Dans le courant du 13e siècle Mirecourt , commune située dans le département des Vosges, fait partie du domaine seigneurial du comte-évêque de Toul, qui lui accorde des lettres de franchise en 1234.
Mirecourt devient le chef-lieu de l'important bailliage de Vôge, mais est avant tout une cité de grand négoce. Au 16e siècle, les ducs de Lorraine y introduisent le savoir-faire des maîtres italiens dans la fabrication des violons, savoir-faire qui se perpétue jusqu'à nos jours. Commençons la visite de cette jolie cité par un petit tour en ville ! Vous pouvez suivre notre balade à Mirecourt depuis le début sur ce lien ! (15 clichés) Les halles !
Au cœur de la cité vosgienne de Mirecourt, se dressent les halles construites à partir de 1614. En remplacement de halles en bois, le duc Henri II de Lorraine (1608-1624) exigea, dès le 23 juin 1614, l'édification de nouvelles, en pierres ; l'architecte Jean La Hire fut alors chargé de mener à bien les travaux. Il avait alors une boucherie au-dessus des anciennes halles. Petite exposition sur la dentelle !
Hier, à l'occasion des journées du patrimoine, nnousa vons pu adimrer une jolie exposition sur la dentelle. La dentelle aux fuseaux fut réintroduite en France par les reines d’origine italienne, et plus précisément en Lorraine, à Mirecourt, par les ducs de Lorraine. Saint Pierre Fourier, curé de Mattaincourt, petite paroisse à côté de Mirecourt, créa la Confrérie des Sœurs de Notre Dame et encouragea les sœurs à enseigner la dentelle dans leurs écoles et orphelinats.
Tout au long de notre parcours à Mirecourt nous avons pu voir nombre de maison ayant appartenues à des luthiers ou des archetiers.
Rue des remparts !
Puits communal !
Maison aux armoiries de commerçants !
Sur la façade d’une dizaine de maisons de Mirecourt figure un quatre de chiffre le plus souvent sur la clé du linteau de la porte.
Ce chiffre 4 a eu plusieurs significations : -15e siècle, c’est un symbole contre la peste -16e siècle il apparaît dans des filigranes du papier fabriqué dans les Vosges -17e siècle ce symbole est inséré dans les signatures des marchands de Mirecourt. Ceux-ci sont souvent originaires de la Savoie, où ce symbole est fréquent. Selon certains historiens, le quatre de chiffre symbolise la forme d’une balance romaine, encore très largement utilisée à cette époque. Pont Stanislas construit sur le Madon !
Appelé aussi pont St Vincent, du nom du faubourg où il conduit, il fut construit de 1747 à 1750 sur le Madon, alors que Stanislas était Duc de Lorraine. Il est entièrement en pierre, y compris le garde-corps, et est construit en arc. Chapelle de La Oultre !
À quelques pas du Madon, au cœur du Faubourg St Vincent, se trouve une modeste et jolie chapelle appelée "La Oultre". Le nom de la chapelle signifie «outre», au-delà, soit de l’autre côté du Madon, soit au-delà de la vie car la chapelle était entourée du cimetière de la ville. Petites cours intérieures renaissances!
Après le retour de la paix et du duc Léopold (1698-1729), puis sous le règne de Stanislas (1737-1766), la ville se reconstruit et l’on encourage la réfection des façades sur la grande rue. Les cours intérieures se parent d’escaliers rampe sur rampe, aux arcs surbaissés et dotés de gardecorps et balustrades en fer forgé.
Maison natale de Saint-Pierre Fourier !
Saint Pierre Fourier1, né le 30 novembre 1565 à Mirecourt et mort le 9 décembre 1640 à Gray (alors en Franche-Comté espagnole), est un prêtre catholique et religieux augustin Lorrain. Ses biographes le considèrent, d'une part comme l'un des pionniers de la Réforme catholique, dans le sillage du concile de Trente, d'autre part comme un pionnier en matière d'éducation. Il est également considéré, à l'instar de la princesse de Phalsbourg et du graveur Jacques Callot, comme un grand patriote Lorrain. Bâtiment de la Caisse d'Épargne !
À bientôt pour la suite de cette balade !
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