je n'ai pas créé ce blog pour servir de champ de bataille. Aussi j'espère que vous comprendrez que j'ai supprimé ou non validé les commentaires qui ne concernaient pas directement l'article "Un autre cake à l'ananas au rhum". c'était un article tout simple sur un cake du dimanche qu'il reste ainsi.
merci pour votre compréhension. Au vu des nouveaux commentaires qui me parviennent sur cet article-ci, je précise que je n'en validerai aucun ne voulant pas réactiver les polémiques mais je vous répondrai personnellement dès que possible...
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avec une carte (géographique cette fois) on situe et on imagine bien mieux. Qu'il doit y avoir de belles balades à faire pour profiter de cette nature généreuse ! j'ai bien aimé découvrir ce parcours.
merci Dame Mireille ! |
une jolie carte, pleine de couleurs et de gaieté que j'ai beaucoup appréciée. Merci Danie !
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La petite fille de Madeleine nous a proposé une recette avec du caramel humm ! c'est ici !
Dans un magazine de cette semaine, il y a une recette de cake à l'ananas que j'ai essayé et comme j'avais un peu de pâte en trop, j'ai fait quelques muffins... voici la recette de ce magazine : pour 4/6 personnes 160g de farine + 10g 1 sachet de levure chimique (j'ai mis un sachetde levure bio) 3 oeufs 150g de sucre (j'en ai mis bien moins) 150g de beurre (j'ean ai mis 90 g) + 10g 1 petit ananas (type Victoria) (j'ai utilisé des morceaux d'ananas en boîte) 3 c à soupe de rhum Préchauffez le four à 200 ° pelez et coupez l'ananas en morceaux mélangez-les avec 1 c à soupe de rhum faites fondre le beurre Battez les oeufs avec le sucre. Ajoutez la farine, la levure chimique, le beurre, puis l'ananas et son jus de macération. Versez dans un moule à cake beurré et fariné. Enfournez 40 mn et arrosez de rhum à la sortie du four. version sans alcool : remplacer le rhum par le sirop d'ananas. J'ai pesé les oeufs et mis moins de beurre, de farine et de sucre en fonction du poids... et moins de rhum aussi !!!. C'est très bon avec le goût d'ananas mais un peu chargé en beurre quand même...
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au bout du chenal se trouve un petit bout de l'ancienne jetée en bois...
je vous avais parlé de notre "bouée Sirène" ici ! tout le monde dit qu'on ne peut pas la voir de la plage et c'est vrai...
mais dans le port en direction de la digue du Break, on voit très bien le bout de l'ancienne jetée et avec le zoom de l'appareil photo j'ai localisé "la jolie sirène"... ça m'a fait tout bizarre de la "voir si proche".Nous savons maintenant où elle se trouve. Quand les marins du coin et les pêcheurs notamment, sortent du chenal, c'est une tradition pour eux de contourner leur Sirène pour la saluer... |
merci Nadinette d'avoir pensé à moi pendant la cure !
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pleuvra... pleuvra pas ? on y va quand même ...
Nous avions dit d'aller voir le nouveau calvaire des marins qui sera inauguré le 15 août prochain... nous passons devant l'ancien bastion 28 qui date de 1882. les portes sont recouvertes maintenant de ce décor de coquelicots "les poppies" en souvenir de la guerre 14/18... le point rouge à gauche de la carte indique l'endroit où nous nous trouvons (petit clic sur la photo).
voici ce que dit le texte à propos de ce bastion : "le bastion 28 comme le bastion 32 fait partie de l'enceinte fortifiée de Dunkerque réalisée en 1873 et 1882. Autorisée par la loi du 20 mai 1858, la construction des nouvelles fortifications du front de mer de l'Est aura été prescrite par Napoléon III à l'occasion de son séjour à Dunkerque en août 1867. ............ le bastion 28 est achevé en 1882, comme l'indique le millésime inscrit sur sa façade. ...... Elle demeure aujourd'hui un des derniers témoignages des anciens remparts dunkerquois" En face, s'élève le nouveau calvaire des Marins qui sera inauguré le 15 août prochain.
Il est l'oeuvre de Nicolas ALQUIN, un sculpteur Bruxellois dont la première exposition avait été accueillie en 1990 par le musée d'Art Contemporain. "C'est ce que les marins verront en premier en arrivant à Dunkerque".Nicolas Alquin poursuit : « On y voit un homme dans une barque, ou plutôt une absence de barque et c’est ça le risque : que le bateau ne porte plus… J’en ai fait une forme de livre pour donner un signe positif. Par la terre, vous êtes accueillis par ce livre, qui raconte l’histoire de Dunkerque, comme un livre ouvert. Par l’eau, ce sera un peu comme une sorte de proue." L'oeuvre est boulonnée sur une plaque de béton de 7m/7m. Des plaques commémoratives y seront fixées ensuite. L'ensemble mesure 10 mètres de haut. Il est en acier rouillé, résistant à l'eau. face à nous, le phare de l'autre côté du chenal. L'immense bateau en réparation fait croire qu'autour du phare, existe une construction...
le ciel se charge de gros nuages noirs qui se déplacent avec le vent. De chaque côté, le ciel est clair, c'est très curieux !
nous allons, tout le temps, de notre balade sur le sable, suivre cette masse nuageuse sans recevoir une seule goutte d'eau ...!!!
mais midi approche, il faut rentrer... une jolie vue sur le "sablier" récemment inauguré lui aussi... la ville change...
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Dimanche passé, c'était le "Pardon de la Batellerie"...
Il y a un office religieux et les bâteaux sont bénis. toutes les péniches (39 mètres) sont décorées ainsi que les petits bâteaux de plaisance et il y a un concours pour la (le) plus belle (beau). Notée sur la propreté, le pavoisement et le pavillon flottant au vent... chaque année je me dis d'y aller faire un tour et puis je le rate à chaque fois mais nous avons pu photographier quelques péniches qui avaient participé... |
Au marché j'ai acheté des petites prunes rouges de la grosseur des mirabelles. le clafoutis est prêt pour demain (à moins qu'on en goûte un petit bout ce soir lol !)
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je savais que les romans sont passés en téléfilms à la télé. Fan d'Agatha Christie, je voulais voir ce que les livres donnaient.... j'ai donc choisi le premier.... c'est une lecture sympathique qui nous offre un bon moment de détente... rien à voir avec les romans de la vraie Agatha, mais c'est bien foutu et on a envie d'aller jusqu'au bout avec ce personnage "particulier" !
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une variante...
j'ai fait une pâte sablée (euh je me suis trompée mais je ne m'y connais pas trop ce serait plutôt une brisée ???) 125 g de farine 50g de beurre 1 jaune d'oeuf de l'eau, une pincée de sel... mélangez rapidement, fair une boule et mettre 1 heure au réfrigérateur. des morceaux de rhubarbe et 5 abricots coupés en dés... 2 oeufs, un peu de sucre, un peu de lait... Chauffez votre four th 180° étalez votre pâte, posez les fruits. Mélangez les oeufs, le sucre et un peu de lait. Versez sur la pâte. Enfournez pour 40 minutes (surveillez la cuisson) juste assez sucrée, une pâte fine et croquante hummm !
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Aujourd'hui nous avons eu le plaisir de découvrir la criée aux poissons...
rendez-vous 13h30, nous y allons à pied ce n'est pas très loin... elle est située sur le site des anciens chantiers de France... nous passons devant la "cathédrale" qui usinait les "moyennes" pièces de bâteaux qui étaient assemblées ensuite. Aujourd'hui accollée au FRAC, elle lui sert de magasin où on stocke les pièces volumineuses.... une chance, la porte est ouverte et Philippe m'explique... "là il y avait un pont roulant, là c'était les bureaux, là ..." tout est encore dans sa tête et moi je m'imagine...le bruit, le fer, les outils démesurés, les engins énormes...
y sont entreposés aujourd'hui des morceaux de décor du film de Christopher Nolan "Dunkirk"... c'est rigolo de voir ce trompe-l'oeil de camion...
oh et ce faux bâteau médical et la grosse cheminée en carton-pate !!!
mais nous voici au lieu de rendez-vous... vous y êtes aussi ? allez nous allons visiter... nous avons de la chance, cette visite n'a lieu qu'une fois ou deux par an !
c'est une petite criée puisque la zone de pèche du dunkerquois est réduite, coincée entre Calais, l'Angleterre et la Belgique.Elle possède une flotille de vingt bâteaux de pêche : 16 trémailleurs côtiers (qui pêchent la sole) ; 3 chalutiers polyvalents, dont 2 crevettiers et 1 coquillard ; un ligneur. les patrons pêcheurs paient une cotisation à la Coopérative. Ils ont en échange un calibrage des poissons et une vente aux mareilleurs, la fourniture de la glace... La Coopérative Maritime de Dunkerque possède une criée six jours sur sept.
La criée possède un site Internet dédié (www.crieededunkerque.fr), qui permet à des mareyeurs de toute la France d’acheter en ligne (sans jeu de mot !) le poisson pêché au large de Dunkerque.
Nous voici dans "le Saint des Saints". le tableau électronique est pour le moment muet.
il ne reste que des places devant et aujourd'hui il y a peu d'acheteurs alors nous nous installons "comme si"... au premier rang... le silence se fait et la vente commence... sur le tapis roulant progressent les caisses bleues (identifiables comme appartenant à Dunkerque)... deux personnes aux commandes. Chaque bac est identifié nommément et électroniquement, un homme gère l'arrivée des bacs, c'est lui qui va afficher sur le tableau les lots successifs de poisson et leur contenance...
un deuxième homme au bout du tapis, annonce le nombre de caisses du même lot à vendre... les marayeurs (intermédiaires des acheteurs) vont faire leurs achats... Il y a un peu de tout : soles, turbots, buccins, sèches, roussettes, raies...
humm j'aurais bien envie d'acheter un peu de chaque !!!... de belles roussettes nous passent devant le nez... un lot de sèches...
"L’autre innovation concerne la vente à distance. Cela démarre doucement, admet Catherine Leprêtre. Mais nous avons déjà des acheteurs du sud de la France, de la région bordelaise, de Paris, etc. Le but est d’étendre notre zone de chalandise et de nous développer, tout simplement. » Dans la salle des ventes, informatisée depuis vingt ans, les mareyeurs présents voient désormais s’afficher aussi le nom des acheteurs lointains." et le tableau affiche tout, le type de poisson, sa qualité, sa grandeur, le nombre de caisses, le bâteau qui l'a péché...
le prix se base sur les criées les plus proches pour faire un prix ni trop haut,ni trop bas... et le prix diminue jusqu'au moment où un acheteur appuye sur le bouton... s'il y a plusieurs acheteurs, le prix remonte un peu jusqu'à trouver acquéreur... Quand les marayeurs ont achété pour leurs clients, ce qui reste sera vendu aux particuliers dans les aubettes de la place du Mynck... Voilà la vente est terminée. A la sortie du tapis de l'autre côté, les bacs sont regroupés par acheteurs. la glace est omniprésente pour ne pas rompre la chaîne du froid...
Voici la machine qui en produit...
enrubannées de film plastique, les caisses sont montées immédiatement dans les camions frigorifiques pour partir, soit sur Dunkerque pour être distribuées aux acheteurs, soit partir pour la fabrication de filets tout prêts. Certains clients veulent un produit pratiquement prêt à servir... soit, la plus grosse partie de la production partira en Italie et en Espagne...
nous visitons maintenant le local "avant" criée... quand les caisses arrivent, les poissons passent dans une calibreuse qui les répartit dans des caisses en fonction de la grosseur des poissons....
"Programmées par informatique, les calibreuses équipées d’un tapis roulant font défiler les poissons un à un. En fonction de leur poids, ils sont poussés par un taquet qui les fait tomber dans différentes caisses." les caisses reçoivent le code qui va les identifier pour l'acheteur...
Les caisses de ceux qui ne sont pas arrivés à temps pour la criée sont stockées dans cet immense frigo (2°) jusqu'au lendemain. Il y a aussi les caisses en transit qui attendent leur transporteur...
puis nous sortons vers le quai où accostent les bâteaux de pêche...
filet à petites mailles ... filet à grosses mailles...
Un bâteau de pêche s'éloigne... on voit bien le filet accroché sur les mâts qui, en mer, s'inclineront pour qu'il puisse se développer en mer...
Mannôt'je s'en retourne en mer...
et les moules de Dunkerque me direz-vous ? eh bien elles ne passent pas par la coopérative parce que le cheminement n'est pas le même.
Au début de la création des marins on tout lâché pour se lancer dans la mytiliculture... hélas les premières années n'ont pas été rentables et aujourd'hui, il reste une famille dunkerquoise qui exploite le site et deux entreprises bretonnes qui expédient directement leur production en Bretagne... photo d'un collecteur de moules... cependant pour être sûr de la vente des moules sur le Dunkerquois, les bâteaux arrivent à la coopérative où la cueillette (eh oui, les mytiliculteurs dépendent du Ministère de l'agriculture parce que ce n'est pas de la pêche !) est placée dans
"un petit local qui renferme des bassins de purification pour les moules de Dunkerque. Au total, 28 bacs ont été installés avec des douchettes au plafond. Des analyses avant et après purification sont effectuées, comme l’exige la réglementation". Ainsi les moules vendues aux aubettes ou chez les restaurateurs sont de parfaite qualité... indifférent à notre présence, ce goéland guette l'arrivée d'autres bâteaux... des fois que...
La visite est terminée et nous prenons le chemin du retour... le temps pour nous de nous attarder devant ce tout nouveau monument...
Voici ce qu'en dit la plaque commémorative ...
Comme le symbole de ce sablier et du temps qui passe, nous revenons chez nous avec le sentiment d'avoir découvert un univers si particulier et d'avoir appris beaucoup de choses en une heure et demie !
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