pour finir cette journée découverte, nous sommes allés au "village des métiers d'art"
et ce fut là aussi très instructif ! Nous sommes invités à monter à l'étage où nous avons des "fenêtres" ouvertes sur les ateliers. Ainsi nous ne dérangeons pas les artistes. Ils ont en retour l'amabilité de nous recevoir (en fonction de leur présence) et de nous présenter leur démarche... voici ce qu'en dit "le petit futé " :
"Le Village des Métiers d'Art de Desvres (VMAD) a été inauguré en septembre 2010 pour encourager et sauvegarder les métiers d'art dans la cité des Potiers forte de ses 250 ans d'histoire de la céramique. Sa pépinière d'entreprises s'adresse aux créateurs et jeunes entreprises. Le village accueille une petite dizaine d'artisans d'art : créateurs de bijoux, ébénistes, créateur de mobilier en bois, sculpteur ou encore céramiste... Ils ont trouvé ici un lieu où travailler et développer leurs activités en profitant de conseils professionnels et de deux fours où cuire sculptures et objets en céramique. Les visiteurs pourront, dans un parcours au sein de la pépinière, comprendre l'actualité des métiers d'art, apercevoir les artisans dans leur quotidien et parcourir l'exposition sur les métiers d'art. c'est tout à fait çà ! une ruche d'entreprises ! un système ingénieux pour promouvoir des artistes de talent afin de développer leur entreprise ! Je ne peux qu'associer l'idée de "papillon" à ce concept ! Ici tout est mis en commun pour que les frais soient le moindre possible ! pour que chacun ait un "cocon" où développer son art et dans le même temps apprendre à gérer une entreprise...pour mieux "s'envoler" dans la vie !
Ces meubles intérieur/extérieur sont issus de ... palettes !!! à chaque artiste est attribué un espace qu'il partage avec d'autres ou non et dans lequel il vient à volonté, le temps qu'il veut, travailler et encore travailler...
Il se créé des échanges intéressants qui n'auraient pas eu lieu s'ils étaient restés chacun dans leur univers... Ici, le bijoutier (qui exerce pour le moment un autre métier) développe ses créations de bijoux à partir d'argent, voire d'or, d'incrustations...
Ici cet autre développe son concept de meubles et petits objets d'art... en béton ciré...
créés sur du bois léger et compressé, ils deviennent lampes, tables basses, cheminées.... certains artistes restent peu de temps... d'autres plus longtemps mais Nathalie FOSSE dont je parlerai plus loin est une artiste hors du commun qui "prend son envol"...
Nous retrouvons des oeuvres "pointues" comme ces magnifiques marqueteries sur bois......
Une grande salle regroupe quelques oeuvres temporaires de ces artistes... ici sur le thème du jardin , les "fleurs nichoirs" d'Yvonne Ducatel...
les curieuses et jolies poteries pour le jardin...
Ces très jolies poteries "mouvantes" qui oscillent avec le vent !
Nous avons eu la chance de rencontrer Nathalie FOSSE, une jeune artiste formée à l'ébénisterie à Saint Luc, "Elle réalise les structures de ses sculptures en bois, contreplaqué, métal ou résine et en fibre de verre. Elle utilise régulièrement la technique du placage pour l'aspect intérieur et extérieur de ses créations. Il peut s'agir d'un placage de bois précieux, ou de nacre, de coquille d'œufs d’autruche ou d’émeus, de galuchat (peau de raie), ou de peau de python...."
Elle réalise également de superbes oeuvres d'animaux en papier maché, plus vraies que nature ! D'une simplicité accueillante et bienveillante, elle nous a expliqué la création d'une de ses oeuvres, petite merveille et ce n'est pas étonnant qu'elle soit sollicitée par Londres et Bruxelles !
"Elle fait connaître ses sculptures en participant à des expositions en France et à l’étranger : Biennale de la Création des Arts Décoratifs, Expositions itinérantes à Paris, à Bruxelles et en Suisse avec la galerie « Maison Parisienne ». Ses clients sont des amateurs et collectionneurs d'art." Elle nous a présenté ici, une oeuvre unique de bois recouvert de nacre... chaque carré de nacre bizeauté aux quatre côtés vient s'emboiîter avec les suivants. Plusieurs tiroirs cachés, munis de ressorts invisibles s'ouvrent par magie. Ils sont recouverts de peau béluchat. Un travail qui demande près de 6 à 8 mois entre le concept et la finalité de l'oeuvre !! Nous serions restés des heures à l'écouter parler de son travail ! pour en savoir plus sur cette artiste ... cliquez ici ! c'est ici que prit fin notre journée découverte... merci de m'avoir suivie pendant cette journée !
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une pâte sablée ou brisée, quelques formes à découper... un peu de déco...et un thé bien parfumé...
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Informations du site de la ville : "Depuis 1997, Desvres a obtenu le label « ville et métiers d’art », en mettant en avant le savoir-faire en matière de porcelaine : La Maison de la Faïence, (rebaptisée après travaux en 2012 musée de la céramique) dessinée par l’architecte Bertrand Klein abrite depuis 1991 un musée et une résidence d’artistes. Nous n'avons pas pu nous arrêter dans la ville qui possède de nombreuses façades remarquables et des magasins d'art... Il faudra y revenir...
Dans la région, les arbres sont garnis de boules de gui. Le gui prospère sur l'arbre sans le faire mourir... Nous n'avons pas rencontré le druide qui les cultive si bien... la route nous mène vers notre pause déjeuner dans le village de Wirwignes... "Chez Mémère Harlé"...
Nous sommes chaleureusement accueillis par Aurélie RAULT. Steeve, son mari est aux fournaux... (photo La Voix du Nord)
la salle est longue et basse et un vitrail représente la cuisson de la fameuse tarte...
Le décor de la cheminée est signé Fourmaintraux et Delassus. les faïences très anciennes des murs ont été classées...
Aurélie nous a expliqué qu'en 1919, une femme admirable et bonne cuisinière, Mémère Harlé, faisait la meilleure tarte de toute la région !
"Cuite au feu de bois, la demoiselle est composée de pâte briochée, de crème pâtissière, de quatre pruneaux disposés en croix, d'une collerette en pâte feuilletée et de croisillons de pâte briochée. « Autrefois, pour tapisser une pièce, on faisait du papin à base d'eau et de farine pour coller le papier peint, précise Guy Louchez.La tarte tient ce nom, non pas parce qu'elle colle à l'estomac, mais par la similitude du geste. » Les nouveaux propriétaires des lieux en préparent une cinquantaine par semaine. Nombreux sont les habitants du village qui réservent leur pâtisserie fétiche pour clore le déjeuner dominical. " (article de la Voix du Nord) Je n'ai jamais mangé de tarte au papin aussi légère et aussi délicieuse !!! Le village de Wirwignes possède une église classée
"Cet édifice surprenant a été réalisé par l’Abbé Paul Amédée Lecoutre. Ce dernier a consacré 43 années de sa vie à décorer l’Eglise, retraçant ainsi ses voyages en Italie, en Terre Sainte à la façon du Facteur Cheval, mêlant le marbre et la pierre du Boulonnais dans un style oriental. Alors qu’il terminait de peindre la voûte céleste, il tomba de l’échafaudage et décéda en 1906, à l’âge de 76 ans. Ce prêtre originaire du Nord, a tout simplement fait de cette église un album souvenir de ses pèlerinages !" (informations de l'Office de Tourisme de Desvres). l'après-midi nous sommes allés visiter le Village des Métiers d'Art dont je vous parlerai bientôt... |
la journée découverte s'est poursuivie par la visite d'une ferme hélicicole ...
Monsieur BRASSEUR, héliciculteur, nous a reçu fort aimablement à Saint Martin les Choquel. Depuis 2001, il élève quelques 400 000 escargots. Il élève des "gros gris". Dans cette région, on peut trouver des "petits gris" mais l'espèce hélix aspersa maxima ne peut pas rester dans la nature l'hiver parce que la perte lors des gelées serait trop importante. La saison d’élevage commence en mars par la phase de reproduction, en mai les naissains sont "lâchés" dans les parcs extérieurs pour être ramassés en octobre, afin de les cuisiner, dans un laboratoire au norme CE, pour votre plaisir. La vente se fait à la ferme, ou lors de salons gastronomiques, ainsi que dans plusieurs magasins de terroir. (info du net) Après la reproduction et quand les escargots atteignent la taille voulue, un certain nombre est conservé pour la reproduction et les autres utilisés pour la confection de délicieuses recettes (au cidre de framboise, au roquefort... et bien sûr au beurre d'ail...) Le décoquillage se fait A LA MAIN parce qu'il faut ôter le foie et les poumons qui se trouvent dans la coquille et qui sont toxiques. çà nécessite une main d'oeuvre saisonnière qui traite près de 5 tonnes d'escargots !
Monsieur Brasseur nous précise que les escargots n'aiment pas l'eau ! mais l'humidité et la chaleur. Il nous précise aussi que si les escargots sont dans des parcs avec de fins grillages, ce n'est pas seulement pour empêcher les escargots de sortir mais surtout de les protéger des prédateurs (renards, rats, souris, grives, hérissons...) qui pourraient en manger plusieurs centaines par jour. Heureusement, Albert, le furet, veille pour les en empêcher !! Jouant à la fable "l'âne et le coq", l' âne de la maison nous a entendu venir... et vient réclamer quelques friandises ...
une visite instructive et pour en savoir plus sur la vie des escargots... et l'escargotière de Choquel...c'est ici ! |
Nous pouvons suivre l'usinage des pièces depuis le premier moule "négatif"... réalisé sur le tout premier modèle en plâtre...
est ensuite réalisé le moule "positif" dans lequel on coulera la barbotine... ce moule est souvent réalisé en plusieurs parties pour faciliter le démoulage...
à la sortie du four, on enlève les ébarbures de la pièce. Les décorateurs entrent en scène en utilisant toute une palette de couleur...
ils travaillent sur une pièce qui n'est pas encore cuite, ce qui donne un aspect encore terne ...
il existe toute une gamme de couleur pour s'y retrouver quand la pièce sortira du four ...
ensuite c'est la cuisson ...
et voici la pièce après cuisson ...
ensuite c'est l'emballage pour l'expédition dans le monde entier...
Il existe des catalogues complets des oeuvres produites...
à bientôt pour la suite ... |
Bien sûr on pense à la vaisselle, mais les ateliers réalisaient également ces fameux carrelages, très en mode à l'époque...
et qui valent si chers à présent... on ne cesse d'amirer les détails et l'imagination de ces créateurs limités à de simples carreaux de faïence...
ces collections sont présentées dans une atmosphère bleutée et intimiste qui révèle la diversité de chaque pièce...
un jeu de glace donne le relief et nous laisse imaginer un ensemble complet...
ce qui est surprenant c'est la diversité de ce qu'on pouvait obtenir de la faïence... comme ces solides céramiques "grand feu" . Elles sont "non gélifes et résistantes...particulièrement adaptées à la décoration architecturale extérieure" mais elles pouvaient aussi décorer l'intérieur d'hôtels particuliers, hôtels de luxe...
les commerces et établissements publics...
ainsi que les édifices religieux...
à très bientôt pour la suite ... |
niché dans un vallon arboré, le musée de la céramique vous emmène dans un univers particulier... celui de la connaissance de la matière et du savoir faire...
ces pièces monumentales dès l'entrée vous impreignent de l'ambiance de ce site... où tout est histoire... travail... créativité... inventivité... et savoir faire...
Dès l'entrée vous êtes accueillis par une reproduction d'estaminet de l'époque qui vous replonge dans l'univers de ces usines qui faisaient vivre des milliers de travailleurs... où la vie se résumait dans un rayon de plusieurs kilomètres seulement...
et où on ne parlait que de quoi ? de céramique, de faïence et de savoir faire ...
on les retrouvaient partout dehors... dedans... chez les riches (oeuvres d'art, cheminées...) et chez les pauvres (carrelages, vaisselle...)...
les deux mosaïques replacées dans cet endroit ont été retrouvées dans des caisses... comme un puzzle il a fallu les reconstituer... saviez-vous que s'il reste un seul petit fragment d'un carreau de ces "planches", les céramistes sont autorisés à reproduire le carreau mais s'il n'en reste rien... il ne sera pas recréé ! les céramistes ont leurs lois et leurs codes de bonne facture ! ainsi dans cette salle, deux "carreaux" sont remplacés par un support papier qui complète le tableau... L'histoire est longue depuis 1872... le musée retrace l'historique et l'évolution du traitement de la céramique... ce que nous retrouvons le plus souvent chez nous, ce sont bien sûr les assiettes....
avec leurs décorations selon l'époque..., le style...
et les influences...
à bientôt pour la suite de cette passionnante aventure... Plats, assiettes... on image bien ce qu'un service de vaisselle complet pouvait représenter...
avec tous les accessoires... pots... beurrier, salière...
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Je vous l'avais dit, le 9 mars je n'étais pas là. J'étais partie en journée découverte à Desvres
La ville se situe au cœur de la boutonnière du Boulonnais, à 19 km à l’est de Boulogne-sur-Mer. La commune fait partie duParc naturel régional des Caps et Marais d’Opale. Elle est intégrée à un paysage de bocage, et à la forêt de Desvres au nord. Au Moyen Âge, la ville s’appelait Desurennes. De nombreux écrits font références au nom de Divernia avant cela, mais aucune preuve matérielle n’existe. La position stratégique de la ville au milieu des collines boisées du Boulonnais amèna les Comtes de Boulogne à y ériger une forteresse. La ville fut toutefois l’objet de nombreux conflits. A partir du xviie siècle Desvres trouva enfin son essor avec les métiers de la céramique. (source du site de la Ville)... Je vais donc vous emmener visiter un peu le magnifique musée de la céramique et les autres centres d'intérêt que nous avons découvert ce jour-là ...
vous me suivez ... ?
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j'ai acheté des diots fumés du Jura et je les ai cuisinés façon potée.
1 paquet de diots fumés du Jura 1 petit paquet de lardons en dés 1 petit chou vert pommé 6 pommes de terre 2 oignons 1/2 litre de vin blanc 1 fond d'huile d'olive thym laurier, sel, poivre en grains Dans de l'eau frémissante, j'ai cuit les diots pendant 20 minutes. A part, j'ai cuit le petit chou vert coupé en 4 A part, j'ai précuit les pommes de terre coupées en deux. Dans une cocotte, versez l'huile d'olive, ajoutez les oignons coupés en lamelles et les lardons. Faites revenir doucement.. Posez les morceaux de chou dessus. Posez les pommes de terre. Couvrir avec le vin blanc et un peu d'eau si besoin. Ajoutez les arômates. puis au dessus déposez les diots. Mettez un couvercle et laissez cuire 40 minutes à feu doux... |
il me restait des fruits de l'été ...
pour ce cake il faut 125g de beurre fondu 125 g de sucre roux 100g de farine 4 oeufs 100g de maïzena 1 paquet de levure à brioche 1 pincée de sel 250g de fruits (ici groseilles et cassis) un peu d'amandes effilées préchauffez le four à 160° faites fondre votre beurre dans un saladier mélangez le beurre fondu et le sucre roux. , battez bien. ajoutez votre levure... ajoutez les oeufs un à un, ajoutez un filet d'eau froide, battez à nouveau puis ajoutez la farine, la maïzena, le sel... puis les fruits de votre choix (zestes d'oranges ou zestes de citron ou cranberries ou raisins secs ... ) mélangez bien pour aérer la préparation verser dans un moule à cake beurré et fariné... laissez cuire 45 à 50 minutes (un couteau planté dedans doit ressortir sec)... et ... dégustez... |
quel joli voyage... et puis nous avons fait des photos et puis...j'ai redécouvert cette photo du château de Hastings et j'ai eu envie de la faire en aquarelle...
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au courrier ce matin une enveloppe bien rebondie... pleine de jolies cadeaux... merci Dely !!!
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