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Blog créé le 06/12/2009

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Ravie de vous accueillir sur notre blog 100% femmes
0 complexe avec une pincée de créativité, un soupçon de fantaisie, quelques cuillères d'originalité...
des recettes à partager au fil des jours & aux grés des saisons.
Nous pouvons aborder tous les sujets qui vous tiennent à coeur, dialoguons ensemble partageons nos moments de vie en laissant vos coms, pour la plus grande joie de nos papilles & pupilles !
nous vous souhaitons bonne lecture...
au plaisir de vous lire,
on
vous encourage à commenter notre blog une fois la visite terminée.
Séve&Coco au plaisir
 (^_^)
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POUR 4 PERS

25 cl de jus de fruits de la passion
10 cl de jus de mangue
12 biscuits à la cuillère
3 œufs bio
35 g de miel
50g de sucre en poudre
360 g de mascarpone
4 fruits de la passion
1 kiwi vert épluché
1 citron vert

 

Imbibez les biscuits à la cuillère dans le jus de fruits de la passion et de mangue mélangés.
Déposez-les dans le fond du plat ou de petit verres .

Séparez les jaunes des blancs d’œufs.

Mélangez dans un saladier le miel avec les jaunes d’œufs. Ajoutez le mascarpone, mélangez jusqu’à ce que ce soit bien lisse.

Montez les blancs en neige avec les 50 g de sucre. Quand ils sont bien fermes avec le bec d'oiseau , commencez à incorporer une partie au mélange précédent à l’aide du fouet, puis ajoutez le reste des blancs montés délicatement pour conserver la légèreté.un quart de tour de bas en haut

Coulez la moitié de la crème dans le plat. Placez au frais avant la dégustation.

Taillez le kiwi en brunoise, décortiquez les fruits de la passion, mélangez-les et déposez sur la mousse. Râpez du citron vert.




POUR 4 PERS

1 grand vacherin Mont d’Or
1 saucisse de Morteau ou 3 Chipolatas 
2 œufs
120 g de farine
60 g de beurre fondu
3 cl de lait
1 cuil. à café de levure chimique
Sel fin et poivre du moulin

 

Préchauffez le four à 200°C.
Cuire la/les saucisse(s) à l’eau bouillante puis dans une poêle pour une belle coloration pendant quelques minutes. Quand elles sont bien colorées, coupez-les en rondelles. Retirez le fromage de sa boîte en bois. Retirez la croûte. Coupez le fromage en morceaux. Et gardez de côté.

Mélangez les œufs, la farine, le beurre et le lait, la levure, ajouter les saucisses et le fromage. S’il reste du fromage, vous le ferez fondre sur des pommes de terre pour un autre repas. Versez dans la boîte en bois. Déposez sur une plaque et enfournez 30 minutes.




POUR 4 PERS

3 magrets de canard à température ambiante
Sel fin et poivre du moulin
La sauce aux pruneaux :
• 1 échalote ciselée
• 15 g de beurre
• 1 bâton de cannelle
• 3 clous de girofle
• 10 cl de Porto rouge
• 15 cl de fond de veau lié
• 6 pruneaux d’Agen IGP dénoyautés et mixés en purée
La pomme darphin :
• 800 g de pommes de terre rouge épluchées et râpées (ne pas remettre dans l’eau)
• ½ botte de persil plat hachée
• 1 cuil. à soupe de fécule de maïs
• 100 g de beurre demi-sel
• Sel fin / poivre du moulin

Préchauffez le four à 180°C.

Préchauffez le four à 180°C.
Taillez les côtés des magrets pour qu’ils aient les bords bien parés selon la technique du Chef (quadrillé) . Reservez les parures de viande.
Dans une sauteuse, versez un trait d’huile et ajoutez les parures. Laissez caraméliser avec un peu de beurre, les échalotes et les épices. Déglacez au Porto, faites réduire, versez le fond de veau et laissez cuire 15 minutes. Passez à la passette et ajoutez les pruneaux en purée.

Pendant que la sauce cuit, mélangez dans un saladier les pommes de terre râpées avec le persil et une cuillère de fécule de maïs. Assaisonnez de sel et de poivre. Déposez dans une poêle chaude, avec un trait d’huile d’olive et du beurre. Laissez colorer des deux côtés et faites cuire 15 minutes. Au terme de la cuisson, coupez au moment les pommes de terre en quartiers.

Quadrillez le gras des magrets à l’aide d’une pointe de couteau. Assaisonnez de sel fin et poivre du moulin. Dans une poêle chaude, colorez en premier le gras en aplatissant bien à l’aide d’une spatule 1 à 2 minutes, puis la chair en baissant la température du feu et laissez cuire 3 minutes selon la cuisson que vous désirez. Laissez reposer dans une assiette le temps de passer la sauce.

Taillez le magret en tranches, versez la sauce dessus. Servez avec les pommes de terre au moment où il sera cuit.




 POUR 4 PERS

200 g de chocolat noir concassé
100 g de chocolat au lait concassé
17 cl de crème liquide entière à 35% de MG
3 cl de lait entier
9 blancs d’œufs bio
80 g de sucre en poudre
50 g de crêpes dentelles
Chantilly au caramel fondant :
• 160 g de sucre en poudre
• 80 g de beurre doux
• 3 g de fleur de sel
• 20 cl de crème liquide entière
• 25 cl de crème chantilly non sucrée déjà montée

 

Déposez le saladier avec les chocolats concassés dans une casserole d’eau chaude et laissez fondre. Mélangez bien sur feu doux. Faites chauffer la crème et le lait dans une casserole. Retirez le saladier de chocolat. Versez progressivement la crème et le lait chauds en plusieurs fois en 3 fois sur les chocolats fondus en mélangeant bien jusqu’à ce que vous obteniez une ganache bien lisse.laissez refroidir sur le bord de la fenêtre et pas au frigo. 

Pour le caramel, versez le sucre  petit à petit dans une sauteuse et laissez-le fondre à caramel blond. Ajoutez le beurre une fois fondue  la fleur de sel, mélangez et versez la crème chaude, cuire quelques minutes. Réservez de côté pour qu’il épaississe.
Mélangez la chantilly avec du caramel, versez dans une poche munie d’une douille cannelée et mettez au frais.

Montez les blancs d’œufs en neige dans un saladier en commençant doucement à intégrer une partie du sucre, puis serrez-les avec le reste du sucre.

Versez les blancs sur la préparation au chocolat et incorporez-les délicatement avec le fouet, finissez le mélange à l’aide d’une maryse pour récupérer la préparation sur les bords.

Garnissez les ramequins de mousse au chocolat et placez-les au réfrigérateur au moins 2 heures voir à une nuit max avant de déguster.
Ajoutez les crêpes dentelles émiettées grossièrement. Pochez de la chantilly par-dessus et un peu de crêpes dentelles.





La tribut s'agrandit

 12/12/2021
Je suis snoopy
d'une portée de 7 de parents spitz ,
née le 1er octobre 2021 à Plabennec
dans le Finistère . 

Je m'habitue dans mon nouveau foyer breton
depuis une semaine passée
avec des nouveaux animaux,
de nouvelles humaines,

pour une belle aventure qui commence 😉
à bientôt 🐶



Pour 2 pers

200g de chocolats noir
2 c à s de caramel au beurre salé
Chocolat noir râpé 
50cl de lait 
Crème chantilly 



Faire chauffer le lait et le chocolat,
à ébullition le caramel au beurre salé mélanger au fouet. 

Verser dans une tasse, ajouter la chantilly et versez une bonne cuillère de caramel au beurre salé avant de soupoudrer les copeaux de chocolat noir râpé. 





Située là-haut, sur la croupe accidentée des Crec’h en bordure de la mer. On devisait au coin du feu, et, comme Noël approchait, la conversation, laissant les menues nouvelles locales, tourna vers les merveilles de la nuit sainte. Chacun raconta son propos ; seul, le pilote Cloarec, venu en voisin, gardait le silence, la pipe aux dents. Sous ses épais sourcils en broussailles, son petit oeil bleu, noyé d’un vague embrun, semblait regarder le déroulement intérieur de quelque procession de souvenirs. Qui saura jamais la richesse de ces frustes mémoires bretonnes, si pleines de choses inexprimées !

« Çà, fis-je, vous, Cloarec, qui ne dites rien, gageons que vous avez en magasin des histoires étonnantes qui ne demandent qu’à sortir. »
Il hocha sa tête frisée, où les volutes de ses mèches grises floconnaient ainsi qu’une toison.
Sa face, cuite et recuite par la salure du vent marin, de rouge brique qu’elle était, devint rouge feu, et ce fut d’une voix embarrassée qu’il balbutia :
— Des histoires comme celle qui me revient, il n’y a pas de quoi s’en vanter.
— Raison de plus pour la dire, insinua l’aîné des fils Menguy. Vous ferez un acte d’humilité ; ça vous gagnera des indulgences, pilote.
Le vieux, après une courte hésitation, se décida brusquement.
— Aussi bien, déclara-t-il, mon aventure pourra vous servir de leçon à vous autres, jeunes mécréants : elle vous montrera qu’il n’est jamais bon de mépriser l’expérience des anciens.
Il ôta sa pipe de sa bouche, en secoua religieusement la cendre sur son pouce, passa le revers de sa main sous son nez, en reniflant avec force, et commença en breton.
— L’expérience des anciens !... J’avais alors à peu près ton âge, Jean Menguy ; comme toi, je rentrais du service à l’État, et, comme toi encore sans doute, je pensais : « Les anciens, ça n’est que des radoteurs. » C’est ainsi que, cet hiver-là, mon père m’ayant déconseillé de partir pour la pêche au large des îles, sous prétexte que c’était veille de Noël, je lui répondis :
— Veille de Noël ou non, que vous veniez ou que vous ne veniez pas, les vents sont noroît, il fait temps béni pour le turbot ; moi, j’embarque.
Et c’est vrai que le temps était le plus favorable que l’on pût souhaiter : un ciel légèrement couvert, une brise pas trop froide et même presque tiédie, une mer grise et douce, à houles larges, sans clapotis. J’avais d’autant plus désir d’en profiter que, de toute la semaine précédente, il n’y avait pas eu moyen de mettre les filets dehors, à cause de la brume, une brume épaisse comme à Islande, qui avait fait une espèce de demi-nuit, pendant six jours consécutifs. Mon père dut confesser lui-même qu’il faudrait peut-être attendre les premiers soleils de mars avant de retrouver aubaine pareille pour la quête du poisson fin.
— C’est égal, dit-il. Tu risques de perdre ton âme : à ta place, moi, j’aimerais mieux perdre ma pêche.
Je ripostai :
— Où donc est le commandement de Dieu ou de l’Église qui défend de gagner son pain la veille de Noël ? Est-ce qu’il ne faut pas manger ce jour-là comme les autres jours ?
— Tu fais le beau raisonneur, reprit-il. Moi, je crois ce qu’on m’a toujours dit : à savoir, que la nuit de Noël, à partir de minuit, appartient à Dieu.
Et es-tu sûr qu’à minuit tu ne seras pas encore sur les lieux de pêche ?
— Je serai où je pourrai.
— À ton gré. Je t’ai averti. Le reste te regarde :
tu as l’âge de raison... Un dernier conseil, pourtant. Si, à certain moment, tu remarques quelque chose de bizarre à bord, hale au plus vite l’ancre, dresse sa croix dans l’air au bout de tes poings, et, ayant fait agenouiller tes hommes, entonne le chant de Nédélek
Je haussai ironiquement les épaules et pris, pour me rendre au port, le chemin des Crec’h, afin de prévenir les hommes de l’équipage qu’on allait embarquer. Ils étaient cinq, tous des lascars de mon espèce, et plus préoccupés de faire bouillir la marmite quotidienne en ce monde-ci que de s’assurer leur part de paradis en l’autre. Je pourrais les appeler en témoignage, car ils sont encore vivants, à l’exception du mousse, le petit Dudored, mort il y a une vingtaine d’années, de la fièvre jaune, à Montevideo. C’étaient Pierre et René Balanec, de Roc’h-Vrân, Louis Rudono, du Cosquer, et Gonéry Mezcam, de Kerampoullou.
Ils m’eurent bientôt rejoint à la cale, leurs sabots- bottes aux pieds et le suroît noué sous le menton. Dix minutes plus tard nous voguions à toutes voiles, faisant cap vers les Sept-Îles. La brise donnait bien. C’était plaisir d’aller. Il n’y avait, du reste, que nous de sortis. Les autres bateaux dormaient sur le flanc, tirés à sec derrière le môle.
— Tas de flâneurs ! dit Pierre Balanec, en montrant du doigt des groupes de pêcheurs perchés, les bras croisés, sur le glacis de l’ancienne batterie. Ça n’a pas, peut-être, dix sous chez soi pour faire la Noël, et ça fainéante aujourd’hui pour se préparer à nocer demain.
— Oui, continua Rudono sur le même ton, et c’est à nous qu’ils demanderont de les régaler, à l’issue de la grand-messe, par-dessus le marché !
Je leur contai le colloque que j’avais eu avec mon père.
— Peuh ! Des idées de vieilles femmes ! s’écrièrent-ils en choeur.
Dudored, cependant, qui changeait l’écoute de foc pour la seconde bordée, risqua d’une voix timide :
— Il y a une chose qui est sûre : le mari de ma grand-mère s’est perdu par un soir pareil, entre minuit et une heure du matin.
— Le mari de ta grand-mère, c’était peut-être bien ton grand-père, farceur ! » s’écria Gonéry Mezcam en éclatant de rire.
Et l’on parla d’autre chose.
Une fois dans les eaux de l’île aux Moines, nous commençâmes à pêcher, et chacun fut à sa besogne. Mais, contre nos prévisions, le poisson remontait peu. Nous avions compté sur la douceur du temps pour l’attirer, mais il ne se pressait pas, demeurait blotti dans les fonds. Au bout d’une heure ou deux d’attente, un des hommes, je ne sais plus lequel, proposa de gagner plus au large.
« Allons ! » fis-je.
La manoeuvre était bonne : nous ne fûmes pas plus tôt au vent des îles qu’à chaque coup de filet nous ramenâmes quelque chose. « Ça va bien ! » disaient les camarades.
Nous étions maintenant tout à la gaillarde joie du travail qui apporte avec lui son profit. Une ardeur fiévreuse nous animait : c’était comme si nous nous fussions juré de vider les entrailles de la mer. Le mousse n’avait que le temps de tirer les belles pièces pour les mettre à l’abri dans les paniers.
« Attrape ça, morveux », lui criait-on, en lui lançant dans les jambes quelque turbot tout palpitant.
Ou bien encore :
« Est-ce qu’il en pêchait de cette taille-là, le mari de ta grand-mère ? »
Et de rire, vous pensez ! Jamais nous n’avions été si gais. Les heures s’écoulaient sans que nous y prissions garde. Nous ne nous aperçûmes même pas que la lumière baissait : nous n’avions d’yeux que pour les grandes eaux couleur de vert-de-gris, qui soulevaient la barque par longues oscillations régulières et nous livraient libéralement leur provende. Seul, Dudored, dans les intervalles de moindre presse, glissait un regard vers les lointains déjà plus assombris. Il n’avait pas notre tranquillité, quoique – vous le verrez par la suite – il ne manquât pas de crânerie, le gamin !
L’approche du soir le tourmentait. Il fut d’abord sans oser en rien dire. À la fin il m’interpella :
— Je crois bien qu’il se fait tard, patron... Et ça sera dur, s’il faut rentrer avec jusant.
Il avait raison : jusant et vent de noroît, tout serait contre nous, si nous ne nous dépêchions pas d’attraper la barre des Sept-Îles pendant que nous avions encore flot pour la franchir. Ce sont des courants terribles, vous savez, et qu’on ne passe pas comme on saute un talus. J’allais me ranger à l’avis de l’enfant et commander le départ. Mais les autres ne l’entendaient pas ainsi.
Le démon du lucre était entré en eux et les possédait : plus ils avaient eu de poisson, plus ils en voulaient avoir. Ils protestèrent d’une seule voix.
— De quoi se mêle-t-il, ce veau mal sevré ! Est-ce qu’on lui demande l’heure qu’il est ?
— Non, répliquai-je, mais il faudrait peut-être l’écouter tout de même, quand il la donne. Voyez !
Et je leur désignai l’horizon de terre sur qui les masses d’ombre commençaient à tomber, annonçant la nuit.
— Bah ! Bah ! Un dernier coup de filet, patron !... Rien qu’un.
Ils étaient enragés, ma parole ! Et, pour dire la vérité vraie, je ne l’étais pas moins qu’eux, puisque, cependant, non seulement je ne m’opposai pas, mais donnai moi-même la main à ce coup de filet supplémentaire qui faillit être cause de notre perte... J’arrive au vilain moment de mon histoire : permettez que je rallume mon brûle-gueule, soit dit sans vous offenser.
Cloarec se pencha vers le foyer, y cueillit une braise dans le creux de sa main et l’appliqua sur le fourneau de sa minuscule pipe en terre. Pour aspirer les premières bouffées, ses joues s’évidèrent jusqu’à faire toucher intérieurement leurs parois. Un grillon se mit à crisser dans le silence.
— Alors, ce coup de filet ?...
— Oh ! reprit le conteur, il fut tout simplement superbe. Mais c’est après... Ah ! Nom d’une misère !... Enfin voici.
Nous avions fini de tout ranger à bord, les voiles étaient en haut et je venais de m’asseoir au gouvernail pour virer, lorsque, en jetant les yeux sur la misaine, je la vis faseyer doucement, comme s’il calmissait. Ça, vous concevez, c’était un ennui. Si le vent nous faussait compagnie juste au moment où le flot allait lui-même nous manquer, nous étions, comme on dit, dans de vilains draps. Il n’y avait pas de raison, en effet, pour qu’une fois pris par le courant des îles, sans une risée pour appuyer notre marche, nous ne tournions indéfiniment dans ces parages jusques ad vitam sempiternam, c’est-à-dire jusqu’à mi- marée ; encore, pour en sortir à cette minute-là, faudrait-il souquer ferme sur les avirons. Et c’était à tout le moins trois ou quatre heures à droguer au large, dans la nuit, avant de pouvoir cingler vers le port.
Du coup, je n’avais plus le coeur à rire. Et il était aisé de voir qu’il en allait pareillement de mes compagnons. Assis à leurs postes, sur les bancs, les uns face à l’avant, les autres face à l’arrière, ils regardaient vaguement dans le gris de l’obscurité tombante, sans mot dire. La journée décidément finissait mal.
Je conservais toutefois l’espoir d’atteindre la redoutable barre en temps propice. Nous n’en étions plus qu’à une demi encablure, quand la voix de René Balanec s’éleva, roulant une bordée de jurons :
— Nom de... nom de... nom de...
— Quoi ? Qu’est-ce qui te prend ? demandai-je.
Il regardait par-dessus ma tête, vers la haute mer, dans la direction de l’ouest. Je grognai, agacé :
— Parleras-tu, sagouin !
— C’est du propre ! fit-il. Voilà maintenant que ça brouillasse là-bas.
— Y a pas de doute, en effet : c’est la brume, déclarèrent Mezcam et Rudono.
Je m’étais retourné, d’un mouvement subit, et je dus, hélas, constater qu’il n’y avait pas de méprise possible. C’était bien la brume, la satanée brume qui, balayée seulement de la veille, revenait à la charge, envahissant de nouveau l’espace, tissant dans l’entre-deux du ciel et de l’eau sa trame d’étoupe molle et déjà cernant l’horizon du soir, prête à tout aveugler.
« La gueuse ! C’est elle qui a muselé le vent », bougonna Pierre Balanec.
La mer, aux flancs de la barque, commençait à frisotter : des plaques d’écume – des crachats, comme nous disons – filaient avec rapidité dans le sillage, et, sous nous, on sentait le chêne des planches vibrer. Nous étions dans le coureau des îles. Je me dressai sur mes pieds. « Hé, mousse ! Arrive à ma place, et tâche de gouverner au plus près... Nous autres, aux avirons, tous !... Hardi là ! commandai-je en donnant le premier l’exemple.
Et maintenant, comprenez bien : je m’étais mis à la rame de tribord, avec Mezcam ; les deux frères Balanec étaient à la rame de bâbord.
« Toi, avais-je dit à Louis Rudono, veille devant, à cause des cailloux. »
Vous savez s’il y en a, dans ces parages d’enfer !... Dès lors – bien que je n’eusse pas encore passé l’examen de pilote –, je les connaissais tous, certes, comme si je les eusse plantés moi-même, ces cailloux de malheur ; et, de nuit aussi bien que de jour, à mer haute comme à mer basse, je me serais débrouillé au milieu d’eux, les mains dans les poches et les yeux fermés. Mais par temps de brume, holà !...
Ça n’est ni du jour ni de la nuit, la brume !... Je n’avais guère à compter que sur l’oeil de Rudono.
C’est vrai qu’il en avait un comme on n’en voit plus. Le rémouleur qui lui avait aiguisé la prunelle n’avait pas volé son argent, ah ! non. Tout de même je n’étais pas trop rassuré.
Rappelez-vous bien, n’est-ce pas, comme nous étions distribués dans le bateau : lui, Rudono, sur l’avant ; le petit Dudored à la barre ; nous quatre, les Balanec, Mezcam et moi, deux par deux sur chaque aviron.
« Eh, ohé ! Souque !... »
Nous n’épargnions pas l’huile à bras, je vous promets. Sous notre effort vigoureux, la barque vola. Le gros Pierre Balanec sortait à intervalles réguliers du fond de sa large poitrine de formidables : Ahan ! Ahan ! Pour marquer la cadence. Mais nous avions beau forcer de vitesse, la brume sournoise, furtivement, nous gagnait.
Elle ne nous avait pas rattrapés encore : un reste de jour éclairait les eaux dans notre voisinage.
Visiblement, néanmoins, nous commencions à être emprisonnés.
Le grand linceul d’ombre pâle rétrécissait peu à peu son cercle, et c’était maintenant comme un immense mur flottant derrière lequel tout se perdait, s’évanouissait peu à peu, la terre d’abord, très lointaine – puis les îles, plus proches –, et enfin les éclats mêmes des phares qui venaient d’allumer leurs feux. Seul, celui de l’île aux Moines demeura quelque temps suspendu comme un astre fantôme dans le ciel noyé ; puis il ne fut plus qu’un halo trouble ; puis ce halo, à son tour, s’effaça, et tout disparut.
« Bonsoir la camoufle ! » dit Rudono, qui était désormais notre unique phare.
Et il cria au mousse :
— Gouverne toujours tout droit, hein, petit !
— Oui, oui, répondit de l’arrière la voix grêle et un peu enrouée du gamin.
Une humidité glaciale pénétrait nos membres.
L’haleine de la brume était déjà sur nous, et nous respirions son étrange odeur de roussi, si âcre qu’elle nous raclait la gorge. Nous n’avions plus à espérer de lui échapper. Si, du moins, nous réussissions à traverser les rapides, avant qu’elle nous eût liés dans ses mailles !... Après, ma foi, tant pis ! On voguerait comme on pourrait, à l’aveuglette. L’essentiel était de parer au danger le plus pressant : une fois en eaux calmes, on verrait à s’orienter.
Et nous nous cramponnions à nos rames avec une ardeur de galériens sous le fouet du garde-chiourme. De minute en minute, je demandais à Rudono :
« Quoi de neuf ? »
Il trempait sa main dans le clapotis le long de l’étrave, et répondait :
« On doit encore être dans le grand coureau, car ça frise dur... Un peu de courage, les enfants ! »
Du courage, nous en eûmes, parbleu ! Jusqu’à ce qu’il nous fût démontré que ça ne servait de rien. Comme je répétais ma question pour la dixième ou quinzième fois, Rudono murmura :
— C’est singulier : on dirait que nous n’avançons plus...
Ploc... ! Il n’avait pas fini de parler que nous sentîmes sur nos épaules comme la tombée brusque d’un manteau de ténèbres humides. En un clin d’oeil nous en fûmes tous enveloppés.
Des ténèbres d’ailleurs qui n’en étaient pas ; ou plutôt il surnageait là-dedans une espèce de clarté triste, funéraire, une clarté de l’autre monde, quoi !... Si épaisse que fût la buée, elle ne nous empêchait pas de nous voir ; seulement, nous nous voyions comme si nous avions été à des milles les uns des autres. Encore ce que nous distinguions était-ce moins nos personnes que des formes de nous-mêmes, des ombres bizarres, méconnaissables, démesurément agrandies. Ainsi Gonéry Mezcam, qui était assis vis-à-vis de moi au même aviron, je dus étendre le bras vers lui pour me persuader, en touchant son tricot, qu’il n’avait pas quitté son banc et que cette silhouette gigantesque, c’était lui...
La barque, elle, avait l’air d’une chose sans bords qui eût flotté dans du vide ; la voilure... pfutt !... une brume dans la brume, comme la mer, comme le ciel, comme tout...
— Ça y est ! dit la voix d’orgue de Pierre Balanec. Nous sommes dans le pot au noir !...
Et presque aussitôt, là-bas, à l’avant du bateau, très loin, nous entendîmes Rudono qui hurlait :
— Bon ! Ce n’est pas seulement que nous n’avançons plus, les amis..., nous drivons !
Ah ! Sacré mâtin ! Quel souvenir !... Je ne sais pas ce que je n’aurais pas donné pour être chez nous... Croyez ce que je vous dis, les gars : laissez les turbots en paix et restez vous-mêmes au coin du feu, la veille de Noël.
Le vieux Cloarec cracha dans l’âtre, soupira, fit une pause qui nous parut longue.
— Vous ne voulez pas, au moins, nous signifier que vous êtes au bout de votre histoire ? protesta au nom de l’assistance Perrine Ourgam, la mère des Menguy.
— Je n’avais plus de salive, répondit assez durement le pilote.
Et il poursuivit :
— En drive !... Que faire ?... Nous n’avions plus qu’à laisser aller nos rames, n’est-ce pas ? et à nous laisser aller nous-mêmes où il plairait au sort de nous conduire. Car de lutter davantage pour essayer de franchir la barre, il n’y fallait pas songer. Ce devait être maintenant l’heure du jusant plein : les courants étaient nos maîtres. À quoi bon les contrarier inutilement ? Je fis amener les voiles.
— Après tout, dis-je par manière de consolation, si nous drivons, c’est vers la haute mer. Et nous y serons plus en sécurité que parmi les récifs pour attendre le retour du flot. Il n’est que de patienter.
N’empêche que c’était un bon tiers de la nuit à passer au large, et qu’à supposer qu’il ne survînt aucune complication, nous ne serions jamais rentrés au port avant les approches du matin. La perspective n’avait rien de folâtre, surtout que le brouillard épaississait toujours son linceul.
Elle nous impressionnait, malgré nous, cette atmosphère étrange où nous glissions d’une allure d’ombres, plus semblables à des spectres qu’à des êtres vivants. Roulés dans nos cirés, la visière du suroît rabattue sur les yeux et les mains dans nos manches, nous nous tenions recroquevillés et muets. Car nous n’avions même plus d’entrain à causer, d’autant qu’on ne pouvait ouvrir la bouche sans avaler cette horrible fumée d’eau, qui sentait l’enfer. La brume, d’ailleurs, semblait avoir immobilisé toutes choses. Le bruit même de la mer s’était comme fondu. On eût dit que rien n’existait plus, qu’on flottait dans quelque océan de la mort.. Et c’était un silence... un silence !...
Combien de temps dérivâmes-nous ainsi, je ne saurais vous le marquer. Nous ne nous rendions pas plus compte de la durée que de quoi que ce fût au monde. La brume était en nous comme autour de nous : elle avait envahi notre esprit aussi bien que nos corps. Nous ne vivions plus qu’en songe.
Or tout à coup la voix du mousse héla, très faible :
— Patron !
— Quoi ? demandai-je en secouant à demi ma torpeur.
— Je ne sais pas comment cela se fait, mais le sûr, c’est que nous sommes un de plus à bord.
Nous nous levâmes tous en sursaut.
— Qu’est-ce que tu chantes là ? m’écriai-je, furieux et angoissé tout ensemble.
Mezcam ricana :
— Cet imbécile a la berlue.
— Dame ! Comptez vous-même, répliqua l’enfant.
Je comptai... Et maintenant, croyez-moi ou ne me croyez point, mais il n’y avait pas à dire... au lieu de six que nous étions au départ, à cette heure nous étions sept. Dudored n’avait pas menti. Les autres, à tour de rôle, se mirent à recompter après moi :
— Oui, sept ! Nous sommes bien sept à bord, déclarèrent-ils tous, avec un tremblement d’épouvante dans la voix.
Quel était ce septième ? Impossible de le reconnaître. Dans cette brume, toutes les silhouettes se ressemblaient, et, de vouloir distinguer les visages, c’eût été peine perdue.
— Faites l’appel comme au service, patron, conseilla Rudono.
J’appelai donc par rang d’âge, Pierre Balanec, d’abord, puis Gonéry Mezcam, puis Louis Rudono, puis René Balanec, puis Lommik Dudored. Au fur et à mesure, ils répondaient de toute la force de leurs poumons :
— Présent !
L’opération finie, Rudono s’écria :
— Celui qui n’a pas répondu, c’est celui que voici !
Son geste désignait quelqu’un qui se tenait adossé au mât. Il se précipita pour le saisir au collet ; mais il abaissa aussi vite le poing, car la voix de basse-taille du gros Balanec prononçait :
— Erreur ! C’est dans moi que tu as croché.
– Alors, c’est à n’y rien comprendre...
Il y eut entre nous un silence plein d’indicible terreur. Nous restions debout, frémissants, n’osant nous regarder les uns les autres, par crainte que la silhouette sur qui s’arrêterait notre regard ne fût précisément celle du mystérieux inconnu. Mais soudain le mousse héla de nouveau :
— Patron !
Qu’allait-il m’apprendre ?
— L’arrière du bateau s’enfonce, continua-t-il. Le bordage est déjà presque au niveau de la mer.
La même idée nous vint à tous : c’était évidemment le poids du septième, le poids du passager surnaturel, qui nous entraînait dans l’abîme. Je commandai néanmoins, pour tenter, si possible, d’alléger l’embarcation :
— Jetez tout !
Les paniers de poisson, il va sans dire, défilèrent les premiers. Puis chacun lança pardessus bord tout ce qui se trouva sous la main. Ce fut un saccage. Le bateau cependant ne «soulageait» pas. Comme je cherchais à tâtons qu’est-ce qui pouvait bien rester dont on pût se débarrasser encore, mes doigts rencontrèrent le fer de l’ancre. Brusquement, les paroles de mon père, auxquelles, dans ma stupeur, je n’avais même pas eu la présence d’esprit de songer, se réveillèrent d’elles-mêmes au fond de ma mémoire.
— Holà ! criai-je, ne jetez plus !
Et, dressant au-dessus de mon front la croix de l’ancre, j’entonnai un chant de la messe de minuit.
Les autres me dirent plus tard qu’en cet instant ils me crurent devenu fou, chose qui leur paraissait à la vérité d’autant plus explicable qu’ils sentaient, eux aussi, leur raison les abandonner.
— Le bateau remonte ! cria Dudored, d’un accent joyeux, comme je reprenais haleine pour passer au second verset.
Tous, cette fois, d’un mouvement spontané, unirent leur voix à la mienne, le creux de Pierre Balanec retentissant avec un fracas de grandes orgues. Et ce fut une chance singulière, vous allez voir... Durant une pause, en effet, de là-haut, du fond de la brume, un appel descend :
— Ohé ! Gare à l’accostage ! Lofez en douceur !
Qui a parlé ? Nous levons la tête. Un éclair rouge fauche le brouillard, presque immédiatement suivi d’un éclair blanc. C’était le Triagoz.
— Je distingue la tour du phare, articula Rudono, qui avait recouvré ses yeux de voyeur.
Vous devinez le reste. Contrairement à nos calculs, les courants, au lieu de nous entraîner au large, nous avaient fait driver vers les roches du Triagoz. Sous voiles, avec la moindre brise, nous nous fussions immanquablement broyés. Mais il n’y avait, je vous l’ai dit, ni lames ni vent ; de sorte que là où nous aurions pu trouver notre perte, nous trouvâmes le salut. Prévenus, nous accostâmes sans encombre. Le gardien de guet nous attendait sûr le seuil de la porte, un fanal à la main.
— Vous avez bien fait de hurler, nous dit-il ; si je ne vous avais pas entendus à temps, vous alliez dans les remous.
À ce moment, des échos de sonneries de cloches lointaines tremblèrent dans le brouillard.
— Tiens ! La messe de minuit à terre, reprit l’homme du phare. Nous nous découvrîmes en nous signant.
Et le pilote conclut :
— Voilà ce qui m’est arrivé. Le lendemain, nous rentrions au port, sur le coup de six heures, à la petite aube, sans turbots. Mon père achevait de revêtir ses habits de fête. Il ne m’interrogea point, mais, à la confusion de ma mine, il se douta bien que j’étais à jamais guéri de la prétention d’en remontrer aux anciens.
— Et le septième, demandai-je, quand avait-il disparu et qui pensez-vous aujourd’hui que ce pût être ?
Le bonhomme inclina sa tête crépue et haussa ses vieilles épaules :
— Je vous ai dit ce que je savais ! fit-il en renfonçant ses petits yeux bleus, pleins de rêve, sous les grands sourcils embroussaillés.
La nuit suivante, je m'endormis avec des questions plein la tête.

Quand vous vous réveillerez
hier ira de l'avant
et demain sera aujourd'hui
d'ici-là bonne nuit les ami-e-s et la Family !




 était très pauvre et souffrait de la famine avec sa famille. Il ne lui restait que pour seuls biens un chat, un âne et une vache qu’il avait toujours refusé de vendre car il leur était très attaché.

Cependant, il avait tellement faim en cette nuit de Noël qu’il décida de se rendre à l’étable et de tuer sa vache pour la manger. Il retarda le plus possible l’instant fatidique, mais en voyant son dernier enfant pleurer toutes les larmes de son corps tellement la faim lui faisait mal au ventre, il prit un couteau et y alla.
Minuit venait de sonner au clocher de l’église du village voisin. La neige commençait à tomber. Le paysan pleurait de rage devant le destin qui l’obligeait à choisir entre ses bêtes qu’il aimait tant et ses enfants qu’il aimait plus encore.
Quelle ne fut pas sa surprise d’entendre ses animaux parler distinctement quand il s’approcha de l’étable.
— Comme notre maître est bon avec nous, disait l’âne.
— C’est vrai dit la vache, je ne donne plus de lait parce que je suis trop vieille mais il refuse de me vendre au boucher.
— Oui et moi, je suis trop vieux pour attraper les souris mais il me laisse toujours une place au coin du feu, dit le chat.
— Eh moi, il prend bien soin de ne pas trop me charger et ne me tape jamais avec son bâton, reprit l’âne. Pourtant je vois bien qu’il est malheureux. Si seulement il savait que sous son arbre se trouve un chaudron magique qui se remplit de nourriture quand on lui demande, lui et sa famille n’auraient plus jamais faim.
— C’est vrai, et s’il savait qu’en cette nuit de Noël, s’il coupe des branches de son vieil arbre, celles ci lui donneront un feu dans sa cheminée qui ne s’éteindra jamais, il n’aurait plus jamais froid dit la vache.
— Oui et s’il savait que sous la troisième planche de son plancher se trouve un trésor, il ne serait plus jamais pauvre, conclut le chat »
Que croyez-vous qu’il se passa ?
Le paysan se précipita au pied de son arbre et déterra le chaudron, puis il coupa suffisamment de branches de l’arbre pour en faire un gros fagot et le ramena chez lui. Enfin il souleva la troisième planche de son plancher et découvrit le trésor annoncé.
Lui et sa famille n’eurent plus jamais faim ni froid et le trésor leur permit de devenir riches.
Il garda ses animaux et en prit grands soins jusqu’à ce qu’ils meurent de vieillesse. Chaque soir il se couchait seulement après avoir été vérifier qu'ils ne manquaient de rien. Ce n'était qu'à cet instant qu'il se sentait suffisamment satisfait de la reconnaissance qu'il avait pu leur montrer.

Quand vous vous réveillerez
hier ira de l'avant
et demain sera aujourd'hui
d'ici-là bonne nuit les ami-e-s !




POUR 4 PERS

2 œufs entiers
90 g de sucre en poudre
90 g de farine
2,5 g de levure chimique
10 cl de lait d’amande
30 g de beurre
7 g de rhum ambré
200 g de griottes au sirop
2 cuil. à soupe d’amandes effilées

 

Préchauffez le four à 180°C. Dans une casserole faites fondre le beurre avec le lait d’amande puis réservez. Dans la cuve du batteur muni d’un fouet, battre les œufs entiers et le sucre. Ajoutez la farine tamisée, la levure chimique et fouettez. Ajoutez le beurre et le lait d’amande et fouettez puis le rhum et fouettez.

Ajoutez les griottes et mélangez délicatement. Mettez-les dans un moule de 18cm beurré. Parsemez d’amandes effilées. Enfournez pour 20 minutes.




POUR 4 PERS

4 filets de merlan écaillés et désarêtés
4 longues tranches de pain de mie de la taille des merlans
½ chou vert
3 tranches fines de lard fumé paysan
15 g + 15 g de beurre demi-sel
Huile d’olive
Fleur de sel et poivre du moulin
Beurre acidulé :
• 1 jus de citron jaune
• 1 jus de clémentine
• 5 cl d’eau
• 50 g de beurre
• 5 cl de crème liquide entière
• 1 petite boîte d’œufs de poisson (truite)
• 1 botte de ciboulette ciselée

 

Découpez le chou et récupérez les feuilles, plongez-les dans une casserole d’eau bouillante salée et laissez cuire 2 minutes, égouttez et plongez dans un bain d’eau glacée, égouttez de suite et taillez en lanières. Dans une sauteuse, versez un trait d’huile d’olive et une cuillère de beurre. Ajoutez le lard en cubes et laissez colorer, versez le chou en lamelles. Assaisonnez de poivre du moulin. Laissez cuire.

Sur la planche à découper, déposez les tranches de pain de mie et déposez par-dessus les filets de poisson, découpez les tranches de la forme du filet de poisson.

Dans une poêle chaude, versez un trait d’huile d’olive et une belle noisette de beurre. Quand le beurre commence à colorer, déposez les filets de poisson côté pain de mie, colorer le pain et retournez le poisson.

Dans une petite casserole, versez les deux jus d’agrumes et l’eau, faites bouillir et ajoutez le beurre en fouettant. Versez un peu de crème et laissez cuire quelques minutes, au moment de servir ajoutez les œufs de poisson et la ciboulette.

Déposez les filets de poisson dans les assiettes sur le chou vert au lard et servez avec la sauce aux œufs de poisson.




POUR 4 PERSO

4 rouleaux de pâte feuilletée
2 jaunes d’œufs
4 cuisses de volaille rôties au four
200 g de champignons bruns de Paris lavés et sans pieds terreux
2 filets de poulet
2 gousses d’ail épluchées et dégermées
1 brin de thym frais
½ botte de persil plat lavé et haché
30 g de beurre demi-sel
Huile d’olive
Sel fin et poivre du moulin
Crème de truffe :
• 1 échalote épluchée et ciselée
• 500 g de champignons de Paris bruns lavés en quartiers
• 15 g de beurre
• 10 cl de vin blanc sec
• 10 cl de Porto rouge
• 2 litres de crème liquide entière
• Huile d’olive
• 1 petite truffe noire épluchée (les épluchures à côté)


Déroulez 2 pâtes feuilletées et emporte-piécez 2 cercles pleins de 12 cm de diamètre.
Déposez-les sur la plaque à pâtisserie recouverte d’une feuille de silicone.
Avec les 2 autres pâtes feuilletées, formez des cercles de 12 cm de diamètre et emporte-piécez à l’intérieur de ces cercles avec un second cercle de 6 cm ce qui va former des anneaux.
Déposer par-dessus ces anneaux sur les cercles de 12 cm. Nappez de jaunes d’œufs le cercle du dessus sans dépasser sur les côtés et le centre. Enfournez 20 minutes à 190°C pour qu’ils soient dorés.


Dans une sauteuse chaude, versez un trait d'huile d'olive et l’échalote, laissez cuisiner sans coloration, ajoutez les champignons avec une noix de beurre.
Déglacez au vin blanc puis laissez réduire et ajoutez le Porto, enrobez les légumes et versez les épluchures de la truffe noire, puis la crème et laissez cuire 20 minutes.


Effilochez les cuisses de volailles et coupez les filets de poulets en gros cubes.
Déposez les cubes assaisonnés dans une poêle chaude avec un trait d’olive et une noix de beurre.
Ajoutez les champignons, les cuisses effilochées, l’ail, le thym.
Laissez cuire quelques minutes.
Parsemez de persil et assaisonnez de sel et poivre.


Mixez la crème de truffe.
Assaisonnez de sel et de poivre.

Retirez délicatement les chapeaux des feuilletés. Déposez à l’intérieur le mélange de viande , decorer avec quelques tranches de champignons et truffes puis versez de la crème par-dessus et autour du vol au vent.
Déposez les chapeaux.



 POUR 4 PERS

200 g d’eau
90 g de sucre
200 g de miel
10 g de zestes de citron jaune non traité
10 g de zestes d’orange non traitée
La pulpe d’une gousse de vanille
3 g d’épices à pain d’épices
200 g de farine
1 cuil. à café de levure chimique
10g de bicarbonate de soude
1 pincée de sel fin
140 g de beurre
10 g de beurre (pour beurrer le moule)
25 g de miel (pour la finition)
25 g d’oranges confites
25 g de cédrats confits
Quelques pruneaux d’Agen IGP séchés et dénoyautés






Préchauffez le four à 180°C.
Faites bouillir l’eau avec le sucre et le miel.
Ajoutez les zestes de citrons et d’oranges, la vanille et les épices.
Dans un saladier, versez la farine avec la levure, le bicarbonate, le sel fin.
Mélangez et versez petit à petit en mélangeant les liquides.
Faites fondre le beurre, ajoutez-le à la préparation. Déposez quelques pruneaux dans le moule beurré et le reste de l’appareil par-dessus.
Enfournez 20 minutes.
Au terme de la cuisson, laissez refroidir dans le moule et passez au pinceau du miel fondu.
Quand le pain d’épices est froid, démoulez-le.
Déposez les fruits confits en morceaux et un peu de pruneaux séchés.



 POUR 4 PERS

Les ravioles :

• 24 feuilles de pâte à ravioles chinoises carrées (3 ravioles par personne)
• 24 petites langoustines décortiquées et taillées en tartare
• 2 jaunes d’œufs
• Huile d’olive
• 1 cuil. à café de sauce pimentée
• Sel fin et fleur de sel

• 1 citron vert La crème :

• Les pinces de langoustines
• 1 oignon épluché et ciselé
• 1 carotte épluchée et coupée en cubes
• 10 cl de vin blanc
• 10 cl de cognac
• 15 g de beurre demi-sel
• 1 litre de crème liquide entière
• Quelques feuilles de basilic
• 1 cuil. à soupe de concentré de tomates
• Huile d’Olive de nos Terroirs
• Sel fin et poivre du moulin




Dans une casserole, versez un trait d’huile d’olive et les pinces, écrasez-les avec un rouleau à pâtisserie.
Ajoutez le beurre et laissez cuire.
Ajoutez le cognac et flambez si vous pouvez, ajoutez les carottes et les oignons, le basilic, mélangez.
Versez le vin blanc et laissez réduire, versez la crème liquide et le concentré de tomates.
Laissez cuire 15 à 20 minutes.
Assaisonnez le tartare de langoustines avec de l’huile d’olive, de la fleur de sel et la sauce pimentée.
Sur votre plan de travail, déposez les pâtes à ravioles, au centre du tartare de langoustines et nappez délicatement de jaunes d’œufs. Fermez avec une seconde pâte à ravioles.
Passez la crème de langoustines à la passette, assaisonnez de sel et de poivre.
Dans une casserole d’eau frémissante salée, plongez les ravioles 3 minutes.
Égouttez et déposez dans les assiettes, versez par-dessus la crème de langoustines, zestez le citron vert sur la crème.



POUR 4 PERSONNES
4 cuisses de poulet fermier de Janzé rôties au four
15 g de beurre
2 oignons épluchés et émincés
50 g de miel
150 g d’amandes concassées et torréfiées
Quelques feuilles de coriandre ciselées
5 feuilles de brick entières
5 feuilles de brick de 18 cm de diamètre
50 g de beurre fondu
1 pomme épluchée et taillée en cubes
1 poire épluchée et taillée en cubes
50 g de raisins secs gonflés 1 nuit dans l’eau tiède
Fleur de sel et poivre du moulin
Huile d’olive
Sucre glace pour la déco
2 pincées de piment d'Espelette pour la déco 

Préchauffez le four à 200°C.
Effilochez les cuisses et déposez dans un saladier. Dans une poêle chaude, versez le beurre et les oignons, faites-les revenir, ajoutez la viande et le miel, les amandes et les raisins. Laissez cuire quelques minutes, ajoutez la coriandre ciselée. Assaisonnez de fleur de sel et poivre du moulin.

Dans un plat à tarte de 18 cm de diamètre beurré, déposez 5 feuilles de brick beurrées en laissant dépasser les bords. Déposez par-dessus la moitié de la viande cuisinée, la poire et la pomme en cubes, puis par-dessus le reste de la viande. Fermez avec les 5 feuilles de brick beurrées de 18 cm de diamètre et fermez avec les rebords des feuilles du dessous.

Dans une poêle, versez un trait d’huile d’olive et colorez les deux faces de la pastilla côté rebords pliés en premier. Déposez sur une plaque à pâtisserie recouverte d’une feuille de silicone. Enfournez 20 minutes et saupoudrez de sucre glace et faites des trait de piment d'Espelette (FACULTATIF)juste avant de servir. 


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