mardi nous sommes allés cueilir des mûres... 1kg 2... une partie au congélateur mais il faut aussi savourer le produit frais... alors une petite tarte aux mûres était la bienvenue !
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On en voit souvent de couleur violette, en voici un exemplaire blanc bien joli...
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Lors de notre balade du dimanche matin...
ce nez a attiré mon regard...
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Situé dans une très grande jardinerie le restaurant les Compagnons des saisons nous attendait pour le déjeuner...
L'aumonière de chèvre au miel, pommes et graines de courge torréfiées nous a mis en appétit... suivi d'une escalope de volaille, sauce champignons, un morceau de gratin dauphinois et en accompagnement une poélée de petits légumes croquants...
le repas s'est terminé par un café gourmand bien sympathique, dans une fraîche ambiance de verdure...
Notre visite se poursuivra par la visite du jardin Mosaïc au coeur du Parc de la Deûle... à bientôt ! |
"Différentes sources attribuent l'invention du genièvre à Franciscus de le Boë, médecin, anatomiste de l'Université de Leyde (aujourd'hui aux Pays-Bas). Vers 1650, il aurait été le premier à distiller de l'alcool en présence de baies de genévrier pour en faire une potion médicinale qu'il a baptisée "genièvre". Dans un premier temps, le genièvre n'était en effet pas destiné à être un alcool de bouche mais un remède en référence aux différentes propriétés médicinales des baies de Juniperus communis. Ce ne sont pas ces propriétés médicinales qui le feront passer à la postérité, mais ses propriétés gustatives : la baie de genièvre permet d'aromatiser l'eau-de-vie de grain et de lui donner un bon goût."
"Occupé depuis 1517, le site était au départ un simple moulin à eau, aux multiples fonctions (moulin à blé, moulin à drap, scierie de bois du Brésil…). En 1789, Guillaume Claeyssens arrive à Wambrechies et fonde une huilerie sur le site. Dans des bâtiments des xviiie – xixe siècles, classés monuments historiques, la distillerie Claeyssens commence en 1817 à fabriquer, selon une méthode ancestrale, un alcool de grains (seigle et orge maltée) de qualité et réputé qui a pris le nom de la commune. C'est aussi l'une des rares distilleries de genièvre d'Europe. La distillerie est toujours en activité. Parmi les bâtiments de la distillerie, mais situé à l'écart, une malterie est également inscrite aux monuments historiques." (Wikipédia)
"C'est en 1817 que Joseph Claeyssens créé la Distillerie à Wambrechies.
Arrivé de Belgique en 1789 pour fuir la révolution Brabançonne, la famille Claeyssens achète le moulin à eau de Wambrechies, utilisé dans un premier temps comme moulin à huile puis transformé en distillerie de genièvre, beaucoup plus rentable à l'époque. L'implantation de la distillerie de Wambrechies présente de nombreux avantages : . Le canal de la Deûle pour amener par péniches les céréales . le moulin à eau pour moudre le grin . la nappe phréatique qui fournit une eau pure, en grande quantité, à faible coût." (site de la distillerie) "À l'instar du gin, du whisky et de certaines vodkas, le genièvre de grains est une eau-de-vie de grains. Selon les distilleries, il peut être fabriqué à partir de différentes céréales, seules ou en mélange, comme l'orge, le seigle, le blé, l'avoine... Les baies de genévrier ne sont utilisées qu'en fin de fabrication au cours de la dernière distillation pour aromatiser le genièvre et lui donner son nom." "En 1999, la Distillerie est entièrement classées « Monument Historique » puis labellisée « Qualité Tourisme », afin de développer l’activitié touristique." (site de la Distillerie)
Il ne reste que deux distilleries en France à Houlle (vous pouvez retrouver l'article sur la distillerie de Houlle ici !) et à Wambrechies. Ce sont ces mêmes machines qui fonctionnent encore actuellement !!!...
"Une fois mélangées en proportion, les céréales sont moulues pour en faire de la farine et libérer l'amidon du grain."
La farine sera acheminée vers l'étape suivante pour le brassage...
la période de production s'étend d'octobre à Mars. Les machines nécessitent un entretien et un nettoyage avant et après la distillisation (environ un mois avant, un mois après)...
"Cette farine est ensuite mélangée à de l'eau chaude dans laquelle les enzymes naturelles du malt d'orge (principalement l'amylase) vont dégrader l'amidon en sucres : c'est le brassage, ou phase de saccharification, qui va durer plusieurs heures. À la fin de cette opération, on obtient un jus sucré appelé moût. Ce moût est alors ensemencé avec des levures (de type saccharomyces cerevisiae) qui vont pouvoir fermenter les sucres. On parle de fermentation alcoolique durant laquelle les sucres sont transformés en alcool par les levures." lors de l'ajout d'eau pure, il faut longuement brasser le moût pour éviter les dépôts et empêcher que les tuyauteries ne se bouchent. Il faut une force certaine. L'outil utilisé est cet impressionnant râteau ! Le brasseur de moût est surnommé "le gondolier" on comprend facilement pourquoi !!
"La dernière étape de la fabrication du genièvre est la distillation, qui se fait en deux ou trois passages en alambic selon les distilleries et permet non seulement de séparer le moût de l'alcool, mais également de concentrer ce dernier. Puis enfin, c'est au cours de la dernière distillation que l'on ajoute des baies de genévrier qui infusent dans l'alambic et parfument ce que l'on peut désormais appeler le genièvre."
par évaporation dans ces grandes colonnes, la vapeur s'échappera dans les tuyaux supérieurs et en se condensant deviendra liquide... La première distillation se fait en colonnes, la seconde se fera en alambic...
"En colonne la « pâte à crêpres » est séparée d’un côté l’alcool 35/40 °, d’un côté la partie solide" "Les éleveurs utilisent les « drêches », les résidus solides des distallations, pour nourrir leur bétail." Les drêches ne sont pas alcoolisées puisque l'alcool s'est évaporé... "Les baies de genevrier n'interviennent qu'en deuxième distillation".
Au niveau de l’alambic les baies de genevrier trempent dans l’alcool. Elles donneront le goût et la couleur au produit final... "Le goût final du genièvre variera selon les grains utilisés, leurs proportions, le mode de fabrication, la qualité et la quantité de baies de genévrier, mais également par son éventuelle maturation en fûts de chêne. Dans ce cas, les arômes vont évoluer en fonction de la durée de vieillissement, de la taille du tonneau, de son âge, voire des alcools qu'il aurait pu contenir auparavant. (Wikipédia)"
C'est dans l'alambic que l'alcool atteindra les fameux 49° !...
"En 1998, la Distillerie Claeyssens est rachetée par la famille Depasse, propriétaire des Grandes Distilleries de Charleroi.". C'est à Charleroi que se fera la mise en bouteilles...
En 2017, la Distillerie a fêté son bicentenaire... Outre le genièvre de Wambrechies la marque s'est diversifiée et propose en autres :
un excellent whisky single malt, de la bière au genièvre de Wambrechies, de la Chuche mourette au cassis ou à la violette, du gin, de la vodka et des cocktails aromatisés : pommes, spéculoos, vanille... de quoi satisfaire bien des goûts !... si un reportage sur la fabrication du genièvre vous intéresse, voici le lien pour le retrouver
https://www.wambrechies.fr/decouvrir-wambrechies/la-distillerie-claeyssens |
Bien sûr je sais que ce doit être le troisième bâteau qui portera ce nom mais c'est rigolo de lire "Marmottes III" alors qu'il y en a quatre dessinées dessus !
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Le monde fermé des mathématiciens... dans l'univers du monde de l'espionnage et du chiffre...
une histoire curieuse, des personnages humains... et d'autres...
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Aujourd'hui Véronique nous propose une marche jusqu'à la ferme du Duneleet...
Nous passons par le nouveau tronçon de la "méridienne verte" qui permettra aux marcheurs et aux cyclistes de rejoindre la Belgique... Nous passons devant l'entrée du Fort des Dunes :
"Le fort des Dunes est un ouvrage fortifié du xixe siècle sur la commune de Leffrinckoucke à 6 km à l'est de Dunkerque. Construit dans le cadre du système Séré de Rivières, il a été intégré plus tard dans la ligne Maginot, a été utilisé lors de la bataille de Dunkerque puis sous l'occupation allemande." (source Wikipédia) Sur le chemin, une jolie maison bien fleurie...
Le pont qui enjambe le canal de Furnes est égayé de jardinières... Le canal de Furnes fait partie des watergangs...
"Les watergangs sont des canaux de drainage ou d'irrigation" "Les wateringues, (Littéralement le mot veut dire "cercle d'eau ») : de "water" = eau et "ring" = cercle. région conquise à la mer, doivent leur existence grâce à la maîtrise de l'eau qui est leur unique vocation. Leurs dispositifs hydrauliques superficiels sont entièrement voués à l'évacuation des crues, à faire barrage aux entrées d'eau marine, à maintenir le plan d'eau à un niveau constant dans les terres en périodes humides et à retenir ou distribuer l'eau douce en périodes sèches.
Les associations de Wateringues assurent le dessèchement des terres basses. Accessoirement, ce réseau permet en étiage le maintien de la nappe phréatique à un niveau favorable à l'agriculture.
La réalimentation des watergangs en période estivale est une pratique ancienne. Certains watergangs sont même dénommés irrigateurs. Cette réalimentation pourrait avoir plusieurs objectifs, qui ne sont pas forcément exclusifs l'un de l'autre: * l'abreuvement des animaux, * la réalimentation des prairies, * le maintien de l'interface salé à une profondeur acceptable, * l'arrêt de la repousse des herbes et roseaux, * la protection des sols tourbeux. (Source : Direction régionale de l’environnement)" nous admirons les chevaux du Club Hippique de la Flandre Maritime ...
Nous voici arrivés à la ferme... Pourquoi du Duneleet ? parce que c'est le nom du wateringue de l'endroit. Ici le niveau de la ferme est à + 250m du niveau de la mer ...
Plusieurs générations se sont succédées et aujourd'hui nous sommes accueillis par Stéphanie et ses parents...
L'accueil est chaleureux et bien documenté : histoire des lieux, principe de l'éco-agrologie... : respect des sols, de ce qu'ils peuvent produire en fonction de la région avec le moins de produits possibles pour établir un écosystème...
Bien sûr, jachère oblige et ici pousse la phacélie cette jolie fleur bleue-violette, miellifère qui permet aux abeilles de venir butiner et ensemmencer les plantes alentour. Quelques ruches sont disséminées ainsi dans les champs...
du blé d'hiver qui finit de mûrir ...
des tournesols... La ferme produit de l'huile de première pression à froid de colza, tournesol, lin, cameline...
Elle produit également des farines de meules de pierre : sarrasin, lentilles, blé... et des graines comme le quinoa, de lin, et les haricots blancs de Flandre... Un champ de quinoa...
la visite se poursuit avec les machines : meules, tamis pour la farine, vis et cuves à décanter pour les huiles et dégustation d'huile de colza et d'huile de caméline... Pour en découvrir davantage, n'hésitez pas à aller sur le site de la ferme : ici ! Après une pause bien sympathique autour d'une crêpe et d'un jus de pomme, nous pouvons acheter les produits vendus à la ferme...
huile, graines, farines ... Le retour, sous un chaud soleil, s'effectue par le passage au-dessus de l'autoroute... Un champ d'orge offre sa blondeur à l'astre du jour...
Les vacances sont très proches et il règne un calme inhabituel à l'entrée du Lycée Horticole...
La girouette nous souhaite "bon vent" pour d'autres découvertes... un bel après-midi de découvertes !
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merci à Sylvie et Marc d'avoir pensé à nous ! Avignon doit être une bien belle ville et cette carte découpée est bien jolie !
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Dunkerque est la ville marraine de cette magnifique frégate anti-aérienne de 139m de long...
Construite à l'arsenal de Lorient, lancée le 6 février1985, elle a été armée le 21 octobre 1989...
Elle a, à son bord, 25 officiers, 154 officiers-mariniers et 71 quartiers-maîtres et matelots...
"Hallebarde : Au fil des siècles, la hallebarde a vu son usage évoluer. D’abord arme de combat, puis d’abordage, comme définie par l’ordonnance de 1689, elle est devenue une arme d’apparat au cours du XIXe siècle. Sous forte influence chinoise pendant les campagnes des marins en Extrême-Orient, la hallebarde va ainsi s’orner de motifs exotiques. Sa présence pléthorique à bord des bateaux crée une fonction à la fin du XIXe siècle : celle du factionnaire hallebardier placé, à la mer comme au mouillage, devant un local dit « sensible ». La tradition du hallebardier s’est maintenue dans la Marine, comme arme de parade aussi bien en mer qu’à terre. Sa symbolique est sans équivoque : force, protection, prestige et tradition" (source du Net)
Peu de place sur ce navire, du fait, tout est rangé, ordonné...
tout est toujours prêt pour un départ immédiat...
Sur la tourelle rappel du parainnage depuis le 23 juillet 1990...
Le temps nous offre un beau point de vue sur l'entrée du port...
Passons à l'intérieur, rassurez-vous nous n'avons pas dû passer par là ...
l'espace de commandement...
Attention la tête, attention les pieds... on voit que chaque espace est pensé et utilisé...
L'accueil est partout agréable, attentif, documenté...
Ici s'est posé l'hélicoptère puis la Frégate est partie rejoindre la base navale de Toulon, son port d'attache ...
une visite intéressante...Jean Bart et la Ville peuvent être fiers de leur filleule !...
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