j'en avais parlé et tout doucement l'idée à pris forme.
voici donc un premier chapitre sur l'église St Eloi commençons déjà par Un premier sanctuaire fût fondé en 646 par Saint-Eloi (évêque de Noyon-Tournai depuis 641) et appelé dune-kerke (église de la dune) au milieu d’un hameau de pêcheurs qui prendra plus tard le nom de Dunkerk puis finalement Dunkerque. L’église d’origine construite à partir de 1450 était une hallekerque (église-halle) à 3 vaisseaux d’une hauteur de 20 mètres recoupés transversalement par un transept qui donne un ensemble en croix. Ci-dessous la hallekerque et l’église en 1730. on décide de la refaire totalement sur de plus vastes dimensions. Sa construction commence en 1567; le maître-d'oeuvre Jean de Renneville place le choeur au delà de l'ancien vers l'Est. Mais faute de moyens, les travaux s'arrêtent avant le transept qu'on garde ainsi que les deux travées qui le suivent vers l'Ouest; la troisième est convertie au fil des décennies en passage public, tandis que celles qui avoisinent la tour servent à divers usages civils. Cette église qu'on avait voulu plus grande que la précédente ne sera jamais terminée selon le projet original; seul le choeur est réalisé; espace important avec déambulatoire et chapelles sur tout le pourtour. Comme la population de la ville s'accroît et qu'il devient impossible de continuer la construction vers l'Ouest puisqu'une large voie publique occupe l'espace, Victor Louis propose en 1783 : de convertir l'espace des chapelles de confréries en quatrième et cinquièmes vaisseaux; de reculer les murs Nord et Sud de la profondeur des contreforts pour y loger les autels des confréries : ils y seront adossés aux murs et non plus tournés vers l'Ouest comme jadis on se rend bien compte que la tour était dans le prolongement de l'église.
Il y eut une première façade de style classique avec fronton
mais ce portail ne plaisait pas aux dunkerquois. Il fut remplacé en 1989 par l'actuel portail de style gothique flamboyant.
la dentelle de pierre du style gothique
l'histoire dans la pierre
la rosace centrale
.
les fameux arcs-boutants venant alléger le poids du vaisseau.
je vous emmenèrai prochainement visiter l'intérieur....
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Éloi est né à Chaptelat près de Limoges en Limousin vers 588 de riches parents gallo-romains, son père s'appelait Eucher et sa mère Terrigie, propriétaires de plusieurs grands domaines, dont un à Ambazac, et possédaient des intérêts dans l'exploitation de mines d'or du Sud-Ouest aquitain. Il fut placé par son père, en apprentissage en Limoges chez Abbon, orfèvre réputé, qui fabriquait de la monnaie. Selon saint Ouen, au cours de son apprentissage, il « assistait fréquemment aux offices de l'église, où il écoutait avec une grande avidité tout ce qu'on disait des divines écritures. » « Cependant, peu d'années après, des circonstances que Dieu, dans sa providence, avait sans doute amenées, le déterminèrent à quitter sa patrie et sa famille pour se rendre seul en France »1. C'est-à-dire au Nord de la Loire, et plus précisément à Paris. Éloi entra au service de l'orfèvre Bobbon, qui reçut une commande du roiClotaire II pour la fabrication d'un trône d'or orné de pierres précieuses.Clotaire II donna à Bobbon la quantité d'or nécessaire à la fabrication du siège, qui fut transmise à Éloi. Celui-ci fabriqua deux trônes en évitant la fraude sur la quantité d'or en ne prenant pas « prétexte des morsures de la lime, ou celui de la trop grande ardeur du feu ». Ce qui fit que jusqu'à larévolution de 1789, on chanta un hymne dans l'église de Noyon, qui fut son évêché :
Le divin ouvrier (summus faber) aurait multiplié l'or tandis qu'Éloi fabriquait le trône. L'honnêteté d'Éloi paya, Clotaire II le garda dans son entourage. La confiance que porta le roi envers lui s'accrut lorsque Clotaire II voulu qu'Éloi prête serment, par la pose de ses mains, sur de saintes reliques. Éloi, redoutant Dieu, refusa. Devant l'insistance du roi, Éloi pleura pour son offense envers Clotaire II, et redouta sept fois plus de porter la main sur de saintes reliques. L’orfèvre Éloi devint contrôleur des mines et métaux, maître des monnaies, puis grand argentier du royaume de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert Ier avant d’être élu évêque de Noyon en 641. Fondateur de monastères à Solignac et à Paris (monastère Sainte-Martial, devenu par la suite couvent Saint-Eloi), il accueillit sainte Godeberthe comme moniale àNoyon. Il est aussi considéré comme le fondateur de l'abbaye du mont Saint-Éloi située à l'ouest d'Arras. Saint Éloi est réputé fondateur de l'église de Dunkerque. Il y aurait, selon la légende, pacifié le géant Allowyn, pour protéger Dunkerque des invasions et pillages des Vikings. Quoique étant encore laïc, il fut élevé en 640 sur le siège de Noyon. Après son élection comme évêque de Noyon, saint Éloi a passé vingt ans à convertir la population druidique des Flandres et des Pays-Bas au christianisme. Son compagnon saint Ouen le relate dans sa Vita d'Eligius. Investi de toute la confiance de Dagobert Ier, il remplit les missions les plus importantes et réussit notamment à amener Judicaël, duc des Bretons, à faire sa soumission en 636. Éloi porta l'art de l'orfèvrerie à un degré de perfection extraordinaire pour son temps : les plus remarquables de ses ouvrages étaient les bas-reliefs du tombeau de saint Germain, évêque de Paris ; un grand nombre de châsses destinées à renfermer des Moques; les deux sièges d'or enrichis de pierreries, qu'il exécuta pour Clotaire II ; on pouvait voir encore plusieurs de ces ouvrages en 1789. Il contribua aussi pour une grande part à l'érection de plusieurs monuments religieux. Éloi avait un disciple, saint Titouan le Suève, qu'il avait racheté de l'esclavage et formé à la vie chrétienne : il est mort martyr. Saint Éloi est généralement considéré comme le saint patron des ouvriers qui se servent d'un marteau, et plus précisément des orfèvres, graveurs, forgerons, mécaniciens, chaudronniers, horlogers, mineurs, taillandiers, batteurs d'or, doreurs, tisseurs d'or, monnayeurs, serruriers, cloutiers, fourbisseurs, armuriers, balanciers, épingliers, aiguilliers, tireurs de fils de fer, ferblantiers, lampistes, loueurs de voiture, voituriers, cochers, vétérinaires, selliers, bourreliers, maréchaux-ferrants, charrons, carrossiers, charretiers, éperonniers, maquignons, fermiers, laboureurs, valets de ferme, pannetiers, vanniers, bouteillers, plonchoyeurs mais également du matériel et des militaires logisticiens. |
Coccinelle nous a soulevé la question : qui ont été les bâtisseurs de cette église ?
eh bien M. Jacques Tillie nous donne une réponse dans son ouvrage "Saint Eloi de Dunkerque" : "... Le seigneur foncier, un Luxembourg, les bourgeois, le petit peuple aussi donnenet de l'argent et les corporations une longue journée de travail hebdomadaire. Des terrassiers creusent le sol bénévolement ; de braves gens charrient les matériaux gratuitement. Les pêcheurs laissent d'abord chaque semaine le dixième de la vente de leur pêche puis leur vient l'idée du "filet saint"., institution qui se maintiendra longtemps. Chaque vendredi le produit total de la vente du poisson pris dans un filet spécial va grossir lefonds financier de la construction... " puis plus loin il explique l " ...Construites de chaqué côté des deux nefs qui longent la haute nef centrale, elles sont divisées en dix chapelles symétriques lesquelles, s'éjoutant aux cinq de l'abside, constituent un ensemble de 15 chapelles fermées par des grilles argentées, confiées aux confréries et corporations qui en assurent l'activité et l'entretien après les avoir meublées et décorées. On y accourt surtout la semaine car les "métiers" y célèbrent mariage, funérailles, neuvaines corporatives et autres cérémonie." donc ceci, au milieu du XVème siècle. puis après 1559, "c'est toute la population qui participe à nouveau à l'édification du sanctuaire. Aux subsides du roi d'Espagne s'ajoutent l'argent des riches bourgeois, des maîtres-artisans et les oboles des plus pauvres qui donnent en outre leur travail comme un siècle plus tôt. Le produit du Filet Saint, la perception des droits sur les vins et les bières grossiront les sommes recueillies." la construction se poursuivra 25 années. |
Marie Ange nous a mis sur son blog la recette du clafoutis à la rhubarbe. N'hésitez pas ! je l'ai essayé c'est délicieux !
>> http://www.certiferme.com/blog/article-467-70931-perso-clafoutis-a-la-rhubarbe.html |
à la rhubarbe façon Marie-Ange !
merci Marie-Ange nous nous sommes régalés. (je n'ai pas réussi à mettre le lien et la photo dans le même article - voir juste au dessus !) |
Voici un message de Monsieur Christian Cardin
Président Fondateur de l'Association Tourville
"Bonjour à toutes et à tous, J'ai le plaisir de vous informer qu'à l'occasion des Journées du Patrimoine 2012 qui a pour thème cette année « Les patrimoines cachés », l'Association Tourville organise un grand spectacle nocturne sous la forme d'un opéra.
Acteur principal du patrimoine maritime français grâce à la construction à taille réelle du « Jean Bart », vaisseau de premier rang de la marine de Louis XIV, l'Association Tourville prend à cœur de participer activement à ces nouvelles journées du patrimoine qui se dérouleront les 15 et 16 septembre prochain.
Après avoir ouvert sa première édition de spectacle nocturne en 2010 avec une pièce de théâtre de Dominique Ferlin puis un grand concert d'harmonie en 2011, l'Association Tourville revient cette année avec un opéra conçu par Michel Berger en collaboration avec l'AGPMT de Gravelines et la chorale de Loon-Plage.
Cette aventure lyrique nommée « Hissons les voix avec le Jean-Bart, l'opéra prend le large» se déroulera sur le chantier de construction du vaisseau qui servira de scène et de décor atypique afin de vous faire voyager en musique sur cette cathédrale maritime en construction.
Le spectacle aura lieu le samedi 15 Septembre à partir de 20h30 au tarif de 15€ par adulte et 5€ par enfant. Un repas sera également organisé à partir de 18h45 (uniquement sur réservation), aux tarifs de 34€ par adulte et 15€ par enfant (spectacle compris). La soirée se terminera par une animation musicale (chants de marin, musique traditionnelle irlandaise … dans la taverne du Jean-Bart).
Une soirée au cœur du 17ème siècle qui enchantera petits et grands, dans une ville riche en histoire et en patrimoine qui vous fera voyager au grès des vents de votre imagination.
En espérant vous voir participer nombreux à ce spectacle original et inédit sur le site de construction du plus grand navire historique du patrimoine maritime français,
Je vous souhaite bon vent pour cette rentrée automnale
Bien cordialement"
Infos et réservations :
Association Tourville
Route de calais
59820 Gravelines
03.28.21.22.40
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la lune accrocheuse est accrochée !
celle-ci c'est le regard de mon mari ! Il m'a appelée pour dire : regardes, ce serait une photo à faire ! rigolo alors je l'ai faite effectivement ! |
Vendredi 24 août, nous sommes partis du village de Caffiers où nous avons laissé la voiture.
Nous retrouvons vite le GR 128 en descente douce vers la forêt. Vue très étendue sur la côte Calaisienne.
au passage, le lin a été coupé.
les tiges feront le fil et les graines de la moutarde, de l'huile...
Nous traversons une ferme et nous nous approchons de l'entrée de la forêt.
Nous sommes accueillis par ces arbres centenaires
impressionnants de hauteur
aux formes tourmentées
première surprise, comme nous ne sommes qu'à deux et que nous ne faisons pas trop de bruit, nous voyons des faisans dans le layon devant nous
Ce doit être des faisans d'élevage implantés pour repeupler la forêt parce qu'ils n'étaient pas farouches du tout !
Ils ne sont pas très grands mais hauts sur pattes et le plumage du mâle est mordoré, très joli !
c'est la fin de la saison, et les plantes nous offrent la beauté de leurs fruits même si ce sont des fruits interdits !
le jour se faufile à travers les branchages
Nous devons regarder nos pieds mais notre regard est attiré par la hauteur de ces arbres qui s'élancent vers le ciel
bon nous n'avons pas trouvé le chemin qu'il fallait prendre et nous avons du passer dans un tracé laissé par les chenilles des gros engins qui passent à travers tout au moment de la coupe des arbres. Dur, dur pour les chevilles, mais nous avons pu découvrir les tas de troncs près à être emmenés
çà sent le bois coupé, la résine
ce tronc a une histoire, son histoire dans les cercles concentriques visibles sur la coupe
Il y a encore de bien jolies fleurettes
il avoisine déjà midi, nous ne sommes plus sûrs de notre chemin et nous décidons de poser les sacs à dos pour déjeuner
la pause fait du bien et assis sur le sol les arbres nous paraissent encore plus grands
on sent qu'ils cherchent la lumière
nous ne nous lassons pas de regarder ces branches aux formes bizzarres
là une deuxième surprise nous attendait. Nous ne faisions pas de bruit, à regarder là-haut, mais le spectacle était aussi en bas.... une jeune biche est venue manger pas loin.
Nous avons pu la regarder longuement léchouiller le tronc d'arbre, manger les grains de maïs laissés par les garde-forestiers. Puis elle s'est éloignée pour retourner dans le fourré.
ensuite ... eh bien je suis tombée (sans mal heureusement) nous avons tourné à la recherche du balisage inexistant, montée, descente, montée.... Alors il était plus sage de revenir d'où nous venions plutôt que de chercher au hasard. çà nous allongeait les kilomètres mais tant pis !
les bourdons étaient indifférents à nos petits malheurs en sentant que le chemin du retour était le bon, le moral est remonté, nous avons pu admirer ces gros chardons près à s'envoler au moindre coup de vent.
voilà enfin ! nous revoyons les champs aperçus le matin ouf ! petite pause goûter pour recharger les batteries et retour en grimpette vers Caffiers. J'ai eu mal aux mollets pendant deux jours ! mais je ne regrette pas ! çà valait la peine non ?
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c'est aussi la fête de Marie-Loup, alors bonne fête à Toi Marie-Loup avec toute mon affection !
bisous Françoise |
nous sommes retournés à Paris. Il faisait beau même un peu chaud l'après-midi.
Nous vous emmenons dans notre ballade ... où tout commence à la gare... La place des Vosges le matin est bien agréable,
avec ses voûtes bien fraîches, ses galeries d'art, la maison où vécu Victor Hugo
ses portes anciennes, épaisses, aux lourds heurtoirs en bronze.
l'angle sud-ouest de la place, donne accès à l'hôtel de Sully (arrière du bâtiment). Acheté par Sully en 1634, il est en pierres de taille. Les sculptures représentent les quatre saisons et les quatre éléments.
le jardin avec ses parterres à la française
traversons la Seine pour se retrouver rive gauche.
Le pont Marie et le Louvre au loin sur la gauche. Le Pont de la Tournelle vu du pont de Sully qui traverse le bout de l'Ile Saint-Louis.
L'impressionnant bâtiment de l'Institut du Monde arabe construit en 1980. Doté d'un musée et d'une bibliothèque, on y fait connaissance avec la civilisation arabo-mulsumane. Le patio intérieur aux parois couvertes de fines plaques d'albâtre dispense dans les salles une douce lumière qui redonne l'atmosphère des maisons maghrébines.
direction les arènes de Lutèce. Enfouies pendant plus de 17 siècles, elles furent découvertes en 1860, Il n'en reste pas grand chose quand on pense qu'elles pouvaient contenir jusqu'à 17 000 spectateurs qui venaient assister à des jeux, des combats et des spectacles. L'essentiel des arènes se situent sous la rue Monge et ne sont plus accessibles.
le Panthéon. Monumental et impressionnant
L'intérieur du Lycée Louis Le Grand rue St Jacques
Nous longeons la faculté des Sciences de la Sorbonne.
L'horloge sous l'observatoire
La cour intérieure du Collège de France
visitons un peu l'hôtel de Cluny. Bâti en partie sur les anciens thermes antiques. Dans le square sur le côté, on peut voir les vestiges des thermes et visiter le jardin médiéval où l'on ne trouve que des espèces qui étaient plantées à cette époque.
Il abrite le musée national du Moyen Age et des thermes de Cluny. On peut y admirer la fameuse tapisserie de la "dame à la licorne".
Dans la cour d'entrée, on peut remarquer les sculptures si caractéristiques de l'art gothique flamboyant..
le puits qui est plus ancien
le cadran solaire
même les écoulements ne sont pas laissés au hasard.
Il fait beau, déjeunons dans le jardin du Luxembourg sous un marronnier centenaire.
Marie de Médicis y a fait construire un palais et une impressionnante fontaine de style italien
laissons notre regard balayer, les allées ondoyantes, les parterres fleuris, le jardin anglais...
Quittons à regret cet endroit enchanteur par la fontaine des Quatre-Parties-du-Monde, en direction de l'Observatoire de Paris. C'est le plus ancien observatoire en activité au monde.
Traversons le cimetière du Montparnasse qui s'étend sur 19ha. 1200 arbres abritent les tombes. De nombreuses célébrités, artistes et intellectuels y sont enterrées.
Nous voici au pied de la tour Montparnasse. L'immeuble le plus haut de France, 210 m ! A partir du 56ème étage on peut accéder au toit terrasse du 59ème ! Vue panoramique garantie jusqu'à 40km à la ronde...
Il existe de nombreuses fontaines dans Paris, comme celle-ci, rue de Varenne et il fait bon se passer les mains sous l'eau bien fraîche.
Nous voici arrivés aux Invalides au dôme scintillant.
Traversons la cour d'honneur avec ses canons napoléoniens,
pour nous retrouver sur le devant du bâtiment
Nous prenons doucement le chemin du retour...
la place de la Concorde la place Vendôme
l'Opéra
Il faut bien reprendre le train...
C'était une belle journée ! |
J'ai trouvé cette idée charmante :
l'ancien site des Chantiers de France voit petit à petit surgir des immeubles et tout un nouveau quartier. Cependant, en attendant que les constructions se fassent, la ville a semé des fleurs en mélange et voici ce que çà donne...(mieux qu'un terrain vague non ?) |
Il fait beau,les plantes en profitent et nous nous profitons des deux !
sur le balcon : dans le sable :
les graminées aussi. Je les trouve bien jolis ces petits pompons !
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perdue dans la "forêt vierge" des espaces fleuris à l'ancienne, j'ai trouvé une 'tite" coccinelle et j'ai pensé à Toi !
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