Après notre visite du musée, nous nous sommes dirigés vers le vélodrome... La construction du stade est liée à la volonté des élus de développer le sport et le plein air pour la population grandissante de Roubaix... (les textes en vert sont issus du net)...
"Le vélodrome André-Pétrieux, ou vélodrome de Roubaix, est un vélodrome situé à Roubaix (Nord), en France. Il a été inauguré en 1936 et se trouve à l'est de la ville, entre l'avenue Roger-Salengro et l'avenue du Parc-des-Sports. Il est connu pour être le lieu d'arrivée de Paris-Roubaix depuis 1943. Il succède au premier vélodrome roubaisien, inauguré le 9 juin 1895 et détruit en 1924, et qui avait accueilli Paris-Roubaix de sa création jusqu'en 1914. Le vélodrome de Roubaix a également accueilli les championnats de France de cyclisme sur piste en 1966 et 1971 et est depuis 2006 le cadre d'une course de cyclo-cross disputée en janvier et devenue une manche de la coupe du monde de cyclo-cross en 2008-2009, 2009-2010 et 2012-2013. La pelouse au centre du vélodrome accueille les matchs du Rugby club de Roubaix." "Paris-Roubaix est l'une des plus anciennes courses cyclistes, créée en 1896 par Théodore Vienne après l'ouverture du nouveau vélodrome de Roubaix. Cette classique flandrienne s'est disputée tous les ans jusqu'à nos jours, en mars ou en avril, interrompue seulement par les deux guerres mondiales. Depuis 1966, elle ne part plus de la région parisienne mais de Picardie : de Chantilly de 1966 à 1976 et de Compiègne, depuis 1977, avant de parcourir plus de deux cent cinquante kilomètres vers le nord. Surnommée « l'enfer du Nord », « la dure des dures » comme le vantent les affiches de la 106e édition, « la Pascale » ou encore « la reine des classiques », la course inclut plusieurs secteurs pavés…, D'autres secteurs, très étroits, ont été tracés entre les champs de betteraves et ils ne peuvent être empruntés qu'en file indienne. Quand l'épreuve se déroule sous la pluie, la boue ajoute à la difficulté et aux risques. Le vainqueur est non seulement un homme fort du peloton, mais il doit aussi être chanceux et bien soutenu par ses équipiers." "À l'origine, les routes pavées ne constituent pas une spécificité de Paris-Roubaix. Durant les premières décennies, elles représentent une soixantaine de kilomètres du parcours : une quarantaine de kilomètres ininterrompus entre Hénin-Liétard et Roubaix, et une vingtaine dans les principales villes traversées. Les voies restantes sont encore en terre, sauf de rares secteurs déjà bitumés. Paris-Roubaix est alors davantage caractérisée par sa distance, plus courte que celle des classiques de l'époque, ce qui la rend plus nerveuse.
Le bitume commence son apparition massive durant l'entre-deux-guerres… Le nombre de kilomètres pavés tombe à 31 en 1955, et atteint son minimum en 1965 avec 22 km." "Les 63 premières éditions de Paris-Roubaix, de 1896 à 1965, se sont déroulées sur des parcours similaires. Partant de Paris ou de sa banlieue Chatou et Saint-Denis notamment
La première difficulté était une côte située à Cormeilles au sommet de laquelle une prime de 1 000 ou 2 000 francs était attribuée au coureur passant en tête. Le lieu emblématique de Paris-Roubaix à cette époque est la côte de Doullens dans la Somme. Elle a joué un rôle important dans la course durant les premières décennies et était considérée comme le premier « juge de paix ». Elle est située sur la route nationale 25 à la sortie de Doullens et mène au hameau de Beaurepaire. Longue de 2 500 m, elle était exposée au vent ce qui provoquait la formation de bordures au sein du peloton." (cette photo est issue du net)... partout ici, même dans les anciennes douches, on retrouve les noms de cyclistes célèbres, Jean Stablinsky, Eddy Merckx, Louison Bobet, Bernard Hinaut...
"On dit d’ailleurs ici que l’Enfer du Nord mène au Paradis." " Depuis plus de 120 ans, Roubaix vit cyclisme, cycle et vélo à l’approche du mois d’avril. Les onze autres mois de l’année ne sont pas en reste de cyclisme. Au cœur de la ville, le parc des sports est le rendez-vous du cyclisme sportif, avec le vélodrome André Pétrieux créé en 1936, qui voit tous les ans l’arrivée du Paris-Roubaix" ... "À Roubaix, le Paris-Roubaix peut se vivre toute l’année : d’autres versions de la course (VTT, Cyclo, Challenge, Junior…) existent et des visites des vélodromes assurées par un passionné sont proposées chaque mois par l’office du tourisme."
Chaque vainqueur reçoit le trophée de la course... A côté du stade ce trouvait un centre de plein air pour les enfants atteints de tuberculose. Ce lieu va être transformé pour être intégré dans un complexe sportif dédié au cyclisme...
" Aujourd’hui, la ville devient également un pôle important du cyclisme sur piste, depuis l’ouverture du vélodrome couvert, le Stab, baptisé ainsi en mémoire au coureur Jean Stablinski. Grâce à une piste de BMX qui vient compléter cette offre de cyclisme sur route et sur piste, Roubaix est désormais capable d’accueillir tout au long de l’année des compétitions internationales (Coupe du Monde de cyclo-cross, open international de cyclisme sur piste…). Avec ses équipements de qualité et des événements d’envergure, Roubaix apparaît véritablement comme une ville où la passion du cyclisme peut s’exercer et se vivre toute l’année."... "Le Stab, vélodrome couvert ouvert en 2012 accueille les Championnats de France de cyclisme sur piste, ainsi que de nombreuses compétitions et baptêmes sur piste. L’enceinte générale du Vélodrome a accueilli les Championnats du Monde UCI de Cyclocross et continue de vivre de nombreux évènements annuels, sportifs, culturels ou historiques."...
Dès l'entrée, nous sommes impressionés par la particularité du lieu... Ici, de grands sportifs ont offert un de leur maillot à leur passage...
Nous nous installons sur les gradins, chance un entraînement à lieu cet après-midi là ... le revêtement est fait de lamelles de bois. La vitesse est très très rapide.
Les vélos sont spécialement conçu pour la piste. Ils n'ont pas de frein et pour s'arrêter, les "pistards" doivent ralentir progressivement
Vous pouvez venir vous entraîner, le parc à vélos vous est accessible... vous pouvez avoir votre "baptème de piste" (inclinaisons de la piste 44,3°) !! sensations garanties !!!
L'ensemble du lieu est modulable et peut accueillir des séminaires... Une exposition (photo du net) a été inaugurée à l'occasion du Paris-Roubaix 2016 en préfiguration de la construction du musée.
"L’exposition de préfiguration est un premier pas vers le musée définitif de Paris-Roubaix. Plus grand et plus étoffé, il mettra en scène chaque pan de l’histoire, chaque détail de l’histoire. Installé au cœur du parc des sports de Roubaix, entre le Vélodrome et le Stab, le musée de Paris-Roubaix sera un musée vivant, alliant histoire et actualité. Il sera connecté et offrira au plus grand nombre un véritable voyage au cœur de l’épopée Paris-Roubaix. Le musée aura ses expositions temporaires, ses manifestations et deviendra l’un des grands pans de la culture à Roubaix, confirmant ainsi la cité aux mille cheminées comme ville aux trois musées, avec le Musée de la Piscine et La Manufacture Musée de la mémoire et de la création textile." Peut-être une bonne occasion de retourner à Roubaix voir ce nouveau musée...
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les 12 commentaires
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profusion de fleurs, marais salants... jolie carte ! merci Françoise la Guilaumette !
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Nous passons à l'étage...
Instinctivement, on s'arrête pour apprécier l'ensemble des oeuvres présentées...
les ouvertures qui donnent accès à la galerie supérieure où se trouvaient les plongeoirs, sont autant de cellules de verres où nous découvront l'art du textile dans toute son ingéniosité ...
" Histoire des collections les collections du musée rassemblent celles du musée industriel de Roubaix et celles du musée municipal consacré au peintre d’origine roubaisienne Jean-Joseph Weerts. Plusieurs collections sont aujourd'hui présentées au public sur un espace d'environ 7 000 m2 : une collection de textiles comprenant des milliers d'échantillons de la production française de 1835 à 1940 et des pièces textiles allant de l'Antiquité (Égypte) à la création contemporaine une collection de mode une collection de céramique un fonds ethnographique sur l'industrie textile et un fonds beaux-arts constitués d'œuvres des xixe et xxe siècles (Camille Claudel, Henri Fantin-Latour, Jean-Léon Gérôme, Dominique Ingres, Tamara de Lempicka, Kees van Dongen…)" Ici un plat en métal réalisé par Picasso...
et des moulages de plâtre pour d'autres oeuvres prêtés par la famille de Picasso...
Changeons maintenant de direction dans les bâtiments... Nous passons devant la cafétaria qui a conservé ces meubles d'origine...
Il existait un solarium pour soigner les enfants atteints de tuberculose...
" Le solarium de l’ancienne piscine municipale est aujourd’hui un jardin botanique textile dédié aux plantes cultivées pour l’exploitation de leur fibre ou de leur teinte." " Le jardin montre la relation existant entre la botanique et l’industrie textile : des fibres et des plantes tinctoriales (qui servent à teindre) y sont plantées selon un parcours thématique. Le jardin est un espace à contempler mais également à visiter. Il a été conçu et est entretenu par le service Espaces Verts de la Ville de Roubaix. Les végétaux mis en scène font référence à ceux présentés dans le musée pour leur qualité esthétique et leur pouvoir tinctorial Le jardin constitué de vagues reprenant chacune une couleur de teinture, le rouge, le jaune, le bleu, le vert, le brun, le violet et le gris. A première vue cela ressemblerait à un jardin de curé où se conjugueraient l’utile culinaire ou médicinal (l’origan, l’oseille, la rhubarbe, l’artichaut) et l’agréable visuel de la rose de provins, trémière, dahlia, scabieuse et verge d’or. Mais c’est avant tout un jardin thématique qui se réfère au passé industriel de Roubaix." De ce côté de la galerie, nous accédons à l'étage supérieur... tout est par mesure d'hygiène en céramique...
pour les plus aisés, il existait des "salles de bains" avec vue sur le jardin... pour les messieurs...
et pour les dames...
cette aile des bâtiments est consacrée aux oeuvres picturales et sculpturales... ainsi ce bronze de Beethoven...
ou cette sculpture d'Armand BLOCH ...
"Masques de peintres, sculpteurs, architectes et graveurs français du XIXe siècle et contemporains, 1913, chêne ciré"
J'aurais aimé y rester beaucoup plus longtemps... bon comme dans beaucoup d'endroits, ça donne l'envie d'y revenir... la prochaine étape nous emmènera voir le vélodrome de Roubaix et je vous expliquerait pourquoi ces deux lieux sont liés... D''autres copinautes ont déjà fait des articles sur ce musée, je vous mets les liens pour les retrouver : Sylvie "les bons restaurants" ici ! Marie-Claude "33 gourmande" ici ! Marie-Christine "Galinette" ici ! |
une nouvelle découverte ce jour-là à Roubaix... Une ville vivant à l'époque industrielle (1900...) ville aux "mille cheminées" allons ne soyons pas dans l'exagération, il y avait condensées en centre ville, 267 cheminées, correspondant à autant d'industries (lainières, tissages et autres...) ce qui a fait quintupler en peu de temps la population qui vivait dans des conditions insalubres, où les enfants souffraient de tuberculoses, où les maladies se propageaient comme trainées de poudre, promiscuité, manque d'hygiène, pollution (dèjà à cette époque)... l'idée est de faire sortir les ouvriers de leur condition par l'hygiène et le sport... ainsi fût créés la piscine et le vélodrome....
(les textes en vert sont issus du site officiel et d'internet) "Construite dans le style Art déco, c'est à la fois une piscine sportive, avec son bassin olympique de 50 mètres, et un établissement public de bains-douches. " "Le musée de La Piscine Musée d’art et d’industrie André Diligent, qui a ouvert ses portes le 21 octobre 2001 est implanté sur le site de l’ancienne piscine Art Déco qui à l’initiative du maire Jean-Baptiste Lebas a été bâtie entre 1927 et 1932 selon les plans de l’architecte lillois Albert Baert (1863-1951). " "La piscine est inaugurée le 2 octobre 1932. Elle est conçue comme un sanctuaire de l’hygiénisme en réponse à la misère des populations ouvrières. Elle offre un équipement sportif de grande qualité et met en avant les capacités d’une équipe municipale issue du monde ouvrier. La façade théâtrale est de style byzantin. Le plan est celui d’une abbaye : quatre ailes disposées autour d’un jardin évoquant un cloître. Dans les ailes Sud et Ouest les baigneurs pouvaient utiliser des baignoires. L’aile Nord comporte les espaces de circulation et de distribution et les zones de loisirs (terrasse solarium et bar). Le bassin et les cabines se trouvent dans l’aile Est dont les verrières représentent le soleil levant et le soleil couchant. "
cette photo dès l'entrée du musée ne laisse voir que des hommes. En effet, il y avait des jours d'ouverture, pour les hommes, pour les femmes et pour les enfants et les personnes âgées... "Le choix de l’architecte n’a pas été anodin pour Jean-Baptiste Lebas. Albert Baert est un homme progressiste, de gauche et franc maçon. En octobre 1932, à l’ouverture, la piscine apparaît alors comme un programme politique et social. En effet, par la beauté et l’efficacité du lieu, il y a naissance d’un rationalisme théatral. Après 50 ans d’utilisation la piscine est fermée en novembre 1985 pour des raisons de sécurité."
dès l'accueil, nous sommes bien sûr dans un musée...
"Le décor intérieur est caractéristique du style art-déco et semble présenter des symboles maçonniques. En effet, Albert Baert appartenait à la loge maçonnique du Nord-Orient de Lille dont il a construit le temple rue Thiers à Lille. En 1934, la piscine est classée par la revue Bâtir comme l’une des plus modernes d’Europe." "Pour répondre aux besoins des industriels, la ville se dote d’une laverie moderne sise dans les sous-sols de l’ancienne piscine municipale. Au service de l’hygiène, on y trouvait également des bains publics, un bain de vapeur et même un coiffeur." Après être passés par les douches, nous débouchons sur un endroit magique, superbement éclairé... un plan d'eau traverse l'ensemble de la salle. Un plancher peut venir le couvrir lors de manifestations artistiques. On ne peut que se sentir enveloppé de lumière en arrivant dans cet endroit ...
"Bien que cette figure crachant de l’eau représente Neptune le dieu des océans, elle a été surnommée le lion par les baigneurs en raison de sa chevelure évoquant une crinière."
"L’origine du musée La Piscine de Roubaix remonte à 1835, date de la création du musée industriel de Roubaix qui présente dans de gros ouvrages reliés des échantillons significatifs de la production textile contemporaine de la ville. Le rôle essentiel du musée est la protection commerciale et industrielle des produits manufacturés face à la concurrence. Il conserve aussi la mémoire de la révolution industrielle et constitue ainsi un projet éducatif destiné à la population roubaisienne. Les initiateurs de ce musée sont des manufacturiers associés à l’épopée économique de la ville. Le musée industriel de Roubaix existe jusqu’en 1861, date à laquelle il est confié à Théodore Leuridan, archiviste et bibliothécaire. Le musée est alors installé au second étage d’une ancienne filature et s’oriente vers les Beaux-Arts.""En janvier 1998, les travaux débutent sous la direction de l’architecte Jean-Paul Philippon choisi par le jury du concours international de concepteur ouvert en décembre 1993. L’ensemble du bâtiment est restauré pour accueillir les collections. Des salles d’expositions temporaires sont construites ainsi qu’une nouvelle aile le long du jardin de la piscine pour le parcours Beaux-Arts." "A l’intérieur, au centre du bassin, une lame d’eau rappelle la vocation première du lieu. Sur ses bords, le jardin de sculptures. Cet espace central du musée a diverses utilisations : expositions, défilés de mode… Autour du bassin, au rez-de-chaussée et au premier étage, les cabines dont on a réemployé les briques émaillées d’origine, sont converties en vitrines qui présentent des céramiques, des tissus, des bijoux, des dessins…." "Les tympans représentant le soleil levant et le soleil couchant, alors qu’ils sont situés sur un axe Nord-Sud, étant très dégradés, ils ont été restaurés avec de nouveaux verres sous la direction de Monsieur Brouard, maître verrier."
avant d'être implanté dans la Piscine, le musée existait déjà :
" En 1882, la ville crée avec l’Etat une école d’ingénieurs pour le textile, l’École nationale supérieure des arts et industries textiles (ENSAIT). Intégrées au projet de l’école pour permettre aux futurs ingénieurs d’acquérir une connaissance artistique, les collections du musée et de la bibliothèque de la ville lui sont apportées en 1889, date de son inauguration. Le musée devient alors musée national" "À partir de 1902, Victor Champier, ancien directeur de la Revue des Arts Décoratifs nommé directeur de l'école, développe considérablement les collections, par ses achats d'œuvres contemporaines, comme par les dons de l'Etat ou de particuliers qu'il suscite. Mais, après sa mort en 1929, le musée tombe en désuétude.
En 1940, le musée ferme ses portes en raison de la guerre. Il ne les rouvre pas et, en 1959, le musée est déclassé par l’Etat. Ses collections sont alors pour partie dispersées, ne laissant subsister dans l'école qu'un dépôt sans inventaire, très détérioré. En 1924, un nouveau musée municipal, installé au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville, est fondé pour recevoir la donation d'une cinquantaine de tableaux du peintre roubaisien Jean-Joseph Weerts. Le sculpteur Marcel Guillemyn, chargé du musée Weerts à partir de 1963, se passionne pour le patrimoine de l'ancien musée industriel et entreprend de récupérer une partie de la collection et de la stocker dans les bureaux de l’hôtel de ville. Mais le musée municipal ferme ses portes à son tour en 1981." Tout le long du bassin, nous découvrons des sculptures monumentales qui ne semblent pas si impressionnantes vue la grandeur de la salle...
graciles, ces statues nous laissent flâner au fil de l'eau...
nous nous laissons prendre au charme de ces naïades... tout à fait en accord avec la mosaïque Art déco représentant les ondulations de la mer...
nous arrivons au bout du bassin pour découvrir, un portail, de style mauresque, en faïence, qui a trouvé toute sa place en cet endroit ...
" L’installation du portique restauré de Sandier en 2002 Le portique est restauré. Désormais, le bassin est conclu par ce monumental portique en grès émaillé polychrome conçu par Sandier pour la bibliothèque du pavillon français à l’Exposition Universelle de Gand, en 1913."
Nous parvenons à l'étage pour apprécier l'ensemble de cet espace dédié à l'art...
instinctivement, on s'arrête pour mieux profiter de la magie de ce lieu unique...
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sur une jolie idée de Ginette du bloc "campagne et mer" ici ! j'ai réalisé un gâteau aux pommes...
j'ai ajouté 1 oeuf, un peu plus de maïzena et un sachet de levure. battre le sucre avec les oeufs, ajoutez le beurre fondu puis la maïzena et la levure... allongez la pâte avec le cidre. dans un plat beurré posez les quartiers de pommes versez la préparation dessus et enfournez pour 40 minutes à 180 °... dé - li - cieux ! merci Ginette ! |
Fanfan... toute en délicatesse j'aime ces tons fondus qui mettent l'insecte en valeur ! merci Fanfan !
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le longe-côte vous connaîssez ?
très physique... par tous les temps... sol inégal, balloté par les vagues... pas loin du bord mais... vu de loin... de petits points dans la mer...
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dans une belle enveloppe vert pomme... une jolie carte pour ma fête !
merci elle est très délicate et me plaît beaucoup ! |
c'est ici ! il est devenu le GICATMI... chacune ayant ajouté sa "pate" suivant les goûts.
J'ai fait la recette de Gigi et pour ma part, j'ai coupé en tout-petits bouts des morceaux d'orange confites... du coup, j'ai mis un peu moins de sucre roux... Nous ne le mangerons pas demain puisque je cuisine pour un après-midi famille mais je vous donnerai des nouvelles ! |
Il y avait encore des harengs, c'est l'occasion de faire un plat au four...
1 carotte 2 oignons 1 citron 2 harengs vin blanc 1 fond d'huile d'olive poivre, sel thym laurier couper la carotte en très fines lamelles, les oignons en petites rondelles ainsi que le citron...
huilez un plat à four posez les carottes, les oignons et le citron mettre quelques boules de poivre, du sel, le thym, le laurier. Disposez les harengs sur ce lit de légumes et couvrez avec le vin blanc; Enfournez pour 15/20 minutes |
Izabelle du blog "Le monde selon RayZab" ici !
souhaite jardiner avec la lune... le cycle lunaire est basé sur 28 jours avec une lune plus ou moins apparente pour nous terriens en fonction de la rotation des planètes... (photos issues de Clipart) Comment s'y retrouver... voici une explication simple et efficace :
regarder la lune tout simplement et ce n'est pas une blague lol ! imaginez un trait qui relie les deux pointes du croissant de lune et se prolonge vers le bas pour forme un "P" ... vous êtes en période de Premier quartier, donc lune montante ou ascendante... les plantes seront attirées vers l'attraction lunaire et donc pousseront en hauteur (valable lors des semis et des greffes) ... vers le bas pour former un "D"... vous êtes en période Descendante ou Décroissante (Dernier quartier) les plantes s'épaissiront et ne pousseront pas très haut (valable pour les plantes racines, pour la taille, les greffes)... ceci concerne les plantes de même pour vos cheveux selon que vous souhaitez qu'ils poussent (période "P") ou qu'ils épaississent (période "D") ... La lune influencerait notre santé, notre nervosité... et notre caractère également lol ! mais ça c'est une autre histoire... |
Nous revenons dans le "Vieux-Lille"... impressionnés par la masse imposante de la Porte de Gand...
"La Porte de Gand est une porte de Lille inscrite dans l’ancienne enceinte espagnole construite entre 1617 et 1621 lors de l'extension de la ville. Elle a été classée monument historique en 1929." "Construite lors de l'extension de l’enceinte de la ville sous l’âge d’or des archiducs Albert et Isabelle, gouverneurs des Pays-Bas, la porte de Gand est édifiée par les maîtres maçon Pierre Raoul et Jean Le Mestre vers 1620 et inaugurée en 1625. Elle a ensuite été conservée par Vauban, lors de la reconfiguration des fortifications à partir de 1668, qui l'a simplement renforcée de quelques ouvrages avancés. Initialement nommée porte de la Magdeleine, elle est renommée porte de Gand après la Révolution." Le rez-de-chaussée en grès est formé par trois arches doublées d'archivoltes en plein cintre. La partie médiane est formée par un mur en brique bicolore formant des motifs géométriques et percée de six fenêtres à croisillons. La partie supérieure est formée par un toit en ardoise avec au centre une lucarne et de part et d'autre deux cheminée Elle accueille le restaurant gastronomique "Les Remparts" depuis 1997."
"Au départ, seule existait le passage central. Deux arcades supplémentaires furent creusées en 1875, afin d'améliorer la circulation et de permettre le passage du tramway qui circula jusqu'en 1963. La partie médiane est formée par un mur de brique décoré par des emblèmes runiques avec au centre, un ornement sculpté avec le blason de Lille surmonté d'un fronton triangulaire et de part et d'autre l'emplacement des bras du pont-levis. Au-dessus de chaque passage latéral, se trouve un cartouche en pierre blanche orné de motifs divers (guirlandes...) La partie supérieure est constituée d'un entablement avec une console centrale en pierre blanche possédant une niche à coquille qui abritait une statue détruite pendant un siège." (photo du net) nous passons rue de la Monnaie, l'une des plus vieilles rues de Lille.
"La rue de la Monnaie emprunte le parcours de la voie principale du castrum fortifié qui, au XIe siècle, relie la porte du Castel à la porte Septentrionale. Nommée rue Saint-Pierre, elle prend son nom actuel en 1685, lorsqu'un Hôtel des Monnaies créé à Lille par Louis XIV s'installe dans l'ancienne maison du châtelain de Lille situé dans la rue. Il n'en reste aujourd'hui que l'Hôtel du Juge Garde des Monnaies édifié tout à côté." (source Wikipédia) Les sous bassements noirs et la couleur terracotta nous disent que nous sommes devant le musée de l'Hospice Comtesse.
"Situé au coeur historique de la ville, en bordure de l’ancien lit de la basse Deûle et du port, le musée de l’Hospice Comtesse reste l’un des derniers témoignages lillois de l’action des comtes de Flandre."... "Fondé en 1237 par la comtesse Jeanne de Flandre (1200 -1244) dans l’enceinte de son propre palais, l’hôtel de la Salle, l’ancien hôpital est placé sous la protection de la Vierge. Aujourd’hui, les bâtiments de la cour d’honneur du musée offrent un panorama de l’art de construire à Lille du XVe au XVIIIe siècle (salle des malades, bâtiments de vie communautaire des religieuses, aile 1724, chapelle)." (source "musée Nord) Un musée superbe retrace l'intimité d'une maison flamande au XVII et XVII siècles... Nous allons maintenant en direction de la Deûle. Voici l'ancienne Halle aux Sucres, (entrepôt destiné aux sucres, aux grains et étoffes) ce bâtiment a été réhabilité...
Au passage des petites rues, des maisons moyennâgeuses se remarquent par leur petite taille et leur architecture à arcures si particulière...
" De l’habitat médiéval, il ne reste rien à la surface de la ville actuelle. Seules quelques caves voutées du xiiie siècle dans le Vieux-Lille, ainsi que des ponts romans sous la chaussée, témoignent encore de ce passé, notamment rue des Chats-Bossus, Place du Lion-d’Or, rue de la Monnaie, rue des Arts ou rue Saint Jacques. Car la ville est alors construite de maisons de bois et de torchis (2 maisons à pans de bois sont connus, contour de la treille et une autre découverte en cœur d'ilot place du lion d'or) et ce n’est qu’en 1567 que le Magistrat imposera de construire en pierre. " rue Princesse, nous passons devant la maison natale du Général de Gaulle.
"Le Musée Maison natale de Charles de Gaulle : La maison natale de Charles de Gaulle est située au 9 rue Princesse. Afin de perpétuer son souvenir, elle est devenue un musée et a rouvert en 2005 après l'aménagement de nouvelles salles d'exposition, espace multimédia, sur la vie et l'œuvre de Charles de Gaulle. On peut y voir notamment la chambre où le petit Charles vit le jour le 22 novembre 1890, des portraits ainsi que du mobilier d'époque" la Deûle est tout à côté et nous découvrons le "Pont Napoléon"...
"Le pont Napoléon était une élégante passerelle construite en 1812 sur les plans de l'architecte Benjamin Dewarlez. A l'effigie de l'empereur, les quatre piliers du pont retraçaient ses principales victoires." "Le pont est détruit en 1918 par l'armée allemande lors de sa fuite durant la Première Guerre mondiale. Il est reconstruit partiellement en 1920 et à nouveau détruit par les Allemands en 1944. Un projet de reconstruction est planifié en 1939 ; le pont a été reconstruit à l'identique en 2014." Des travaux de parking sont entrepris sur le Champ-de-Mars, le quai a été transformé et nous profitons de faire une petite pause devant cette eau si calme... Les quais le long de la Deûle invitent à la promenade et à la flânerie...
Dernier regard sur le Pont du Ramponeau qui trop usagé et mal entretenu sera remplacé par un passage plus fonctionnel.
"Le pont-levis dit "pont du Ramponeau" a été construit à la fin du XIXe siècle en remplacement du vieux pont tournant établi en 1818 dans la continuité de la rue des Fossés-Neufs (actuellement rue Léonard Danel) et face à la guinguette du Ramponeau (Lille d’Antan) Le nom du pont provient du café du Ramponeau, une ancienne guinguette qui est apparue en 1755 (soit 4 ans après le creusement du canal de la Moyenne-Deûle) et que l'on aperçoit derrière le pont sur ce cliché. Aujourd'hui, le café du Ramponeau n'existe plus. Le pont du Ramponeau a été très endommagé durant le premier conflit mondial mais a été reconstruit. La passerelle a, quant à elle, disparu." Ici, se termine pour aujourd'hui notre balade à Lille... nous y retournerons à la découverte d'autres quartiers ... |
Nous passons par la rue Saint-Jacques... la maison date de 1681. On y déguste : Croustillant de maroilles, filet de boeuf aux ravioles de foie gras et feuilleté aux marrons,compote au gingembre... ou Déclinaison de saumon : confit, mariné et en sushi de quinoa...
Nous n'avons fait que passer ... Nous passons sous la "porte de Roubaix" ...
" La porte de Roubaix, à l'origine porte de Reneau puis porte Saint-Maurice, est une porte de Lille, inscrite dans l’ancienne enceinte espagnole construite entre 1617 et 1621."... "Inaugurée en 1625, elle a été percée de deux arches latérales et restaurée en 1875 pour laisser passer le tramway (photo office de Tourisme Lille)" ... Nous traversons le parc Henri Matisse...
" Le parc a été conçu par le paysagiste Gilles Clément sur le principe d’un jardin en mouvement évoluant au rythme des saisons. En son centre, l’Ile Derborence fait référence aux forêts primaires des Alpes suisses, vierge de toute intervention humaine."... A la fois art et fonctionnalité écologique... ce sont des ruches ! notre itinéraire nous emmène vers Euralille que nous traversons pour aller visiter le cimetière de l'Est...
"Le cimetière d'Est est créé en 1779 sur un terrain appartenant à une famille qui a souhaité que cet ancien parc conserve son caractère paysager. Il regroupe 36 000 tombes sur 22 hectares." "Au nord-est de Lille, entre le centre Euralille et le quartier Saint-Maurice-Pellevoisin, le cimetière de l'Est s'étend sur 22 hectares. C'est l'un des plus vieux cimetières de cette taille en France et sans doute l'un des plus beaux de la région. En 1779, année de sa création, ce n'était encore qu'un parc très arboré appartenant à une famille qui a souhaité que le lieu garde son aspect paysager. Parmi les 36 000 concessions que renferme le cimetière, le visiteur pourra découvrir les noms des grands hommes qui ont fait la renommée de la région. À côté de la tombe d'Alexandre Desrousseaux, auteur du célèbre P'tit Quinquin, se trouve la tombe de l'ancien Premier ministre et député Pierre Mauroy, qui a depuis 2013 donné son nom au grand stade de la ville." (source du site du "Petit Futé)
De nombreuses tombes ont des statues à taille humaine comme celle de la violoncelliste Eliza de Try (1846-1922) jouant de son instrument...
(clic sur les photos pour agrandir...) Beaucoup d'hommes célèbres y reposent :
Charles Saint-Venant (1868-1926) Roger Salengro (1890-1936) Albert Samain (1858-1900)... "Parmi les autres personnalités enterrées au cimetière de l'Est se trouvent le professeur Oscar Lambret, créateur du centre anticancéreux de Lille et administrateur originel de la cité hospitalière de la ville, mais aussi l'architecte de l'hôtel Castiaux, Émile Vandenbergh…" Certaines tombes sont particulières...
des tombeaux de famille imposants...
Celui-ci, aurait servi de dépôt provisoire et lors de grandes épidémies...
Il est midi nous traversons le "Jardin des Géants" ... petite pause déjeuner...
"Le jardin, construit sur un ancien parking, suit une logique de développement durable et de renouvellement urbain. Par ailleurs, le bâtiment technique est recouvert d'une structure permettant le développement d'une plante grimpante afin d'en masquer la vue et de marquer la prédominance de la nature dans cet espace. Le nom du jardin et les têtes géantes en osier à armatures métalliques rappellent les traditions des Géants du Nord de la France et de la Belgique." "... les paysagistes de l'Atelier Mutabilis (Paris) ont créé sur 2 hectares un nouvel espace de nature et de poésie, inauguré en juillet 2009. On y accède par le Parvis des Nuages, planté de 5 espèces de bambous. Puis vient l'Herbe des Géants, où alternent clairières et végétation luxuriante. On arrive alors au Jardin des Sources, offrant une déambulation paisible entre bassins et miroirs d'eau. Avec en toile de fond, les tours futuristes d'Euralille..." |