Notre balade alsacienne n'étant pas terminée, nous nous sommes dirigés vers le Mont Sainte-Odile situé à Ottrott dans le département du bas-Rhin, où nous sommes attendus pour une visite guidée!
Vous pouvez voir ou revoir notre balade "journée asperges en Alsace" depuis le début en cliquant sur ce lien! Cliquez sur les photos pour les agrandir! (20 clichés) Au-dessus du portail d'entrée, une statue de sainte Odile accueille le visiteur.
Une inscription latine donne sens au lieu : "Ici fleurit jadis la sainte Abbesse Odile, et toujours elle règne en mère de l'Alsace". Selon la légende, Odile, fille d’Etichon (ou Adalric), duc d’Alsace, serait née aveugle et rejetée par son père.
Sa mère la plaça alors dans un monastère de Bourgogne. Odile retrouva la vue lorsque St Erhard, son oncle, la baptisa. Son père lui offrit son château de Hohenbourg en pénitence, qu'elle transforma en couvent. Un jour, Odile croisa la route d'un aveugle qui l'implora de l'aider.
À l'aide de son bâton, elle fit jaillir une source de la roche, qui guérit l'aveugle de sa cécité. La source est alors devenue un lieu de pèlerinage important pour les malades souffrant de problèmes oculaires, et Odile devint la Sainte Guérisseuse invoquée par les aveugles. La source coule toujours contre le flan du Mont Sainte-Odile. Dans la cour des tilleuls, un premier panorama s'ouvre à nous!
Cette vaste cour est ombragée par des tilleuls centenaires. Un peu plus loin une seconde terrasse est ornée d'un cadran solaire!
Daté du 17e siècle, il permettait de connaître l'heure dans différents pays.
La statue de Sainte Odile sur le toit du couvent est orientée vers la plaine d'Alsace.
Une terrasse permet d'admirer un vaste panorama sur la plaine d'Alsace, sur Strasbourg, le Rhin, la Forêt-Noire à l'Est et la chaîne des Vosges à l'Ouest.
Par temps très clair on peut compter plus de cent cinquante villages disséminés dans un paysage des plus variés. La chapelle des larmes, la plus grande des deux chapelles, est bâtie à l'emplacement du cimetière au temps du Moyen Age.
On y voit encore quelques tombes mérovingiennes taillées dans le roc. Dans cette chapelle, sainte Odile aurait pleuré la mort de son père et prié pour le salut de son âme d’où sa dénomination : Chapelle des larmes.
Sous une grille, l’emplacement creusé par les larmes d’Odile où était agenouillée la sainte.
La chapelles des Anges surplombe un rocher en saillie.
Elle a été construite au 12e siècle à l'emplacement où du temps des Romains, dit-on, se trouvait une tour de surveillance. Elle est ornée de mosaïques représentant les Anges gardant l'accès du Paradis.
Ils annoncent la naissance du Sauveur et son retour à la fin du monde luttant contre le mal.
À la mort de son père, Odile obtient sa délivrance des tourments de l’enfer.
Elle poursuit son œuvre de miséricorde jusqu'à sa mort. Elle s’endort dans la paix du Christ et son corps est déposé dans un sarcophage encore visible aujourd’hui dans la Chapelle du Tombeau. Après le décès de Sainte Odile le centre devint le lieu d'un pèlerinage.
Trois filles du frère d'Odile, Adalbert (vers 673-722) devinrent abbesses : sainte Eugénie († 735), sainte Gundelinde ou Gerlinde, première abbesse de l'abbaye de Niedermunster et Sainte Attale (vers 690-741) première abbesse vers 718 de l'abbaye de Saint-Étienne de Strasbourg. Par un privilège de Charlemagne, renouvelé par Louis le Pieux, le monastère de Hohenbourg fut protégé par l'immunité impériale.
La cour du cloître est dominée par une statue de Sainte Odile.
La visite se termine! Il est temps de penser au retour!
À bientôt pour une autre aventure!
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