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Variété culinaire

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Blog créé le 10/07/2007

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Avec Aurélie, on est toujours prêt à goûter de nouvelles cuisines et les produits du terroir. Ce blog est là pour vous faire découvrir tous ces produits

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Ingrédients :
180g de farine
125g de beurre
2 cs de sucre glace
2 cs d'eau

Garniture :
30g de farine
30g de Maïzena
250g de sucre
180ml de jus de citron ou de pulco
40g de beurre
6 jaunes d'oeufs

Meringue :
6 blancs d'oeufs
370g de sucre
1/2 cc de Maïzena
Mettre la farine dans un saladier et incorporer le beurre avec le bout des doigts jusqu'à ce que le mélange soit grumeleux. Ajouter le sucre glace et creuser un puit. Y ajouter 2 cs d'eau et mélanger.

Etaler la pâte et en tapisser le fond d'un moule à tarte de 24cm. Piquer avec une fourchette et mettre au frigo 15 mn.

Faire ensuite chauffer la tarte dans un four préchauffé à 180°C. Faire cuire 10-15 mn recouvert de papier sulfurisé et de riz. Retirer le papier et remettre au four 10 mn.

Pour la garniture, mettre la farine, la Maïzena et le sucre dans une casserole. et incorporer progressivement le jus de citron (ou le pulco) et les 370ml d'eau en remuant. Il faut remuer à feu moyen jusqu'à ébullition puis laisser réduire 1mn en baissant le feu.

Retirer du feu et incorporer le beurre et les jaunes d'oeuf. Laisser complètement refroidir. Une fois froid, la répartir dans le fond de tarte.

Pour la meringue, mettre les blancs d'oeuf dans un saladier et battre les blancs en neige. Ajouter progressivement le sucre. Lorsque les blancs sont formés, ajouter la Maïzena et reprendre le fouettage. Recouvrir ensuite la tarte avec la meringue en formant une pyramide. Pour la décoration, vous pouvez relever la meringue par endroit avec la pointe d'un couteau.

Mettre au four à 220°C pendant 5-10 mn. Retirer du four dès que la meringue à un peu bruni.

Pour cette recette, il faut normalement du vrai jus de citron. C'est parce que nous n'en avions pas que nous avons utilisé du pulco qui donne un goût plus sucré. Vous pouvez d'ailleurs réduire la quantité de sucre de la garniture si vous l'utilisez.


Après un WE de bricolage (que je relaterai en détail plus tard), voici le dernier résultat de projection obtenu.

C'est encore trop clair à cause de toutes les fuites de lumières et parfois flou à cause d'une copine qui ne peut pas rester en position totalement immobile, bras tendue, plus de 2 mn ^^



La lightbox durant la phase de découpe de la tôle et de perçage de trous.



L'étape suivante est de fabriquer une source de lumière suffisante pour projeter une image à 3 mètres.
Nous avons donc opté pour un système HQI de 250W. Les avantages de la HQI par rapport à une lampe de vidéoprojecteur du commerce sont son prix (35€ au lieu de 250€) et sa durée de vie (de 3000H on passe à au moins 20000H).

La lampe en elle même peut par contre chauffer très dur. Nous avons donc décidé que nous ne fixerions pas la source de lumière (lightbox) directement sur le bois de la boite mais que nous l'intégrerions dans un boitier métallique qui lui, sera fixé à la boite.

Pour faire le boitier métallique, nous avons récupéré deux alimentations de PC hors d'usage (faut bien que toutes les cochonneries que moi et mon frère conservons par amour de remplir l'espace d'une pièce finissent par servir un jour).

Pour le schéma électrique, nous nous sommes inspirés d'un schéma trouvé sur internet que nous avons complété avec le père d'Aurélie (électricien à la retraite).

Nous avons ensuite fait un test de 3h d'utilisation : la lumière est bien blanche et lumineuse et la température assez élevée. La lightbox ne sera donc pas fixée directement sur la boite en bois mais nous utiliserons des écrous pour laisser l'air circuler.


Test en carton

 31/01/2008
Après la réception des éléments nécessaire à la construction, nous avons décider de procéder à un 1er test pour valider la théorie.
Nous sommes partie sur la base d'une boite en carton pour gagner du temps.

La source lumineuse dégageant beaucoup de chaleur et demandant un peu de travail pour être opérationnelle, nous avons décidé de faire nos 1er essais avec un simple spot halogène de 60W.

De même, la dalle de l'écran étant fragile après sa réparation, nous avons imprimé une image colorée nous servant de mire sur une feuille de papier transparent.

Une fois tous les éléments en place, nous avons allumé la lampe et aligné correctement tous les éléments. Et là... le résultat est impressionnant. De notre simple feuille A4 nous avons réussi à projeté une image nette sur plus de 2m de base.

De résultats encourageant pour la suite du projet :)


Nous avons reçu deux gros colis de la Poste. Chacun des colis contenait les éléments nécessaire à la construction du vidéoprojecteur.
Le premier colis contenait tout le matériel nécessaire à la fabrication de la source lumineuse ("light box"). Nous avons choisis une lampe HQI de 250W pour le projet.

Le deuxième colis contenait toute l'optique : les deux lentilles de Fresnel et l'objectif de 345 mm.

Ce qu'on voit sur la photo, c'est ma tête vu à travers une des lentilles de Fresnel. De ce côté déjà ça fait bizarre, mais regarder à travers, ça donne aussi le tournis ^^


Une petite photo de la tarte aux citrons faite par Aurélie.



Pour les yeux avertis, il s'agit de la dalle de l'écran en fonctionnement. On peut y voir une image d'anime à l'envers avec ses sous-titres.



Suite à la dernière mesaventure, nous étions un peu vert d'avoir perdu 60€ pour une dalle que nous avions cassé. Puisque nous n'avions plus rien à perdre, nous avons tenté de le réparer.
Nous avons donc acheté un kit de soudure et récupérer des petits bouts de câbles (câble de téléphone).

Nous avons ensuite étudier attentivement les connecteurs que nous avions cassés pour en faire le schéma sur papier et voir si nous étions d'accord sur les soudure à faire.

Un fois d'accord sur la théorie, Aurélie est passée à la pratique. Vu ma patiente et mon adresse, elle était la plus qualifiée pour ce rôle.

Après un 1er après midi de travail, nous avions récupéré 1/3 de l'image. Bien mais pas suffisant.

Le lendemain, Aurélie a entrepris de refaire toutes les soudures pour voir si les 2/3 qui nous manquait n'étaient pas dû à un faux contact. Mais non, toujours le même résultat.

On s'est alors dit que notre schéma n'était pas le bon et avons entrepris de dessouder les fils un à un pour voir si nous n'avions pas fait des croisement. Et la surprise, dès le 1er fil dessoudé, nous avions retrouvé la totalité de l'image. Apparemment il y a comme un fil en trop.

En tout cas, nous avons retrouvé notre dalle qui va pouvoir réintégrer le projet. Malheureusement, les soudures sont si fine que la manipulation de la dalle est maintenant très périeuse car les soudure cassent facilement.


Démontage de l'écran

 18/01/2008
La 1ère pièce à récupérer pour notre projet, la plus cher, et la plus fragile : la dalle d'un écran plat. Nous avons réussi à en trouver un par petite annonce pour 60€. Donc nous avons entrepris la phase délicate de démontage.
L'écran est un écran plat DELL de 15". Fonctionnement parfaitement au début, il a rapidement émis des signes de fatigue et le rétroéclairage à fini par tombé en panne. Pas grave, de toutes façon pour le vidéoprojecteur on change la source lumineuse.

On a donc entrepris de le démonter, patiemment, en prenant chaque étape en photo. Tout c'est parfaitement bien passé, sauf sur la fin.

En voulant tirer un peu sur l'électronique pour la dégager, nous avons cassé un ribbon. Un ribbon est un bout de plastique faisant office de fils électriques entre 2 circuits. Extrêment plat, il est aussi extrêmement fragile.

Résultat des courses, l'écran était hors d'usage :'(


En me promenant sur internet, je suis tombé sur un site intéressant, allinbox, qui explique et donne tous les conseils nécessaire pour la fabrication d'un vidéoprojecteur.
Au début, nous avions commencé à nous renseigné sur les vidéoprojecteur du commerce après avoir vu que les 1er prix commençait à 300€. Le problème, c'est que comme l'imprimante, le vidéoprojecteur à un consommable : ce n'est pas une cartouche d'encre, mais la lampe.

D'après nous recherche, à raison de 2H d'utilisation par jour, il aurait fallu moins de 2 ans avant de la changer. Ce ne serais pas si gênant si le prix de la lampe n'était pas de 250€.

Donc en visitant le site nous avons vu que le principe de fonctionnement était assez simple et cela nous a donné envie d'essayer.

Le principe est celui de rétroprojecteur, comme celui qu'on retrouve dans toutes les salles d'un collège / lycée, sur lequel on pose une dalle d'écran plat. Une source lumineuse puissante éclaire une dalle mise en sandwitch entre deux lentille de fresnel. Le faisceau lumineux passe ensuite à travers un objectif pour afficher l'image sur le mur.


Plaquette éditée par la ville de Bécherel, avec le plan d'accès.



Bécherel

 26/08/2007
Bécherel : un village breton entièrement consacré aux livres sous toutes ces formes.
Plusieurs fois en passant sur la route de St Malo, j'ai été intrigué par un panneau annonçant Bécherel, cité du livre.
Je m'étais même demandé s'il y avait un rapport avec le célèbre livre rouge qui orne tant de bibliothèques.

Puis, j'ai lu dernièrement un article dans une revue relatant l'histoire de ce petit village. Bécherel est un village qui se mourrait. Pour éviter que le village ne soit complètement déserté, certains habitants se réunirent et réfléchirent à un moyen de donner un aspect attractif à leur village. Ils s'inspirèrent de ce qui avait était fait à Hay-on-Wye, en Irlande, et décidèrent que Bécherel deviendrait la première cité du livre de France.

Fort de cette décision, c'est par cartons entiers que des livres ont été achetés et que l'association ouvrit ses premières librairies.

On est donc allé voir sur place, avec Aurélie, ce que ça donnait. La première chose que l'on peut dire, c'est que le pari de faire renaître le village est réussi car en cette période estivale, nous n'étions pas les seuls touristes présents.

De plus, dès que l'on entre dans le village, on ne peut qu'apercevoir de nouveaux lotissements qui se construisent. Dommage que ce village ne soit pas plus près de mon lieu de travail : habiter une cité de livre est une idée qui me plaisait.

La 1ere chose que l'on constate quand on arrive dans le bourg, c'est il n'y a presque que des boutiques de livres d'occasions ; mis à part une boulangerie et un Shopie. Chose surprenante, même le fleuriste et les bars vendent des livres.

Nous ne savions plus par où commencer et nous nous sommes engouffrés dans la 1ère boutique à portée : 2 grands étages complets de livres en tous genres, une collection impressionnante de livres de poches... Nous ne sommes pas ressortis les mains vides puisque nous y avons trouvé un beau livre de cuisine sur les pains et les desserts dont les photos mettaient en appétit.

Nous avons ainsi fait plusieurs boutiques et avons constaté 2 choses. Premièrement, il faut être prudent sur les prix, ceux des livres de poche allant de 2.5€ à 4.5€ selon les boutiques. N'hésitez pas à en faire plusieurs pour comparer si vous y allez. Ensuite, chaque boutique à plus ou moins sa spécialité : livre de poche SF, livres anciens d'histoires, Bandes dessinés...

Dernier conseil, faite attention aux étagères : en voulant reposer un livre, l'étagère faite de planches et de clous c'est littéralement effondrée en renversant tout son contenu à terre. En prévenant la responsable de la boutique, celle-ci me signala que ce n'était pas la 1ère fois que ça arrivait. Une attitude très irresponsable de laisser de tels étagères, surtout quand on sait qu'elles contenaient la section jeunesse, avec notamment les livres de la collection "je bouquine, "j'aime lire" ou encore "le journal de Mickey".

En tout cas, mon 1er repérage à été concluant, j'y retournerai prochainement le coffre de la voiture vide, et le porte-monnaies plein.


Pâté aux prunes

 23/08/2007
En ce moment en Anjou, c'est l'époque du pâté aux prunes. Ce week end, je me suis donc attelé à en faire un pour respecter la tradition, mais également parce que pour un angevin, un été sans son pâté aux prunes n'est pas un été réussi.
Le pâté aux prunes est donc une spécialité typiquement angevine. Il s'agit d'une sorte de tarte faite avec des prunes, mais pas n'importe lesquels : des reines claude.

Pour ma part je tiens ma recette de mon grand père, qui l'avais lui même apprise d'un boulanger angevin de la Doutre.

Ingrédients :
- 500g de farine
- 150g de sucre
- 250g de beurre
- 10g de sel
- 1/2 verre d'eau froide
- 1kg de prunes reine claude
- 1 jaune d'oeuf

Préparation :
Dans un saladier, mettre la farine, 100g de sucre et le sel. Y incorporer progressivement le beurre fondu. On fini par obtenir une pâte très sablé. Pour obtenir une pâte homogène et pouvoir faire une boule, on ajoute progressivement un peu d'eau.

Une fois que vous avez une bonne boule de pâte, il faut la laisser reposer 2 heures au réfrigérateur.

Etendre la moitié de la pâte et faire une abaisse ronde. La déposer dans un plat à tarte préalablement beurré et farine. La pâte doit dépasser du moule.

Mettre les prunes. Attention à bien les mettre debout, c'est important car à la cuisson elles vont rendre beaucoup de jus. Selon l'acidité des prunes, soupoudrer de 50g de sucre en poudre, plus au besoin.

On dispose ensuite au dessus l'autre moitié de la pâte. On découpe de cette 2ème moitié ce qui dépasse et on rabat la partie du fond sur le dessus pour bien fermer le gâteau. Pour que les bord colle bien, il suffit de les humidifier avant des les presser. Le gâteau doit être bien hermétique si vous ne voulez pas vous retrouver avec du jus de prunes plein votre four.

On badigeonne ensuite le dessus du pâté avec un jaune d'oeuf pour qu'il dore bien à la cuisson, et on découpe un trou de 3cm de diamètre au centre.

Faire ensuite cuire à feu doux (thermostat 4/5) pendant 45mn.

Attendez qu'il soit bien froid pour le servir sinon le jus de prune sera trop liquide et le fond de votre gâteau n'y résistera pas.


La distillerie Guy

 11/07/2007
Après notre petite excursion à la miellerie, nous avons envie de voir se qu'il y avait d'autre à visiter dans la région de Pontarlier.
Nous avons découvert que Pontarlier avait été la capitale française de l'absinthe.

En effet, l'absinthe à été inventé à 30km de Pontarlier, en Suisse. C'est pour éviter la douane que le major Dubied vient installer son laboratoire à Pontarlier en 1805. Il y fabrique alors 30 litres par jours.

En 1913, on pouvait compter 25 distilleries qui fabriquaient de l'absinthe à Pontarlier, pour une production journalière de 55000 litres.

Mais l'absinthe fut accusée de rendre fou. C'est pourquoi en 1915 elle fut interdite. Depuis 2001, la fabrication et la vente d'absinthe est de nouveau autorisé en France, cependant elle est commercialisé avec un degré d'alcool beaucoup plus raisonnable qu'avant . En effet, avant 1915, l'absinthe faisait entre 65 et 72°.

C'est donc à Pontarlier que nous avons pû visiter la distillerie Guy. Petit établissement où nous n'avons pas vu plus de 5 employées et ou une partie du collage des étiquettes se fait encore à la main.

A la fin de la visite, c'est apéro qratuit et à volonté. Enfin je veux dire dégustation, mais sans limites. J'ai ainsi pû gouter le sirop de sapin (et oui, ma nièce était avec moi, et à 7 ans, on boit du sirop), un goût sympathique et qui change un peu.

Ensuite Aurélie à pris une petite pêche de vigne. Vraiment succulente, sucré et très aromatisée, le compagnon idéal d'une salade de fruit ou à déposer en filet sur une glace rhum/raisin.

La distillerie fabrique aussi un alcool de gentiane, qu'ils nomment la ciane et qui à un goût plus typé/terroir que la Suze.

Enfin, on a fini notre petite dégustation par l'absinthe, bah oui quand même. Alors au risque de me faire lyncher par tous les habitants du Sud (mes amis d'avignon se reconnaîtront), ça a quand même beaucoup le goût de pastis.

Bon rassurez vous, même si j'ai bien dégusté, et que le coffre de la voiture contenait suffisamment de bouteilles pour qu'on se demande si la gendarmerie n'aurais pas quelques chose à redire, c'est pas moi qui ait conduit au retour, c'est Aurélie ^^


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