Herbert Léonard est né à Strasbourg dans une famille modeste, il a une sœur de 10 années son aînée. À 15 ans il intègre le lycée technique de Strasbourg, il découvre par la même occasion le Rock’n’roll, la même année il se casse le bras droit dans un accident de mobylette et son hospitalisation l’empêche de suivre les cours durant 10 semaines. Après sa période de rééducation de son bras, il quitte le collège et apprend la guitare. Avec plusieurs copains il forme le groupe de rock « Les Jets », une référence à « west side story », le groupe répète durant deux ans et invite le chanteur Michel Ragot à se joindre à eux. Le groupe écume les bals de Strasbourg et en 1964 ils participent à une soirée rock au « Golf Drouot » à Paris. En 1964, Herbert Léonard quitte les « Les Jets » pour son service militaire. En 1966, Herbert Léonard rencontre les membres du groupe « Les Lionceaux » lors de leur passage à Strasbourg et intègre le groupe en tant que guitariste. La même année le groupe se produit dans toute la France et fait même un passage à « L’Olympia ». À la fin de leur tournée, le groupe se sépara, mais Alain Hattat et Bob Mathieu les ex - leaders des « Lionceaux » l’invitèrent à Paris pour travailler à des séances d’enregistrement. Sur place Alain Hattat le présenta au directeur artistique Lee Hallyday, dont il signa un contrat de sept ans avec son label. Son premier single sort en 1967, il est diffusé par plusieurs grandes radios nationales mais reste un échec commercial. Durant l’année il participe à la tournée d’Antoine en tant que guitariste. En fin d’année il enregistre la version française de « Somebody to Love » des Jefferson Airplane, un single vendu à 70.000 exemplaires. En 1968, Herbert Leonard sort son troisième album et le tube « Quelque chose tient mon coeur » . L’année suivante il participe à la tournée de Sylvie Vartan et enregistre son quatrième album. En mars 1970, un accident de voiture empêche Herbert Léonard à continuer sa carrière. Après six mois de convalescence, Gérard Manset devint son nouvel agent artistique. Un album sortit en 1971 et un second en 1972, mais ils n’eurent pas de succès commercial, et après un dernier gala à l’Olympia, Herbert Léonard décide de quitter le métier artistique. Entre 1973 et 1980, la traversée du Désert. Herbert Léonard enregistre plusieurs album qui restèrent sans succès commercial. Durant ces années, il devient pigiste puis rédacteur pour un magazine spécialisé dans l’aviation, il devint aussi spécialiste de l’aviation soviétique durant la seconde guerre mondiale. En 1980, lorsque Vline Buggy découvre un jeune compositeur de talent nommé Julien Lepers, elle n’hésite pas à contacter Herbert Léonard. Persuadée de l’alchimie entre le chanteur et ces compositions, elle devient sa productrice. Intuition payante, l’album « Pour le plaisir » devient disque d’or avec plus de 2,5 millions de copies vendues. En 1983, il enregistre l’album « Ça donne envie d’aimer » et le single « Amoureux fous » interprété en duo avec Julie Pietri . En 1985, il enregistre le tube « Châteauvallon », composé par Vladimir Cosma et « Flagrant délit » composé par Julien Lepers, qui devint numéro un au Québec. En 1988, il enregistre un album live à l’Olympia. En 1999, l’expérience acquise au cours de ces dernières années conjuguée à son charisme scénique le font choisir comme nouvel interprète du rôle de «Frolo» au sein de la troupe de « Notre-Dame de Paris ». Il accède, de la sorte, à un registre plus sombre. Dans le même temps, « Génériquement Vôtre » lui offre la possibilité de revisiter plusieurs standards du patrimoine télévisuel francophone. On retrouvera parmi eux « L’amour en héritage » ou « Terre Indigo » et son tube « Puissance et gloire ». S’il est question de télévision avec ce nouvel album, c’est encore la passion qui domine. Un hommage au « mouvement du cœur » par celui qui en fait, depuis ses débuts, l’emblème de sa carrière. En 2010 Herbert Léonard fait partie de la Tournée Âge tendre et Têtes de bois saison 5, au côté notamment de Michèle Torr, Sheila, Hervé Vilard, Georgette Lemaire, Alain Turban...
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C'est beau mais c'est cher, rien en dessous de 200,00 euros, c'est même plus, pour chacune des pièces sur ce présentoire !
560,00 euros 4056,00 euros L'oeuf Russe, 290,00 euros
et le sujet Russe derrière le coeur 533,00 euros 29,80 euros le coussin
26,50 euros la boîte métalique |
Un bretzel (en Alsace, ce nom commun est, en raison de son genre dans les langues germaniques vernaculaire et littéraire du cru - alsacien, allemand -, traditionnellement considéré comme féminin) est une pâtisserie salée à base de pâte de brioche, spécialité d'Alsace (bredchdel pour les Bas-Rhinois, bradchdal pour les Haut-Rhinois), d'Allemagne du Sud, de la Suisse allemande et d'Autriche (brezel) en forme de gros nœud. Il est également connu sous forme de petit gâteau apéritif et fabriqué industriellement dont la pâte croquante mais non briochée est recouverte d'éclats de gros sel. Le Bredzel Allemand
Un bretzel traditionnel est composé d'eau, de farine, de sel et de levure de boulanger, qu'on fait d'abord pocher à l'eau additionnée de bicarbonate de soude puis qu'on saupoudre de gros sel avant la cuisson au four. Le bretzel traditionnel doit être mangé le jour de sa fabrication et accompagne souvent la consommation de bières fraîches. On en trouve au comptoir dans la plupart des brasseries de Strasbourg, et dans de nombreuses boulangeries. Cette pâtisserie s'apparente à celle de la moricette, petit pain salé et moelleux, typiquement alsacien. La Moricette alsacienne |
LINDA DE SOUZA
Elle quitte son pays pour la France en 1970. Après maints petits boulots, elle s'acharne à présenter des maquettes de chansons avant de trouver enfin un producteur qui l'entraînera sur les chemins du succès : elle enregistre Tiroli-Tirola, La Fille qui pleurait, Un enfant peut faire le monde, Dans ma valise en carton ou encore L'étrangère. Elle obtient un succès inattendu avec son autobiographie La Valise en carton en 1984, qui en 1986 est adaptée en comédie musicale sous le même titre. Elle publiera quelques romans et chantera encore pendant quelque temps avant de quitter la scène. |
Les poteries de Betschdorf font partie de la catégorie des grès.
Les caractéristiques du grès sont un grain dur et serré et une faible porosité. Cette porosité est d’ailleurs supprimée dans la fabrication du grès de Betschdorf par le procédé dit de « salage » qui par la fusion du sel marin recouvre les vases d’une sorte d’enduit vitrifié semblable à l’email de la porcelaine et les rend presque complètement imperméables. Les matières premières indispensables pour la fabrication et obtenir ces résultats sont :
l’argile dite vitrifiable
le sel marin
les couleurs, ces dernières étant un accessoire, car elles ne sont pas appliquées sur tous les produits fabriqués.
L’argile est la matière indispensable, primordiale, celle sans laquelle il n’existe pas de poterie.
Le sel marin donne la couverture ou le vernis.
Le bois est la matière auxiliaire nécessaire à la cuisson il provient des forêts domaniales et communales voisines de Haguenau à Oberbetschdorf. Les principales essences sont : le pin - le hêtre - le chêne et l’aulne .
L’argile se trouve en quantité considérable en forêt de Haguenau, ces dépôts d’argile portent en terme local de métier le nom de « glaisières ». Au 18° et 19° siècles les glaisières exploitées par les potiers de Betschdorf se trouvent en dehors de la forêt de Haguenau.
La langue française ne dispose pas d’un mot simple pour désigner les poteries de terre appelées en langue allemande ( Tonwaren ), on dit en français « poterie de terre » ou « terre de feu ». Cette poterie ressemble à la faïence, mais ne doit pas être confondue avec elle. Le sel marin provient des Salins de Lorraine (Château-Salins). Les couleurs, le bleu ou bleu de Cobalt donne à la cuisson une belle couleur bleu foncé se rapprochant du bleu de Sèvres (les colorants viennent de Meissen en Saxe).
Comment obtenir les glaçures.
En projetant dans le four de cuisson à une température de 1250 degrés du chlorure de sodium, ce sel se décompose et donne par combinaison avec le silicate d’alumine qui est la base de l’argile un silicate de soude qui se fixe sur les pièces soumises à la cuisson sous la forme d’un vernis imperméable qui joue le rôle de la porcelaine.
POT A DEUX ANSES
décor de cheval cabré
Modèles d’instruments servant à décorer
Décor par incision (chatironné) au stylet Décor en relief (réalisé en collant à la barbotine les motifs) Décor peint directement sur les poteries au pinceau.
On trouve de nombreux décors d’animaux : pigeon – poule – cheval – chien – cerf – faisan – lièvre - bœuf.
L’industrie des potiers était soumise à une réglementation corporative sévère. La confrérie avait son centre d’action à Colmar. Les statuts obtenus le 9 novembre 1622 de l’Empereur Ferdinand II furent confirmés par le conseil souverain d’Alsace le 11 mars 1682.
Ces statuts compliqués et confus firent l’objet d’un nouveau projet par les maîtres en 1739 et soumis à l’approbation royale. Il fit l’objet d’un règlement en conseil du Roi en date du 19 janvier 1740. Aux termes de ce règlement les maitres nomment douze d’entre eux pour gens de justice et gardes des statuts, lesquels élisent tous les trois ans, trois d’entre eux des plus capables et intelligents. Le premier pour la Haute-Alsace Le second pour la Basse-Alsace Le troisième pour la Ville de Colmar.
Ce triumvirat est chargé de la police des métiers. Une assemblée annuelle de la Corporation se tient à Colmar le jour de la Saint-Louis. Une assemblée générale a lieu tous les trois ans. Chacune de ces assemblées est accompagnée d’une cérémonie religieuse.
L’obligation d’assister à la réunion plénière est si rigoureuse que celui « qui boit ou mange avec un maitre avant la séance » est puni d’une amende d’une livre de cire au profit de la confrérie.
Si l’absent ne peut produire d’excuse valable, il est puni d’une amende de 40 sols et de privation de compagnons.
Fonctionnement de la corporation
Les Maitres doivent obéissance aux chefs de la confrérie, pourvu que ce ne soit contre Sa Majesté, ses États, ses intérêts et contre le bien public.
La maîtrise est octroyée par l’assemblée annuelle particulière. Le candidat se présente en personne, fournit ses lettres d’apprentissage et fabrique le chef-d’œuvre accoutumé dans la Ville de Colmar en présence d’un jury composé de trois maitres de la Haute et de trois de la Basse Alsace, ils prêtent serment à cet effet. Puis le jeune maitre paie ses droits d’entrée, jure d’observer les statuts et offre un diner aux membres du jury.
La confrérie tient un registre des maitres compagnons et apprentis, elle ordonne de lire tous les lundis de Pentecôte les statuts et les noms des maitres auxquels il est défendu d’avoir des compagnons.
Quels sont les avantages professionnels que la corporation procure à ses membres ?
1)Nul ne peut vendre ou fabriquer de la poterie façon Alsace sans être reçu de la confrérie.
2)le maitre a le droit de transporter sa marchandise dans les Foires, mais il est tenu de remporter dans sa localité les produits invendus.
3)Les maitres tiennent à leur renommée, ils s’interdisent de vendre à des étrangers, revendeurs de pots de terre, vagabonds et « gâte-métiers ».
4)Les maitres ont le droit de surveillance sur les revendeurs et les étrangers, mais eux-mêmes sont obligés de se soumettre à la visite des officiers de la confrérie qui viennent constater la bonne qualité de la marchandise et confisquer celle qui leur parait de mauvaise foi.
Ces privilèges comportaient un certain nombre de restrictions, à savoir : Que le marché restait ouvert librement aux potiers étrangers dont les poteries similaires ne se fabriquaient pas en Alsace et notamment du grès de Cologne.
De plus les étrangers avaient le droit de construire des fours et travailler de leur métier sans faire partie de la confrérie et de faire des ouvrages de poteries inconnus des maitres alsaciens.
C’est grâce à ces restrictions que les potiers de Betschdorf purent s’installer librement en Basse-Alsace puisqu’ils répondaient à la double condition exigée pour bénéficier de la liberté de fabrication, ils étaient étrangers et fabriquaient une poterie qui n’existait pas en Alsace, le grès de Cologne.
La moralité est de règle dans la corporation des potiers : Est puni d’une amende ou exclu temporairement de la confrérie le maitre qui est de mauvaise conduite, qui a une vie déréglée, qui entretient une maison douteuse, qui s’adonne au jeu pour de l’argent, est également puni celui qui fait offense Dieu ou qui est parjure.
Formation des apprentis
Celui qui veut apprendre le métier se fait présenter par deux maitres et deux compagnons et inscrire sur le registre de la tribu. Il s’engage avec le maitre pour 3 ans et doit lui payer une certaine redevance. S’il n’est pas en état de payer, il prolonge d’une année son apprentissage.
Au 19° siècle les potiers se sont groupés en Société à responsabilité limitée Ils achetaient et vendaient en commun tous les produits. Afin de permettre aux associés de faire face à leur engagement, ils doivent d’après l’importance de leur production annuelle moyenne, fournir un certain contingent d’objets fabriqués. Dans l’industrie céramique, on calcule la production en jets, en allemand ou en alsacien Wurf du verbe werfen (jeter)
Quelle est l’origine de cette expression originale ?
Selon la coutume, ce contingent d’objets fabriqués est calculé sur une unité de base qui s’appelle le « jet »
L’industrie céramique primitive était sans doute la briqueterie. Le prix de base du salaire des ouvriers briquetiers fut calculé sur le nombre de briques qu’ils pouvaient dans un temps déterminé confectionner de leurs mains et jeter au four. Cette unité de mesure professionnelle passée de la briqueterie dans la poterie où il fallait bien remplacer le nombre de briques par une commune mesure à tous les objets fabriqués de dimensions différentes, c’est à dire une mesure de contenance.
POTERIE DE BETSCHDORF
Les caractéristiques du grès sont un grain dur et serré et une faible porosité. Cette porosité est d’ailleurs supprimée dans la fabrication du grès de Betschdorf par le procédé dit de « salage » qui par la fusion du sel marin recouvre les vases d’une sorte d’enduit vitrifié semblable à l’email de la porcelaine et les rend presque complètement imperméables. Les matières premières indispensables pour la fabrication et obtenir ces résultats sont :
- l’argile dite vitrifiable,
- le sel marin,
- les couleurs, ces dernières étant un accessoire, car elles ne sont pas appliquées sur tous les produits fabriqués.
L’argile est la matière indispensable, primordiale, celle sans laquelle il n’existe pas de poterie.
Le sel marin donne la couverture ou le vernis. Le bois est la matière auxiliaire nécessaire à la cuisson, il provient des forêts domaniales et communales voisines de Haguenau à Oberbetschdorf. Les principales essences sont : le pin - le hêtre - le chêne et l’aulne . L’argile se trouve en quantité considérable en forêt de Haguenau, ces dépôts d’argile portent en terme local de métier le nom de « glaisières ». Au 18° et 19° siècles les glaisières exploitées par les potiers de Betschdorf se trouvent en dehors de la forêt de Haguenau. La langue française ne dispose pas d’un mot simple pour désigner les poteries de terre appelées en langue allemande ( Tonwaren ), on dit en français « poterie de terre » ou « terre de feu ». Cette poterie ressemble à la faïence, mais ne doit pas être confondue avec elle. Le sel marin provient des Salins de Lorraine (Château-Salins). Les couleurs, le bleu ou bleu de Cobalt donne à la cuisson une belle couleur bleu foncé se rapprochant du bleu de Sèvres (les colorants viennent de Meissen en Saxe). Comment obtenir les glaçures. En projetant dans le four de cuisson à une température de 1250 degrés du chlorure de sodium, ce sel se décompose et donne par combinaison avec le silicate d’alumine qui est la base de l’argile un silicate de soude qui se fixe sur les pièces soumises à la cuisson sous la forme d’un vernis imperméable qui joue le rôle de la porcelaine. Modèles d’instruments servant à décorer Décor par incision (chatironné) au stylet Décor en relief (réalisé en collant à la barbotine les motifs) Décor peint directement sur les poteries au pinceau.
On trouve de nombreux décors d’animaux : pigeon – poule – cheval – chien – cerf – faisan – lièvre - bœuf. L’industrie des potiers était soumise à une réglementationcorporative sévère. La confrérie avait son centre d’action à Colmar. Les statuts obtenus le 9 novembre 1622 de l’Empereur Ferdinand II furent confirmés par le conseil souverain d’Alsace le 11 mars 1682. Ces statuts compliqués et confus firent l’objet d’un nouveau projet par les maîtres en 1739 et soumis à l’approbation royale. Il fit l’objet d’un règlement en conseil du Roi en date du 19 janvier 1740. Aux termes de ce règlement les maitres nomment douze d’entre eux pour gens de justice et gardes des statuts, lesquels élisent tous les trois ans, trois d’entre eux des plus capables et intelligents. Le premier pour la Haute-Alsace Le second pour la Basse-Alsace Le troisième pour la Ville de Colmar. Ce triumvirat est chargé de la police des métiers. Une assemblée annuelle de la Corporation se tient à Colmar le jour de la Saint-Louis. Une assemblée générale a lieu tous les trois ans. Chacune de ces assemblées est accompagnée d’une cérémonie religieuse. L’obligation d’assister à la réunion plénière est si rigoureuse que celui « qui boit ou mange avec un maitre avant la séance » est puni d’une amende d’une livre de cire au profit de la confrérie. Si l’absent ne peut produire d’excuse valable, il est puni d’une amende de 40 sols et de privation de compagnons. Fonctionnement de la corporation Les Maitres doivent obéissance aux chefs de la confrérie, pourvu que ce ne soit contre Sa Majesté, ses États, ses intérêts et contre le bien public. La maîtrise est octroyée par l’assemblée annuelle particulière. Le candidat se présente en personne, fournit ses lettres d’apprentissage et fabrique le chef-d’œuvre accoutumé dans la Ville de Colmar en présence d’un jury composé de trois maitres de la Haute et de trois de la Basse Alsace, ils prêtent serment à cet effet. Puis le jeune maitre paie ses droits d’entrée, jure d’observer les statuts et offre un diner aux membres du jury. La confrérie tient un registre des maitres compagnons et apprentis, elle ordonne de lire tous les lundis de Pentecôte les statuts et les noms des maitres auxquels il est défendu d’avoir des compagnons. Quels sont les avantages professionnels que la corporation procure à ses membres ? 1)Nul ne peut vendre ou fabriquer de la poterie façon Alsace sans être reçu de la confrérie. 2)le maitre a le droit de transporter sa marchandise dans les Foires, mais il est tenu de remporter dans sa localité les produits invendus. 3)Les maitres tiennent à leur renommée, ils s’interdisent de vendre à des étrangers, revendeurs de pots de terre, vagabonds et « gâte-métiers ». 4)Les maitres ont le droit de surveillance sur les revendeurs et les étrangers, mais eux-mêmes sont obligés de se soumettre à la visite des officiers de la confrérie qui viennent constater la bonne qualité de la marchandise et confisquer celle qui leur parait de mauvaise foi. Ces privilèges comportaient un certain nombre de restrictions, à savoir : Que le marché restait ouvert librement aux potiers étrangers dont les poteries similaires ne se fabriquaient pas en Alsace et notamment du grès de Cologne. De plus les étrangers avaient le droit de construire des fours et travailler de leur métier sans faire partie de la confrérie et de faire des ouvrages de poteries inconnus des maitres alsaciens. C’est grâce à ces restrictions que les potiers de Betschdorf purent s’installer librement en Basse-Alsace puisqu’ils répondaient à la double condition exigée pour bénéficier de la liberté de fabrication, ils étaient étrangers et fabriquaient une poterie qui n’existait pas en Alsace, le grès de Cologne. La moralité est de règle dans la corporation des potiers : Est puni d’une amende ou exclu temporairement de la confrérie le maitre qui est de mauvaise conduite, qui a une vie déréglée, qui entretient une maison douteuse, qui s’adonne au jeu pour de l’argent, est également puni celui qui fait offense Dieu ou qui est parjure. Formation des apprentis Celui qui veut apprendre le métier se fait présenter par deux maitres et deux compagnons et inscrire sur le registre de la tribu. Il s’engage avec le maitre pour 3 ans et doit lui payer une certaine redevance. S’il n’est pas en état de payer, il prolonge d’une année son apprentissage. Au 19° siècle les potiers se sont groupés en Société à responsabilité limitée Ils achetaient et vendaient en commun tous les produits. Afin de permettre aux associés de faire face à leur engagement, ils doivent d’après l’importance de leur production annuelle moyenne, fournir un certain contingent d’objets fabriqués. Dans l’industrie céramique, on calcule la production en jets, en allemand ou en alsacien Wurf du verbe werfen (jeter) Quelle est l’origine de cette expression originale ? Selon la coutume, ce contingent d’objets fabriqués est calculé sur une unité de base qui s’appelle le « jet » L’industrie céramique primitive était sans doute la briqueterie. Le prix de base du salaire des ouvriers briquetiers fut calculé sur le nombre de briques qu’ils pouvaient dans un temps déterminé confectionner de leurs mains et jeter au four. Cette unité de mesure professionnelle passée de la briqueterie dans la poterie où il fallait bien remplacer le nombre de briques par une commune mesure à tous les objets fabriqués de dimensions différentes, c’est à dire une mesure de contenance. sources internet |
Un peu d’histoire
La localité de Soufflenheim située au nord de Strasbourg en Alsace est mentionnée dès 1147 et il semble, d’après des fouilles archéologiques, que dès cette époque, voire avant, existait déjà une activité de poterie.
Les potiers, comme de nos jours, ont profité de la présence d’une terre, dans la région de Haguenau, particulièrement adaptée à la fabrication d’objets utilitaires nécessaires dans la vie de tous les jours, tels les assiettes, plats, bols, terrines, moules à gâteau…
La période la plus prospère de la poterie de Soufflenheim se situe au 19ème siècle, période durant laquelle le village comptait jusqu’à 55 ateliers de poterie.
Leur nombre diminua à partir de la Seconde Guerre Mondiale pour se stabiliser de nos jours aux alentours de 15 qui produisent toujours la poterie en respectant la tradition.
La technique
La technique
L’élaboration de la poterie commence toujours par le tournage ou le moulage d’un boudin de terre. Ce boudin est presque exclusivement de la terre glaise de la forêt de Haguenau.
Une fois façonné, la poterie est séchée.
Après séchage la décoratrice applique différents motifs avec un barolet, cette technique est appelée à l’engobe et donne du relief au motif.
Une fois décoré, l’ensemble est rendu étanche par l’application d’une glaçure.
Les couleurs usuelles de la poterie de Soufflenheim sont : la couleur terre, bleu clair ou bleu nuit, le vert. Entre-temps les potiers ont également évolué vers d’autres couleurs tel le rouge, le jaune ou la couleur taupe.
Une fois la décoration terminée, arrive la cuisson dans un four durant environ 10 heures à 1200 °C. Après la cuisson la poterie séjourne encore durant environ 15 heures dans le four.
La poterie de Soufflenheim
La poterie de Soufflenheim est particulièrement connue pour ses terrines et marmites à Baeckeoffe qui peuvent parfaitement être utilisée pour d’autres plats à mijoter tels la choucroute, le coq au vin et pour des plats hors de la région Alsace tels le cassoulet, des tajines…
Les moules à kougelhopf ont également fait sa renommée.
N’oublions pas les plats et moules à tartes et cakes, les moules à tourtes, les assiettes, les bols, les terrines à pâtés et foie gras, les bols et coupelles, les plats à gratin, les saladiers, sans oublier toutes sortes d’objets de décoration.
Tous ces objets en poterie de Soufflenheim sont particulièrement soignés, ils sont utilitaires et décoratifs à la fois.
Un peu d’histoireLa localité de Soufflenheim située au nord de Strasbourg en Alsace est mentionnée dès 1147 et il semble, d’après des fouilles archéologiques, que dès cette époque, voire avant, existait déjà une activité de poterie.Les potiers, comme de nos jours, ont profité de la présence d’une terre, dans la région de Haguenau, particulièrement adaptée à la fabrication d’objets utilitaires nécessaires dans la vie de tous les jours, tels les assiettes, plats, bols, terrines, moules à gâteau…La période la plus prospère de la poterie de Soufflenheim se situe au 19ème siècle, période durant laquelle le village comptait jusqu’à 55 ateliers de poterie.Leur nombre diminua à partir de la Seconde Guerre Mondiale pour se stabiliser de nos jours aux alentours de 15 qui produisent toujours la poterie en respectant la tradition. La technique L’élaboration de la poterie commence toujours par le tournage ou le moulage d’un boudin de terre. Ce boudin est presque exclusivement de la terre glaise de la forêt de Haguenau.Une fois façonné, la poterie est séchée. Après séchage la décoratrice applique différents motifs avec un barolet, cette technique est appelée à l’engobe et donne du relief au motif.Une fois décoré, l’ensemble est rendu étanche par l’application d’une glaçure.Les couleurs usuelles de la poterie de Soufflenheim sont : la couleur terre, bleu clair ou bleu nuit, le vert. Entre-temps les potiers ont également évolué vers d’autres couleurs tel le rouge, le jaune ou la couleur taupe.Une fois la décoration terminée, arrive la cuisson dans un four durant environ 10 heures à 1200 °C. Après la cuisson la poterie séjourne encore durant environ 15 heures dans le four. La poterie de Soufflenheim La poterie de Soufflenheim est particulièrement connue pour ses terrines et marmites à Baeckeoffe qui peuvent parfaitement être utilisée pour d’autres plats à mijoter tels la choucroute, le coq au vin et pour des plats hors de la région Alsace tels le cassoulet, des tajines…Les moules à kougelhopf ont également fait sa renommée.N’oublions pas les plats et moules à tartes et cakes, les moules à tourtes, les assiettes, les bols, les terrines à pâtés et foie gras, les bols et coupelles, les plats à gratin, les saladiers, sans oublier toutes sortes d’objets de décoration.Tous ces objets en poterie de Soufflenheim sont particulièrement soignés, ils sont utilitaires et décoratifs à la fois. |
Henri Loux et le service ObernaiCatégorie :Arts et loisirs - GénéralDescription :
Son nom fut longtemps ignoré mais son œuvre est connue dans le monde entier à travers le décor de vaisselle, dénommé Obernai, grâce auquel il a immortalisé nos coutumes, nos traditions, la vie quotidienne de nos campagnes.Maint restaurant ou winstub sert ses clients dans ces assiettes dans le fond desquelles on découvre un village, une maison, une alsacienne en costume traditionnel. Dans chaque bonne famille alsacienne trônent bien en évidence des objets aux décors réalisés par Henri Loux.
UN TALENT PRECOCE...
Cet éminent artiste, né à Auenheim le 20 février 1873, est le fils de l'instituteur Henri Edouard Loux qui était venu s'installer à Sessenheim en 1875. Rien ne le prédestinait alors à une carrière artistique, car chez les Loux, on était instituteur de Père en fils.
En 1884 le jeune Henri et son frère intégrant le gymnase Sturm à Strasbourg. Si l'aîné des frères est un élève appliqué, le cadet, Henri, est plutôt médiocre, sauf dans une matière : le dessin! Il est imprégné de ce don dès sa prime jeunesse ; il apprécie avant tout de gambader dans les prés et les champs pour admirer les beautés de la nature environnante.
Encouragé par son professeur de dessin, Henri Loux souhaite se consacrer entièrement à l'art en devenant artiste peintre.Il s'inscrit à l'école des arts décoratifs de Strasbourg.
Fin octobre 1893, il part pour Munich , à l'Akademie der Bildenden Kunst où il ecxelle dans sa formation.
En 1897 Henri Loux revient en Alsace avec en poche le diplome d'artiste peintre. Il parcourt l'Alsace du nord au sud, d'est en ouest. Partout il retient sur ses feuilles ce qui l'émerveille et l'émeut : les scènes de villageoises, les gens et leurs costumes, les maisons à colombages.
Il reste surtout attaché aux villages et à l'entourage de son enfance : tout son œuvre est un hymne au terroir de sa jeunesse.
HENRI LOUX A SARGUEMINES
Henri Loux séjournera à Sarreguemines de 1902 à 1909 à plusieurs reprises pour réaliser des décors d'assiettes à la demande de la faiencerie Utzschneider et Cie : il a 29 ans. En effet , à la recherche de nouveaux motifs de décoration pour ses assiettes, la faïencerie s'adresse à Henri Loux qui accepte et se met aussitôt au travail.Ses dessins son acceptés : c'est la chance de sa vie.
Le décor des assiettes est l'équivalent de la bande dessinée aujourd'hui : histoires, vies quotidienne ...
Les premiers objets : des cruches, des assiettes décoratives, des plats apparurent en 1903 sous le nom de Loux ; lorsqu'un aubergiste d'Obernai souhaita acquérir un service de table complet avec les sujets de Loux, l'artiste fut rappelé à l'usine pour compléter la série du décor qui prit le nom de OBERNAI.
De nos jours le service Obernai est fabriqué à la manufacture de Lunéville Saint Clément. (lire moins)
Henri Loux et " le service Obernai " Son nom fut longtemps ignoré mais son œuvre est connue dans le monde entier à travers le décor de vaisselle, dénommé Obernai, grâce auquel il a immortalisé nos coutumes, nos traditions, la vie quotidienne de nos campagnes.Maint restaurant ou winstub sert ses clients dans ces assiettes dans le fond desquelles on découvre un village, une maison, une alsacienne en costume traditionnel. Dans chaque bonne famille alsacienne trônent bien en évidence des objets aux décors réalisés par Henri Loux.
UN TALENT PRECOCE...Cet éminent artiste, né à Auenheim le 20 février 1873, est le fils de l'instituteur Henri Edouard Loux qui était venu s'installer à Sessenheim en 1875. Rien ne le prédestinait alors à une carrière artistique, car chez les Loux, on était instituteur de Père en fils. En 1884 le jeune Henri et son frère intégrant le gymnase Sturm à Strasbourg. Si l'aîné des frères est un élève appliqué, le cadet, Henri, est plutôt médiocre, sauf dans une matière : le dessin! Il est imprégné de ce don dès sa prime jeunesse ; il apprécie avant tout de gambader dans les prés et les champs pour admirer les beautés de la nature environnante. Encouragé par son professeur de dessin, Henri Loux souhaite se consacrer entièrement à l'art en devenant artiste peintre.Il s'inscrit à l'école des arts décoratifs de Strasbourg.Fin octobre 1893, il part pour Munich , à l'Akademie der Bildenden Kunst où il ecxelle dans sa formation.En 1897 Henri Loux revient en Alsace avec en poche le diplome d'artiste peintre. Il parcourt l'Alsace du nord au sud, d'est en ouest. Partout il retient sur ses feuilles ce qui l'émerveille et l'émeut : les scènes de villageoises, les gens et leurs costumes, les maisons à colombages.Il reste surtout attaché aux villages et à l'entourage de son enfance : toute son œuvre est un hymne au terroir de sa jeunesse. HENRI LOUX A SARGUEMINES Henri Loux séjournera à Sarreguemines de 1902 à 1909 à plusieurs reprises pour réaliser des décors d'assiettes à la demande de la faiencerie Utzschneider et Cie : il a 29 ans. En effet , à la recherche de nouveaux motifs de décoration pour ses assiettes, la faïencerie s'adresse à Henri Loux qui accepte et se met aussitôt au travail.Ses dessins son acceptés : c'est la chance de sa vie.Le décor des assiettes est l'équivalent de la bande dessinée aujourd'hui : histoires, vies quotidienne ...Les premiers objets : des cruches, des assiettes décoratives, des plats apparurent en 1903 sous le nom de Loux ; lorsqu'un aubergiste d'Obernai souhaita acquérir un service de table complet avec les sujets de Loux, l'artiste fut rappelé à l'usine pour compléter la série du décor qui prit le nom de OBERNAI.
De nos jours le service Obernai est fabriqué à la manufacture de Lunéville Saint Clément. |
La petite France
Balade en bâteau mouche
Vitrines
La maison Krammerzell La construction de cette maison, en face de la Cathédrale Notre-Dame, dont les colombages comptent parmi les plus richement décorés de la ville, remonte à l'année 1427. Cependant, l'édifice ne prendra son aspect définitif qu'en 1589. Construite par le célèbre négociant de fromages Martin Braun, dans ce style Renaissance très particulier, le rez-de-chaussée est en pierre et les étages supérieurs en bois sculptés avec des fenêtres en cul-de-bouteille. Les sculptures des poutres représentent des scènes sacrées et profanes. Sur le pignon, on voit encore la poulie qui servait à faire monter les réserves au grenier. Après de nombreux propriétaires, l'édifice est acquis par la Communauté urbaine de Strasbourg, via son organe la fondation de l'Œuvre Notre-Dame. Elle fait partie, comme le centre historique de Strasbourg, du patrimoine mondial de l'humanité. C'est aujourd'hui et depuis le dix-neuvième siècle un restaurant, ce qui en fait le plus vieil édifice encore exploité de Strasbourg. Depuis l'entrée dans son capital de Guy-Pierre Baumann, son modèle est celui de la grande brasserie parisienne. |
Profile gauche !
Profile droit
Le nid vu d'en dessous
Je couve !
J'avais oublié : la photo de face !
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