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Blog créé le 06/12/2009

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L'eau est indispensable à la survie des plantes. La pluie apporte au jardin l'eau dont il a besoin mais, si celle-ci fait défaut, alors il faut procéder à des arrosages adaptés.

 

Où, quand et comment arroser ?

Commencez par recueillir un maximum d'eau de pluie via l'installation d'une une citerne de stockage et d'un système de récupération par la gouttière.

Retenez que l’arrosage au jet d’eau, violent et consommateur d’eau, n’est pas adapté. Il génère l'apparition de maladies et de limaces. 

L’arrosage doit idéalement être effectué avec une eau à température ambiante, au pied des plantes, et épargner le feuillage. Il doit être réalisé tôt le matin ou le soir. A ces moments de la journée, l'eau s'évapore moins, ce qui permet aux plantes de s’abreuver au maximum. Un arrosage en plein soleil, en milieu de journée, peut s'avérer catastrophique pour les plantes. Combinant chaleur et humidité, il favorise notamment les maladies.

L’été, on peut laisser l’eau s’infiltrer tout doucement dans la terre en enfonçant des bouteilles d’eau renversées aux pieds des plants nécessitant des arrosages réguliers comme les courgettes ou les tomates. La meilleure pratique consiste toutefois à arroser au goutte à goutte, avec des tuyaux d’arrosage microporeux installés au sol.  Ce système est très simple et très économique en eau. En effet, l'eau s'évapore beaucoup moins lorsque l'on a recours au ruissellement plutôt qu'à l'arrosage par aspersion.

 

A quelle fréquence arroser ?

Il est recommandé d'arroser généreusement et d'attendre que la terre sèche avant d’arroser de nouveau, plutôt que d’arroser fréquemment et en faible quantité. Cela permet aux racines d'aller puiser l'eau profondément dans le sol et de limiter la formation d'adventices (herbes folles qui se développent à un endroit non désiré). 

En période sèche, l’arrosage doit toutefois être suffisamment régulier pour éviter tout stress hydrique, qui provoque des dommages sérieux par manque d’eau. 

  • Les plantations récentes et les plantes du potager auront davantage besoin d'eau que les plantations anciennes, aux longues racines.
  • Les vivaces, les arbustes et les arbres, grâce à leurs importantes racines, seront donc beaucoup moins fragilisés par le manque d’eau que les fleurs annuelles.
  • Les plantes fortement exposées au soleil seront quant à elles plus assoiffées que celles se trouvant dans une zone ombragée.
  • Les plantes mises dans des jardinières ou des pots de terre, qui laissent s’évaporer l’eau, seront gourmandes en eau.
  • Enfin, notez que plus une plante aura de grandes feuilles, plus elle aura besoin d'eau…

 

Faire des économies d'eau au jardin avec le binage et le paillage

Avec le réchauffement de la planète, économiser l'eau est une urgence et une nécessité, surtout en été. Au jardin, deux techniques permettent d'économiser l'eau : la binage et le paillage.

 

Un binage vaut deux arrosages !

L'action de biner consiste à retourner la terre pour l'ameublir. Cela permet à l’eau de pénétrer plus facilement jusqu’aux racines et d’y rester, tout en éliminant les mauvaises herbes qui profitent elles aussi des arrosages ! 

 

Le paillage

L'action de pailler consiste à revêtir le sol, au pied des plantes, d’une couche protectrice et perméable constituée de déchets végétaux ou de matériaux naturels. Celle-ci limitera considérablement l’évaporation de l’eau, conservant la fraîcheur et l'humidité du sol. De plus, elle évitera, au même titre que le binage, le développement d'adventices, qui elles aussi, aiment l’eau. 

Pour terminer, pensez à planter des haies ! Elles contribuent également à économiser l’eau au jardin parce qu'elles augmentent la rétention en eau du sol et parce qu’elles ralentissent les vents, diminuant ainsi l’évapotranspiration.

 

a voir  en complément les liens suivant:

 

http://www.certiferme.com/blog/article-632-104571-normale-le-paillage-une-methode-de-protection-des-sols-ecologique-et-intelligente.html

 

http://www.certiferme.com/blog/article-632-104569-normale-le-binage-un-geste-indispensable-au-jardin.html




La tonte est nécessaire si l’on désire un beau gazon, vigoureux et dense ! Elle permet aux rayons du soleil de parvenir jusqu’à la base de l’herbe et de lui éviter de jaunir. 

Chaque gazon a ses spécificités. Certains poussent plus vite que d’autres et demandent par conséquent des tontes plus rapprochées.

 

Quelle hauteur ?

Idéalement, la hauteur du gazon doit être comprise entre 3 à 5 cm.

Retenez qu'un tiers de l’herbe doit être coupé à chaque passage.

Attention aux coupes trop courtes qui affaiblissent le gazon et favorisent la pousse de mauvaises herbes !

 

Tondre en fonction des saisons

Au printemps, les végétaux sont en pleine croissance. C'est la seule saison propice à des tontes courtes. Celles-ci seront faites environ une fois par semaine afin de fortifier l’herbe avant l’été. 

A l'arrivée de l'été, il faudra relever petit à petit la hauteur de coupe et tondre peu pour maintenir un gazon assez haut, d’au moins 6 cm.

A l’automne, nouvelle période de croissance des végétaux, il faudra tailler un peu plus court.

En hiver, seulement quelques tontes devront être effectuées. Elles seront hautes afin de laisser l'herbe se reposer.

 

Tondre en fonction du terrain

L'herbe ne pousse pas de la même manière sur un terrain. Par exemple, les endroits peu exposés au soleil nécessitent une coupe plus modérée.

Une pelouse nouvellement semée sera tondue quotidiennement pendant quinze jours.

Par ailleurs, une pelouse très fréquentée devra être coupée plutôt haute.

Notez aussi qu'au moment de la tonte, l’herbe ne devra pas être humide au risque de s'agglutiner et de boucher la tondeuse. 

 

Pensez au recyclage !

Les tontes de gazon sont excellentes au compost. Par ailleurs, épandues sur le sol, elles éviteront à l'eau se d'en évaporer et donc de devoir arroser trop fréquemment. Les tontes représentent un paillage protecteur à placer aux pieds des fleurs ou du gazon. Pourquoi s'en priver ?

 

Quelques recommandations

  • Veillez à entretenir et à affûter correctement les lames de votre tondeuse pour assurer une coupe bien nette : une lame mal aiguisée risque d’arracher l’herbe et de l’affaiblir.
  • Contre les projections, les lunettes protectrices sont de rigueur.
  • Attention à ne pas sectionner le fil de la tondeuse.
  • Soyez prudent lors de l'amorçage des éventuelles pentes de terrain (l’opération est potentiellement dangereuse).



A l'instar du semis, le bouturage est une technique qui permet de multiplier les plantes et que les jardiniers apprécient pour son petit côté expérimental.

 

Le bouturage, c'est du clonage !

Le bouturage, comme le marcottage ou la culture in vitro, est un mode de multiplication végétatif, asexué.

En revanche, le semis est un mode de multiplication sexué, incluant une hérédité, avec tous ses imprévus...

 

Le bouturage, un phénomène naturel se produisant en intérieur ou en pleine terre

Bouturer désigne le fait de prélever un élément jeune et sain d'une plante (le plus souvent, du début du printemps à la fin de l'été) et à le mettre dans l’eau ou dans la terre afin que des racines se forment. Un nouveau pied apparaît ainsi.

Il faut toutefois savoir qu'en fonction des variétés de végétaux, on ne coupe pas le même fragment. Il s'agira selon les cas d'une feuille, d'un bout de racine, d'un rameau...

 

Le bouturage, une technique expérimentale

Le bouturage ne fonctionne pas pour les arbres fruitiers, le chêne, le cèdre, les fougères…

De plus, il n'est, en règle générale, pas adapté aux plantes aux annuelles et bisannuelles que l'on choisira plutôt de multiplier par semis.

On ne peut jamais être certain de réussir un bouturage. Toujours est il que c'est une technique qui, mis à part de la patience et de la surveillance, ne coûte rien ! Ce qu'on aime surtout dans cette méthode, c'est son aspect expérimental !

 

Quelques conseils pour mener à bien un bouturage

Idéalement, le bouturage doit être effectué de bon matin, au moment où la réserve en eau de la plante est la meilleure, dès que le fragment de la plante a été prélevé.

Il faut privilégier une belle pousse, sans fleurs, la couper net avec un outil correctement aiguisé et propre, quelques millimètres sous un nœud (l’œil), dans cette partie souvent bombée où viennent s’insérer feuilles, fleurs ou bourgeons. C’est sous ce noeud que les radicelles, ou nouvelles racines, vont se former. On peut également couper juste sous une intersection entre la jeune pousse et la tige plus âgée.

La tige prélevée doit mesurer environ 10 cm pour les plantes herbacées (tiges molles) et 15 cm pour les ligneux (arbustes, arbres, etc. : tiges dures). On supprime les feuilles à partir de la base pour ne conserver que 2 feuilles environ à l'extrémité. Si ces feuilles sont grandes, on les coupe en deux pour limiter l'évaporation.

 

Zoom sur le bouturage en terre, à l’étouffée

Prélevez et plantez la tige, d’avril à juillet, dans un pot rempli de terreau léger pour semis, de vermiculite ou de sable de rivières (quelques centimètres). Les deux feuilles restantes doivent juste dépasser de terre. Vous pourrez en amont saupoudrer la base de la pousse, sur 2 cm environ, d'un peu d’hormones de bouturage qui faciliteront la prise et tapoter pour éliminer le surplus de poudre.

Arrosez puis recouvrez l'ensemble d'un film ou d’un sac plastique transparent. Percez-le de petits trous pour laisser passer un peu d’air, en faisant attention à ce qu’il ne touche pas la plante. Avant de replanter, aérez petit à petit la pousse. Cette démarche favorise l'enracinement, en reproduisant les conditions idéales de la serre : humidité, chaleur et lumière. Arrosez fréquemment mais de manière abondante au risque de voir la plante pourrir.

Ce type de bouturage s'effectue avec des pousses encore souples (herbacées), ou semi-aoûtées, c'est-à-dire en train de durcir, de devenir ligneuses. Dans ce dernier cas, il faut opérer de la mi-août à début septembre.

Quelles plantes sont adaptées aux boutures à l’étouffée ? 

Seringat, chrysanthème, dahlias, millepertuis, œillet, phlox, aster, fuchsia, pelargonium…

 

Zoom sur le bouturage en pleine terre

Cette méthode convient à certaines vivaces ligneuses, aux arbustes d’ornement et à petits fruits (groseilliers, cassissiers, figuiers) mais pas aux variétés fragiles. Vous la ferez à la fin de l’été. Prélevez une pousse (bois mûr ou semi-aoûté, c’est-à-dire une pousse de l'année dont la base est dure et la pointe tendre). Plantez-la dans une terre bien ameublie (si la terre n’est pas suffisamment amendée, rajoutez-y du terreau de bouturage). Plantez si possible à la place définitive qu’elle occupera. Attachez une étiquette portant le nom de la plante bouturée... et patientez !

Quelles plantes sont adaptées aux boutures en pleine terre ? 

Lilas, hibiscus, géranium, camélia, rhododendron, cyprès, buddleia, cognassier, troène, forsythia, lavatère, fuchsia, laurier-rose, chèvrefeuille, lantana, ceanothe, spirée, weigelia…




La bouillie bordelaise est un fongicide à base de cuivre. Bien que ce soit un produit naturel, il est nécessaire de suivre certaines règles quant à son utilisation.

 

La bouillie bordelaise se compose de sulfate de cuivre (20%) et de chaux, que l’on trouve dans le commerce sous forme de poudre ou de micro-granulés à diluer dans l'eau et à pulvériser. Elle se reconnaît facilement grâce à sa couleur bleue turquoise qui permet de savoir quels végétaux ont déjà été traités. A l'origine, on l'utilisait principalement dans les vignes, contre le mildiou.

 

Désormais, on a recours à la bouillie bordelaise pour lutter contre les attaques :

  • mildiou (vigne, tomate, pomme de terre)
  • gommose (arbres à noyau)
  • tavelure (pommier, poirier, pyracantha)
  • chancre bactérien (pommier, poirier)
  • tâche angulaire
  • coryneum ou criblure (arbres à noyau)
  • cloque du pêcher…

 

Attention aux excès !

Une polémique est née suite aux usages abusifs et non appropriés de la bouillie bordelaise. Ce n'est pas parce que c'est un produit naturel qu'il faut l'utiliser excessivement.

La boullie bordelaise doit être utilisée à titre préventif mais elle nuit à la terre et aux plantes si les bons dosages et certaines règles ne sont pas respectés :

  • Il faut toujours maintenir la bouillie bordelaise hors de portée des enfants.
  • De plus, le sulfate de cuivre est toxique pour les animaux.
  • On emploie la bouillie bordelaise seulement contre les maladies cryptogamiques.
  • On ne l’utilise ni en décembre et janvier et on évite les jours de pluie.
  • On ne traite ni plantes fragiles ni légumes avant leur consommation.
  • On traite de manière préventive à l'automne, à la chute des feuilles, et au printemps, avant que la floraison des bourgeons.



Le paillage est une opération qui consiste à déposer sur le sol, au pied des plantes, un matériau protecteur aussi appelé "mulch". 

 

A l'origine, le paillage consistait à répandre de la paille sur une surface. Aujourd'hui, de nombreux autres matériaux naturels ou synthétiques sont utilisés pour pailler. Notez que le paillage est en fait une imitation de la nature qui dépose des débris végétaux en surface sur la terre, pour ne pas la laisser nue.

 

Quels sont les avantages du paillage ?

  • En été, le paillage laisse traverser l’eau dans le sol mais limite son évaporation. La terre reste fraîche, les arrosages sont par conséquent significativement réduits, ce qui est très intéressant, surtout en période de sécheresse.
  • En hiver, le paillage assure aux plantes, ainsi qu'aux organismes vivant dans le sol, une protection contre le gel.
  • Le paillage est par ailleurs un bon moyen de limiter le développement des mauvaises herbes.

 

Avec quoi pailler ?

  • Paillez vos plantes herbacées et votre potager avec des résidus de tonte de gazon, des feuilles mortes, des déchets de taille broyés ou encore de la paille.
  • Pour vos arbustes et plantes ligneuses, utilisez plutôt des écorces d’arbres, du gravier, des débris de végétaux ou de pots en terre.

 

Quand et comment pailler ?

  • Idéalement, paillez après une pluie afin de conserver l’humidité de la terre. 
  • Désherbez, éclaircissez et binez le sol avant de procéder au paillage.
  • Une fois cela fait, répandez votre paillis en couche régulière de 5 cm minimum, entre les plantes : au pied des rosiers, des arbustes, des arbres, sous les haies, entre les rangs du potager, au pied des massifs floraux... 

 

Quelques exemples de paillis :

Les résidus de végétaux

Les feuilles et tailles de haies déchiquetées (ou passées ou broyeur) représentent un revêtement multifonction et naturel qui, répandu en couche de 10 cm d'épaisseur, fertilise le sol et le protège de la chaleur ou, au contraire, du froid. Il est essentiel d'entretenir ce mulch tous les ans en l'agrémentant de nouveaux déchets.

L'écorce de pin

Ce paillis est adapté à nombreuses plantes et notamment aux rosiers. A la fois esthétique et efficace (mais assez onéreux), l'écorce de pin garantit l'humidité et la fraîcheur du sol. Pour cela, 10 à 15 cm d'épaisseur sont nécessaires. Attention si votre sol est acide car l'écorce de pin (tout comme les copeaux de bois, les écorces broyées ou les aiguilles de résineux) favorise l'acidification de la terre et potentiellement, l'oïdium. 

La terre cuite

Encore méconnue bien que très décorative, la terre cuite se colore au gré de l’humidité. Il suffit, pour fabriquer ce type de protection, de récupérer de vieux pots et de les réduire en morceaux. Le sol pourra être au préalable d’une toile cirée.

Il existe d’autres solutions de paillage, dont le coût et l'aspect esthétique varient :

  • la paille
  • les coquillages en morceaux
  • les roseaux
  • la paillette de lin
  • l’écorce des arbres
  • les morceaux de carton
  • les graviers… 

 

Vous pouvez tester de nouveaux « mulch » en associant plusieurs de ces matériaux... du moment qu’ils soient naturels !




Le binage permet d'aérer la terre, d'éliminer les mauvaises herbes et de favoriser l'infiltration de l'eau. D'ailleurs, comme le dit l'adage, "un binage vaut deux arrosages".

 

Pourquoi biner ?

Les plantes sont principalement composées d'eau. L'eau est de ce fait primordiale à leur survie. Aussi, si la pluie n'apporte pas au jardin l'eau dont il a besoin, il est nécessaire de procéder à des arrosages adaptés. Les périodes de chaleur provoquent une déperdition significative des eaux de pluie et d’arrosage. C'est dans ce contexte que le binage apparaît comme une opération essentielle.

Biner, c'est à dire casser la croûte du sol et émietter la terre en surface, permet d'éliminer les mauvaises herbes qui poussent et qui empêchent le développement de celles qui commencent à germer. Il faut savoir que ces adventices (herbes qui grandissent spontanément) captent une quantité d'eau non négligeable, tout en nuisant à la bonne croissance de vos plantes. 

Le binage est par conséquent capital, surtout quand l'eau se fait rare, car il améliore la pénétration de l'eau de pluie ou d'arrosage dans le sol. Sachez que toutes les plantes du jardin peuvent en bénéficier : les légumes, les arbres fruitiers, les rosiers, les fleurs, etc.

 

Comment biner ?

Le binage est une action simple qui s'effectue grâce à une binette, un sarcloir, une griffe ou à tout autre outil vous convenant. Sa largeur devra juste lui permettre de se glisser entre vos plantes, au potager ou dans un parterre. Vous pouvez également le choisir selon la longueur ou de la légèreté de son manche, qui doit vous convenir. Si l’outil comporte une lame, elle devra être affûtée, afin de bien couper les racines des mauvaises herbes.

La terre doit être cassée en surface, en faisant des mouvements de va et vient, sur une profondeur de 2 cm environ. Vous ferez ensuite attention à ne pas piétiner la terre fraîchement émiettée. 

Notez que le binage est également conseillé pour les plantes d’intérieur ou de balcon en pots. Ces dernières ont elles aussi besoin de respirer. Pour cela, il vous suffira de gratter la terre à l’aide d’une fourchette ou d’un crayon.

 

Quand biner et à quelle fréquence ?

Il est recommandé de biner au printemps et à l'été, une ou deux fois par semaine. 

 

En résumé, le binage permet d'économiser de l'eau et de préserver la santé de vos plantes et ce, sans demander trop d'efforts. 




Effectuer un chaulage, c'est apporter de la chaux, ou un autre amendement calcique, au jardin pour fertiliser une terre trop acide ou protéger les arbres fruitiers.




Le chaulage, pour corriger l'acidité de la terre

Le chaulage amende les sols sableux, argileux et humifères. Plus précisément, il augmente leur fertilité en neutralisant les surplus d'acidité (sol présentant un pH trop bas) et en corrigeant les manques en calcium.

De plus, il décompacte les terres lourdes et favorise leur perméabilité, les rendant plus faciles à travailler.

Notez que les effets du chaulage s'observent à moyen et à long terme alors que les engrais fertilisent les sols à plus court terme, pour la saison suivante.



Attention, les chaulages en excès peuvent appauvrir la terre !

Il faut chauler seulement après analyse du sol et de ses besoins ainsi qu'en fonction du type de plante qui y sera cultivé. De trop nombreux chaulages pourraient en effet déséquilibrer les plantes par un excès d’azote. Ce dernier doit être apporté en petites quantités. Et pour cause : les excédents d’azote, transformés en nitrates, polluent sols et rivières, soit parce qu'il sont entraînés par les eaux de ruissellement, soit parce qu'ils s'infiltrent vers les nappes souterraines.

Par ailleurs, en réduisant trop fortement l'acidité par des chaulages abusifs, la matière organique se décompose trop rapidement. Le sol, rendu très fertile pour un moment, sera appauvri pour les récoltes suivantes.



A quel rythme faut-il chauler ?
Si le sol est très acide, soyez patient et faites un chaulage par an jusqu’à rétablir le bon équilibre.
En entretien, un chaulage tous les trois ou quatre ans est suffisant.
Ne faites jamais un chaulage en même temps qu’un apport de fumier ou de compost, la chaux annulant leurs effets.
Pour les terres ayant un pH supérieur à 7,5 (= terres calcaires), le chaulage n’est bien sûr pas requis !



Sous quelle forme faut-il chauler ?

Vous pouvez utiliser de la chaux éteinte (= roche calcaire calcinée) mais elle présente l’inconvénient d’être très soluble.

Vous pouvez aussi opter pour d’autres amendements calciques tels que la dolomie (= roche contenant du calcium et du magnésium), du maërl (= algue calcifiée apportant calcium, magnésium et oligo-éléments) ou de la marne (= roche riche en calcium et en argile et donc idéale pour les sols sableux).



La chaux, l'alliée des arbres fruitiers

La chaux protège très efficacement les arbres fruitiers des insectes et maladies cryptogamiques. Elle élimine les larves d’insectes qui s'abritent dans les replis de l'écorce des arbres ainsi que les champignons qui attendent la fin de l’hiver pour attaquer. On peut ainsi protéger pommiers, poiriers, et autres arbres fruitiers contre les maladies cryptogamiques.

Le chaulage est un procédé trop délaissé, pourtant simple et naturel :
Débarrassez, à l'aide d'une brosse dure voire métallique, le tronc des morceaux d’écorce décollés et des divers parasites : lichens, mousses, lierres, etc.
Elaguez si besoin, c'est à dire dépouillez l'arbre de ses branches superflues.
Badigeonnez de chaux les troncs, à l'aide d'un pinceau, en une ou deux fois. Ne procédez pas à cette opération par temps de pluie !
Utilisez du lait de chaux (= chaux vive diluée dans l’eau à 20% environ) que l'on trouve dans le commerce prêt à l’emploi sous l'appellation de « blanc arboricole ».
Ameublissez, pour finir, la terre autour de l’arbre par un bêchage.


Appliquez de la chaux, à titre préventif, tous les deux ans, en hiver.



Plutôt que d'avoir recours à des produits chimiques, vous êtes à la recherche de méthodes naturelles pour désherber votre potager, votre pelouse ou vos allées ? Découvrez nos solutions 100% écologiques contre les mauvaises herbes.




Comment limiter le développement des mauvaises herbes, aussi appelées "adventices", au potager ?



1. Paillez le sol

Le paillage consiste à répandre sur la terre, au pied des plants, un matériau (paille, tonte de gazon, feuilles mortes, écorces d'arbre...). Ce procédé a pour avantage de maintenir le sol frais l'été, de le protéger du gel l'hiver... et d'éviter la multiplication des mauvaises herbes.

2. Binez le sol

Le binage s'effectue avec une binette ou tout autre outil permettant de briser la croûte du sol et d'émietter la terre en surface. Tout comme le paillage, cette opération a pour bénéfice de réduire les besoins en arrosage et de supprimer les mauvaises herbes.

3. Augmentez la densité de plantations

Les mauvaises herbes ont besoin de lumière pour se développer. Par conséquent, plus vous plantez serré, moins les mauvaises herbes bénéficient de lumière, si précieuse à leur prolifération.

4. Protégez le sol avec une bâche noire

En hiver, lorsque le jardin est nu, le fait de placer sur la terre une bâche en plastique opaque (type bâche noire d’ensilage) bloque la lumière et l’air. Les mauvaises herbes se trouvent ainsi naturellement étouffées.



Comment lutter contre les mauvaises herbes ayant élu domicile dans la pelouse ?



5. Intervenez dès le printemps

Pour limiter le développement des mauvaises herbes qui se forment dans votre gazon, il est recommandé d'intervenir dès le début de printemps, en sectionnant les racines des pissenlits, chardons et autres adventices, avant qu'elles ne fassent des fleurs.

6. Utilisez un évide-pomme

L'utilisation d'un couteau à désherber laisse parfois d'énormes trous dans la pelouse. Avez-vous pensé à vous servir d'un évide-pomme ? Veillez tout d'abord à ce qu'il soit doté d'une lame épaisse et solidement emmanchée. Enfoncez-le ensuite autour de la racine, tournez et retirez. Une solution facile et rapide qui n'enlève pas trop de terre !



Les mauvaises herbes ont élu domicile entre les dalles de votre allée et/ou de votre terrasse ?



7. Vive l'eau salée... de récupération !

Savez-vous que l'eau salée est un formidable désherbant naturel ? Alors, ne jetez plus dans l'évier l'eau de cuisson de vos pommes de terre ou de vos pâtes ! Versez-la bien chaude sur les mauvaises herbes envahissant votre allée ou votre terrasse.

Faites de même si vous utilisez des capteurs d'humidité chez vous. L'eau qui s'accumule dans le bac de récupération est chargée en sel et donc idéale pour désherber.



Tous ces conseils ont fait leur preuve et sont sans danger pour l'environnement. Essayez-les sans hésiter !



le basilic

La prochaine fois que vous achetez un beau bouquet de basilic frais, gardez une branche et placez-la dans l’eau. Plus la tige est longue et fournie, plus la propagation sera facile. Après environ une semaine, la branche aura développé des racines. Après une dizaine de jours, vous pourrez placer ce nouveau plant dans la terre et le garder dans un endroit ensoleillé.



le poireau

Le poireau repousse tout aussi bien que son cousin, l’oignon vert! On met tout simplement le bout dans un verre d’eau, pour nourrir les racines.



Le fenouil

Le fenouil repousse bien, tout comme son cousin le céleri. Tout ce qu’il faut, c’est garder le cœur du bulbe dans un peu d’eau, au soleil. De toutes petites pousses se montreront bientôt le bout du nez, habituellement sur le côté du bulbe.



L’ail

On peut planter une ou des gousses d’ail dans un peu de terre. On arrose bien, une fois par semaine. Lorsque la plante fait une pousse, après 4 à 8 semaines, on garde la partie qui ressemble à de l’oignon vert, mais on enlève la fleur d’ail, c’est-à-dire la partie plus dure et « frisée ». Ceci permet à la plante de se concentrer sur la formation d’un beau gros bulbe. L’ail prend plusieurs mois avant d’arriver à maturité; on le fait repousser davantage pour " l’expérience " que pour en avoir une grande récolte.



Les oignons verts

Les oignons verts font partie des légumes les plus faciles et les plus rapides à faire repousser. Placer simplement le bout d’une tige dans un verre d’eau, avec les racines vers le bas. Ils repousseront à l’infini! Vous aurez désormais toujours des oignons frais sous la main pour des recettes.



Le gingembre

Vous pouvez prendre un reste de racine de gingembre et planter celle-ci (en s’assurant que les « yeux » sont vers le haut) dans un contenant peu profond avec de la terre à rempotage. Le gingembre aime la lumière diffuse et un environnement humide. Une nouvelle plante va pousser et la racine va grossir. Après quelques mois, on peut déterrer la plante et récolter la racine. Ou simplement garder la plante, qui est belle et sent bon!



La citronnelle

La citronnelle est une sorte d’herbe (on l’appelle après tout lemongrass en anglais) et par conséquent, elle repousse… comme de la mauvaise herbe! Vous pouvez simplement placer les restes d’une branche dans un verre d’eau et garder le verre dans un endroit ensoleillé. La plante va développer des racines. Lorsque la citronnelle atteint 30 centimètres, on peut couper ce dont a besoin et laisser le reste pour qu’elle continue à pousser.



la salade

Gardez le cœur d’une pomme de laitue (peu importe la sorte) et placez-le dans un bol avec un peu d’eau. Déposez le bol sur le bord d’une fenêtre ensoleillée. Après quelques jours, vous verrez des minuscules feuilles apparaître au milieu; ces feuilles continueront à pousser et vous pourrez les manger après quelques semaines! Il faut simplement penser à changer l’eau quelques fois par semaine.



Le bok choy

Comme pour la laitue, on peut facilement faire repousser un plant de bok choy à partir du cœur. On le place aussi dans l’eau, sur le bord de la fenêtre



Le céleri

Lorsque vous coupez le coeur du céleri avant de le mettre au frigo, ne le jetez plus! Placez plutôt le cœur dans un bol avec un peu d’eau dans le fond, puis déposez le bol sur le bord d’une fenêtre. Pas une mauvaise idée de le faire pousser soi-même, surtout lorsqu’on sait que le céleri est l’un des légumes cultivés avec le plus de pesticides!



La coriandre est une herbe délicieuse, une fois ajouté dans les plats, elle donne instantanément plus de saveur. Si elle pousse dans la cuisine, il vous sera plus facile de vous en servir pour préparer des mets savoureux. Pour la planter, il faut placer les tiges coupées dans un verre d’eau pour que les racines se développent. Quand elles sont suffisamment grandes, vous pourrez les mettre dans un pot. Après quelques semaines, vous aurez de nouvelles feuilles, et après quelques mois, une plante entière.


C’est assez incroyable, mais c’est tout à fait possible ! Si vous disposez de grains verts de café non torréfié chez vous, placez-les dans un pot dans un endroit lumineux et relativement humide comme près d’une fenêtre. La germination devrait se faire rapidement : en 2 semaines environ. Pendant cette période, ne laissez pas la terre sécher. Après un certain temps, vous verrez un petit arbuste sortir avec de belles feuilles vertes. La chair des petites baies rouges est toxique, mais la graine qui se trouve à l’intérieur peut être séchée et torréfiée pour faire un succulent café.


Certes, l’ananas est un fruit tropical, mais il ne requiert pas beaucoup d’eau, ce qui fait qu’il se sied à l’intérieur d’une habitation. Il peut se développer très bien dans un environnement chaud et ensoleillé, mais aussi à l’ombre. Pour ce faire, achetez un ananas bio, et coupez sa couronne avant de la laisser sécher au soleil pendant quelques jours, puis placez-la dans un petit verre d’eau en faisant en sorte que le bas soit bien recouvert. Après une semaine, vous verrez des racines apparaître. Il est alors temps de placer votre couronne dans la terre. Mais n’oubliez pas de l’arroser régulièrement.





Voici enfin venu le mois qui annonce l’arrivée du printemps.

Quelques journées pluvieuses, giboulées et gelées matinales continuent à alterner avec de belles journées printanières et c’est alors tout le jardin qui commence à reprendre vie !


Les arbres commencent à bourgeonner, certaines fleurs s’épanouissent alors que d’autres plantes demandent de l’entretien.

Le mois de mars est le début d’une grande saison de jardinage et c’est tant mieux !

C’est une grande joie de démarrer cette saison avec vous sur jardiner malin !


La taille des arbustes en mars :

Les arbustes qui ne fleurissent pas au printemps doivent être taillés à cette époque.
Retrouvez nos conseils de taille des arbustes.
C’est également le bon moment pour tailler les haies


La taille des rosiers en mars :

C’est le mois idéal pour tailler vos rosiers grimpants et buissonnants.

Attention, il est important de brûler vos tailles afin de faire disparaître les maladies et parasites qui auraient pu séjourner ou apparaître pendant l’hiver.
Retrouvez nos conseils pour bien tailler les rosiers.


La taille de la vigne :

C’est le dernier moment pour tailler votre vigne.
Retrouvez nos conseils pour bien tailler la vigne.
A la fin du mois, vous commencerez également le traitement à la bouillie bordelaise.


Les massifs :

C’est le moment de bêcher et de nettoyer tous les massifs en vue de les garnir de nouvelles plantes.

Le bêchage est une opération importante, car elle permet d’aérer le sol, d’améliorer le drainage et d’enfouir les mauvaises herbes dans le sol à l’abri de la lumière.
Retrouvez nos conseils pour lutter naturellement contre les mauvaises herbes


La pelouse :

Le printemps est le bon moment pour s’occuper de sa pelouse, que ce soit pour le semis ou la rénovation de votre gazon.

Il faut scarifier et traiter la pelouse avec un anti-mousse.
C’est également le bon moment pour rénover un vieux gazon.
Si vous souhaitez créer un nouveau gazon, suivez le guide.


Traitement préventif des maladies et parasites :

Les arbres et arbustes peuvent, dès la fin du mois de mars, recevoir un premier traitement préventif de manière à prévenir l’arrivée de champignons.
Retrouvez comment utiliser la bouillie bordelaise
Comment améliorer la récolte des fruits


Plantation des arbres et arbustes :

Il est encore temps de planter les arbres et arbustes achetés en conteneur.

Pour stimuler la reprise, apportez un engrais organique et mélangez la terre à un terreau " plantation "ou "universel ".


Les semis sous abri :

Le mois de mars est propice à certains semis sous abri. On retrouve principalement les annuelles comme certaines grimpantes : capucine, ipomée, ou pois de senteur

Un joli coup de cœur : le semis de tomate !


Semis en pleine terre :


Si votre climat le permet et que l’exposition est bien ensoleillée, on peut commencer à semer certains légumes comme :

les carottes,
les radis,
les pois,
le chou-fleur,
les poireaux,
la betterave
les laitues
la chicorée

N’oubliez pas que vous pouvez
déposer un com après votre visite.



Bien des déchets végétaux en provenance du jardin comme de la cuisine s'avèrent précieux pour obtenir, une fois compostés efficacement, un terreau riche et gratuit. Ce recyclage sera pratiqué de diverses manières selon la configuration, les installations et espaces disponibles ainsi que les souhaits du jardinier.


Le compostage en tas

Il suffit de choisir un emplacement spacieux et reculé du jardin, plutôt à mi-ombre et bien drainé, puis d'y amonceler les déchets par petites couches successives, en formant un andain (tas tout en longueur). Avec le temps, nul doute que la nature fera son œuvre. L'idéal est d'y déposer des matières organiques diverses et variées, avec toutefois quelques limitations: évitez les plantes traitées à l'herbicide ou tout autre produit chimique. Éparpillez bien chaque apport sur toute la surface.
Idéalement, il convient de retourner tous les 4 à 6 mois le tas en en reconstruisant un autre parallèlement. D'où l'intérêt, dès le départ, de prévoir suffisamment de place pour ce faire.
En automne, dispersez les feuilles mortes, idéalement broyées au préalable par des passages de tondeuse, uniformément sur votre tas. Ainsi, il sera protégé des grands froids et restera chaud et actif.

Le truc : Si vous disposez de grosses touffes de consoudes, scalpez-les de temps à autre (elles repousseront bien vite) et disposez-les sur le tas. Elles accélèreront sa décomposition tout en apportant de la potasse en quantité. De même, d'aucuns urinent sur leur tas afin de l'enrichir en azote.
Le compostage en surface

Ici, il convient de disperser les matières organiques sur une surface libre du jardin, idéalement un futur massif dont vous améliorerez ainsi à peu de frais la richesse. Là encore, dispersez chaque apport le plus largement possible. Ceci est particulièrement indispensable pour ce qui concerne les tontes de gazon qui pourrissent rapidement par tassement en donnant alors naissance à une substance gélatineuse, peu transformable.

Une variante : Effectuez la même chose entre des arbustes nouvellement plantés ce qui évitera la croissance des mauvaises herbes tout en améliorant le sol à bon compte.
Le compostage en silo

Qu'il s'agisse d'un bricolage avec des palettes récupérées, maintenues verticalement sur trois côtés grâce à des pieux, de grillage maintenu avec du fer à béton ou bien d'un appareil du commerce en matière imputrescible, vous y accumulerez vos déchets au fur et à mesure des disponibilités. Si vous souhaitez activer le processus, prévoyez de démonter votre tas pour le reconstruire (couche du haut au fond) juste à côté. Souvent, le jardinier averti prévoit des "cases à compost", au nombre de deux ou trois et accolées ce qui facilite grandement la gestion, par retournement périodique, des tas.
Si vous manquez de place et/ou de patience, optez pour un modèle à retournement du commerce, de contenance certes limitée, mais qui permet d'obtenir aisément un bon compost en trois à quatre mois. En effet, un mélange (par rotation) périodique encourage la transformation des déchets par les bactéries aérobies.

L'astuce : Ensemencez votre tas de vers de compost de type Eisenia qui accélèreront la décomposition des matières organiques tout en aérant le tas (vous en trouverez chez les adeptes du lombricompostage) ou bien arrosez régulièrement avec un produit accélérateur spécifique du commerce.
Quelques astuces pour réussir votre compost

- Mélangez des matières herbacées (vertes) et carbonées (ligneuses) pour assurer un bon équilibre et encourager une meilleure aération du tas.
- Proscrivez les végétaux ayant subi un traitement phytosanitaire ou un désherbage chimique, les plantes toxiques et les branches épineuses.
- Broyez menu les divers éléments autant que faire se peut.
- Recouvrez le tas de cartons, vieilles moquettes, tôles afin de maintenir la chaleur et éviter tout excès d'humidité.
- Si votre compost est placé sous des arbres, pensez à l'arroser de temps en temps durant la belle saison.
- Installez votre tas à même le sol au lieu de l'isoler par une feuille de plastique ou de le rehausser.




  • Composter, c’est recycler les déchets verts du jardin et de la maison en les amassant en tas pour qu’ils se décomposent. Le compostage est un processus de transformation des déchets organiques (déchets de cuisine, déchets verts et de bois) par des micro-organismes et petits animaux (bactéries, vers de terre) en un produit comparable au terreau : le compost. C'est un amendement organique naturel à utiliser directement dans son jardin. Le compost est un fertilisant d'excellente qualité et 100 % naturel. Il allège la terre et permet des économies d'engrais, de terreau et d'eau. Composter permet de réduire nos déchets (de cuisine et de jardin) et d'éviter les transports jusqu'à la déchetterie pour s'en débarrasser.



    Qu'est ce que le compost ?

    ‘Compost’ signifie ‘Engrais composé’. C’est un fertilisant à base de déchets d’origine végétale ou animale. Une fois décomposée par des micro-organismes (bactéries, champignons,...), mélangée et mise en tas, cette matière organique produit un engrais de qualité totalement naturel qui nourrit vos plantes, les rend plus saines et plus résistantes aux maladies. C’est l’engrais le plus équilibré : plus vous compostez d’éléments différents plus votre compost sera complet. Il renforce l’aptitude de votre sol à retenir l’eau et les nutriments indispensables à votre plante.

    Processus de compostage

    Dans des conditions favorables, les matières organiques mises en tas sont dégradées par des micro-organismes et macro-organismes (vers de terre, insectes, bactéries, champignons…) et transformées en humus riche en éléments nutritifs.
    Ces réactions nécessitent de l'oxygène et dégagent de la chaleur. La température au cœur du compost augmente jusqu’à 50 à 70°C au fur et à mesure de la décomposition, puis diminue.
    Deux phénomènes se succèdent dans un processus de compostage :
    - le processus de dégradation, amenant les résidus à l'état de compost frais, est une dégradation aérobie intense : il s'agit essentiellement de la décomposition de la matière organique fraîche à haute température (50 à 70 °C) sous l'action de bactéries et en présence d’oxygène.
    - le processus de maturation est caractérisé par une dégradation moins soutenue. Il va transformer le compost frais en un compost mûr, riche en humus.
    Ce phénomène de maturation, qui se passe à température plus basse (35 à 45 °C), conduit à la biosynthèse de composés humiques par des champignons et des macros-organismes (ver de terres, etc.).

    REMARQUE : Plus le tas est volumineux plus la montée en température sera importante et plus rapide sera le compostage
    Où faire son compost ?

    Un bon emplacement pour un tas de compost est à l’ombre car une situation trop chaude le dessèche. Pensez à l’arroser s’il est trop sec et à le couvrir pour éviter le lessivage.
    Comme composteur, vous pouvez utiliser les silos du commerce ou le construire vous-même avec des planches de bois ou du grillage. Prenez garde à bien laisser le fond de votre bac à compost en contact avec le sol car c’est une source directe de micro-organismes (comme les lombrics) indispensables à la réussite de votre compost. L’idéal est d’avoir au moins deux compartiments à compost afin de pouvoir le retourner aisément. Pendant que vous laissez un bac terminer sa fermentation en compost, remplissez le second et ainsi de suite !

    Astuce

    Pour ceux qui désirent composter une petite quantité de déchets, vous pouvez creuser un trou directement dans la terre. Creusez une tranchée de 20cm de profondeur et d’une largeur correspondant à la quantité de déchets que vous souhaitez. Couvrez de paille ou d’un plastique noir et maintenez humide comme pour un compost normal.
    Il existe également des composteurs de balcons pour ceux qui ne possèdent pas de jardin
    Mélangez

    L’aération est un facteur essentiel puisque le compostage est un processus aérobie. La mauvaise aération du tas de compost est la principale raison d’un compostage lent, partiel, hétérogène ou mal odorant. On estime que l'air devrait occuper au moins 50% du volume du tas. Pour cela, il faut mélanger le tas le plus souvent possible (toutes les 4 à 6 semaines) pour assurer une bonne aération. En effet, les bactéries responsables de la dégradation du compost doivent être dans des conditions aérobies, c'est-à-dire en présence d’oxygène pour pouvoir respirer. En dégradant, elles produisent de la chaleur. Il est important de bien aérer le tas de compost pour apporter l’oxygène aux bactéries et pour maintenir une température autour de 70°C. En effet, une trop forte température entraîne la mort des bactéries et l’activité microbienne serait alors stoppée.
    Attention, le premier mélange ne doit être réalisé que 2 à 4 semaines après la mise en tas des déchets. Vous évitez ainsi de faire redescendre la température et sauvegardez l’activité des bactéries.
    Avec une fourche, ramenez les couches inférieures sur le dessus. C’est le moment d’y incorporer des activateurs naturels (urine, fumier de volaille, poudre d’algue, poudre d’os marine) qui stimulent l’activité.
    Astuce : Ajoutez de la terre en guise de levain, et un lit de branchage pour l’aération.

    Humidité

    Il est important que vous contrôliez l’humidité de votre compost. Pour vérifier qu’il est satisfaisant, comprimez une poignée de compost dans votre main. Si des perles d’eau commencent à apparaître le taux d’humidité est bon.
    Si le compost est trop sec, les bactéries meurent et seuls les champignons continuent à travailler. Vous verrez alors apparaître des filaments mycéliens blancs. Dans ce cas arrosez votre compost. Vérifiez également que l’aération n’est pas trop importante (espace entre les planches,…), que l’emplacement n’est pas trop venteux. Vous pouvez couvrir votre tas de compost avec une bâche après l’avoir arrosé, elle gardera l’humidité.
    Attention à l’inverse de ne pas trop humidifier votre compost. En effet, un excès d'eau diminue la quantité d'air disponible dans le volume de compost. Les bactéries aérobies (qui ont besoins d’oxygène) sont remplacées par des bactéries anaérobies (qui n’ont pas besoins d’oxygène) qui dégagent des gaz et engendrent des odeurs désagréables. Dans ce cas pensez à bien le mélanger pour éviter que certaines zones à l’intérieur ne soient trop humides. Pensez également à découvrir votre tas par temps sec pour augmenter l’aération. Si le taux d’humidité est vraiment trop important étalez (par temps sec) sur le sol une partie du compost durant quelques heures, puis remettez le dans le bac à compost.

    Quand le compost est-il prêt ?

    Il peut être mûr au bout de 3 à 6 mois au printemps/été ou 6 à 9 mois en automne/hiver s’il est bien isolé et retourné régulièrement. Certains composteurs permettent même la réalisation d’un compost de qualité en 4 à 6 semaines seulement !
    NB : Pour un compost bien décomposé, pensez à alterner entre deux couches de compost un activateur à compost.

    Le compost est prêt lorsqu’il sent la terre forestière, l’humus et s’effrite facilement. Retirez-le par la base et incorporez-le au pied des plantes ou dans les trous de plantation. Attention à ne pas l’enterrer mais à l’incorporer de façon superficielle. Epandre 30 à 70kg de compost pour une surface de 100m², trois fois par an. A la fin du compostage le tas aura perdu 2/3 de son volume initial, mais il sera concentré en éléments nutritifs.

    Astuce

    Si vous n’avez pas obtenu suffisamment de compost pour l’ensemble de votre jardin n’hésitez pas à le compléter par du compost commercial prêt à l’emploi.

    Compostez vos déchets de cuisine !

    Le tamisage

    Lorsque votre compost est prêt, il reste toujours quelques fragments non décomposés. Vous pouvez les récupérer en tamisant votre composte. Réincorporez-les ainsi dans votre prochain tas de compost.

    Quelles matières composter ?

    Pour un compost 100% naturel, utilisez les déchets verts de la maison et du jardin. Tout se recycle au jardin : ce qui vient de la terre retourne à la terre pour protéger et nourrir le sol.
    Utilisez des matériaux variés et broyés (les micro-organismes seront plus efficaces si les déchets sont en petits morceaux) en mélange équitable secs (bois, rameaux, feuilles mortes) et humides (encore verts). La diversité des déchets utilisés fait du compost le meilleur engrais organique.

    Ne pas composter : les plantes susceptibles de porter des maladies (rosiers et arbres fruitiers) ; les mauvaises herbes en graine ; les fruits malades ; le papier journal qui peut être toxique. De façon générale, éviter les matériaux qui se décomposent difficilement.


    REMARQUE : Les fumiers doivent être utilisés bien décomposés, car frais, ils sont riches en éléments solubles trop concentrés pour la croissance des plantes.


    Matières compostables
    Matières non compostables

    Au jardin
    •Feuilles mortes broyées
    •Tonte d'herbe fraîche
    •Fleurs fanées, même celles du fleuriste
    •Plantes d'appartement
    •Bois de taille broyé, sciures et copeaux
    •Aiguilles de conifères
    •Mauvaises herbes non grainées, dont les orties entières avant floraison
    Au jardin
    •Terre, sable et cendre de charbon
    •Gros bois, bois traité, bois exotique
    •Plantes malades
    •Tailles de thuyas et autres conifères
    •Cendres de bois
    •Toutes plantes grainées
    •Litières non biodégradablesles

    ce qui doit être exclu du compost:
    la viandes
    les os
    les déchets de poisson
    les aliments cuits attirant les animaux
    les mauvaises herbes montées en graines
    les cendres de barbecue (nocives)
    les feuilles de rhubarbe (toxiques)
    les excréments de chiens et de chats
    les litières.


    A la maison
    •Déchets et épluchures de légumes et de fruits
    •Peaux d'agrumes broyées (peu)
    •Restes de repas (sans viande, ni graisse)
    •Feuilles de thé et sachets
    •Marc de café avec le filtre
    •Croutes de fromage, couenne de jambon
    •Coquilles d'oeufs, de noix, de moules broyées
    •Pomme de terre flétrie broyées
    •Graisses, huiles de cuisine (peu)
    •Papier essuie-tout (mouillé)
    •Papier, journaux, cartons (en morceaux)
    •Tissus naturels tels le coton et le lin (broyés)
    A la maison
    •Viandes, poissons
    •Produits laitiers
    •Plastiques, métaux, verres (utilisez vos poubelles de tri)
    •Papier glacé, imprimé ou coloré
    •Langes jetables
    •Poussières de sac d'aspirateur et balayures
    •Tissus synthétiques tel le nylon et le lycra
    •Tous les produits chimiques
    •Huile de vidange


    Le matériel pour un bon compostage

    - Une brouette pour transporter les déchets jusqu'au tas de compost.
    - Un récipient de petite taille pour récupérer les déchets de la maison.
    - Un broyeur pour couper les déchets en petits morceaux et faciliter le travail de fermentation des micro-organismes.
    - Un ou deux silos à compost.
    - Une fourche pour remuer et aérer régulièrement le tas de fumier.
    - Un thermomètre de couche pour observer l’évolution de la température au cœur du compost. Des thermomètres spécialisés vous indiquent la température au centre de votre tas de compost, traduisant ainsi l’activité qui y règne. Si la température est trop élevée, n’hésitez pas à aérer votre compost. A l’inverse si elle est trop basse, rajoutez de la matière organique fraîche (épluchures de légumes, herbe tondue…) et de l’activateur de compost afin de rebooster l’activité des bactéries.
    - Une bâche à œilletons pour protéger le tas des intempéries (en cas de fortes pluies, grands froids,…).
    - Un tamis pour obtenir un compost homogène.




Avec les enfants, nous avons décidé de fabriquer un épouvantail pour que notre jardin soit plus rigolo, mais aussi pour chasser les oiseaux qui viennent déguster nos arbres fruitier ou nos pousses dans le potager.  Oups, attention !

il vous faut:

Un grand bâton de plus ou moins 2m de longueur
Un bâton d'environ 1,5m
Corde
Paille
Sac rectangulaire en toile résistante
Vieux vêtements

pour le réaliser:

1 Réalisez l'armature de l'épouvantail en formant une croix avec les deux bâtons. Fixez le plus petit aux trois-quarts environ du plus grand à l'aide de la corde, en enroulant celle-ci une dizaine de fois de part et d'autre de l'intersection.

2 Formez ensuite le corps de l'épouvantail. Prenez une bonne quantité de paille et, après l'avoir réunie en plusieurs fagots plus ou moins réguliers, disposez-la autour des bâtons afin de les recouvrir complètement. Fixez-la au fur et à mesure avec la corde.

3 Vêtez l'épouvantail en enfilant une chemise en haut et en dissimulant la paille du bas avec un grand rectangle de tissu. Vous pouvez également l'habiller d'une salopette ou d'un pantalon après avoir garni les deux jambes de paille réunie avec la corde.

4 Pour la tête, remplissez de paille un vieux sac en toile, refermez-le à la base avec la corde en laissant une petite ouverture, puis enfoncez-le au bout du bâton.

5 Décorez la tête au feutre ou en cousant des boutons en guise d'yeux. Posez dessus un grand chapeau. Laissez dépasser la paille aux extrémités ouvertes.

Astuce :

Ne pas oublier que les animaux s'habituent aux épouvantails, notamment s'ils sont statiques (à moin de le déplacer  de temps en temps). Il est donc recommandé de mettre des objets pouvant se déplacer (par exemple avec le vent) sur l'épouvantail. Il est notamment possible de faire de longs cheveux en laine pour la tête de l'épouvantail ou d'attacher à l'aide d'une ficelle souple des CD aux bras de l'épouventail. Ces derniers, reflèteront le soleil et changeront de position avec le vent. Les animaux, et les oiseaux en particulier, ne s'y habitueront pas...

 Bon courage pour la fabrication!!Clin
 d'oil

 

nous c'est fait, d'ailleur nous vous présentons Robine pour qui les oiseaux ce sont prix d'affection!....ha ha ha.

 

Je vous encourage à commenter notre blog une fois la visite terminée

.séve & coco

*photo protégé du" jardin de la roche "




Parce qu'elle contient de la potasse, du phosphore, du magnésium et du calcium, la cendre de bois, utilisée comme engrais, représente un excellent amendement pour vos sols.




Savez-vous que le terme « potasse » vient de l’anglais « pot ashes » signifiant littéralement « cendres du pot » ? Cela fait référence aux cendres du foyer qui étaient récupérées pour faire la lessive (l’hydroxyde de potassium détenant des propriétés caustiques).



La cendre de bois, un engrais naturel et efficace

Si vous ne le faites pas encore, prenez l’habitude de recycler les cendres de votre cheminée. Elles constituent un précieux engrais pour votre jardin !

Pour que celles-ci soient bénéfiques (et non toxiques), veillez à ce qu'elles proviennent de bois non peint et non traité. Par ailleurs, attendez qu'elles soient bien froides avant de les répandre sur votre sol. Vous pouvez même les faire sécher plusieurs semaines. Après les avoir tamisées, employez-les en petites quantités (50 g au m2). Elles deviennent en effet nocives si on les utilise en excès, à cause de leur causticité. Incorporez-les bien à la terre, à la griffe ou au râteau.

Les rosiers, les arbres fruitiers, les haricots ou encore les petits pois en bénéficieront. En revanche, les plantes ne terre ne bruyère ne supportent pas la cendre de bois, du fait de la teneur en calcium de celle-ci.



La cendre de bois, un répulsif

La cendre de bois détient également une action répulsive contre certains nuisibles. Protégez vos fraises, salades ou fleurs des limaces et escargots en disposant un cordon de cendre autour des plantes. Contre le charançon de la carotte, mettez de la cendre au pied des plants, en mai ou juin.



Le purin d'orties est naturel, facile à préparer... et gratuit ! Les jardiniers respectueux de l'environnement l'utilisent pour fertiliser et traiter les plantes.




Quelle est la double action du purin d'orties ?

Riche en azote, en minéraux, en vitamines et en oligo-éléments, le purin d'orties, en plus d'être un engrais, est un antiparasites.
D'une part, il favorise la croissance des plantes et les protège de certaines maladies cryptogamiques provoquées par un champignon.
D’autre part, il éloigne pucerons et acariens.



Comment préparer soi-même du purin d'orties ?

Sachez que l'on trouve dans le commerce des préparations de purin d'orties prêtes à l’emploi. Toutefois, en réaliser soi-même est très simple, à condition de suivre quelques règles.
La préparation de ce fameux purin commence par la cueillette des orties. Attention, les orties peuvent être très urticantes alors prenez des précautions : munissez-vous de gants, d'un outil pour couper et portez des manches longues.
Choisissez un lieu en friche dans lequel désherbants et pesticides n’auront pas été utilisés.
Coupez les grandes et jeunes orties non montées à graines.
Hachez-les grossièrement et placez-les dans un grand récipient en plastique ou en bois (mais pas en métal).
Ajoutez-y de l'eau. Comptez 10 litres d'eau pour 1 kg à 1.5 kg d'orties fraîches. Laissez fermenter.
Vous pouvez également faire sécher les orties, ce qui sera très pratique pour une utilisation ultérieure. Comptez dans ce cas 10 litres d’eau pour 100 g d'orties sèches.
Couvrez le bac et mélangez tous les deux jours.
Les petites bulles visibles en surface prouvent que la fermentation se fait bien. Celle-ci s'étend sur une à deux semaines, en fonction de la température ambiante. Elle sera plus rapide par temps chaud. La macération étant susceptible de gêner les narines délicates, il convient d'installer votre bac à l’écart.
Le purin est prêt quand plus aucune bulle n'est décelable.



Comment utiliser le purin d'orties ?

Le purin peut être répandu directement à l'arrosoir ou pulvérisé. Il faut alors le filtrer et parfois, le diluer, en respectant les dosages suivants :
2 litres de purin dans 10 litres d'eau (à pulvériser sur le sol) : comme fertilisant et contre les maladies cryptogamiques comme le mildiou ou la rouille
1 litre de purin pour 10 litres d'eau (à pulvériser finement sur les feuilles) : comme insecticide
Sans dilution : comme activateur de compost
Il n’est pas recommandé comme engrais pour les plantes à fleurs, dont il risque de favoriser le développement du feuillage plutôt que celui des fleurs.



Comment conserver le purin d'orties ?

Le purin d'orties se conserve plusieurs mois, dans un récipient fermé hermétiquement et placé dans un lieu frais tel qu'une cave.



Ayez recours au purin d'orties plutôt qu'aux produits polluants !



Les engrais verts sont des plantes éphémères à croissance rapide qui retiennent les éléments nutritifs du sol. Une fois décomposées, elles servent d'apport de matière organique.
Les plantes le plus souvent utilisées sont :

 la moutarde, le colza, la phacélie ou encore la mâche.
Pourquoi j'utilise les engrais verts ?

Savoir utiliser les engrais verts
Comment tirer parti des parcelles de terre qui se libèrent dans votre potager ? En ayant recours aux engrais verts qui enrichissent le sol et l'améliorent pour les cultures futures ! L’utilisation des engrais verts est proche de celle de la jachère. Autrefois systématique, cette pratique revient aujourd'hui en force. Elle consiste à laisser la terre se reposer tous les trois ou quatre ans, en la fertilisant en y semant des engrais verts : vesce, phacélie, moutarde, luzerne, trèfle, etc.

Les avantages des engrais verts
Les engrais verts améliorent la structure du sol et le rééquilibrent.
Au potager, ils sont également très utiles pour laisser respirer le sol, entre deux cultures de légumes.
Ils peuvent aussi servir à préparer une terre destinée à la culture de fleurs.
Se développant rapidement et couvrant le sol de façon dense, les engrais verts le protègent de la pluie (qui finit par le tasser) ainsi que du gel et de la sécheresse. De plus, ils limitent la prolifération des mauvaises herbes et, grâce à leurs racines souvent profondes, favorisent la circulation de l’air dans la terre, l’empêchant de se compacter. Ils encouragent par ailleurs la vie microbienne et empêchent la terre de glisser sur les terrains en pente.
Ces plantes éphémères sont des couvre-sol temporaires qui évitent les mauvaises herbes, l'érosion et le lessivage des sols.
Leur utilisation est une bonne technique pour occuper astucieusement les parcelles nues de votre potager pendant l'hiver. De plus, elles se révèlent très décoratives lors de leur floraison.
Si on les laisse à la surface du sol une fois fauchée, elles forment un excellent paillage. Vous pouvez aussi leur faire rejoindre le compost.
Lorsqu'on les enfouit, leurs tiges aident l'eau à s'infiltrer dans la terre. En se décomposant ils enrichissent le sol en matière organique, elles produisent alors un engrais 100% naturel très performant qui ne nuit pas à l'environnement.

Les légumineuses par leur capacité à fixer l'azote atmosphérique font de parfaits engrais verts : trèfle violet, vesce, pis fourrager, trèfle incarnat, féverole, lupin blanc... La moutarde, le sarrasin, la navette ou le radis fourrager servent aussi très bien d'engrais verts.

Semer les engrais verts

Semez-les lorsque le sol est nu avant les premières gelées. Tondus au printemps, juste après la floraison mais surtout avant qu'ils ne montent en graines, enfouissez les dans le sol après 1 ou 2 jours de séchage. Vos légumes peuvent être mis en place dans ce sol après quelques semaines seulement.
Avantages des engrais verts : améliorent la qualité et la structure du sol, attirent de nombreux insectes, pollinisateurs et autres auxiliaires du jardinier, et couvrent le sol, empêchant les mauvaises herbes de s'installer : un gain de temps et de travail pour la jardinière !

La technique des engrais verts est associée à la rotation des cultures.
Diviser votre potager en 4 carrés et tous les ans faites varier les cultures, un carré reste réservé aux engrais verts. Cela permet de laisser la terre se reposer.

Zoom sur trois engrais verts incontournables

La moutarde

- 200 à 300 grs / 100 m²
- Action insecticide naturelle
- Pousse très rapidement
- Il est déconseillé de cultiver la moutarde avant une culture de radis ou de navets
- Conseil de semis : mars à août

La phacélie

- 100 à 150 grs / 100m²
- Fixateur de nitrate et insecticide naturel efficace
- Pousse très rapidement
- Produit de belles fleurs dans le jardin
- Conseil de semis : août à février

La vesce

- 500grs / 100m²
- Riche en azote
- Nécessite un tuteur
- Conseil de semis : septembre-octobre à mars-avril




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