Mon âme a son secret, ma vie a son mystère
Un amour éternel en ce moment conçu. Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su. Hélas ! j'aurai passé près d'elle inaperçu Toujours à ses côtés et pourtant solitaire Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre, N'osant rien demander et n'ayant rien reçu. Pour elle quoique Dieu l'ai faite douce et tendre, Elle ira son chemin, distraite, et sans entendre Ce murmure d'amour sur ses pas ; A l'austère devoir, pieusement fidèle, Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle : Quelle est donc cette femme ? et ne comprendra pas. Mes heures perdues Félix ARVERS On peut aussi lire son drame "La mort de François 1er" Le Tableau accompagnant est signé Marcel Nino Pajot.
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