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des recettes à partager au fil des jours & aux grés des saisons.
Nous pouvons aborder tous les sujets qui vous tiennent à coeur, dialoguons ensemble partageons nos moments de vie en laissant vos coms, pour la plus grande joie de nos papilles & pupilles !
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au plaisir de vous lire,
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Séve&Coco au plaisir
 (^_^)
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Temps de préparation : 5 minutes
Temps de cuisson : 60 minutes

Ingrédients (pour 20 pièces) :
 - 4 blancs d'œufs
- 250 g de sucre

 

Quelques trucs :

- sortir les œufs du frigo un quart d'heure avant de les utiliser

- ne surtout pas mélanger de jaune aux blancs

- ajouter une pincée de sel avant de battre

- utiliser un récipient plus haut que large

- utiliser un batteur électrique ! (bien plus rapide et moins fatigant)

Battre les blancs en neige ferme.

Préchauffez le four à 120°C (thermostat 4).

Ajouter le sucre par petites quantités tout en continuant de battre.

Déposer immédiatement des tas (n'importe quelles tailles et formes) sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé.

Cuire entre 30 min et 1 heure à 120°C.

Au bout de 30 minutes, on obtient des meringues blanches et moelleuses.

Au bout d'une heure, on obtient des meringues rosées, craquantes et fondantes avec un cœur moelleux.

Décoller les meringues délicatement dès la sortie du four et laisser refroidir.


clin d'oeil:

Cette recette est un miracle ! Je ne réussissais jamais les meringues. Je les cuisaient des heures, elles coulaient, collaient à la plaque : bref, une horreur. Là, les meringues ne coulent pas, gonflent et rosissent magnifiquement et se décollent très facilement ! Et en plus, c'est rapide. Le mieux, c'est qu'on peut même rater les blancs en neige ! Une fois, mes blancs ont mal pris. J'ai obtenu une crème mais pour ne pas gâcher je l'ai faite cuire quand même : toujours aussi parfait ! Les meringues ne coulent toujours pas. Elles sont seulement un peu moins gonflées. Bref, c'est vraiment la recette parfaite pour impressionner tout le monde alors qu'on est nul en patisserie ! (comme moi)




Temps de préparation : 40 minutes
Temps de cuisson : 10 minutes

Ingrédients (pour 4 personnes ) : - 1 blanc d'oeuf
- 74 g de sucre glace
- 42 g d'amande en poudre
- 10 g de sucre en poudre
- 1/2 cuillère à café de colorant alimentaire en pâte

 


Commencer par mixer le sucre glace avec la poudre d'amande dans un mixeur. Passer au tamis (il faut que la poudre soit la plus fine possible, enlever les impuretés).

Battre le blanc en neige, et ajouter les 10 g de sucre, et le colorant, peu à peu en mixant jusqu'à ce que les blancs soient bien figés.

Ajouter le sucre glace + les amandes en poudre au blanc en neige et mélanger délicatement avec une spatule afin de "casser" un peu les blancs.

Mettre la pâte à macaron dans une poche à douille et faire des petits tas sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.

Laisser reposer les macarons pendant 15 min.

Enfourner la plaque de macarons sur une plaques déjà chaude dans le four pour 10 min à 140-150°C (thermostat 4-5) chaleur tournante et porte entrouverte.

Une fois cuits, sortir la plaque du four, et verser un peu d'eau sous la feuille de papier sulfurisé. Cela va dégager de la vapeur qui permet de bien décoller les macarons.

Il ne reste plus qu'à les fourrer avec la ganache de votre choix ! Par exemple, chocolat blanc ou crème au beurre.

Bon appétit !




Galettes de légumes

 29/01/2014
350 gr de courgettes
2 carottes
1 oignon coupé très finement
2 gousses d'ail haché
3 petits poivrons vert
2 c à c graines de cumin et graines de coriandre légèrement concassées
1/2 c à c de piment fort
1/2 c à c de piment doux
3 œufs
100 gr de farine ou juste un peu plus si votre pâte est trop liquide
sel et poivre

Râpez les courgettes et BIEN les essorer pour retirer tout l’excès d'eau, râper également les carottes.
Coupez finement les petits poivrons ajouter l'ail haché,toutes les épices.

Dans un bol battre les œufs ajoutez la farine ajoutez tous les légumes et bien mélanger le tout.

Faire cuire les galettes dans un poêle avec un fond d'huile bien chaude.
Faites dorer à feu moyen.


L'île de Ouessant

 27/01/2014
Entourée de brume, de récifs et de courants violents, Ouessant veille au ponant du continent européen.

L’île la plus éloignée, la plus haute ...

 

Sur une carte, elle n’apparaît pas si lointaine ...

A 20 km à peine de la côte. En naviguant près de cette terre longue de 8 km et large au plus de 4 km, le navigateur phocéen Pythéas la nomme déjà « Ouxisame », en l’an 300 av. J-C., « l’île la plus éloignée, la plus haute ».« Qui voit Ouessant voit son sang », prédit un dicton de terre-neuvas. Lorsque les vents de suroît dépassent, une fois par an au moins 



180km/h, Ouessant devient " l’île de l’épouvante ", "le jardin des tempêtes " où l’homme se retrouve face aux éléments et à sa vraie nature.

La morphologie de l’île présente trois bandes parallèles qui reflètent les grandes lignes de la géologie. Au nord et au sud, deux barres allongées de granite dominent une zone médiane schisteuse, dans laquelle l’érosion différentielle a évidé une dépression. Cette partie centrale correspond aux deux principales baies de l’île :

- baie du Stiff à l’est, encadrée par les pointes de Kadoran et de Penarland, 
- baie de Lampaul à l’ouest, encadrée par les pointes de Pern et de Feuntenvelen qui dessinent une sorte de pince de homard ouverte en direction du suroît et précédée de chaussées rocheuses responsables des plus spectaculaires naufrages.

Coupe à travers la partie nord de l'île


Le climat tempéré par l’influence maritime est ici d’une douceur et d’une égalité remarquables. Ouessant a la plus faible amplitude thermique de France : 8°5 (moyenne de janvier : 9° ; moyenne d’août : 17°5).

Les précipitations y sont moins abondantes que sur le continent : 684 mm par an, avec un léger maximum en hiver. Les coups de gelée y sont rares (6 jours en 13 ans entre 1959 et 1971), la neige vraiment exceptionnelle.

La brume est présente en moyenne 80 à 85 jours par an (visibilité inférieure à 4 km), dont 45 à 50 jours de brouillard (visibilité inférieure à 1 km), avec un maximum pendant les trois mois d’été (chiffres du sémaphore du Créac’h, années 1980 à 1984).

Les vents soufflent toute l’année avec une dominante d’ouest : le Kornog(ouest) est un vent souvent violent, le Mervent (suroît), accompagné d’une pluie tiède, amène "boucaille " et crachin, tandis que le Gwarlarn (noroît), plus froid, souffle sous forme de bourrasques glacées et d’averses de grêle au printemps. Les vents du sud sont plus rares.

Les plus grosses tempêtes ont lieu en février (en moyenne 21 jours par an, force 9 et plus sur l’échelle de Beaufort). Des " coups de tabac ", avec des pointes de 180 km/h ont plusieurs fois été enregistrés au sémaphore du Créac’h. L’île a été sinistrée en 1930 et 1960.

Du point de vue géologique, l’île d’Ouessant est un prolongement du plateau du Léon, dont elle présente les mêmes directions structurales : E. - N.E. /W.- S.W. (ce qui explique le dessin général de la côte).

Dernier fragment occidental de la pénéplaine armoricaine, elle est séparée du continent par la profonde faille du Fromveur. Constituée de roches de l’ère primaire, granite et micaschiste essentiellement, cette table ancienne s’abaisse régulièrement du nord-est, où se trouve le point culminant de l’île, à 60 mètres au-dessus du niveau de la mer (non loin du phare du Stiff), jusqu’au sud-ouest où l’altitude n’est plus que de 12 à 20 mètres.

Ouessant est une vraie île. Elle se trouvait déjà en situation insulaire, il y a 12 000 ans, à la fin de l’ère glaciaire.



Nous approchons du cœur de l'hiver et pourtant depuis plusieurs semaines c'est un temps printanier qui règne sur le domaine des Lutins. Il y a bien longtemps qu'il a gelé. Ce n'est pas même le cas la nuit et les journées quotidiennement ensoleillées affichent 17 degrés et alentours.

La nature ne s'y trompe pas. Pas mal de migrateurs à plumes sont demeurés sur des quartiers plus nordiques. Depuis quinze jours de nombreux oiseaux d'espèces locales chantent régulièrement. Même une "scandinave" grive mauvis en hivernage s'est laissée aller à quelques humeurs lyriques, alors que divers pics tambourinent ici et là. Quelques papillons s'autorisent régulièrement de petites sorties aux heures les plus chaudes et le lézard des murailles quelques séances de bronzage.

Insolite et impressionnant tout cela, tout comme les pieds de violettes qui osent fleurir en cette mi-janvier!



Et les Lutins dans tout cela, ils savourent. Toujours pas de consommation de foin.... c'est pour dire. D'ailleurs un regain de type de fin d'hiver pousse et verdit en une période bien inhabituelle assurément.
 merci aux charmente Ouessantines
rencontées lors de notre séjour
passé mes 42 ans et 24mois.

 

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séverine & coco




N’attendez pas qu’on pense à vous, qu’on vous comprenne, qu’on vous aime. Tout le monde a ses préoccupations, ses soucis, et si quelqu’un est près de vous un moment, le moment suivant il sera peut-être pris ailleurs. L’attention, l’amitié, l’amour sont des choses très incertaines, oui, et surtout l’amour. Il peut venir, bien sûr, il peut venir et ne jamais vous quitter, mais ne l’attendez pas. Si vous voulez être heureux, ne l’attendez pas. Et non seulement ne l’attendez pas, mais commencez, vous, par aimer. C’est facile, car l’amour est d’abord là, en vous. Où que vous alliez, quelles que soient les personnes que vous rencontrez, vous avez toujours l’amour dans votre cœur et les possibilités de le manifester ne manquent pas. Il ne s’agit pas d’aimer telle ou telle personne en particulier, mais de sentir l’amour comme une source qui ne demande qu’à jaillir, une énergie rayonnante qui déborde pour se répandre à l’infini. Quand vous aurez découvert que l’amour est en vous, vous n’attendrez plus qu’on vous aime." 
Omraam Mikhaël Aïvanhov



Le problème, ce n’est ni l’autre, ni nous-mêmes ; ce sont les réactions qui se produisent en nous et que nous ne parvenons pas à piloter. Oui, il nous arrive de déraper. Oui, c’est pénible et cela a des conséquences. Oui, cela se répète et se re-répète. Et il n’y a pas de quoi culpabiliser !

Nous ne sommes pas responsables de nos états de défense, nous ne sommes pas non plus limités à nos états de défense.

Ce point est particulièrement important. En effet, nos réactions de défense sont des réactions instinctives qui répondent à un événement perçu comme menaçant. Il n’y a aucun mal à les ressentir. Ce sont des réactions de survie. L’objectif, en revanche, consiste à ne plus passer automatiquement de la réaction instinctive dictée par notre crocodile à sa mise en œuvre. Bref, il est sain de ressentir ces signaux sans pour autant les extérioriser à tous les coups, dans leur forme ou leur intensité originale.

Culpabiliser nous fait souffrir et n’apporte aucune efficacité. L’attitude la plus saine consiste au contraire à « remercier » notre crocodile de la vigilance dont il fait preuve à notre égard et de lui montrer que nous prenons en considération son message d’alerte.

Ainsi, l’objectif n’est pas d’arrêter d’être ce que nous sommes, mais de devenir davantage qui nous sommes… en mieux !



 

10 conseils pour augmenter sa confiance en soi

 

La confiance en soi est essentielle dans tous les domaines de la vie. En effet, elle permet de s’épanouir, de saisir les opportunités qui s’offrent à nous, de ne pas être stoppé par la peur de l’échec ou encore d’accepter et d’utiliser les critiques que l’on reçoit. Voici quelques conseils qui fonctionnent pour retrouver ou augmenter sa confiance en soi.

1. Faire semblant : se tenir droit, relever la tête, sourire et regarder les gens dans les yeux. Feindre l’assurance va permettre de se sentir plus confiant.

2. Soigner son apparence : si on se trouve à son avantage, on se sent tout de suite plus confiant. Il faut se faire beau, et pourquoi pas faire du sport ou perdre du poids pour se sentir mieux dans son corps et retrouver confiance.

3. Écouter de la musique entraînante : la musique entraînante remonte le moral et dope la confiance en soi. Avant un rendez-vous, une présentation ou tout autre événement où il faut paraître sûr de soi, quelques chansons bien choisies parmi ses préférées permettront de se gonfler à bloc.

4. Éviter de se comparer aux autres : se comparer aux autres est très néfaste pour la confiance en soi car on peut toujours trouver quelqu’un de meilleur que soi dans un domaine. Il faut essayer de s’accepter comme on est.

5. Stopper ses pensées négatives : les pensées négatives érodent petit à petit la confiance en soi. Ce n’est pas en se traitant de nul à tout bout de champ que l’on pourra être confiant. Il faut essayer de stopper ces pensées négatives et s’entraîner à penser de façon positive et à s’encourager plutôt que de se descendre.

6. Se préparer : le manque de confiance en soi peut venir d’un manque de préparation. En se préparant le plus possible pour ce que l’on redoute, on peut donc augmenter sa confiance en soi.

7. Se former : il peut être bon également de se former dans des domaines particuliers. On peut par exemple se demander ce qu’on envie aux autres ou observer à quel moment les pensées négatives apparaissent pour trouver ces domaines et se former en conséquence.

8. Se concentrer sur ses succès : il faut se concentrer sur ses réussites même si les échecs peuvent être riches en apprentissage. On peut par exemple tenir un petit carnet de toutes ses réussites, petites ou grandes. Ainsi, quand on perd confiance, on peut l’ouvrir et se replonger à l’intérieur pour regonfler sa confiance.

9 .Atteindre de petits objectifs : on peut se donner de petits objectifs facilement atteignables, sur lesquels on procrastine depuis longtemps, pour se sentir soulagé et plus sûr de soi en les atteignant.

10. Se récompenser : à chaque petit succès ou victoire sur soi-même, il faut se donner une petite récompense et ne pas oublier de se féliciter, de se regarder dans la glace et se dire quelque chose comme "je suis fier de toi".

 

De nombreux penseurs ayant réfléchi sur le sentiment de culpabilité, il fallait faire un choix ! Voici donc les théories de quelques auteurs sur ce sujet.

1. Freud

C’est à partir de deux situations cliniques, la névrose obsessionnelle et la mélancolie, que Freud s’est interrogé sur le sentiment de culpabilité.

Si pour lui, ce sentiment est le pain quotidien des psychanalystes, s’il en mesure l’importance, il n’a jamais écrit de synthèse de ses réflexions sur ce thème qu’il reconnaissait être " embrouillé ". Il s’est contenté d’en relever l’existence dans la littérature (son étude sur Dostoïevski) dans les mythes, la religion, l’art, et d’affirmer que nous sommes tous coupables et plus immoraux que nous le croyons.

Pour lui, la culpabilité n’est ni bonne ni mauvaise, c’est la source qui l’alimente qui la rend destructive ou non.

Freud trouve à ce sentiment une pluralité de sources : 

Pour Freud, le sentiment de culpabilité est ambivalent : il peut être morbide et naître du refoulement mais aussi être sain, valable et moral, s’il est l’expression de ce Je qui est en nous un véritable pouvoir d’examen, de jugement. Il n’existe pas, pour Freud, de moyen direct de combattre la culpabilité. On peut seulement en faire progressivement un sentiment conscient.

2. Alfred Adler

Il lie la culpabilité au sentiment d’infériorité qui nous habite tous, et au désir de toute-puissance compensatoire.

3. C. G. Jung

Il parle de culpabilité de soi vis-à-vis de soi, du refus de s’accepter soi-même. 

3. Jacques Lacan

Pour lui la culpabilité n’est pas forcément liée à l’Oedipe, mais au désir et à la place qu’occupe le sujet dans l’ordre du signifiant de son désir. Lacan désigne la source la plus profonde de la culpabilité lorsqu’il dit que le sujet se sent coupable toutes les fois où il en vient à " céder sur son désir ".

Lacan met l’accent sur l’impossible plus que sur l’interdit, qui n’est qu’une défense contre l’impossible, car il est plus facile de se confronter à l’interdit que de reconnaître l’impossible. En fait la culpabilité a à voir avec l’impossible et non l’interdit (alors que le péché a à voir avec l’interdit en premier).

Pour Lacan la culpabilité est l’expression du manque, le « signifiant » de la finitude.

4. Mélanie Klein (" L’amour et la haine ") et D. W. Winnicott (" De la pédiatrie à la psychanalyse ")

Ces deux analystes nous ramènent à la relation du nourrisson avec sa mère. Cette relation est ambivalente, car l’enfant simultanément a peur de la fusion avec sa mère (alors que la vie le pousse à grandir, il craint de rester un avec sa mère) et désire aimer et être aimé de cette mère qui est la source de tous ses plaisirs. Il y a donc tout à la fois attirance vers la mère et rejet de celle-ci.

Son conflit peut s’exprimer ainsi : s’il est, il n’est plus aimé de sa mère (car indépendant d’elle), et s’il en est aimé, il n’est pas. Cela se résume à être ou être aimé. L’enfant croit qu’il y a opposition entre ces deux termes et se demande s’il peut exister en dehors de sa mère.

La culpabilité naît de ce sentiment d’ambivalence affective. S’il est bien géré par la mère et plus tard par le père, ce sentiment normal de culpabilité ne sera pas une source de problèmes à l’âge adulte. La mère devra être nourricière et en même temps sécurisante pour son enfant, qui vit mal le fait d’aimer le plaisir qu’elle lui procure et le fait qu’elle est aussi celle qui le frustre.
Par exemple, quand elle le recouche après la tétée, l’enfant, qui est allé vers cette mère source de tout bonheur, se retrouve profondément frustré de l’arrêt du plaisir. Cette frustration qui lui est imposée le rend agressif, il pleure et hurle de colère.

Et cette agressivité entraîne chez lui une culpabilité de vouloir détruire ce qu’il aime et lui procure du plaisir : cette mère, puis-je l’aimer pour ce qu’elle donne et dois-je la haïr pour ce qu’elle refuse ? Suis-je normal de ressentir envers elle deux sentiments aussi opposés, l’amour et la haine ?

Cette culpabilité inconsciente sera réactivée au moment de l’Oedipe, quand la mère sera l’objet désiré mais interdit.

Revenons au nourrisson : si la mère reste nourricière et continue à donner toujours la même qualité de soins à son bébé, celui-ci sera sécurisé par ses paroles, ses retours fréquents et bienfaisants vers lui, il verra que sa mère n’a pas été détruite par son agressivité : celle-ci n’est donc pas mauvaise, il peut l’exprimer.

L’enfant, puis l’adolescent, doit apprendre qu’il peut exister en dehors de sa mère, sans que celle-ci cesse d’exister.

Cette culpabilité qui est l’expression d’une ambivalence affective doit être considérée comme un élément normal de notre personnalité. Bien gérée par notre mère, elle va nous construire, mal gérée (c’est-à-dire si la mère ne réapparaît pas, si elle donne les soins de manière irrégulière), elle risque de nous détruire.

6. Lewis Engel et Tom Ferguson (" La culpabilité ")

Pour ces deux psychologues cliniciens réputés, c’est l’altruisme excessif et mal dirigé qui est parfois source de culpabilité.

Nous avons tous un besoin inné de venir en aide aux autres, une tendance à être Sauveteurs. Même un bébé est bouleversé quand il en voit un autre pleurer. Mû par une sorte d’empathie rudimentaire, il se met aussi à pleurer. Un enfant peut se rendre malheureux par empathie avec ses parents qu’il voit tristes. Il se sent, il se croit responsable de ce qui leur arrive (maladie, conflit). Il se croit obligé de les aider et n’y arrivant pas, il culpabilise. Il se sent coupable parce qu’il ne se sent pas capable.

Cette formule : pas capable/coupable se vérifie aussi pour les adultes dans la vie quotidienne comme en relation d’aide, et elle fonctionne aussi en sens inverse : coupable/pas capable.
Expliquons-la : quand une personne ne se sent pas capable de faire quelque chose, elle se sent coupable de son incapacité. Inversement, lorsqu’elle se sent coupable, cela la rend souvent incapable d’agir.

Par exemple : cela fait longtemps que vous auriez dû rendre visite à votre grand-tante Eugénie, mais vous n’en trouvez pas le temps, et cela vous culpabilise.

A l’inverse, vous vous sentez vaguement coupable parce que vous n’êtes pas allé à la dernière réunion pour les parents organisée par l’instituteur de votre enfant, si bien que vous ne vous sentez pas capable de croiser le regard de cet instituteur et vous évitez soigneusement de le rencontrer.

A l’âge adulte, nous nous sentons tellement responsables de ceux que nous aimons que nous culpabilisons de leurs malheurs au lieu de les aider efficacement.

Mais sommes-nous responsables des souffrances de nos proches ? Il est plus facile de nous reprocher des fautes, les incompétences des autres que de reconnaître qu’ils ont mal agi avec nous, d’admettre la réalité : leurs limites, leurs erreurs.

Nous venons de voir que pour les analystes, il existe une culpabilité morbide et une autre qui est normale, voire utile et nécessaire. C’est un sentiment archaïque, latent en nous.

Qu’en pensent les philosophes ? Si certains (nous ne citerons que Nietzsche) récusent radicalement toute notion de sentiment de culpabilité, la plupart affirment son existence.

7. Nietzsche

C’est lui qui a dénoncé le plus fortement le sentiment de culpabilité et critiqué le christianisme qui a fait le malheur de l’homme en le culpabilisant.

La source de la mauvaise conscience, c’est la notion d’un Dieu saint envers lequel on aurait une dette. Nietzche n’a pas entièrement tort ! Dans « Le péché et la peur », Jean Delumeau montre bien comment au cours des siècles l’Église a diffusé un message culpabilisant, insistant sur un Dieu inquisiteur, comptable et vengeur.

8. Spinoza

Pour lui, nous sentons et nous éprouvons que nous sommes éternels, mais c’est dans le sentiment de culpabilité d’abord que nous le sentons et l’éprouvons. C’est ce sentiment qui provoque la prise en charge de soi par soi (la responsabilité).

9. Sören Kierkegaard

Ce philosophe chrétien estime que la culpabilité est communication, communion, qu’elle est le fondement de toute vie sociale. "Jésus a tellement aimé les hommes qu’il a épousé leurs péchés ", dit-il.

Pour lui l’idée-force du christianisme est la rémission des péchés. Exister, c’est exister " devant Dieu " c’est prendre conscience du péché. C’est en se sentant coupable qu’il se place devant Dieu. L’humanité est donc une société de pécheurs pardonnés.

10. Henri Bergson

Pour ce penseur spiritualiste, la liberté est l’accord d’une conscience avec ses actes, et la culpabilité le rapport des actes à la conscience. Le souvenir de la faute est ce qu’il y a de plus ancien dans l’humanité.

11. Martin Buber

Cet auteur évoque, à côté d’une culpabilité névrotique, une culpabilité authentique qui porte toujours sur la violation d’une relation interpersonnelle, qui constitue une blessure du rapport Moi-Toi. C’est donc une culpabilité à l’égard d’autrui.

12. Jean Guitton

Le penseur catholique parle de la culpabilité de l’inachevé en nous, du relatif, du non-épanouissement, voire de la trahison de soi, de ses convictions, de sa vocation : par exemple, un père qui n’a pas été le père qu’il aurait voulu être (ou une mère, une épouse, un mari).

Tout acte peut donc être culpabilisant, parce qu’aucun acte n’est parfait. Jean Guitton pense que pour Dieu, c’est au contraire la marche, le chemin parcouru, l’acte accompli, qui comptent avant tout, et non la culpabilité de l’inachevé dans nos actes.

Effectivement certains ont du mal à accepter la finitude de leur nature humaine, qui les culpabilise face à un Dieu infini et parfait. Ils se croient coupables de ne pas être comme Dieu, de ne pas être des dieux. Alors que cette prétention est précisément la tentation du serpent en Genèse 3.5 : " Vous serez comme des dieux. " 

Pour certains même, c’est un désir de toute-puissance qui les culpabilise parce que c’est toujours plus difficile d’accepter la réalité de leur finitude que l’imaginaire de leur toute-puissance. Dieu avait précisément posé un interdit (= ce qui est dit entre Dieu et l’homme) pour empêcher la confusion et la fusion et éviter à l’homme de chercher à devenir Dieu.

13. Paul Ricoeur

Ce philosophe protestant, auteur de " Finitude et culpabilité ", distingue la culpabilité réelle et la culpabilité irréelle et essaie de comprendre comment il y a quelque chose en nous (le péché originel) qui toujours précède la défaillance individuelle.




Bon week end a vous

 17/01/2014






Tu sais que tu es breton ou bretonne si...


-Tu sais qu'en Bretagne aussi il y a du soleil.

-Tu sais que la mer est nulle part aussi belle !

-Tu arrives à te baigner dans une eau à 17 degrés en disant aux autres qu’elle est bonne.

-Tu es le seul à apprécier le vent, la pluie et surtout les tempêtes avec leurs énormes vagues qui se fracassent sur les rochers ...

-Tu sais ce que veut dire l’expression "T’es pas en sucre !"

-D'aller à la mer, ça n’a rien d’extraordinaire, c'est jamais à plus d'une heure de route de toute façon...

-Tu vérifies avant d’aller te baigner à quelle heure " Elle est haute ".

-Pour toi, se faire réveiller par le cri des mouettes, ça n'a rien d'exotique ou ça ne sent pas les vacances.

-Tu sais que l’on ne parle pas de la même pluie selon que l’on dise qu’il " crachotte " ou qu’il " pleuviotte " (soit dit en passant, en Bretagne, il ne pleut que sur les cons...).

-L’été dès qu'il pleut, tous les touristes (parisiens surtout) mettent des cirés Cotten jaune avec des bottes et toi tu es en short...

-Une tempête pour un parisien, c'est une brise pour toi.

-Tu grognes devant la météo et surtout devant le présentateur qui dit " en Bretagne ENCORE de la pluie ".

-Tu ne trouves pas que les noms de ville en Plou-quelque chose, c'est barbare ou rigolo.

-La moitié des gares de ton coin sont des gares terminus - la preuve que Paris n’a rien inventé.

-Pour toi, faire des crêpes ça ne s’arrête pas au Mardi-gras.

-Tu sais que si tu goûtes une fois à la crêpe au caramel au beurre salé, tu ne regarderas plus ta crêpière de la même façon.

-Tu sais ce qu'est une galette, et que les "crêpes salées" c'est presque un sacrilège.

-Une crêperie bretonne hors de la Bretagne ça te fait peur.

-Tu sais que le vrai cidre, c'est du brut, et que c'est un des rares trucs que les normands savent faire.

-Tu sais que le meilleur cidre, c'est celui qui à l'aspect le plus dégueulasse.

-Pour toi, le chouchen ce n'est pas très fort.

-Il ne te viendrait pas à l’idée de prendre du poids sans que cela ait de goût (autrement dit, manger du beurre pas salé).

-Tu sais que tout marché qui se respecte vend des galettes saucisses et se finit par un Kouign amann..

-Tu sais que les Gras de Douarnenez ne sont pas des morceaux de lard !

-Tu n'as pas besoin de vérifier la signification de Gwenn ha du dans Wikipédia.

-Tu mets des " donc"  à chaque coin de phrases.

-Tu parles en moyenne trois fois plus vite que la moyenne des français en coupant les fins de phrase en -ble (ex :impecab’).

-Tu utilises régulièrement des expressions comme : prendre les ribines, aller en riboul, avaler des louzoux, avoir les cheveux qui partent en distribil ou à dreuz, marcher dans le lagen, sers moi un coup de gwin ru, da gousket bihan, à bloc Jean (Le)Floc'h, impec Lagadec et l’incontournable YEC'HED MAD !

-Tu sais que baragouiner vient de « bara gwin » (du pain et du vin).

-Tu sais que les briochines ne sont pas une marque déposée de chez Pasquier.

-Tu sais ce que signifie les mois en " -bre ".

-Tu sais qu'une goélette ce n'est pas le petit du goéland.

-D'ailleurs tu sais faire la différence entre la mouette et le goéland.

-Tu sais que partout où tu iras dans le monde tu trouveras des compatriotes.

-Tu sais ce que c'est qu'un biniou ou une bombarde ou encore un cercle ....

-Tu sais ce que c’est qu’une école Diwan.

-Tu dis des festou-noz et non pas des fest-noz car oui le breton a un pluriel.

-Le Fest-Noz c'était un peu ton bal des pompiers à toi.

-Tu ne doutes pas que dans Ille et Vilaine, " Ille " prend 2 L.

-Tu sais que la Cornouaille c’est pas qu’en Angleterre.

-Tu sais d’où vient Merlin l’enchanteur.

-Tu sais ce que c’est qu’un korrigan.

-Tu sais que la chanson "la tribu de Dana" n'est pas une traduction de l'original d'Alan Stivell, mais alors pas du tout.

-Les gens te demandent toujours si tu parles breton, alors qu'en fait le seul mot qui te vient à l'esprit c'est toujours kenavo.

-Tu râles tout le temps sur ta région mais quand tu la quittes tu clames haut et fort ta fierté bretonnante.


Alors breton ?



Humour de la Bretagne

 17/01/2014
Bretagne  .... humour  :-)))

 Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries, que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes.

- Caleçon qui gratte, morpions qui squattent.

- Qui mange un oignon, rote comme un démon.

- Qui pisse loin ménage ses pompes !

- Caca de fête, caca qui fouette.

- Pet sournois, pet de putois.

- Le monde appartient à ceux dont les ouvriers se lèvent tôt.

- Froid de novembre, range ton membre.

- Quéquette en décembre, layette en septembre.

- Verglas en avril, tricosteril.

- Pluie en novembre, Noël fin décembre.

- Gel en février fait l'eau se solidifier.

- Pingouins dans les champs, hivers méchants.




pour 4 pers:

450g de brocolis
200g de carottes
200g de céléri en branches
2 branches de citronelle fraîche
2 échalotes
2 gousses d'ail
2 c à s d'huile de sésame
sel,poivre
2 c à s de vin de riz
1 c à c de sauce de haricot chili
2c à c de sauce d'huître
1 1/2 c à c de pâte de curry rouge
rincer le brocoli et détacher les bouquets
éplucher et tailler la carotte en biseau en bâtonnets,nettoyer,laver et couper le céléri en morceaux ou en lanière
éplucher la citronnelle,à l'exception des extrémités,couper en rondelles

éplucher et couper les échalotes en petits dés,éplucher et hacher finement l'ail
faire chauffer l'huile dans un wok et bien la répartir
y faire revenir la citronnelle,les échalotes et l'ail 1 mn,saler et poivrer
puis ajouter les légumes et faire cuire le tout 4 mns en remuant

verser le vin de riz et la sauce de haricot
sans cesser de remuer,incorporer la sauce d'huître au contenu du wok
délayer la pâte de curry dans 200ml d'eau et ajouter aux légumes
laisser frémir les légumes encore 4 mns à feu modéré sans cesser de remuer et faire réduire un peu le liquide avant de servir

accompagner de riz ou de vermicelle chinois
                                        **********
 en magasin de produits asiatiques

Pâtes de haricots. 3 variétés : 
La piquante (La Dou Ban Jiang) à base de haricots jaunes et noirs, d'ail et de piments. La salée (Tian Mian Jiang) à base de haricots jaunes et de farine de riz - utilisée pour le canard à la pékinoise et les plats de viande.
La sucrée (Hong Don Sha), à base de haricots rouges et de sucre - utilisée pour les desserts. -
Sauce d'huitre La sauce d’huître est une sauce épaisse de couleur brune, très utilisée dans la cuisine chinoise pour touts le plats sautés légumes, nouilles en autre. Ne vous fiez pas à son nom peu alléchant et donnez lui une chance : mettez un peu de sauce sur votre petit doigt et goûtez. Vous verrez, c’est comme un concentré de saveurs et c’est salé.


pour 4pers

2 oignons
25g de beurre demi-sel
1.2kg de dinde en morceaux
120g de lardon fumés
50cl cidre brut
2 branches de thym
1 feuille de laurier
5cl de lait
1 c à s bombé de fécule de maïs
15cl de crème liquide
15 pruneaux
sel,poivre


éplucher et hacher les oignons
dans une cocotte,faire fondre le beurre,attendre qu'il soit mousseux et verser les oignons hachés
cuire 3mns sans coloration
les enlever et réserver
ajouter les morceaux de dinde et les lardons,faire colorer
déglacer avec le cidre,ajouter les oignons cuits,le thymet le laurier,assaisonner et
cuire 35mns
dans un bol,mélanger le lait et la fécule de maïs,bien délayer puis ajouter la crème liquide ,réserver
15mns avant la fin de la cuisson,ajouter les pruneaux,puis le mélange de crème et de fécule de maïs,rectifier l'assaisonement
servir bien chaud!
vous pouvez accompagner avec des PDT à la vapeur,du riz complet ou des tagliatelles.


pour 4 pers

300g de pommes de terre (PDT)
1L de fond de poisson
1 poivron rouge et jaune
2 tomates
2 gousses d'ail
1 pointe de couteau de cumin
1 c à c de paprika doux
1 c à s d'huile d'olive
250g de filet de poisson ferme
sel,poivre
2 cà s d' aneth fraichement ciselé
laver et éplucher les PDT et les découper en dés
chauffer le fond de poisson et y cuire les dés de PDT en 15 mns
retirer les pédoncules des poivrons,passer à l'eau,retirer les graines et découper en lanière
ajouter les lanières de poivrons aux dés de PDT 10mns avant la fin de la cuisson
ébouillanter les tomates,retirer pédoncule,peau et graines et couper en petits morceaux
éplucher l'ail,les épices et l'huile
débarrasser le poisson de ses dernières arêtes et les couper en morceaux prêt à la consommation,sortir un tier des dés de PDT du bouillon,ajouter et laisser cuire doucement 3 mns environ
faire une purée avec les PDT restante,l'ajouter à la soupe avec le coulis de tomates en remuant et réchauffer,saler et poivrer la soupe et soupoudrer d'aneth au moment de servir.



pour 4 pers
1 poivron rouge et jaune
150g  de carottes
300g de brocolis
1 botte de persil plat
1 botte de basilic
10 feuilles d'oseille
1 botte de ciboules
200g de spaghettis
sel,poivre
3 c à s d'huile d'olive
3 c à s de jus de citron
couper les poivrons en quartiers,épépiner,laver,sécher et faire griller sous le grill du four préchauffer,côté peau vers le haut,jusqu'à ce que la peau noicisse et cloque.
laisser reposer 10mns dans un saladier couvert d'un torchon humide.puis enlever
la peau et tailler les poivrons en lanières.


 éplucher et couper les carottes en très fines rondelles.
couper les bouquets des brocolis en très petit morceaux.
laver le persil,le basilic et secouer pour sécher puis détacher les feuilles.
hacher finement ces herbes et l'oseille .
nettoyer et couper les ciboules en fine rondelles.

faire cuire les spaguettis al dente dans l'eau salée.
ajouter les carottes et les brocolis pour les 5 dernières minutes de cuissons .
égoutter et mélanger un saladier avec l'huile,le jus de citron,les lanière de poivrons,les ciboules,l'oseille et les herbes,saler,poivrer et servir chaud ou froid,selon vos goûts.



très bonne années 2014 a vous les caupinautes

Nous realiserons beaucoups de nos rêves
pour cette nouvelle année aussi ......
de grosses bazouilles et un grand
MERCI 
pour tous vos échanges pt'messages,mails,mms,sms,coup de file,présents...


merci de tout notre coeur on vous amite fort(^_^)



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