Le commentaire de Lisette sur la différence des fruits dans la nature, m'a suggéré cet article...
Il y a (disons pudiquement quelques années !) lors d'une balade découverte en forêt, un garde-forestier nous a appris à différencier le hêtre du charme... par cette simple phrase "le charme d'Adam c'est d'être à poil" ... je vous vois déjà sourire et pourtant cette phrase m'est restée (tiens donc lol !) ci-dessous feuille de hêtre (prise sur le net)
rien de mieux que ce lien (ici !) pour que vous en sachiez comme moi un peu plus... en plus ce joli site est plein d'astuces...
« Petite balade tranquille en forêt... Et voila que vous tombez en arrêt devant un arbre en vous demandant si c’est un Charme ou un Hêtre... Question fondamentale, qui vous empêche d’aller plus avant... Personne ne vous avait appris cette petite ritournelle toute simple : "Le charme d’Adam c’est d’être à poil" ? Alors retenez bien cette phrase amusante et courez vérifier dans le bois le plus proche ! Tout d’abord, le charme d’Adam. Ah ! Il y en a qui se réjouissent déjà... En fait il s’agit de "le Charme a dents" ! Et oui... vous avez bien compris : le Charme a des dents... il s’agit encore de savoir où ! Allez, voici le secret : pour différencier le Charme et le Hêtre, il faut regarder les feuilles. Hormis un détail, elles sont très semblables.
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on me l'avait dit mais cette carte le confirme ! merci Maryse !!
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les baies de sureau sont répandues dans toute l'Europe. Elles sont riches en vitamines A, B et C, en potassium et peuvent s'accommoder en jus, gelée, confitures, liqueur et compotes..L elles sont indiquées en cas d'otite et de bronchite pour éliminer le mucus... c'est un tonifiant pour les poumons contre la grippe, les rhumes...
Attention cependant à ne pas confondre !!! Le sureau yèble ressemble au sureau noir Il ne s'agit pas d'un arbuste mais d'une herbacée. Ses grappes de fruits, tout comme ses fleurs sont toujours dressées vers le ciel alors que celles du sureau noir sont pendantes vers la terre. Cette plante (le sureau yèble) est toxique. Lisette nous en dit plus ici !!
Pour les confitures, compotes, desserts et gelées, je vous laisse faire, vous savez ! (Photos prises sur le net) ma grand-mère préparait un jus de sureau pour mon grand-père qui souffrait facilement de problèmes pulmonaires...
pour 2 kg de baies de sureau 1/2 l d'eau 400g de sucre en poudre pour 1 litre de jus... égrénez les baies dans un saladier puis les faire cuire avec l'eau. filtrez le mélange. Mesurez le jus recueilli et le mélanger au sucre et faire cuire 4 minutes.. mettre en bouteilles et femer. On peut le boire allongé d'eau plate ou gazeuse... |
vite faits et bien savoureux...
250 g de farine 1/2 sachet de levure chimique 100 g de sucre en poudre 1 pincée de sel 25 cl de lait (éventuellement parfumez avec une liqueur mais réduisez alors d'autant la quantité de lait) 2 petits oeufs 75 g de beurre fondu quelques mûres Préchauffez votre four à 180° J'ai utilisé des moules en silicone comme l'un des deux est souple, j'ai préféré ne pas utiliser la grille mais la plaque du four... Dans un saladier, versez la farine, la levure, le sucre et le sel. Mélangez... faites fondre le beurre... Dans une jatte mélangez les oeufs, le lait et le beurre fondu... Versez le mélange avec l'autre préparation. Pour ne pas briser les mûres je les ai déposées dans le fond des moules.... Ne remplissez les moules qu'à mi-hauteur pour que les muffins gonflent.. versez la pâte par dessus les fruits et enfournez pour 40 minutes... longs ou ronds, ils sont bien bons et se congèlent également très bien... |
ça nous a fait sourire... une péniche passe l'écluse de la Deüle ... elle est chargée de ciment ou autre... à ras bord ...
A son sommet un jouet d'enfant... une pelleteuse !!! pensées : il faut commencer jeune... ne jamais se décourager... peu importe les moyens... et vous trouverez sûrement d'autres idées ;-)) ! ! |
Prêtées par l'Assemblée Nationale, une exposition originale de Mariannes...
" Les matériaux sont divers : plâtre / bois / fonte / bronze / biscuit (porcelaine blanche non émaillée, cuite au four) / terre cuite … Quatre genres de bustes se distinguent :
(source : conférence de Mme Charlotte PON,
Conservateur en chef de l’Inventaire DRAC POITOU-CHARENTES, du 29 Mai 2002.)" Les plus anciennes avec le bonnet phrygien...
"Les premières Marianne ont vu le jour sous la Ière République, dans la FRANCE méridionale, vers 1793 (la première mention écrite du nom de Marianne pour désigner la République est apparue en octobre 1792, à PUYLAURENS dans le TARN). Elles apparaissent avec, pour attributs, un sein nu et généreux (symbole du sein nourricier de la patrie) / un bonnet phrygien sur la tête (symbole de : - l’affranchissement des esclavages sous l’Antiquité romaine - des marins de la méditerranée." les plus célèbres ... Marianne créée pour l'enterrement de Victor Hugo...
"C'est la Convention, en 1792, qui a décidé de représenter la République sous les traits d'une femme coiffée du bonnet phrygien, emblème de la Liberté. Le surnom familier de Marianne lui a été donné à la même époque, dans le Languedoc d'abord, par la « vox populi ». Sans doute parce que ce prénom, formé du nom de la Vierge et de sa mère, était très répandu dans le petit peuple, au XVIIIe siècle, et qu'il convenait donc à la jeune République qui en était issue." "La coutume d'installer un buste de Marianne dans les mairies remonte aux premières années de la Troisième République. Mais en 1871, pour donner du nouveau régime une image plus sage, le président Adolphe Thiers a interdit la représentation du bonnet révolutionnaire, considéré comme un « emblème séditieux ». C'est pourquoi les plus anciennes Mariannes de mairie sont simplement coiffées d'une couronne végétale composée d'épis de blé, de feuilles de chêne ou de rameaux d'olivier, parfois surmontée de l'étoile, symbole des Lumières. Le bonnet phrygien ne réapparaîtra qu'en 1879.
Il n'y a jamais eu de buste officiel de la République. Chaque sculpteur est libre de représenter Marianne à sa façon et chaque maire est libre de choisir son modèle. Ainsi s'explique l'extraordinaire diversité des bustes de mairie." Il y en a d'originales comme celle de Sempé ...
"Au XIXe siècle, Marianne a fait l'objet d'une véritable dévotion populaire. On trouvait dans le commerce quantité de petits bustes en bronze ou en plâtre qui prenaient place chez les républicains fervents, à l'instar du crucifix ou de la statuette religieuse dans les foyers catholiques. Cette production à usage domestique a totalement disparu." Autre avis... "Le prénom de Marianne a été retenu pour diverses raisons. Marie-Anne était un prénom populaire, qui arrivait juste après Marie-Louise (…) à la fin du XVIIIème siècle"...
"Récemment, la mode a voulu qu'on donne à Marianne les traits d'artistes célèbres, mais elle a eu bien d'autres visages, aimables ou sévères, et toujours anonymes, comme en témoigne cette exposition." Laetitia Casta, buste réalisé par Marie-Paulle Deville-Chabrolle... Bien sûr il y en avait de toutes les tailles, de tous les styles... voici pour terminer le buste de Brigitte Bardot réalisé par Alain Aslan...
"le moulage est conservé à l'atelier de moulage du Louvre (l'éditeur des Mariannes officielles de la République". le prochaine article vous emmènera dans le quartier de l'hippodrome de Lambersart... vers les villas anciennes... |
Nous allons souvent du côté de la Deûle à Lille... plusieurs communes limitrophes sont également à découvrir... ce jour-là nous allons à Lambersart...
"La ville, bien que densément construite et habitée se veut verte et arborée et bénéficie de la proximité du Bois de la Citadelle et des berges de la Deûle qui font l'objet d'une gestion plus écologique (fauche tardive, plantations, gestion différentiée) depuis les années 2000. Lambersart est une ville riche et résidentielle depuis le xixe siècle où de nombreux industriels de la région y ont établi une résidence, souvent entourée d'un jardin, proche de la Deûle et de la campagne." La mairie est entourée du parc des charmettes...
"Ce très beau et vaste parc au classicisme renommé entoure l’hôtel de ville, installé dans un château. Laissez vous toucher par la beauté des massifs de fleurs soigneusement entretenus, flânez dans les allées au milieu des vastes pelouses et des magnifiques arbres aux essences rares." "Dessiné par le paysagiste Jules Contal, le jardin à la française est bordé de tilleuls taillés. On trouve dans le jardin une vasque aux enfants et chien, figure antique, ainsi qu'une vasque à têtes de bélier, symboles de la puissance de l'industrie textile. Deux communs pittoresques à colombage se font face à l'entrée... Les massifs fleuris derrière les grilles d'honneur, récemment restaurées, font l'admiration des promeneurs depuis un siècle, quand le jardinier Wartelle soignait les massifs de tulipes de Hollande choisies par Madame Crépy."
Nous voici devant l"hôtel de Ville qui accueille désormais des expositions.. Une extension accueille la partie administrative...
Le château du Pré Fleuri devint l'hôtel de ville de Lambersart en 1950. "La façade d'accueil offre une composition néoclassique de style Louis XIV. Sous le toit mansardé aux oeils-de-boeuf, la tête du dieu Neptune sur coque de bénitier entre deux poissons cracheurs comme un clin d'oeil à la grande fontaine du parc du château de Versailles, illustre le tympan central au-dessus du balcon sur colonnes ioniques. " "Volutes et coquilles décorent les clefs de voûte, frontons de lucarnes et grilles."
Encore un joli mascaron...
"Les deux ailes sont disposées autour d'une cour pavée avec un puits daté de 1911. Un blason de Roubaix est placé au-dessus de l'entrée: Roubaix est la ville d'origine des Crépy, anciens filateurs de laine, puis de lin à Lille, enfin de coton. " Le sol est en marbre. Il est ciré régulièrement. Cette partie de la mairie accueille maintenant des expositions...
"Le hall de réception et son monumental escalier à rampe en fer forgé, les salons et le bureau-bibliothèque (ancien bureau du maire) ont gardé leur splendeur,...
"avec de magnifiques boiseries et des sculptures en simili-pierre de style Empire. " Nous allons maintenant découvrir avec vous l'expostion des "Mariannes"...
suivez-nous... |
L'écluse du Temple est la première écluse de la partie visible du canal Saint-Martin...
Si le vent frippon relève votre jupon et fait s'envoler votre écharpe... elle restera accrochée longtemps à l'écluse !
le niveau est très haut et le vent chasse l'eau dans la deuxième écluse... ce n'est pas le remplissage, juste le vent... qui nous offre une belle cascade...
le bateau-croisière se présente, il faut remplir la deuxième partie, les pompes entrent en action... le bassin se remplit à une vitesse vertigineuse...
puis les portes s'ouvrent...face à ce trou noir où le canal s'enfonce dans les entrailles de la Ville...
le bateau est englouti...
"Construite dans sa partie la plus longue par Haussmann, et rallongée en 1906, la voûte souterraine suit le tracé des boulevards Jules Ferry et Richard Lenoir. La partie située sous la Colonne de Juillet est la plus ancienne (1835). Les puits de lumière ont été conçus pour éclairer les "haleurs" qui remorquaient les bateaux dans le canal. " voilà le bateau et ses passagers ont disparu !!! comme le voyage est un aller simple et que les bateaux remontent à vide... que deviennent les passagers ? lol !!!
rassurez-vous ils ressortiront quelques kms plus loin au port de l'Arsenal, le port de plaisance de Paris qui communique avec la Seine... où ils seront déposés... nous profitons du square Lemaitre pour faire une petite pose et admirer le paysage. Je continue de penser qu'à l'automne ces jolis "tableaux" doivent être bien colorés !!
derrière nous dans le square Jules Ferry... la Grisette.... "À l’instar des gavroches, des apaches et des marlous, la grisette fait partie des figures populaires du vieux Paris. Le terme de grisette désignait entre les XVIIème et XIXème siècles les jeunes parisiennes issues de la classe ouvrière qui exerçaient de petits métiers comme couturière ou vendeuse des quatre-saisons, leur nom vient de la couleur de leurs vêtements. Très présente dans la littérature de son époque, la grisette y est souvent décrite comme une jeune femme aux mœurs légères. Balzac, Alexandre Dumas, Alfred de Musset et bien d’autres la mettent régulièrement en scène dans leurs écrits. Nous faisons une petite incursion rue du Faubourg du Temple... voici le Palais des Glaces...
"Inaugurée en 1876 sous le nom de Boléro Star et essentiellement consacrée à la chanson, la salle est rapidement rebaptisée Bijou Concert. ...Oscillant alors sans cesse entre music-hall et théâtre, au gré des directions et des faillites, la salle est entièrement reconstruite en 1924 pour devenir le Grand cinéma du palais des glaces (en raison de sa nouvelle façade recouverte de miroirs)....Dédié désormais au one-man-show et à la comédie, le Palais des glaces est racheté à l'été 2002 par Jean-Pierre Bigard, le Frère de l'humoriste français Jean-Marie Bigard, qui le dirige toujours aujourd'hui." Il faut songer à retrouver le chemin de la gare, l'heure avance... encore de beaux immeubles...
et j'aime toujours ces mascarons en haut des portes...
Devant la garde du Nord, nous remarquons cette maison...
non nous n'avons pas bu... elle est si étrange... "C'est un drôle d'immeuble haussmannien qui se dresse devant la gare du Nord : sous l'effet du réchauffement climatique, cette maison se retrouve déséquilibrée et fond sur le sol. La porte d'entrée a, elle, déjà fondu, laissant penser que les habitants sont déjà piégés à l'intérieur. Cette impressionnante sculpture est l'oeuvre de Leandro Erlich, un artiste qui a fait des miroirs et des trompe-l'oeil sa marque de fabrique. Elle est amenée à rester en place après la Nuit Blanche." |
Nous passons devant un mur décoré de street art... En 2017, un commerce nommé Atalante ouvrira ses portes à cet endroit.. chaque dessin mérite d'être détaillé...
Nous traversons à nouveau Paris-Plage, nos sacs sont de nouveau visité...
beaucoup de jeux d'eau et les enfants sur ces drôles d'engins s'en donnent à coeur joie... Nous retrouvons le calme, les arbres, les pavés et le doux mouvement de l'eau...
Nous passons l'écluse des morts...
"L'écluse double des morts doit son nom à deux lieux macabres situés à proximité : un cimetière mérovingien et le sinistre mais célèbre gibet de Montfaucon, principale potence des rois de France, détruite en 1760" voici ensuite le pont tournant de la Grange-aux-belles...
le pont est justement ouvert et la circulation est bloquée... ça klaxonne, ça bouchonne mais il faut attendre... la jolie passerelle Bichat. cette passerelle en fonte est un "pont en arc par-dessous"...
et nous voilà au début du canal Saint-Martin, à l'écluse du temple... le temps a passé vite !!! le soleil se montre enfin...
de chaque côté des écluses nous retrouvons de petits squares où l'on pousse le portillon pour entrer... je pense qu'à l'automne avec les couleurs rousses des feuilles ça doit être bien joli...
Regardez la barrière, nous sommes preque au bout de notre balade...
le square Lemaitre nous offre un banc pour contempler cet endroit magique... profitons d'une petite halte... la dernière étape nous ramènera progressivement à la Gare du Nord... |
nous arrivons à la jonction du Canal Saint-Denis et du canal de l'Ourcq...
"Le canal Saint-Denis est un canal long de 6,6 km qui relie la gare circulaire du canal de l'Ourcq (près du parc de la Villette) àParis, à la Seine sur la commune de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), devant l’Île Saint-Denis, traversant une partie du 19earrondissement de Paris et les communes d'Aubervilliers et de Saint-Denis." au long du parcours, de nombreuses péniches sont amarrées... restaurants... cinéma... une bonne façon de prolonger la vie de ces "vaisseaux des fleuves"...
de part et d'autre de la berge voici le Parc de la Villette...
" Deux grands axes traversent le parc : l’un nord-sud, la galerie de la Villette, caractérisée par sa couverture en forme de vague. L’autre est-ouest, la galerie de l’Ourcq, qui borde le canal du même nom. Une piste cyclable longeant le canal permet notamment de se rendre à La Villette depuis la place Stalingrad. La promenade cinématique, chemin sinueux de 3 km, est bordée d’aires de jeux, de jardins paysagers, et d’espaces intimistes aux ambiances aquatiques et agrémentés d'œuvres d’art, comme le jardin des bambous conçu par Alexandre Chemetoff qui accueille le “Cylindre Sonore” de Bernard Leitner et la “Diagonale pour des Bambous” de Daniel Buren.
"Au 18e siècle, on nommait « folie » les petits pavillons disposés dans les jardins français qui servaient de lieux de plaisance. C’est le nom que Bernard Tschumi a donné aux 26 bâtiments rouges de formes variées, mais tous construits sur la base d’un cube de 10,80 mètres de côté, qui quadrillent le parc selon un espacement de 120 mètres. Beaucoup de ces bâtiments remplissent des fonctions très variées liées à leur situation sur le parc."
"Il y a 3 000 arbres, 70 espèces et variétés différentes. Un verger de 23 arbres fruitiers, 3 hectares de massifs arbustifs, 3 000 m2 de jardin labellisé « espace végétal écologique », 4 ruches (40 000 à 50 000 abeilles dans chaque ruche), et 4 moutons noirs du Velay en éco-pâturage. Le parc de la Villette accueille 10 millions de visiteurs par an. En 2014, 603 000 personnes ont assisté aux spectacles et aux expositions organisées par La Villette et 50 000 enfants et adultes ont participé à plus de 1 500 Ateliers Villette et à 400 actions de médiation. Plus de 1 500 artistes ont été programmés, et 121 projets ont été accueillis en résidence. "
le long de la berge notre regard est attiré par de grands totems... Ils ont été utilisés sur les chars lors de précédents carnavals à Rio....
Ils sont au nombre de 12 comme le nombre des écoles de Samba qui les ont créés...
Pour le moment, nous sommes de l'autre côté du canal et nous poursuivons notre route... Nous apercevons un très haut bâtiment... les moulins de Pantin...
"Les Grands Moulins de Pantin sont un site emblématique du nord-est parisien. Ce sont ces beaux bâtiments beiges situés juste au bord du canal de l'Ourcq que l'on voit de loin depuis la passerelle du Parc de la Villette ou en voiture depuis le périphérique lorsque l'on circule entre la porte de Pantin et la porte de la Villette. Installé au bord du canal depuis les années 1920, cet ancien bâtiment industriel a été entièrement réhabilité au début du 21e siècle. Les architectes ont parfaitement réussi à conserver le patrimoine bâti de l'édifice lors des travaux." "Au début des années 1920, l'entreprise des Grands Moulins de Pantin, attirée par le canal de l'Ourcq et le chemin de fer à proximité du marché parisien, s'installe sur le site. En 1923, les architectes hollandais Haug et Zublin construisent pour l'entreprise le moulin haut de huit étages. Cette architecture en hauteur, inspirée du modèle alsacien est caractéristique des minoteries du début du XXe siècle. Au plus fort de leur activité, 190 000 tonnes de farine sortent, chaque année,des Grands Moulins. C'est une des premières minoteries de France. Très endommagée par les bombardements de la seconde guerre mondiale, les bâtiments sont partiellement reconstruits par l'architecte Léon Bailly. En juin 2001, le groupe Soufflet, propriétaire des Grands Moulins de Pantin ferme la meunerie ; le bâtiment est racheté par Meunier Immobilier, filiale du groupe BNP Paribas qui décide sa transformation en bureaux."
Devant nous, l'ancien hôtel de Ville de Pantin...
"L'hôtel de Ville de Pantin marie habilement, en plein Centre-ville, le passé et la modernité de Pantin. Inauguré le 31 octobre 1886, le bâtiment puise essentiellement ses formes dans l'architecture de la fin du XVIe siècle. L'intérieur est richement décoré. Voir surtout le plafond de l'escalier d'honneur représentant La Paix et la ville de Pantin, de François Schommer (1886), la peinture murale, salle des mariages, de Charles-Augutse Edelmann (1924), et les œuvres patriotiques de A. David (1897) mettant en scène la résistance des troupes napoléoniennes face à l'envahisseur. Depuis 1994, les services administratifs de la ville sont installés dans un nouveau bâtiment de l'autre côté de l'avenue, ensemble de verre signé Jean-Claude Donnadieu, qui symbolise la transparence et l'ouverture de la ville." nous décidons de traverser... Il est presque l'heure du repas et il pleut toujours...
Voici la péniche cinéma...
puis nous entrons dans le périmètre de la cité des sciences et de la géode...
tout à côté, le sous-marin l'Argonaute que l'on peut visiter...
et le tobogan géant pour les enfants...
Nous cherchons un endroit pour déjeuner... La prochaine étape nous fera revenir au bassin de la Villette puis au canal Saint-Martin pour d'autres découvertes... |
nous avons traversé le boulevard Sébastopol très urbain, à la circulatin dense... et nous sommes bien contents d'être de l'autre côté...
nous retrouvons le calme des écluses avec bonheur... encore une passerelle très pittoresque... un bâteau de croisière fluviale s'avance, nous grimpons sur la passerelle pour voir la manoeuvre...
Il s'engage dans la première partie de l'écluse... les commentaires sont en français et en anglais...
chaque passage nécessite deux manoeuvres dans les écluses pour compenser les niveaux... du début à la fin du canal, le dénivelé correspond à un immeuble de 8 étages !...
Du haut de la passerelle nous avons une vue magnifique du bassin de la Villette...
quelques distances pour vous donner une idée...
Avant Paris-Plage, des galeries le long du quai proposent les voyages de croisière-fluviale pour descendre le canal Saint-Martin jusqu'au port de plaisance de la Seine...
Nous nous engageons le long de la promenade "Jean Vigo"... encore de beaux immeubles... la vue doit être superbe de ces appartements...
"Le bassin de la Villette est le plus grand plan d'eau artificiel de Paris. Il a été mis en eaux le 2 décembre 1808. Situé dans le 19e arrondissement de la capitale, il relie le canal de l'Ourcq au canal Saint-Martin et constitue l'un des éléments du réseau des canaux parisiens. Rectangulaire, d'une longueur de 800 mètres pour 70 de large, il s'ouvre par le pont de la rue de Crimée, dernier pont-levant de Paris, près du magasin général, et se termine avec la place de Stalingrad où se situe la rotonde de la Villette. Ce bassin accueille également des comptoirs pour croisières fluviales, ainsi qu'un complexe cinématographique MK2 dont l'originalité, outre son implantation dans d'anciens portiques en fonte reconvertis, est assurée par une liaison par bateau électrique de part et d'autre du bassin." Paris-Plage s'étend des deux côtés du bassin de la Villette. C'est le matin et le temps est maussade... peu de monde...
A l'extrémité, le "pavillon des canaux"... "Le Pavillon des Canaux est le nouvel endroit où se mettre au vert, lieu d’expo, de restauration, de loisir et de travail. Avec vue sur…le canal de l’Ourcq. Le Pavillon des Canaux a ouvert ses portes avec aux manettes l’équipe du Comptoir général et de la Recyclerie. Ce qui frappe d’abord, ce sont les façades décorées par les street-artistes AlëxOne et Supakitch. Effet wahoo garantie. A l’extérieur, le soleil comme les parasols sont de sortie et les tables en terrasse sont un appel à la paresse. Avant d’y céder, aventurez-vous à l’intérieur. Car la maison se visite et vaut le détour. A l’étage, un salon, deux chambres, une salle de bain et une charmante cuisine. Tutti cosy. On peut s’y installer pour travailler en toute tranquillité. Ou pas, car les curieux défilent dans ce lieu qui est aussi un espace d’exposition." Ici le "street art" est partout...
nous approchons de la jonction avec le canal de l'Ourcq... le nom évocateur de "la criée" dans ce nouveau restaurant "spécialisé en fruits de mer, poissons et recettes régionales dans un cadre convivial"... abrite en plus un hôtel Holliday Inn...
Nous sommes au bout du quai (traversée de Paris-Plage, nos sacs à dos sont visités par les personnes chargées de la sécurité à l'entrée et à la sortie, des militaires, mitraillette au point surveillent ces endroits très sensibles...)...
nous contournons le bâtiment par la rue de Crimée... nouvelle construction... je n'ai pas su à quoi elle sert... mais grâce à Cath des "Délices de la Hague" je sais maintenant que ce bâtiment abrite une crèche... (merci Cath !) et nous arrivons au "Pont de la rue de Crimée" ...
" Le pont levant de la rue de Crimée est un pont levant situé à l'intersection du bassin de la Villette et du canal de l'Ourcq, dans le 19e arrondissement de Paris. Il permet à la rue de Crimée de traverser le canal, et relie le quai de l'Oise, sur le côté nord-ouest du canal, au quai de la Marne, sur le côté sud-est du canal. Mis en service en 1885, le dernier pont levant de la capitale connaît encore chaque année près de 9 000 manœuvres. Lorsque le pont levant est en action pour laisser passer un bateau, les piétons peuvent traverser à côté sur une passerelle fixe et surélevée : la passerelle de la rue de Crimée. L'ensemble, passerelle et pont, a été entièrement rénové au cours de l'été 2011." |
Nous avions décidé cette année de flâner le long des canaux... nous l'avions fait il y a quelques années en randonnée et nous avions envie de retrouver le plaisir de ces lieux pittoresques...
beaucoup de choses ont changé... le temps était pluvieux en fin de matinée et le soleil est revenu en milieu d'après-midi... vous le constaterez au fil des photos... vous nous suivez ???... Notre balade nous emmènera du canal Saint-Martin au bassin de la Villette puis au début du canal de l'Ourcq... nous reviendrons pour faire la boucle le long du canal Saint-Martin où le canal s'enfonce dans les entrailles de Paris ... Départ comme d'habiture Gare du Nord ... puis rue de Valenciennes pour admirer cet immeuble Hausmannien...
et le détail de ses cariatides...
charmant passage Delanos...
"La porte cochère qui marque son entrée rue du Faubourg Saint Denis est surmontée d'une tête de vache, souvenir de l'utilisation originelle de ce passage (l'approvisionnement en lait de Montmartre)," (source du net) " Il a parfois servi de décor dans des films, par exemple lors d'une scène du Clan des Siciliens (1969), où le personnage joué par Alain Delon s'enfuit par une fenêtre d'une chambre d'hôtel (en fait un des appartements situé dans l'escalier 3) et court vers la sortie du passage située rue d'Alsace." première cour intérieure... plantes vertes... calme... il doit faire bon y vivre...
De quand date cette jolie fontaine patinée par le temps... ???
deuxième cour intérieure toute aussi charmante ... mais ! si nous ne nous étions pas trouvé en même temps que des locataires... plus moyen de sortir par le fond... mesure de sécurité, le passage débouche sur le côté de la gare de l'Est et ça peut se comprendre... il faut un badge... sinon demi-tour...
nous passons devant la magnifique gare de l'Est...
et premier contact avec le nord ouest du canal Saint-Martin quai de Valmy...
surprenant de voir le niveau du canal à hauteur du quai... voulez-vous un cahier grands carreaux... petit format ... à spirales... un agenda... c'est ici qu'Exacompta s'est uni à Clairefontaine pour vous fabriquer depuis 85 ans et 12 sites de fabrication en Europe vos cahiers, feuilles et autres articles issus du papier...
Nous sommes arrivés au canal Saint-Martin si pittoresque ... qui ne connaît pas l'hôtel du nord ? atmosphère...atmosphère...
"Le canal Saint-Martin est un canal de 4,55 km de long situé essentiellement dans les 10e et 11e arrondissements de Paris. Il relie le bassin de la Villette — et au-delà le canal de l'Ourcq — au port de l'Arsenal (le port de plaisance de Paris) qui communique avec la Seine. C'est un canal de petit gabarit destiné, à l'origine, à l'adduction d'eau potable dans la capitale. Inauguré en 1825, il comporte neuf écluses et deux ponts tournants pour une dénivellation totale de 25 m. Avec le canal de l'Ourcq, le bassin de la Villette et le canal Saint-Denis, il constitue le réseau des canaux parisiens, long de 130 km, qui appartient à la Ville de Paris. Le canal Saint-Martin est inscrit monument historique depuis le 23 février 1993." le dénivelé est impressionnant et il faut des écluses doubles pour compenser les différents niveaux... partout de petits squares, de la verdure et même si on ne peut plus passer sous les ponts, la balade reste tout à fait bucolique...
Nous arrivons à la jonction vers le bassin de la Villette...
la Rotonde de la Villette nous emmène vers le bassin de la Villette autrefois domaine des Halles de Paris... "La rotonde de la Villette, ou barrière Saint-Martin, est l'une des barrières d'octroi du mur des Fermiers généraux. Construite juste avant la Révolution par l'architecte Claude Nicolas Ledoux comme élément du mur des Fermiers généraux, la rotonde en constituait le bâtiment le plus imposant. Ce bâtiment, qui existe toujours, se situe sur l'actuelle place de la Bataille-de-Stalingrad, dans le 19e arrondissement, face au bassin de la Villette. Depuis 2009, La Rotonde est un restaurant et un espace destiné à recevoir des manifestations culturelles" |
merci Annick pour cette jolie carte bretonne
et l'enveloppe qui vallait bien deux cartes postales de plus... !
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