les ateliers municipaux nous présentent cette composition de cyclamens. Un joli rappel à tous les passants pour le soutien contre la maladie !
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les 16 commentaires
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tout n'est que passages étroits...
escaliers ...
passages voûtés...
renfoncements...
réserves de munitions...
Il est toujours possible de passer d'un côté...
ou d'un autre à condition de bien connaître les lieux...
casernement bien protégé...
et de nombreux souterrains qui permettaient de se rendre au centre de la ville en toute sécurité...
laissons les murailles et la défense pour nous intéresser maintenant au patrimoine...
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alternance de portes...
de tours...
et de murailles...
entourés d'une double protection... on peut suivre les nombreux parcours proposés...
et c'est joli en toutes saisons...
la hauteur de ces murs est impressionnante...
le chemin de dessus permet de belle échappées sur la campagne...
sur les contreforts...
ou sur la gare qui est juste à la sortie de la ville. Rassurez-vous la fumée blanche juste à côté de la gare n'est pas due à un incendie mais elle sort de l'usine qui fabrique ces délicieuses gaufres dont le parfum embaume toute la ville !...
le chemin en hauteur permet de voir l'extérieur...
nos pas nous emmèneront ensuite à l'intérieur des remparts vers les constructions de défense...
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"Les remparts de la ville représentent une enceinte fortifiée de 5300 mètres. Préservés dans leur quasi-totalité, ils sont le témoin de 1000 ans d’histoire. En effet, de 882 à 1946, ils n’ont pas cessé d’être modifiés par les invasions françaises, flamandes, bourguignonnes, autrichiennes, espagnoles et allemandes. Vauban, architecte militaire de Louis XIV effectua les dernières modifications en les ceinturant d’eau, d’écluses, de bastions et de portes."
la plus belle porte est bien celle de Cassel ! l
"D'allure très classique, la Porte de Cassel date d'après la conqu^te française (Traité d'Aix la Chapelle - 1668). C'est pourquoi, c'est le soleil rayonnant de Louis XIV qui domaine l'ouvrage au niveau du fronton triangulaire."
"La Porte de Bierne fut construite au début du XVème siècle (époque bourguignonne). Malgré les modifications qu’elle a subi au cours du XIXème siècle, elle a su garder un style médiéval. Cette porte est constituée de deux imposantes tours rondes en façade et de deux tourelles à l’arrière, ce qui lui donne l’allure d’un petit château quadrangulaire."
"La Porte de Dunkerque semble elle aussi dater de l’époque bourguignonne. Son pont levis fut détruit lors de la deuxième guerre mondiale."
on peut apprécier l'épaisseur de la muraille !...
un chemin de ronde permet d'apprécier de jolies vues sur la campagne environnante...
Passer sous ses portes est encore impressionnant...
outre les portes, des tours renforçaient encore le système défensif de la ville...
la Tour Nekestor ... "La Tour Neker, connue également sous le nom de « la Nekerstor » fut construite au XVème lors de l’invasion bourguignonne. Son nom vient d’un animal de la mythologie flamande vivant dans l’eau et qui était sensé vivre dans les entrailles de la tour. Jusqu’en 1720, la tour commandait l’accès en ville par la voie d’eau." C'est une tour de flanquement et une porte d'eau du premier canal circulaire (aujourd'hui souterrain)... Ici la porte du port...
Il y eut des travaux pour empêcher l'eau de mer de pénêtrer dans les canaux de la ville, sinon les navires ne pouvaient pas accoster. Il fallait donc que le niveau des canaux soit constant... les murailles abritaient une importante caserne, la caserne Leclaire...
"Construction de 1732 à 1736 par le marquis d'Asfeld, à l'instigation de Vauban, dans le but de fournir une alternative au logement chez l'habitant, devenu de plus en plus impopulaire à mesure de l'augmentation des effectifs des troupes en résidence permanente. L'ancienne caserne sise sur le même emplacement était devenue trop vétuste et trop petite. Le bâtiment de 4 niveaux pouvait loger 1000 hommes de troupe et leurs officiers, le pavillon d'angle était destiné à ces derniers, il est délimité en extérieur par des chaînes d'angle de pierre en besace." partout ces murailles sont rassurantes pour la population au fil des siècles...
on ne s'y trompe pas... pour passer, il fallait "montrer patte blanche"...
il était ainsi facile de contrôler ceux qui voulaient entrer dans la ville...
le prochain article vous emmènera sur les remparts... |
j'aime beaucoup les enseignes et ça m'a réjouit de voir qu'elles savent se moderniser !...
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les villes ne naissent pas par hasard. Il faut un lieu particulier et des hommes... les légendes et l'histoire font le reste...
les annotations en vert sont issues du net... "Bergues se situe dans le Blootland, à environ 10 km au sud de Dunkerque et 55 km au nord-ouest de Lille, ainsi qu'à 10 km de la frontière avec la Belgique." "Selon la légende, Winoc (ou Winox), fils de roi breton (c'est-à-dire de Grande-Bretagne selon François-Joseph Grille), se serait retiré entre 665 et 675 avec quelques compagnons sur le « Groenberg (Le mont vert) », une colline isolée en bordure des anciens marais côtiers. Leur implantation s'est toutefois rapidement développée jusqu'à former un petit monastère qui deviendra l'Abbaye de Saint-Winoc ; pour cette raison Winoc a de nouveau recherché le calme à Wormhout, plus au sud, où il est mort en 717." "La Cité marchande : la proximité de la mer, d'une région agricole et de la présence d'un centre spirituel important tel que l'abbaye ont stimulé la croissance de la ville. Il est certain qu'à cette époque, en 1028, les comtes de Flandre y ont bâti une véritable place forte. L'indépendance administrative a trouvé son expression dans le beffroi dont la construction a été autorisée par le comte en 1240. Les comtes flamands ont également renforcé les fortifications de tours." "Un des plus importants moyens de défense de Bergues, outre ses fortifications fut la possibilité d'inonder les alentours en manoeuvrant les écluses ou autres moyens de régulation des marais ou Watringue." "Construite sur le Groenberg (ou "mont vert", altitude : 22 mètres), l'abbaye occupait tout le sommet de la colline. Fondée par les comtes de Flandres au tout début du XIème siècle pour commémorer le passage de Saint-Winoc sur le mont, elle restera sous la règle de Saint-Benoît (abbaye bénédictine) jusqu'à sa destruction lors de la tourmente révolutionnaire." Les tours furent préservées en leur qualité d'amer pour la navigation, ce qui obligea le ministère de la marine à reconstruire l'une d'entre elles (la Tour "pointue"), suite à son effondrement au début du XIXème siècle." "Une autre église, celle de Saint-Pierre, était placée tout vis-à-vis, on la jeta de même par terre, et de même aussi on en conserva seulement le clocher. Ces deux tours, en face l'une de l'autre, et qui existent encore à présent (en 1825), font un effet extraordinaire au milieu de la place où elles sont demeurées : on les voit jusqu'à cinq ou six lieues en mer, quoique Bergues soit à deux lieues dans les terres ; elles servent de guides aux marins qui cherchent la rade de Dunkerque, ou qui veulent entrer dans le port. À l'endroit où étaient les églises, on élève maintenant un fort. » écrivait en 1825 le chroniqueur François-Joseph Grille."
L'autre tour, la "Tour carrée", autrefois appelée "Tour bleue" à cause de sa haute toiture d'ardoise, était posée à la croisée du transept de l'ancienne église abbatiale. L'essentiel de sa maçonnerie est aujourd'hui encore composé de grés ferrugineux qui attestent de l'ancienneté du bâtiment.outre ces vestiges, demeure l'école privée St Winnock...
"Bergues comportait jusqu'à la Révolution française deux églises paroissiales". "L'église St Martin a été profondément meurtrie au cours de la dernière guerre (incendie en mai 1940 par les Allemands et dynamitage de la tour par l'occupant le 16 septembre 1944, jour de la libération de la ville). Reconstruite à la fin des années 1950 par Gélis, elle n'a malheureusement pas été reconstruite sur son plan initial et seules quelques parties anciennes subsistent : transept sud (classé Monument Historique), portail sud, chevet."le prochain article vous emmènera vers les canaux et les murailles... la suite ... article ci-dessous... |
"Au XIXème siècle, la ville est déjà connue pour ses fromages faits du lait des petites vaches flamandes : « Aux halles de Bergues, il se vend une quantité considérable de fromages façon de Hollande, et que les correspondants de Paris donnent, au marché des Innocents, pour des fromages de Groningue."
Bergues a perdu de son éclat, mais François-Joseph Grille précise que « La ville de Bergues est forte par ses remparts et surtout par ses inondations ; et ces flaques d'eau qui l'emprisonnent, peuvent aussi parfois la sauver. »
"Bergues fait partie d'un dispositif militaire qui la lie à Dunkerque : « De Bergues à Dunkerque, la grande route est tracée le long du grand canal. À l'est de ce canal, au milieu de la distance, entre les deux villes, est le port Saint-François, qui lie les fortifications des deux places. À portée de canon » rappelle JF Grille."
"À cette époque Bergues qui réunit 3 canaux (de Dunkerque, de Saint-Omer (Aa) et de Furnes) est encore un vrai port : « Des embarcations partent à toutes les heures pour ces villes, ou reviennent dans ces directions."
"On a fait un port intérieur qui fait arriver les marchandises jusqu'à la porte des magasins, "...
près de la place du marché aux poissons, tout près d'une des entrées de la ville, l'abattoir... "et l'on a multiplié les écluses, qui font la fortune du pays, par les irrigations qu'elles facilitent et par la navigation qu'elles assurent : chacune a son numéro ; en les ouvrant toutes à la fois, on submergerait dix lieues de prairies, et on rendrait l'accès de la ville impraticable."
"Si ces digues venaient à se rompre par quelque circonstance fortuite, on conçoit quel serait le danger. "
"L'habitude fait qu'on vit là-dessus fort tranquille, en attendant le refoulement des vagues de la mer du Nord, et quelque catastrophe du genre de celle de Cronstadt et de Saint-Pétersbourg"
entièrement fortifiée, renforcée par les travaux de Vauban, Bergues vit dans son enceinte, bien protégée...
La Nekestor (photo du net) ... "Construction du XVème siècle, la Nekerstor est à la fois une puissante tour de flanquement du front Ouest et une porte d'eau. Jusqu'à 1720-1725, date de recouvrement de l'actuel canal souterrain, c'est elle qui commandait l'accès en ville par la voie d'eau.""De style ogival, la tour doit son nom au Neker, animal de la mythologie flamande vivant dans l'eau et qui était sensé vivre dans les entrailles de la tour."
La suite vous emmènera vers les portes de la ville, les murailles et les remparts... |
un joli soleil couchant sur le voilier...
voici ce que dit Wikipédia du navire école "le Duchesse Anne" : " Le (ou la) Duchesse Anne, ex-Grossherzogin Elisabeth est le plus grand voilier, et le dernier trois-mâts carré, conservé en France. Construit en 1901 par le chantier Johann C. Tecklenborg de Bremerhaven-Geestemünde (Brême) selon les plans de Georg W. Claussen, il est considéré comme un chef-d’œuvre d’architecture navale, en raison notamment de la forme profilée de sa coque en acier et de l'équilibre général du navire, qui ménagent un espace habitable d'une grande capacité, tout en innovant en matière de sécurité. Ancien navire-école de la marine marchande allemande, passé en 1946 sous pavillon français et remis à la Marine nationale française comme dédommagement de guerre, basé à Lorient et Brest sans jamais appareiller, il échappe de peu à la démolition, grâce à l'opiniâtreté de quelques passionnés dans les années 1970. Après une très longue restauration visant à lui faire retrouver son état d'origine, et conserver son authenticité de navire-école, il est, aujourd'hui, un bateau musée qui peut être visité dans le port de Dunkerque. Utilisé dans le cadre d'actions de communication événementielle, mais étant définitivement à quai, sa notoriété n'égale pas celle du Belem qui bénéficie, pour sa part, des effets médiatiques des rassemblements de gréements traditionnels" |
c'est ici !!
trop envie d'essayer mais je n'avais pas de moules assez grand, j'ai utilisé des ramequins... nous en avons mangé hier soir et j'ai fini ce midi... le roquefort convient très bien aux endives... nous nous sommes régalés ! |
automne et presque Halloween en même temps ! au fur et à mesure de mes sorties, je ramasse les fruits et les feuilles d'automne...ça met de la couleur dans l'appartement...
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rien de particulier dans notre balade ce matin, sauf cette maison dont il ne reste que la façade...
j'ai remarqué ce fronton d'un bâtiment construit en 1783, comportant un monogramme "O J" voici ce qu'en dit l'inventaire général des monuments historiques : "ordre colossal, ordre ionique, pilastre, fronton ; cuir découpé, médaillon, monogramme, chêne, laurier ; guirlande ; ornement à forme géométrique" ordre colossal composé de pilastres ioniques à refends couronne d'un fronton triangulaire, support : façade sur rue ; sujet : corniche sculptée, support : encadrement rectangulaire de porte cochère ; sujet : monogramme inscrit dans 2 médaillons portés par un cuir, cuir encadré d'une branche de chêne d'un côté et de laurier de l'autre, support : encadrement de porte cochère, du niveau de l'agrafe ; sujet : guirlande de lauriers sculptée, support : tympan du fronton ; sujet : ornement géométrique en ferronnerie, support : jour des vantaux de la porte cochère, garde-corps des fenêtres' "Hôtel édifié pour P. _Degravier : autorisation de bâtir accordée en 1783. Guirlande du fronton et décor avec cuir de porte cochère sculptés probablement vers le milieu du 19e siècle. Après 1987, l'intérieur des bâtiments est réaménagé, l'escalier disparaît, pour l'installation de bureaux et du cinéma commercial Jean Bart"
Ce bâtiment a abrité pendant longtemps plusieurs salles de cinéma. Derrière cette façade des appartements très modernes ont été construits... (photo satellite sur google) |
un peu de tout et je n'aime pas jeter. alors ?.... une pizza bien sûr !
un reste de farine blanche et un peu de farine de sarrazin, une petite boîte de tomacoulis, des rondelles très fines de mini-aubergine, une petite tomate coupée en rondelles, des coeurs d'artichauts, une petite boîte de miettes de thon, des cubes de fromage de brebis aux baies, deux petits oignons, poivre, un reste de parmesan râpé, quelques câpres au centre et hop, au four ! |
avec leurs jolies cartes postales qui font rêver !
merci Maryse pour ce bel horizon sur la mer... une belle région... et un joli clin d'oeil de la "Belle Dame" venant de Marie-Claude et qui me donne bien envie d'y retourner !
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ce midi, une pierrade de porc et..... des lentilles. Le tout accompagné d'une délicieuse moutarde au cidre... hummm
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aussi appelée Oreille d'âne, Langue de vache, Confée, Grande consoude, Consolida major....
je ne crois pas me tromper en disant ce c'est elle sur la photo... peu de pieds avaient de ces petites fleurs en forme de trompette que j'ai trouvée bien jolies !
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