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 VESUNA - REVUE LITTERAIRE
 &   ARTISTIQUE

 DU PATRIMOINE PERIGORD-DORDOGNE
&   D'AILLEURS  !  


 


Une Revue placée sous le signe de "TUTELA VESUNA", une déesse poliade fille d'Esus, grand charpentier de l'univers gaulois, elle-même divinité des eaux et forêts......




Dallemand : BAUDELAIRE ou la folie esthétique



Première conférence disponible : L'EGREGOR (l'apprentisage au XI° siècle en confréries).
Deuxième conférence disponible : TALLEYRAND OU LE GENIE DIALECTIQUE.
Deuxième conférence disponible :

BAUDELAIRE OU LA FOLIE ESTHETIQUE  : paru en librairie (à commander à la Librairie Montaigne de Bergerac .....Librairie MARBOT à Périgueux.....




L'actualité :  .

Peter Hodges, fameux traducteur de Boris Vian et auteur...... nous présente :  "Le Journal de Papa"...à lire dans nos colonnes.
Autres auteurs élus en Octobre 2017 qui ont été reçus à l'Académie en Juin 2018 :

Georges LABROUSSE......Historien des guerres mondiales....Fauteuil Cinq.
Peter HODGES - auteur Australien (et aussi traducteur de Boris Vian). Fauteuil Six.



PARU : "L'Après-midi d'un fauve", précédé de :
"Journal de choses"....Copyright J.J Dallemand

En cours de rédaction : "La Galerie des bois" - Traité de grammaire ornementale.

Mémoires d'un rat de librairie de Périgueux....Vingt auteurs lus et commentés par un ex-adolescent entre 15 et 17 ans....Actuellement en séance d'enregistrement radiophonique......
.
"Magdala et tous les chats du Colisée" -
Pour le théâtre......en hommage à Giuletta MASINA et au Maestro Federico FELLINI.......Une pièce à 7 personnages inspirés par les inoubliables interprètes : Magali NOEL, égérie de FELLINI...Marcello MASTROIANNI.......

"La cuisine des anges"...
















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SAMEDI 15 OCTOBRE 2016
Discours de réception à l'Académie des Sciences, des Beaux-Arts et Belles- Lettres du Périgord-Limousin
Séance inaugurale solennelle du samedi 15 Octobre 2016 à Périgueux.

Mesdames, Messieurs et chers amis,

                                    Science, art et religiosité, harmonie de la vérité, de la beauté, de la bonté sont les manifestations de la culture, telle est la définition du professeur Paul Diel, définition  que j'ai adoptée en 1977 lorsque j'entamais un second cycle d'études à Talence-Bordeaux. Dès lors, convaincu que le but de la vie n'est pas forcément le progrès civilisateur mais plutôt l'évolution culturelle parce qu'à cet âge-là, environ trente ans, bien qu'ayant exerçé depuis cinq années l'apostolat de directeur de maison des jeunes et de la culture en région parisienne , et probablement pour ce  motif, je compris enfin que la tâche évolutive est confiée, par le sens même de la vie à l'élan de chaque individu, pourvu que l'on s'interroge précisément sur ce qui constitue le sens, l'orientation et la force de la vie.
Mais pour acquérir cette méthode évolutive, encore ne suffit-il pas de l'apprendre ; ainsi  grâce à l'exemple de nos maîtres, encore faut-il  appliquer et vivre cette méthode.  Encore faut-il se débarrasser de toutes les fausses motivations, et  la vanité  parfois n'en est pas le moindre vice, si l'on veut déployer son élan vital et bannir toute intention impuissante , et surtout ne pas manquer à ses devoirs d'homme engagé volontaire dans le domaine de la création.  A vous, créateurs qui nous ont précédé, maîtres défunts, je vous salue, et je n'ai messieurs  en cet hommage que votre propre bien à vous retourner.

 Chers maîtres, de qui nous fûmes élèves, vous, capitaines de notre vocation, vous nous avez offert  le privilège de nous mettre en règle avec le sort, car ce choix entre la banalisation ou l'exercice de l'esprit  transforme l'idée que l'on se fait depuis le rivage.. Ne voyons pas l'art comme une réjouissance épileptique, solitaire, nombriliste,  mais plutôt comme un levier capable d'émouvoir tout un chacun.  L'art doit être partagé, et transmis s'il veut survivre,  survivre au moins avec ses pairs épris d'esthétique et de beauté...Ayant, chers défunts, votre esprit comme père et l'esthétique comme mère..voyez ! les grandes tempêtes nous ramènent au port.

 Gens de l'art, la royale vocation de l'artiste est de construire l'histoire de son pays. Tout faire, tout dire, et tout penser dit le grand Marc-Aurèle, exprimant par là qu'aucune loi n'interdit à chaque génération d' éviter que le monde de l'art ne se défasse, et  nous, si nous ne pouvons débarrasser le monde encombré de si toxiques épaves dans l'océan des intelligences,  engageons-nous au moins dans le corps de la noblesse des images et des lettres afin d'acquérir la foi par excellence, à défaut de devenir empereurs. Cette foi du cadet, du mousse, de l'apprenti qu'il convient d'appeler la fiducia, c'est la foi inébranlable en l'art  qui ne procure ni le luxe, ni le confort intellectuel, ni le repos des sens...ni la gloire dans la carrière.
Poussé chaque jour davantage à créer et recréer sans répit , afin sans doute de ne pas avoir honte de nous-mêmes, estimons-nous, simples passagers éphémères de cette planète. Un astre où semble-t-il régnent à foison les ennemis des arts , ceux que l'on reconnaît aisément à la façon dont ils font de grandes choses, à l'aide de grands volumes, de grande couleurs, sur de grands espaces, avec des grands budgets, tandis que d'autres se contentent de rendre hommage à la lignée des Rubens, des Cocteau, des Prévert, des Jean-Louis Barrault et des Madeleine Renaud.....Et c'est ici la différence entre ceux qui savent ce qu'ils doivent à leurs maîtres du goût et ceux qui prétendent devenir des maîtres sans avoir jamais travaillé autre matériau que leurs humeurs en guise de talent.

Mais qu'il nous soit permis de créer pour exister et non pour courir après la gloire, c'était aussi une pensée du grand Charles, le grand Charles Baudelaire, il fut, et il le demeure pour l'éternité, un artiste irremplaçable dans son siècle, dont la pensée et l'oeuvre sont celles d'un visionnaire, à la fois dans son présent de l'époque et tellement proche de nous.... Son oeuvre magistrale est à rapprocher de l'oeuvre d'un Pouchkine, voire d'un Nietzsche car Nietzsche fut aussi poète et pas n'importe quel poète, un poète dont certaines sentences fulgurantes s'inspirent à l'évidence des visions intuitives de Baudelaire. Bref, chers amis, ayant cité trois des douze piliers soutenant mon Panthéon, c'est bien volontiers les neuf autres qui au cours du prochain siècle vous seront livrés.....

En cette année 1962, en octobre 62 plus précisément, âgé de quinze ans, la rencontre avec le poète périgourdin Jacques Lafont propulsa sur la scène l'adolescent d'autrefois, l'incitant à pousser la porte des libraires,  le livre de poche valait à l'époque un franc, Pagnol, Maupassant, Pierre Benoît,  Michel de Saint-Pierre ..évoquerais-je aussi la revue "Historia" et les fameux articles tant attendus chaque semaine, signés André Castelot que je salue aujourd'hui, là où il se trouve, baignant à l'ancre, à l'encre violette comme il se doit.

Jacques Lafont, je vous remercie d'avoir été mon guide, merci à toi, poète, metteur en scène, inoubliable interprète de Scapin durant des années, merci à toi immense lettré, humoriste s'il en est ; indispensable humaniste à la mode de Montaigne. Jacques Lafont fut mon premier maître parce que son style de pensée noble et léger coulait dans l'art de la conversation sans poser le pied des mots sur la terre, y compris dans les phrases les plus communes. Il avait énoncé sa propre doctrine des humours et sa mélancolie bien à lui était le composé et l'essence de bien des choses touchant aux arts de la scène ; ayant en quelque sorte la conscience de soi qu'il rendit transmissible uniquement par la force de son exemple, il était tantôt un piéton souriant détaché des contingences habituelles, tantôt s'identifiant au Jacques le Fataliste du sieur Diderot.....et son humour impitoyable à l'emporte-pièce qui n'avait strictement rien de commun avec la tradition anglaise était en somme apte à provoquer un amusement paisible mais systématiquement  analytique. Foncièrement doté de ce vaste esprit analytique, fondation de son tempérament, sur lequel s'était  greffé un sens esthétique démesuré, alors, alors  hélas, il en mourut ....voici principalement les deux caractéristiques  essentielles du personnage qui me fit l'honneur de s'intérésser à mes rimes chétives de l'époque. A mon égard, il fut souvent narrateur et j'étais , sans le savoir, narrataire, c'est à dire à la fois personnage et destinataire de ses multiples courriers, textes et poèmes, notamment "Adieu Capitaine" mis en musique par Jean Nathy-Boyer.
 Il ne pratiquait pas l'humour, il était humour, vivant à la fois l'humour littéraire et l'humour vécu au quotidien. En résumé, il fut un homme d'esprit car il était esprit et surtout un bel esprit trop tôt disparu à l'âge de cinquante-quatre ans car il savait que les paradoxes du comédien rejoignent raremement les paradoxes de la vie. Et jusqu'à la folie du coeur, il assuma pleinement son paradoxe parce qu'il vécut dans un état permanent de révolte, ce que j'appelle aujourd'hui une révolte supérieure de l'esprit, une révolte qui ne fut ni banale, ni un effet de posture, ni posée pour la galerie, et encore moins morbide.  Jacques Lafont, ton humour, le tien,  avait un avenir car ton esprit élevait la nature humaine très au-dessus de son niveau de flottaison.  Il n'enseignait ni ne prêchait, disciple de jean Cocteau et d'Oscar Wilde l'Irlandais maudit,  il était Jacques Lafont ; voilà tout. Mesdames et  Messieurs,
Grâce aux soins éclairés de ceux qui nous ont précédés , des  Jacques Lafont, des Maurice Albe, des François Augiéras, des Jean-Louis Barrault, de sa muse, la divine Madeleine Renaud...
 Aujourd'hui, chers amis, me voici  tel un maillon de la longue chaîne du libre savoir transmis par ceux que nous admirons ; Jacques Lafont -décédé en 1986- fut un élève de Maurice Albe, tandis que Charles Baudelaire fut un disciple de Théophile Gautier et ainsi, de génération en génération devons-nous en hommage à nos aînés offrir à notre tour ce qui nous fut gracieusement accordé ; c'est-à-dire une place au sein de la folie de l'art. L'art, cette prison sans barreaux -dit Léo Ferré- dont on ne peut s'évader.
Au moment de notre histoire où Palmyre  -comme Carthage et Rome- furent détruits à cause de la lâcheté et de l'indolence, que serions-nous face à nos maîtres si nous n'offrions  à de futurs émules notre contribution à  l'esprit créatif ? Que serions-nous, humbles passants de l'univers sinon de mauvais élèves jaloux de nos petits privilèges d'esprit en constante ébullition ? Serait-il plus fructueuse initiative pour l'esprit que notre collective démarche en cette année 2016,  à  savoir, poser la première pierre de cette future académie des sciences, des beaux-arts et des belles-lettres ?

Si d'aventure sonnait le glas de la fin de l'Histoire, de fait la fin de la civilisation, et par voie de conséquence la fin de l'art, l'extinction de l'homme artiste, en somme ;  quelles imprécations surgiraient au sein de votre entourage ? Aucune probablement, puisque le chaos dû au totalitarisme des sectes multiples n'a d'autre finalité que couper les langues. La mission de l'artiste est une mission universelle chers amis ici présents. L'artiste est créateur d'idées, de monuments, de paysages, de nourriture saine, de médecine éthique. Il veille à la transmission du savoir et de la mémoire ; vous en témoignez aujourd'hui ;  et c'est pour cet ensemble de raisons impérieuses que nous avons souhaité  le plaisir de converser ensemble. L'artiste , mesdames messieurs, est un dragon destiné à cracher le feu de l'esprit, sa seule arme demeure la force tranchante de l'esprit, et non le fil de l'épée.

Celui qui travaille la terre promet de la joie à celui qui la dessine, celui qui guérit la souffrance donne l'espoir, c'est beaucoup de partage, partager l'espoir, la terre, la science, en un mot, partager la vie, la cordiale  et sacrée convivialité sans laquelle le pays Périgord-Limousin ne serait plus qu'une sinistre réserve d'incultes en lamentation aux pieds de leur histoire, de leurs domaines en friches et de leurs monuments en ruines. Notre conversation ne serait pas complète si je n'ajoutais :
 En de sinistres endroits infréquentables de modestes sujets porteurs de lunettes sont exécutés sans sommation, plus près encore, les gens d'art et de science, malheureux bouffons du tétrarque régnant offrent malgré eux leur crâne évidé comme le fit à la première scène de l'acte V, Hamlet à son fidèle Yorick, pauvre Yorick, pauvre bouffon sacrifié, qui pourtant ne portait pas de lunettes.....
Amis des sciences, des beaux-arts, des belles-lettres, amis de l'esprit français, amis de la France, France -mère des arts, des armes et des lois-  dixit notre cher du Bellay, amis ici réunis, je vous salue, messieurs, mesdames, amis de la future illustre Compagnie en Périgord-Limousin...Préparons-nous en accord avec la tradition : "Tout faire, tout dire, et tout penser".
Maîtres défunts, vous avez fait appel à moi, me voici !
 
Copyright Jean-jacquesDallemand
 
Samedi 15 Octobre 2016




Le style PALLADIO

 31/10/2019
Andrea PALLADIO  (1508-1580) est généralement considéré comme le père de l'architecture occidentale. Fortement influencé par les temples de la Grèce et de la Rome antiques, il a été à l'avant-garde d'un renouveau de la symétrie et de la perspective classiques, et le créateur d'un langage architectural universel.


La Villa Almerico : La fameuse "ROTONDA" de Vicenze.

 

Le "teatro olympico" de Vicenze.....

 






Samedi 5 et Dimanche 6 octobre 2019 ; l'Académie animera le SALON D' AUTOMNE au PRIEURE central de MONTIGNAC-LASCAUX sur le thème :

 

"DESTINS"...... avec une scénographie orale signée J. d'Allemans, des enregistrements de textes et discours prononcés par André MALRAUX...une série d'ouvrages....et.trois oeuvres signées par José CORREA, le maître du portrait de caractère......L'historien Georges LABROUSSE......l'auteur australien Peter HODGES, Martine SOMBRUN-TESNIERE......l'artiste-peintre Lesly STEVENSON.....le photographe d'art Benjamin HODGES.....et votre serviteur........



MALRAUX vu par le maître du portrait de caractère José CORREA en une pose que l'O.R.T.F. des années 60 immortalisa. Souvenons-nous (ou découvrons) la fameuse gestuelle du génial aventurier durant les entretiens télévisés; souvent, doigts écartés, les deux mains très prés du visage, tout cela est rendu avec une véritable maîtrise, à la fois brutale et puissante, tel que fut le grand homme jusqu'au terme de son existence.....

 

Il n'y a pas, disait-il, de héros sans auditoire.

 

Dans une scénographie orale présentée par J.d'A. nous évoquerons en texte, en images et et portraits son double anti-destin à la fois dans sa portée esthétique et dans sa dimension héroïque....Pour Mauriac, le destin fut "Dieu" toujours à l'affût derrière chaque buisson de Malagar, pour Voltaire, ce fut le choix en toute liberté, Pour Vigny, la "destinée christique", pour Nietzsche "amor fati"...

...

Rendez-vous le samedi 5 et le dimanche 6 octobre au Prieuré central de Montignac-Lascaux...pour le SALON D'AUTOMNE .Entrée libre.




Michel-Angelo !

 25/09/2019
Une vue de son tombeau au sein de l'église Santa-Croce à Florence....la ville

d'art la plus importante au monde......

 

Les trois allégories représentent la sculpture, l'architecture et la peinture en deuil.....

 

A noter que Santa-Croce abrite aussi les tombeaux de Galilée, de Machiavel et de Rossini !  Pour Dante Aligheri, un simple cénotaphe (vide) puisque sa tombe trouve à Ravenne.....

 

En sortant de Santa-Croce, l'illustre Stendhal envahi par l'émotion au contact de si merveilleuses oeuvres d'art s'est évanoui....il y a de quoi.....d'où, depuis cet épisode, la création dans les années 7O du fameux syndrome Stendhal.

 

 



La sibylle Delphique ....dotée par Michel-Ange d'une fameuse incisive surnuméraire -détail de la Chapelle Sixtine -   Une des cinq sibylles peintes par M.A.


Vue du visage......avec une neuvième incisive......

 

Cette sibylle de Delphes, la plus fameuse, la plus "belle" avec ses grands yeux, la bouche entr'ouverte par l'effroi de quelque chose qu'elle est seule à voir. La position transversale des membres, le visage de face, le regard fixé vers la droite, la courbe du bras gauche, le manteau, bleu à l'extérieur, orange à l'intérieur, qui se gonfle d'un côté, formant une niche, tout, dans cette figure grande, révèle un état de vitalité anxieuse, qui renforce le sens sculptural et expressif.

Michel-Ange exaspère la plasticité, notamment par des oppositions dialectiques d'espace et de relief parce qu'il est resseré entre des limites étroites; ainsi, le sentiment est plus tourmenté et plus profond.

 

 



Nouveau rendez-vous avec nos lecteurs :   Samedi 5 et dimanche 6 octobre 2019 à MONTIGNAC-LASCAUX......de o9H à 19H oo non-stop..... Entrée libre.



"Il faut cultiver son jardin"....dit CANDIDE.....personnage central du conte Voltairien, tantôt en compagnie du philosophe optimiste Pangloss (Pan/gloss) qui signifie tout en langues ! et tantôt accompagné de l'autre philosophe Martin le pessimiste......

 

Nous vous faisons découvrir cette semaine un passage de "Candide"  qui effectue une sorte de "Grand tour" semé d'embûches à la recherche de la fameuse Cunégonde, qui à peine retrouvée s'empresse de disparaître à nouveau, pour une série de motifs tous aussi loufoques les uns que les autres......Dans cette galerie de personnages au comportement burlesque, Candide s'apprêtant à quitter son escale de Bordeaux  rencontre une sorte d'écclésiastique bien de son époque, que Voltaire présente ainsi lorsqu'il le met en scène dans le récit :

 

"Parmi ceux qui lui faisaient les honneurs de la ville, il y avait un petit abbé périgourdin, l'un de ces gens empressés, toujours alertes, toujours serviables, effrontés, caressants, accomodants, qui guettent les étrangers à leur passage, leur content l'histoire scandaleuse de la ville, et leur offrent des plaisirs à tout prix" !  

 

  A la fin du chapitre 22, il est bien écrit que l'abbé n'est  après tout vulgaire fripon.....ayant abusé de l'innocence de Candide.

Chères amies lectrices journalières, (six cents abonnées).......nous ne pouvons que vous souhaiter, à l'instar de Candide, de bien cultiver votre jardin.....


L'art et la manière !

 06/09/2019
D'ici à quelques heures........un aperçu de l'oeuvre du génial Giorgio de Chirico......

Cette oeuvre présentée est dédiée à Guillaume Apollinaire.......


Une vision nouvelle du 20° Siècle naissant......figuratif et symboliste à la fois, peinture métaphysique, au-delà de l'apparence des choses.....Comme nous l'avons déjà souligné à propos de Sergio CECCOTTI qui ajoute à la lecture de MORAVIA, CHIRICO ouvre les voies du rêve, du mystère et de l'énigme.

CHIRICO, MAGRITTE, Clovis TROUILLE, CECCOTTI.....sont à eux seuls un monde idéalement recréé....Avec l'énigme d'un "après-midi d'automne" et son énigme consacrée à l'Eglise Santa-Croce de Florence, totalement hors du temps, il évoque le fameux syndrome de STENDHAL qui s'évanouit de plaisir dès la sortie de sa contemplation.....

"Et que dois-je aimer, si ce n'est l'énigme" ?

 

Voltaire en son temps avait déjà répondu....par le truchement de son fameux personnage Zadig.....Voici l'énigme proposée à Zadig :

 

 "Quelle est de toutes les choses du monde la plus longue et la plus courte, la plus prompte et la plus lente, la plus divisible et la plus étendue, la plus négligée et la plus regrettée, sans qui rien ne se peut faire, qui dévore tout ce qui est petit, et qui vivifie tout ce qui est grand ?"

 

Réponse de Zadig : "C'est le temps, rien n'est plus long, puisqu'il est la mesure de l'éternité; rien n'est plus court, puisqu'il manque à tous nos projets; rien n'est plus lent pour qui attend; rien de plus rapide pour qui jouit; il s'étend jusqu'à l'infini en grand; il se divise jusque dans l'infini en petit; tous les hommes le négligent, tous en regrettent la perte; rien ne se fait sans lui; il fait oublier tout ce qui est indigne de la postérité, et il immortalise les grandes choses".....




Au coeur du Périgord Pourpre, à cent mètres du célèbre château de MONBAZILLAC,  sur le site du CHAI de la MAISON VARI, l'Académie du Périgord-Dordogne accueillera les visiteurs dès l'ouverture......Accueil personnalisé au centre du Bourg aux environs de 9heures........

 

Parking et restauration.

 




Nous présentons  à nos lectrices et nos lecteurs un travail effectué par le critique littéraire Alain Bernard (ex-de Normal'Sup) chroniqueur, dans le cadre d'une préface au conte philosophique

"
Eloge du Pays Vésunien"  Conte philosophique qui sera probablement édité de nouveau au cours de l'année 2019.....


                       "De Vésone à Vénus.

                        O combien de marins, à l'instar de Jean-Jacques Dallemand, se sont-ils embarqués sur la mer des mots, rêvant peut-être d'une houle discrète et de tempêtes pour jours de fête ?

Peu sans doute, sur cette Thalassa cruelle, ont pu peupler de syllabes fortes et tranquilles ce qu'ils avaient, au port, puis par des mers d'huile et d'olive.

L'auteur d'Eloge du Pays Vésunien  est de cette poignée de fiers-à-bras se colletant avec des muses pour ciseler sans fin des rimes de pur airain. Or ce matelot des lointains, ce capitaine des abysses africains, cette vigie des creux de vagues infinis, cet homme-verbe enfin est là; tapi dans le moindre recoin. Il nous livre avec la précision capiteuse des présocratiques les secrets de Bételgeuse (1) et nous révèle le trait acéré qui, au large de la Sicile, rendait le pouvoir temporel imbécile face aux miroirs captant le feu de Dieu !

Mais l'auteur ne brûle aucun de ses vaisseaux. Il assène des histoires terribles, au sens originel "de la terre". Ainsi celle du bouc de Reignac, cet infâme satyre que ses testicules de méchant empêchaient d'aimer à perdre la raison.

A Reignac (vallée de la Vézère) maison-forte merveilleusement étagée sur la falaise vézèrienne face au site de la Madeleine, son nouveau propriétaire, Jean-Max Touron, désespérait de jamais rien savoir sur ce bouc-là. De quoi devenir chèvre !
Il a lu avec religiosité cet "Eloge du Pays Vésunien" pour découvrir ce que le monstre recouvrait, au sens le plus large, de diabolique. Cerner le démon, c'est déjà commencer à le dominer plutôt que se résigner à tirer le diable par la queue.


Jean-jacques Dallemand, c'est toute cette richesse emblématique de mot lancé à la figure de la banalité, du mot créatif et créateur qui donne vie et transforme le monde de façon prométhéenne. Promettez-le !


Merci pour ce conte philosophique qui est plutôt un beau florilège philosophique. Merci pour cette floraison de termes touchant juste, qui à défaut de faire mal comme chez les négatifs bipèdes, visent au contraire à revivifier notre cerveau anémié par tous les sommeils dogmatiques et les paresses ontologiques.


(1) Bételgeuse : étoile 



                                                    Alain Bernard                 
Auteur - Critique littéraire et journaliste au Courrier Français:


En librairie MARBOT de Périgueux :  "BAUDELAIRE ou la FOLIE ESTHETIQUE"  signée JJ Dallemand

"L'Après-midi d'un fauve précédé de Journal de choses" Sur le double thème de la géméllité et de la métamorphose.....
En Librairie Montaigne de Bergerac aussi.....JJD

En rayon depuis le 3 Avril 2019



Lyonnais !

 17/06/2019
Le seul et unique authentique  burattino créé par Laurent MOURGUET, GUIGNOL est le plus célèbre des Lyonnais depuis 18O8.


Avec de magnifiques clichés et une thèse présentée par Paul Fournel aux Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire. Une lecture recommandée par l'Académie des Sciences, des Beaux-Arts et des Belles-Lettres du Périgord-Dordogne.



Le Marché paysan du Coderc
             


   Périgueux  :   La Ville où les lions  du carrefour des Quatre-Chemins volent dans l'espace et où les nuages marchant discrètement main dans la main n'osent pas dépasser le sommet de Saint-Front....
















     Que serait la vie d'un VESUNIEN sans son Canal Islien bordé de tilleuls, sans sa cathédrale byzantine, sans son marché-forum du Coderc.

Ce serait une vie réduite sur un arpent de galets. Une moitié d'hectare livrée aux rats et aux chats.

     Est poète celui qui se promène
     Est poète celui qui admire
     Est poète celui qui deviendra libre.


Chaque samedi matin des légumes en couleur laissent la parole au parfum des fleurs venant des Causses
Quand j'étais vivant je n'achetai rien sur le Marché. J'étais une contre-marchandise. J'étais sur le Marché comme d'autres sur la lune.

Les sensations rendent libre.
La poésie rend libre.
Ne rien acheter.
Ne pas se vendre.

Pas de questions
Pas de sermons
Pas de leçons.

Est libre celui qui ironise
Est libre le solitaire sur le Marché
Est libre le Vésunien.

L'ironie est le plus beau des sentiments.
J'appelle l'ironie : Savoir faire son Marché.

Sous les pavés du Marché Coderc dort un très ancien cimetière. Les âmes mortes ont leur chapelle au-dessus d'un vieux temple gaulois.
Le Coderc n'est qu'une très vieille colline faite d'amphores usagées, abandonnées, détruites et empilées.
Ces amphores, ces pierres, ces os, ces croix de légionnaires  venus du Lazio parlent  désormais la langue du Pays Périgord.

Tout ici vient de ROME -ruma-

Le vin aussi.
La rumeur du Marché est le cri le plus beau.

Ce "CODERC" fut jadis un pré. La vie d'artiste est souvent inscrite dans un pré sans clôture.

Quand j'étais vivant j'étais une âme morte aux ambitions terrestres. J'étais déjà une amphore cassée.

Tout ici vient de Rome - Faux Rome- peut-être petite Rome. VESUNA petite Rome

A tous mes amis qui fréquentent le Marché du CODERC!  fidèles à nos maraîchers du mercredi et du samedi matin !   
J.d'A.

Copyright Jean-Jacques Dallemand
18Juin2011
Paru en librairie sous le titre : "Le 5° Dragon ailé"

Disponible en contactant l'auteur.....









PETIT-BRETON

 20/05/2019

"PETIT-BRETON"   -   A l'intention des Equipages en mer !


Odes marines  TEXTE  A METTRE EN MUSIQUE

(avec mon autorisation écrite préalable). !!!!

Petit-Breton marin de Port-Louis
Pleurait ici
Quelqu'un a-t-il trouvé mon pompon
Pompon pompon
Riez raillez cadets innocents si ça vous plaît.

J'entends l'canot de la Belle Poule et grincer la potence
Elle vous rendra plus légers, moins niais.
Trois petits tours au mât d'misaine et hop, jouvence !

Plus faciles à manier suspendus sous les huniers
Chez Lucifer j'vous souhaite mille délices
d'ne pas souffrir en f''sant l'hélice.


Sans mon Pompon, sans mon paquetage
J'ai l'air d'un clown de Médrano
Sans mon ruban -sûr- j'ferai naufrage
Et mon brevet d'mécano j'laurai dans l'dos
Et mon ardoise chez Mado, et l'serpent d'mer ? et ses anneaux ?

Quelqu'un a-t-il trouvé d'abord sa femme et ses enfants
dans mon caisson à bord ?
Dois-je sonner de l'olifant sous l'nez du Chef Cipié ?  (1)
Et pourquoi la femme du Bidel  (2) relancerait
la mode des grands pieds ? et l'ascension d'la Tour Eiffel ???



j'veux qu'mon pompon même à la nage
revienne au port. J'veux plus d'novices bourrés de vices.
j'veux qu'mon Bidel, mon ami sage, vous fasse tourner sans malice.
j'veux mon Pompon ou bien sinon j'confisque les quarts et les bidons
je donne les noms des singes et des guenons,
j'dénonce l'Equipage au Grand Patron.

Et puis attention je suis fils d'archevêque
j'ai fait les Mousses et puis Rochefort, l'Ecole des Fous,
J'ai fait l'Indo à dos d'chameau, gare aux Aztèques
Quand j'ai dit "gast", quand je jette un sort
Même le bosco dans ses p'tits souliers au garde-a-vous
me crie "PITIE !

J'insiste pas "gary" mais c'est pour dire
si j'étais pas d'Port-louis, un vrai mataf
crois-tu qu'la Flotte (elle meurt de rire)
me confierait votre épitaphe ?!

Mais non mais non, nous les Bretons
sans nos Pompons que devient-ton ?
Des rats d'bannette ? des Moustériens ?!
Ou pire encore, des généraux Mexicains !

Allez allez gais Moussaillons tatoués sous les narines
C'est l'gars d'Port-Louis qui vous le dit.
Vive la Royale,
Vive la Marine.



Copyright JeanjacquesDallemand
Odes marines
in "Sentiments Océaniques"2O15
Reproduction interdite sans autorisation de l'auteur



(1) Chef mécano à bord
(2) Officier-marinier chargé de la discipline à bord










RIEN DE NOUVEAU

 03/05/2019
RIEN de NOUVEAU

Il n'y a pas de dieux, pas de puissance, pas d'omnipotence
Pas de compassion, pas de progrès.
Il n'y a ni vérité ni connaissance.
Pas de réalité, pas de finalité.

Il n'y a pas de nécessité, pas d'unité
pas d'existence, pas d'éternité.
Il n'y a ni nature ni raison,
Pas de mystère pas de volonté.

Il n'y a pas de péché, pas de liberté
Pas de pensée.
Il n'y a pas de fraternité.
Il  n'y a rien avant, rien après.

Il n'y a rien de nouveau,
Pas d'égalité, pas de vide.
Il n'y a même pas TOI.
Mais hélas, il nous resterait la volupté.


Jean-jacques Dallemand
Copyrightdallemandjj2019




Ceccotti en images

 21/04/2019
Edité par Carlo Cambi à Rome un superbe volume d'oeuvres signées Sergio CECCOTTI .....que nous venons de recevoir au siège de l'Académie des Sciences, des Beaux-Arts et des Belles-Lettres du Périgord-dordogne, avec une aimable dédicace de la part du maître du tableau d'atmosphère.
voir les articles connexes sur notre Revue du patrimoine !

Il romanzo della pittura : 1958 - 2018 avec des commentaires avisés de Philippe Soupault....Antonio Del Guirico...Patrick Roegiers.....Gianluca Marziani.....et autres belles plumes.....


Pour toute commande :  Voir de notre part :
www.carlocambieditore.it





de Georges LABROUSSE

 18/04/2019
Qui présentera lors de la prochaine FELIBREE :  "FATALE RENCONTRE"
et bien d'autres oeuvres remarquables !  dont la lecture est recommandée par l'Académie des Sciences, des Beaux-Arts et des Belles-Lettres du Périgord-Dordogne.....
En compagnie de Martine SOMBRUN - Peter HODGES - Alain BERNARD -  Jean-Pierre SOMBRUN et ses instruments de musique - Benjamin HODGES photographe d'art -  .....


La FELIBREE EN PERIGORD 2019 se déroulera à PERIGUEUX;

Vendredi  5, Samedi 6 et Dimanche 7 JUILLET 

A l'occasion de cet événement, vous aurez le plaisir de rencontrer les auteurs dont les noms suivent :

Georges LABROUSSE - Martine SOMBRUN - Peter HODGES -  Le musicien Jean-Pierre SOMBRUN -  Alain BERNARD -  et le photographe d'art  australien Benjamin HODGES........sur l'espace des Editions "L'Echappée belle".......Nous vous communiquerons l'emplacement exact d'ici quelques jours......


Voici d'ores et déjà une présentation panoramique en attendant les clichés des oeuvres présentées !


Dans le cadre de nos échanges culturels inter-continentaux !


PARMI LES OEUVRES DE MARTINE SOMBRUN-TESNIERE


UNE ROMANCIERE PARTICULIEREMENT APPRECIEE PAR LE PUBLICSOUVENT ACCOMPAGNEE EN MUSIQUE PAR JEAN-PIERRE SOMBRUN.


POUR LES LECTRICES DE LA REVUE DU PATRIMOINE ATTENTIVES !

MARTINE ET JEAN -PIERRE SERONT PRESENTS LORS DE LA FELIBREE 2019 qui se déroulera à PERIGUEUX -


LE PORTRAIT NATURE DE MARTINE SOMBRUN-TESNIERE



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