à la douche, c’est vraiment une manie. |
Je suis parti chez la fille de Jaldane dans le Jura, j’aime bien aller chez la fille de Jaldane. J’ai toujours plein de câlins et j’ai tous les droits, je peux monter sur le canapé, sur le lit. Je peux me promener sur le balcon ou je reste des heures à contempler le paysage et les gens qui passent. Surprise lorsque je suis arrivé, j’ai vu un chaton se sauvé devant moi en faisant le gros dos pour m’impressionner. Il est adorable ce chaton, c’est le frère de Tzarine, sauf que lui est tigré. Je le regarde curieusement parce que les chatons parfois c’est agaçant, mais lui est attendrissant. Je m’approche un peu ce qui le fait courir un peu plus loin en me crachant dessus. Solenne agite une balle attachée par une ficelle et il saute très haut. Je décide de jouer avec lui, il me lance la balle d’un côté, je lui relance de l’autre. Il n’a plus peur. Toccata, c’est son nom, semble m’avoir adopté et moi je suis très content d’avoir un copain. Tout cet exercice m’a épuisé, je remonte sur le canapé, décidé à faire une sieste bien méritée, mais à ce moment là, Toccata décide de me suivre et se met à côté de moi ; ben qu’est ce qu’il fait ? Il est entrain de me prendre pour sa mère, il me suce le téton. Hé Toccata, je ne suis pas ta maman, je suis Petrus, un chat, mais Toccata s’en moque royalement, il continue à me malaxer le ventre et me téter. Cela me fait un peu mal, mais il est si mignon, je n’ose pas le chasser. Tout le monde est attendri, et l’on me prend en photos, on me fait des caresses, c’est sympathique d’être un « chat-maman ».. Ce n’est pas le tout de jouer les nourrices, il faut bien s’amuser aussi un peu, aussi avec Toccata on fait des parties de balle. Toccata cherche à faire des bêtises, il lui prend l’idée de grimper aux rideaux, oh là là, il va se faire gronder très fort si il fait cela, aussi, j’essaie de l’en dissuader et je veux qu’il descende, je m’accroche aux rideaux et je secoue un peu le tout., mais Toccata monte plus haut, alors je décide de le poursuivre en lui disant « Toccata descend », aucune autorité, je peux bien miauler de toutes mes forces, Toccata décide de grimper encore. Mon poids (non je ne suis pas gros) fait que la tringle à céder, nous nous sommes retrouvés avec Toccata par terre, emmêlés dans les rideaux. J’ai voulu me dégager, une de mes griffes est restée accrochée, et en voulant courir pour me dégager, j’ai emmener avec moi, les rideaux et la tringle qui se sont pris dans les chaises et la table et le tout est parti contre un meuble où il avait une statue qui est tombée en mille morceaux. A ce moment là la maîtresse de Toccata est arrivée et est restée interdite devant les dégâts. Bien sûr, je me suis fait grondé très fort, elle m’a dit que ma maîtresse avait bien raison que j’étais un chat insupportable et que si il le fallait, elle aiderait mon maître à me transformer en pâté. J’ai été puni et enfermé dans une pièce toute noire avec des croquettes et de l’eau. C’est pas juste, je voulais juste aider. De plus, Toccata à force de téter, et bien, vous me croirez si vous voulez, mais il me manque un téton. |
Une souris dans le lave-vaisselle, tiens j’ignorais que les souris aimaient se laver moi. !
Je suis tranquillement installé dans mon couche couche lorsque tout à coup, j’entends ma maîtresse crier, « une souris…une souris…. Il y a une souris dans le lave-vaisselle ». Une souris dans le lave-vaisselle, tiens j’ignorais que les souris aimaient se laver moi. Intrigué je vais dans la cuisine et vois une adorable souris se balader sur le rebord du lave-vaisselle et ma maîtresse de dire « ah tu tombes bien toi le chat, fais ton métier, attrape moi cette souris ». Attraper cette souris, mais elle ne m’a rien fait la souris, pourquoi voudrait elle que je l’attrape, d’une part je n’ai pas faim et d’autre part, je n’ai pas envie de sauter, je vais encore faire tout tomber et me faire gronder, très peu pour moi. Allez, allez Petrus me dit ma maîtresse au bord de l’hystérie. Non, non tu ne m’auras pas, moi, je n’attrape pas les souris et je lui tourne dédaigneusement le dos pour retourner dormir dans mon « couche couche. » J’entends ma maîtresse vitupérer « mais ce n’est pas croyable, il est bon à rien ce chat, à part manger et faire des bêtises » Cela me laisse complètement indifférent, je n’y toucherai pas à cette souris. A ce moment là, Tzarine arrive et aperçoit la souris, j’entends un bruit de couverts qui tombent, une poursuite dans la cuisine et Tzarine jouer avec elle avec sa patte. La pauvre souris est affolée, elle essaie de se sauver et coure dans tous les sens. Je ne vais pas laisser faire ça, pauvre souris, elle est si mignonne. Je coure moi aussi, mais après Tzarine pour qu’elle lâche la souris. Elle me dit « mais tu es bête, ce n’est pas après moi qu’il faut courir mais après la souris ». Ma maîtresse n’en pouvant plus de voir les deux chats et la souris au milieu de sa cuisine, a ouvert la porte d’entrée et la souris a filé dehors sans demander son reste. Le maître est arrivé et ma maîtresse lui a dit « Tu te rends comptes Petrus n’est même pas capable de chasser une souris, en plus il est venu attaquer Tzarine !, il ne mérite même pas la nourriture qu’on lui donne ». J’avoue ne pas comprendre, je croyais qu’elle aimait tous les animaux alors quand elle m’a offert sa souris mécanique, c’était pour m’entraîner à la chasse ou pour la manger, drôles de mœurs. |
Ma maîtresse est arrivée avec un grand bac en verre qu’elle a rempli avec beaucoup d’eau. Dedans, elle a mis un poisson appelé un Beta ou autrement dit un Combattant. Il est très beau ce poisson d’un rouge profond avec des nageoires comme des voiles. Je voudrais bien lui dire bonjour mais j’ai beau m’installer devant et lui faire des miaou de politesse, il ne me répond pas et passe devant mon museau à plusieurs reprises dédaigneusement. Il est snob ce poisson et pas poli, je lui dis bonjour, lui souhaite la bienvenue et lui m’ignore, c’est pas gentil. A ce moment là, ma maîtresse arrive et me dit « Ah non Petrus, tu n’y touches pas ! » J’ai rien fait moi, je regarde c’est tout. Je retourne sur mon tabouret favori et observe le bocal ou le poisson tourne et se retourne dans sa cage de verre. Je n’aime pas qu’on m’ignore, je m’approche à nouveau de l’aquarium et l’observe. J’avance la patte mais il y a un grand panneau de verre qui m’empêche de l’attraper. Je n’aime pas qu’on me résiste, je monte sur le meuble en faisant très attention à ne rien renverser des bibelots de ma maîtresse car je vais me faire gronder. Ah mais, il y a une ouverture par laquelle je peux glisser une patte, je l’avance prudemment, aie, ça mouille, mais il faut savoir prendre des risques, je secoue un peu la patte et recommence, ben pourquoi il se sauve cet idiot de poisson, je veux juste lui dire bonjour. Il s’agite dans tous les sens, calme toi, je veux jouer avec toi ; mais il m’énerve, il se sauve encore, cette fois-ci je m’excite un peu plus pour essayer de l’attraper. Il est agile, le bougre, le voilà encore à l’autre bout de l’aquarium. J’opte pour les grands moyens, je plonge carrément toute la patte ah, je l’ai touché. Toutefois, je n’ai pas été assez rapide, il s’est encore sauvé. Allez courage, je recommence, les deux pattes cette fois-ci, j’y vais de tout mon poids, l’aquarium oscille, une fois, deux fois et vlan tout tombe par terre. Je suis complètement trempé. Je me lèche dans tous les sens. Ah mais le poisson aussi s’agite par terre, j’avance la patte, juste pour voir, il remue la queue frénétiquement, je le fais rouler un peu plus loin. Au fait c’est un poisson cela se mange, je n’ai jamais mangé de poisson rouge, voyons quel goût cela a. Je l’attrape dans ma gueule et à ce moment là ma maîtresse arrive. Petrus, lâche-le, mais tu es méchant comme chat, ce n’est pas possible, Petrus je te dis de le lâcher. C’est pas drôle, je n’ai même pas eu le temps d’y goûter. Bon, bon je le lâche. Je ne comprends pas, elle veut que je coure après les souris, mais pas après les poissons ! |