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Blog créé le 06/12/2009

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0 complexe avec une pincée de créativité, un soupçon de fantaisie, quelques cuillères d'originalité...
des recettes à partager au fil des jours & aux grés des saisons.
Nous pouvons aborder tous les sujets qui vous tiennent à coeur, dialoguons ensemble partageons nos moments de vie en laissant vos coms, pour la plus grande joie de nos papilles & pupilles !
nous vous souhaitons bonne lecture...
au plaisir de vous lire,
on
vous encourage à commenter notre blog une fois la visite terminée.
Séve&Coco au plaisir
 (^_^)
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On vous propose aujourd’hui la recette de l’incontournable chapon de Noël farci ! L’astuce d’Eliott pour fourrer le chapon si l’opération vous rebute ? Le faire avec sensualité !

pour 8 pers, prépa 30 mns, cuisson 128 mns.



  • 1 chapon d’environ 3 kg
  • 1 botte de persil
  • 1 échalote
  • 1 gousse d’ail
  • 1 grosse poignée de pain
  • 15 cl de lait
  • 200 g d’épinards frais
  • 50 g de Foie gras mi-cuit
  • 1 oeuf entier
  • Foie du chapon ou 100 g de foie de lapin (ou de volailles)
  • Poivre du moulin
  • Sel
  • Huile
  • Beurre
  1. Ôter les éventuelles plumes restant sur le chapon. Hacher le persil, la gousse d’ail et l’échalote finement.
  2. Pocher les épinards 8 min dans de l’eau bouillante salée, et bien les essorer sur du papier absorbant.
  3. Tremper rapidement la mie de pain dans le lait et l’émietter grossièrement.
  4. Hacher le foie du chapon, couper le foie gras en petits morceaux.
  5. Mettre tous les ingrédients dans un grand saladier, y compris l’oeuf, saler et poivrer à votre convenance. Bien mélanger, mais surtout ne pas utiliser de mixer, tout doit être haché grossièrement.
  6. Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Farcir le chapon et le coudre. Penser à trouver une âme charitable pour vous aider !
  7. Huiler la bête avec un pinceau (ou amoureusement avec les mains); le déposer dans un plat en déposant sur le dessus de fines lamelles de beurre (pas trop, c’est déjà assez gras comme viande).
  8. Couvrir avec de l’aluminium, et enfourner pour 1 heure de cuisson, en l’arrosant régulièrement et en remettant bien l’aluminium à chaque fois.
  9. Au bout d’une heure, ôter l’aluminium, et faire dorer le chapon sous toutes les coutures en le retournant et l’arrosant tous les 1/4 pendant encore 1 h… Ça fait 2 heures en tout.
  10. Vérifier que le chapon est bien cuit partout, et servir sans attendre accompagné de fagots de haricots verts et d’une cuillerée de farce par personne, et éventuellement de pommes duchesse pour faire joli
  11. et ici tout commence !



Comme la pâte à choux, la meringue à l’italienne fait partie des recettes de base pour être un bon pâtissier ! Du moins, sa maîtrise est nécessaire si vous voulez gagner l’estime de Noémie.

pour 6 pers, prépa  30 mns, cuisson 10 mns


  • 4 blancs d’œuf
  • 250 g de sucre
  • 1 pincée de sel
  • 10 cl d’eau

  1. Faites fondre le sucre dans l’eau sur feu doux. Nettoyez les parois de la casserole à l’aide d’un pinceau mouillé afin que les grains de sucre ne collent pas.
  2. Amenez à ébullition et laissez cuire jusqu’à ce qu’une goutte de ce sirop plongée dans l’eau glacée puisse être roulée en boule malléable. Ôtez du feu et posez la casserole dans l’eau froide pour arrêter la cuisson du sucre.
  3. Fouettez les blancs en neige avec le sel. Lorsqu’ils sont fermes, versez le sirop de sucre en un mince filet sur la paroi du saladier. Ne cessez pas de fouetter. Les blancs se raffermissent et prennent une couleur blanche satinée.
  4. Fouettez jusqu’à ce que la meringue soit froide.
  5. Usages :
  6. La meringue italienne allège crème pâtissière, crème au beurre et mousses.
  7. Elle enrobe l’omelette norvégienne, recouvre tartes, gâteaux et entremets meringués : l’appliquer en formant des dessins avec une poche à douille. La dorer ensuite rapidement sous le grill.
  8. et ici tout commence !



Avant de personnaliser une recette, il faut en connaître les bases ! Ce petit tuto pour réussir vos œufs à la coque ne vous sera pas inutile. Après seulement, vous pourrez transformer l’essai en déclaration d’amour, comme le chef Armand en son temps !

pour 1 pers, prépa 1mn, cuisson 3mns.


1 œuf
  1. Pour réussir vos œufs à la coque, suivez les 5 conseils suivants :Choisissez des œufs extra frais et de taille similaire pour une cuisson homogène. Sortez-les du réfrigérateur 1 heure avant de les cuire pour qu’ils soient à température ambiante.
  2. Mettre de l’eau à chauffer. Lorsque l’eau bout, plonger les œufs dedans avec une cuillère et compter 3 minutes de cuisson avant de les sortir de l’eau.
  3. Ajoutez un filet de vinaigre ou de jus de citron dans l’eau de cuisson afin d’éviter que l’œuf se dilue dans l’eau si d’aventure la coquille se fêle.
  4. Si vous ne les dégustez pas immédiatement, conservez-les dans une eau à 60°C.
  5. Accompagnez de mouillettes de pain ou de gruyère, puis salez légèrement, succès garanti !
  6. et ici tout commence avec un peu d'amour, un peu de vie et un peu de fantaisie !



Si j'ai fait du mal à quelqu'un d'une certaine façon,
Que ce soit consciemment ou inconsciemment,
À travers mes propres confusions,
Je vous demande pardon.

Si quelqu'un m'a abîmée,
Que ce soit consciemment ou inconsciemment,
À travers ses propres confusions,
Je vous pardonne.

Et s'il y a une situation
Pour laquelle je ne suis pas encore prêt,
Je me pardonne.

Pour toutes les formes de souffrance que je fais à moi-même,
Pour le mal que je me fais, lorsque je doute de moi, ou me rabaisse,
Pour le jugement ou l'indifférence envers moi-même,
À travers mes propres confusions,
Je me pardonne.

Je fais le vœux d'être compassion envers autrui et moi même.




Le père Leön passera sans doute vous voir bientôt
puisque vous avez été sages,
mais savez-vous qui passera dans les pays voisins ?



le père Leön

 20/12/2020
Malgré la pandémie, le père Leön continue a cheminée !



Hey j'ai eu petit problème ce matin,

à chaque fois que j'essaye de faire une chocolatine

ça se transforme toujours en pain au chocolat

je sais pas à quel moment je bloque. 🤣



Un soir, ketty ne voulait pas dormir, trop excité de voir sa famille s’affairer à décorer toute la maison pour le réveillon, alors Maman est venue la voir.
— Maman, je voudrais tellement qu’il neige pour Noël.
— Tu sais, la météo, ce n’est pas simple et puis ici en Bretagne, nous sommes près de la mer et il ne fait pas souvent assez froid pour la neige.
— Mais j’aimerais tellement !
— Et bien, la nuit de Noël est magique alors on ne sait jamais…Maintenant je vais te lire une histoire pour t’aider à t’endormir.
La mère d'ketty ouvrit le grand livre de Noël celui des contes et des légendes, qu’elle aimait tant et, une fois encore, la recette fit miracle. Dans son lit, la tétine à la bouche, blotti tout contre sa mère, l’enfant se laissa bercer par sa voix. Il glissa peu à peu dans le merveilleux pays du sommeil, sans même s’en apercevoir.
Sa maman posa alors le livre sur la table de chevet, éteignit la lumière et, après avoir déposé un dernier baiser sur le front d'ketty , referma doucement la porte de la chambre derrière elle.
Un grand silence prit dès lors possession de la chambre. C’est à peine si l’on entendait la respiration légère de la petite fille allongé dans son lit.
Mais ce fut de courte durée car, vers minuit, c’est ce moment-là que choisit le grand livre pour s’animer ! Il s’ouvrit, déplia lentement ses pages une à une, puis s’étira avec nonchalance. Aussitôt, treize teuz malicieux et un chien noir s’en échappèrent. Les teuz se firent la courte échelle pour descendre en pouffant de rire, tandis que le chien noir sauta directement sur le tapis au pied du lit et s’assit !
Constatant qu’ils étaient trop bas, les teuz râlèrent puis se disputèrent en chuchotant, s’accusant mutuellement de ne pas avoir assez réfléchi avant de descendre du livre.
Finalement, après s’être donnés mutuellement quelques coups sur la tête, ils entreprirent l’ascension du lit et s’assirent en tailleur, près de l’oreiller, tandis que le chien restait assis dans son coin préférant le confort moelleux du tapis au pied du lit.
Tous observèrent la petite ketty, pendant quelques instants. Comme cette dernière dormait toujours, un des teuz se mit à sauter sur son ventre.
— Réveille-toi, réveille-toi ketty : C’est bientôt Noël!
Ketty se réveilla et les contempla avec étonnement. Elle se frotta d’abord les yeux pour être sûr de ne pas rêver. Mais il fallut bien se rendre à l’évidence, les teuz étaient toujours là devant elle.
Celui qui semblait le plus bavard parmi eux et qui lui avait sauté sur le ventre, prit la parole
— Et bien ? Tu ne nous reconnais pas ?…Nous sommes les teuz de ton livre ! Nous venons de Tir-Na-Nog, le pays des fées et nous exauçons les vœux des enfants sages. Les chenapans n’ont droit qu’à une branche d’ajoncs dans leurs chaussures et on espère qu’ils se feront caresser les fesses avec.
Le chien s’approcha à son tour. Ketty, pas très rassurée devant ce gros molosse plein de poils, remonta sa couette jusqu’aux yeux pour se protéger. À sa grande surprise, l’animal aussi lui adressa la parole :
— Moi je suis là pour les enfants qui ne sont vraiment pas sages : ceux qui se battent à plusieurs contre un seul, volent des choses qui ne leur appartiennent pas, ou sont méchants avec leurs parents qui les aiment.
— Mais tu parles ?
— Comme tous les animaux pendant la nuit de Noël ketty. Je sais que tu es une enfant sage, toi. Mais tu pourras prévenir ceux qui sont comme je l’ai dit que, s’ils ne changent pas d’attitude, je vais venir les chercher et les emmener au Yeun Ellez.
— Pour aller où ?
— Il vaut mieux que tu ne le saches pas, crois-moi. C’est un endroit horrible.
— C’est obligé que tu les emmènes ?
— C’est la coutume, ici en Bretagne, pour Noël.
Puis le chien bondit dans le grand livre et disparut !
— ketty, nous avons fait ce long voyage depuis chez nous pour exaucer un de tes vœux, alors réfléchis bien car comme je viens de te le dire, tu ne peux en demander qu’un seul. Que veux-tu ? Des bonbons ? De l’argent ? Des jeux vidéo ? La neige pour Noël ? Nous t’avons entendu tout à l’heure, lui dit le teuz avec un clin d’œil complice.
Ketty réfléchit un court instant puis sourit.
— Je ne souhaite qu’une chose : que tous ceux que j’aime bien soient heureux pour l’année qui vient. Je sais que s’ils le sont, moi aussi je le serais. Tant pis pour la neige !
Les teuz dansèrent de joie. Une pluie d’étoiles délicates et multicolores descendit du plafond et recouvrit le lit, le sol et les jouets de la chambre. La pièce fut illuminée par de minuscules gouttelettes irisées et changeantes. À la vue de cette merveille, ketty battit des mains de bonheur. Puis, mystérieusement, tout disparut : les lutins et l’étrange averse… La petite fille dormait de nouveau paisiblement, sous la couette, dans le silence de la nuit.
Au matin, Maman le réveilla avec une joyeuse impatience:
— ketty, viens vite voir! Et, joignant le geste à la parole, elle ouvrit la fenêtre et elle poussa les persiennes… L’enfant vit alors un jardin magnifique. Durant toute la nuit, la neige était tombée et, à présent, recouvrait toits et arbres. Elle tapissait le moindre recoin de son village d’une lumineuse blancheur immaculée.
Ketty se sentait bien, extraordinairement bien. Elle comprenait que les teuz avaient réalisé son vœu et qu’elle l’avait gratifié d’un petit bonus parce qu’elle avait pensée aux autres avant de penser à elle-même. L’année qui s’annonçait allait être merveilleuse.
Quand vous vous réveillerez
hier ira de l'avant
et demain sera aujourd'hui
d'ici-là bonne nuit à toutes & tous !



Mimi.... 2/2

 16/12/2020
Le lendemain, Mimie la chaussette vit qu'elle était dehors sur le lino de la buanderie. C'était le petit matin. Elle reconnut le panier à linge en plastique bleu et, à travers les trous, interrogea le linge présent. La chemise qu'elle réveilla lui dit avec mauvaise humeur que non, ça faisait un certain temps qu'on avait plus vu de chaussettes comme elle par ici.
C'est alors qu'une culotte s'extirpa du tas de linges et cria à Mimie :
– Si, si. Moi je l'ai vue. Je sais où elle est. Dans la chambre de la petite, dans une boîte à bricolage. Elle y était encore hier.
Mimie la remercia chaleureusement et se dirigea vers la chambre de l'enfant de la maison. Elle connaissait chaque mètre carré du plancher qu'elle avait parcouru aux pieds de la fillette qui détestait mettre des chaussons.
Il ne lui fallut pas longtemps pour entrer dans la chambre, contourner le coffre à jouets et grimper dans le tiroir à bricolage.
Dès qu'elle apparut au dessus du rebord, un cri de joie l'accueillit :
– Mimie, c'est toi ! Je croyais t'avoir perdue !
Sa jumelle, Mumue, était là. Les deux chaussettes s'étreignirent très fort.
Mimie s'étonna :
– Mais que fais-tu dans ce tiroir soeurette ? Oh ! Comme c'est joli toutes tes décorations, ces boutons de nacre et ces fils de laine colorés !
– Oui, répondit Mumue. Je suis une marionnette maintenant et c'est assez amusant. Mais tu m'as tellement manqué ! Qu'est-ce que je suis contente que tu sois là !
Toutes à leur joie, elles n'avaient pas remarqué la petite soquette rouge en laine bouclette tapie au fond du tiroir et qui s'était rapprochée.
– Tu n'aurais pas vu ma sœur à moi par hasard ? demanda-t-elle à Mimie. Je suis sans nouvelles d'elle depuis des semaines.
– Mais si ! s'exclama Mimie. C'était même ma meilleure amie au pays des chaussettes orphelines.
– Pourrais-tu m'y conduire ? Moi je refuse de finir en marionnette ou pire, en rembourrage de coussin.
Mimie n'était pas très chaude pour retenter l'aventure en sens inverse, surtout maintenant qu'elle avait retrouvé sa sœur. Cependant la détresse de la soquette l'émut.
– D'accord ! Je te conduis jusqu'à la machine et je t'indiquerai comment retrouver ta jumelle, mais il faut partir tout de suite tant qu'il ne fait pas complètement jour.
Alors la courageuse petite Mimie guida la soquette jusqu'à la trappe et lui expliqua la marche à suivre pour se rendre au pays des chaussettes orphelines.
Elle terminait ses explications lorsqu'un bruit feutré de pattes souples et agiles se fit entendre.
Le monstre poilu était là, moustaches frémissantes, oreilles pointées dans leur direction.
Mimie l'avait déjà vu s'en prendre à un bouchon de plastique qui traînait par-terre. Le pauvre n'avait eu aucune chance et avait fini déchiqueté entre les griffes et les crocs du fauve. Alors elle cria à la petite
soquette :

– Vas-y ! Fais ce que je t'ai dit. Moi je vais l'attirer plus loin.
Elle se roula en boule, comme les chaussettes de sport l'avaient tant de fois obligé à le faire puis elle attira le monstre loin de la machine. Elle faillit bien se faire attraper mais se réfugia sous un meuble hors de sa portée.
Le chat, car c'était bien de lui dont il s'agissait, finit par se lasser et, à la fin de la journée, elle put sortir de sa cachette et rejoindre Mumue dans son tiroir.
Pour la première fois depuis des semaines, Mimie était heureuse. Sa sœur et elle papotèrent encore et encore puis, vaincues par le sommeil, finirent par s'endormir pelotonnée l'une contre l'autre.

Quand vous vous réveillerez
hier ira de l'avant
et demain sera aujourd'hui
d'ici-là bonne nuit à toutes & tous !


Ce que certains appellent " thé chai " ou simplement
" chai " est appelé masala chai en Inde.
Le thé noir mélangé à du lait, du sucre et des épices telles que du gingembre, de la cardamone, de la cannelle et de la muscade produit un remontant délicieux maintenant apprécié dans le monde entier. Essayez de vous en faire un !


À la différence d'autres thés, le masala chai est souvent bouilli directement dans le lait.

Pour 4 tasses :

  •  5 gousses de cardamome
  • ½ cuillère à soupe de gingembre râpé
  • 1 cuillère à café de cannelle en poudre ou ¼ de bâton de cannelle
  • 5 baies de poivre noir
  • 6 cuillères à café de sucre
  • 2 clous de girofle
  • 4 cuillères à café de thé noir
  • 40 cl de lait
  • 40 cl d’eau
Faire bouillir dans une casserole l’eau dans laquelle vous aurez versé toutes les épices.

Retirer l’eau du feu dés que cela bouille

Ajouter les feuille de thé et le sucre dans l’eau

Laisser infuser pendant 3 minutes ou plus si vous préférez un thé plus corsé

Faire chauffer le lait séparément

Filtrer le thé avant d’ajouter le lait chaud avant de servir

Idées, trucs & astuces

Vous pouvez également servir ce thé aux épices avec le lait chaud et le sucre séparément. Chaque personne peut ainsi se servir selon ses goûts.

Comme toute recette indienne qui se respecte, cette recette existe en de nombreuses variantes selon les régions ou les traditions familiales. 

Si vous ne disposez pas de toutes les épices, vous pouvez acheter dans toute épicerie indienne digne de ce nom un mélange en poudre que vous pourrez ajouter au thé de votre choix. C’est souvent disponible sous le nom Massala tea.



Nantes était la capitale du Duché de Bretagne,
le démembrement du Duché à créé le département
de la Loire Inférieure de 1790 à 1957
puis Loire Atlantique depuis 1957.
Nantes est bien Bretonne.


Château des Ducs de Bretagne
à Nantes / Naoned Bretagne 44


Drapeau de la ville de Nantes / Naoned 44


la carte de la Bretagne 1706 .


Le tombeau de Louis XII et Anne de Bretagne.

Louis XII, roi de France de 1498 à 1515, et sa deuxième épouse Anne de Bretagne. Dernier représentant de la dynastie des Valois.

Le mausolée de Louis XII et d’Anne de Bretagne, sculpté en marbre de Carrare, a été réalisé par des artistes italiens.
Il est le témoin des contacts établis entre artistes pendant les guerres d’Italie.



Ce petit temple à l'antique, en marbre blanc et bronze, est entouré des douze Apôtres et des quatre vertus cardinales, Prudence, Force, Justice et Tempérance et le soubassement est orné de bas-reliefs qui illustrent plusieurs épisodes victorieux des guerres d’Italie.




Sur la plate-forme supérieure, se trouvent les statues des défunts, appelées priants ou orants.
Les souverains agenouillés prient pour la vie à venir.

À l'intérieur du mausolée, le couple royal est représenté en "transi" et figé dans la mort. On a fait figurer sur leurs abdomens, par souci de réalisme, l’ouverture recousue nécessaire à l’éviscération








Mimi .....1/2

 15/12/2020
– Ça ne va pas ma petite Mimie ?
Tu es toute pâlichonne !
Et c'était vrai que les rayures d'ordinaire si joyeusement colorées de la petite chaussette paraissaient mornes et ternes, comme éteintes.
Mimie n'osait pas regarder le vieux bas de laine grise tout usé et ravaudé, mais si doux et si perspicace.
Elle était sûre qu'elle ne pouvait plus lui cacher ses sentiments.
Mais le vieux bas de mamie continua.
– Tu sais, moi aussi, lorsque je me suis retrouvée seul, coincé derrière la commode et que ma famille a déménagé en me laissant là, je me suis sentie perdue, mais une autre famille est arrivée et puis le teuz* de la maison m'a ramené plein de petites chaussettes orphelines comme toi et maintenant je les accueille et les rassure.
– Mais ma jumelle me manque tellement !
Mimie se lança enfin, déballant tout ce qu'elle avait sur le cœur :
– J'apprécie tout ce que tu fais pour nous, mais ici ma seule amie est la petite soquette en laine bouclette rouge. Je ne m'entends pas trop avec les chaussettes de sport. Elles sentent mauvais et veulent toujours me mettre en boule et se servir de moi comme 'un ballon. Ce n'est pas un jeu très drôle. Et puis je sens que ma jumelle s'ennuie autant que moi.
Devant une telle détresse, le vieux bas réfléchit et dit :
– Il y a bien un moyen de sortir d'ici et de retourner dans le monde des humains mais peu ont tenté l'aventure et personne n'en est revenu.
Mimie entrevit une lueur d'espoir dans sa solitude.
– Je veux essayer, grand-père !
– Très bien ma petite, alors écoute, en te faufilant derrière le tuyau de la machine à laver, tu peux te glisser à travers le joint du tambour, mais c'est étroit et dangereux car la machine peut se mettre en marche à tous moments. Là tu passes par la trappe de vidange. Une fois dehors il te faudra échapper au monstre poilu qui erre dans la maison. Je l'entends encore parfois. Te sens-tu prête pour une telle aventure ?
Mimie, à l'évocation de tous les obstacles qu'il lui faudrait franchir avait senti sa détermination faiblir, mais la pensée de sa jumelle aussi triste qu'elle balaya ses peurs.
– Oui, affirma-t-elle, montre-moi le chemin s'il te plaît.
– Alors, viens ! Suis-moi ! Tu es courageuse et tu nous manqueras.
– Toi aussi grand-père tu me manqueras et la petite soquette aussi.
Tous deux parcoururent le pays des chaussettes orphelines et arrivés au pied du mur où le tuyau de la machine à laver pendait, accroché à son robinet, le vieux bas serra la petite chaussette contre lui.
– Vas maintenant ! Et sois sûre que tu auras toujours ta place ici.
– Merci pour tout, répondit Mimie dans un sanglot.
Elle s'élança dans les entrailles noires de la machine sous le panneau d'acier. Elle mit un peu de temps à s'orienter puis à tâtons, pataugeant dans des flaques mi-gluantes, mi-feutrées de pilous agglutinés, elle sentit enfin la surface souple du joint.
Alors au prix de moult efforts et contorsions, elle parvint à passer de l'autre côté.
Pourquoi était-ce si dur dans ce sens alors que cela avait été si facile dans l'autre !
Elle se souvenait que lors de l'essorage, elle avait été éjectée du tambour et s'était retrouvée plaquée contre une paroi froide. C'est là que le teuz de la maison l'avait ramassée et emmenée au pays des chaussettes orphelines. Où était-il maintenant celui-là ? Elle aurait bien besoin de lui.
Ses réflexions l'avaient conduite jusqu'à la trappe de vidange. Un rai de lumière filtrait et dessinait un rectangle très net. Pousser la trappe fut moins difficile que prévu. La machine commençait à être vieille, elle avait déjà au moins un an et tout le monde sait que maintenant ces engins ne vivent pas très vieux.
Mimie se laissa tomber et se glissa sous la machine pour se reposer. Le voyage avait été épuisant.
Si mon histoire n'est pas finie, il est quand-même temps d'aller au lit.
(*Le teuz=Le génie de la maison prenant l'apparence de nain dans la légende celtique. )
Quand vous vous réveillerez
hier ira de l'avant
et demain sera aujourd'hui
d'ici-là bonne nuit à toutes & tous !



suite et fin ....3/3

 14/12/2020
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Le lendemain, le prince fut réveillé par une caresse sur la joue.
— Nous allons commencer nos danses dit la fée, et, ce soir à l’heure où le soleil se couchera, je me pencherai vers toi, et je te dirai : « Viens avec moi. » Prends bien garde de m’écouter ! Tu subiras cette épreuve tous les soirs pendant cent ans ; mais chaque jour tu deviendras plus fort pour résister à la tentation, et à la fin, tu n’y penseras plus. Aujourd'hui c’est la première épreuve ; te voilà averti.
Et la fée le conduisit dans une grande salle construite avec des lis d’une blancheur transparente, les filaments jaunes de chaque fleur formaient une petite harpe d’or qui rendait des sons enchanteurs. Des jeunes filles belles et gracieuses, vêtues de crêpes onduleux, se livraient à la danse et chantaient en même temps les délices de leur existence et toutes les merveilles du jardin du Paradis, qui doit fleurir éternellement.
La journée passa rapidement. Le soleil descendit à l’horizon, et le ciel prit une teinte d’or rougeâtre qui donna aux lis l’éclat des roses.
Les jeunes filles présentèrent au prince un vin mousseux qu’il but avec délices. Le fond du salon s’ouvrit et l’arbre de la science se montra au jeune homme dans un tel éclat que ses yeux en furent éblouis.
Un chant doux et harmonieux comme la voix de sa mère se fit entendre, et il semblait dire : « Mon enfant, mon cher enfant ! »
Alors la fée l’appela ; et le prince vola vers elle, oubliant sa promesse dès le premier soir. Cependant, en approchant de l’arbre, il eut un moment d’hésitation : mais il en triompha bien vite.
« Il n’y a pas de péché, se dit-il, à suivre la beauté pour l’admirer. J’ai encore assez d’empire sur moi pour ne pas enfreindre sa défense. »
La fée tira à elle quelques branches de l’arbre, et, un moment après, elle se trouva cachée entièrement,
— Je n’ai pas encore péché dit le prince, et je n’ai pas l’intention de le faire.
À ces mots il écarta les branches. La fée dormait déjà, elle souriait en rêvant ; mais, comme il se penchait vers elle, il vit des larmes dans ses yeux.
— Ne pleure pas à cause de moi, être admirable ! souffla-t-il ; ce n’est que maintenant que je comprends la félicité du Paradis ! Elle coule dans mon sang, elle envahit ma pensée ; je sens dans mon corps terrestre la force du chérubin et sa vie éternelle ! Que la nuit pour moi soit éternelle désormais ! Une minute comme celle-ci, c’est assez de bonheur.
Et il essuya de ses baisers les larmes qui coulaient.
En ce moment, un coup de tonnerre effroyable éclata ; tout s’écroula avec fracas ; le prince vit la belle fée et le Paradis merveilleux s’enfoncer peu à peu dans une nuit épaisse, jusqu’à ce qu’enfin ils ne parurent plus que comme une petite étoile dans le lointain. Un froid mortel pénétra tous ses membres, il ferma les yeux et tomba par terre comme inanimé.
Une pluie froide qui mouillait son visage et un vent piquant qui sifflait autour de sa tête le rappelèrent à lui.
— Qu’ai-je fait ? s’écria-t-il en gémissant ; j’ai péché comme Adam ; pour moi comme pour lui le Paradis est perdu.
Et ouvrant les yeux, il vit au loin une étoile qui brillait comme la dernière lueur du Paradis englouti. C’était l’étoile du matin qui apparaissait dans le ciel.
Il se repéra et vit qu'il était revenu à l'endroit même où le tourbillon l'avait emporter par-dessus les nuages jusqu'au palais de la mère des dragons des vents. Il retourna chez lui, raconta ses aventures et ne put s'endormir tous les soirs qu'en regrettant l'occasion qu'il avait eue de demeurer au Paradis et qu'il avait laissé s'échapper.
Quand vous vous réveillerez
hier ira de l'avant
et demain sera aujourd'hui
d'ici-là bonne nuit à toutes & tous .



...suite ...2/3

 14/12/2020
Aucune description de photo disponible.
Lorsqu'il se réveilla le lendemain, le prince n'en crut pas ses yeux. Étaient-ce des palmiers ou de colossales plantes aquatiques qui poussaient là ? Jamais le prince n’avait vu arbres aussi beaux ni aussi vigoureux. On y admirait de longues guirlandes formées par des plantes étranges entrelacées, telles qu’on les trouve seulement peintes en couleur et en or sur les marges des anciens livres de prières ou autour des lettres initiales.
C’étaient de bizarres collections d’oiseaux et de fleurs. Tout près de là se tenaient une foule de paons avec leurs queues brillantes et déployées ; mais le prince en les touchant vit que c’étaient d’énormes feuilles aux couleurs éblouissantes.
Le lion et le tigre, apprivoisés comme de petits chats, jouaient dans les haies vertes et parfumées ; le ramier, resplendissant comme une perle, frappait de ses ailes la crinière du lion, et l’antilope, ailleurs si craintive, regardait tranquillement et avec envie les jeux des autres animaux.
Une femme aux ailes diaphanes arrive vers eux en voletant, toute en grâce et en finesse. Ses vêtements rayonnent comme le soleil, son visage sourit avec la tendresse d’une mère qui admire son enfant chéri. Elle est jeune et belle, et accompagnée d’une troupe de jeunes filles portant chacune une brillante étoile dans les cheveux.
Le dragon vert lui donne la feuille de l’oiseau phénix, et la fée, car c'était elle, transportée de joie, prenant le prince par la main, l’introduit dans son château, dont les murs semblent tapissés de feuilles de tulipes bigarrées, et dont le plafond, d’une hauteur incommensurable, n’est qu’une grande fleur rayonnante.
Le prince, s’étant approché d’une fenêtre, aperçut l’arbre de la science avec le serpent, et non loin de là, Adam et Ève.
– N’ont-ils pas été chassés ? demanda-t-il en les indiquant du menton.
La fée sourit et lui expliqua comment le temps avait imprimé une image sur chaque carreau, et comment ses images, bien différentes des peintures ordinaires, étaient douées de la vie. Les feuilles des arbres y remuaient, les hommes allaient et venaient, comme dans une glace ; oui, tous les événements de ce monde se reflétaient ainsi dans les vitres en tableaux animés, que le temps seul avait pu produire.
Au milieu de la salle où le prince se trouvait se dressait un grand arbre dont les branches portaient des pommes d’or grosses et petites, scintillant parmi les feuilles vertes. C’était l’arbre de la science. Chaque feuille laissait tomber une goutte de rosée rouge et brillante comme une larme de sang.
– Montons en bateau, dit la fée, nous nous rafraîchirons sur l’eau légèrement agitée ; le bateau s’y balance sans avancer, tandis que tous les pays du monde passent devant nos yeux.
Que le mouvement du rivage était étrange ! Le prince vit défiler les hautes Alpes couvertes de neige, avec leurs nuages et leurs sapins noirs ; le cor sonnait mélancoliquement, et les bergers chantaient dans le vallon. Ensuite les bananiers étendirent leurs longues branches jusqu’à la barque ; des cygnes noirs nagèrent sur l’eau ; les animaux et les fleurs les plus bizarres se montrèrent sur la rive. C’était la Nouvelle-Hollande, la cinquième partie du monde, qui passait en présentant la perspective de ses montagnes bleues. On entendait les chants des prêtres, et on voyait danser les peuplades au son du tambour et des tubes d’os. Vinrent ensuite les pyramides d’Égypte, touchant aux nues ; des colonnes et des sphinx renversés, à moitié enfouis dans le sable. Puis apparurent les aurores boréales des pays du pôle c’étaient des feux d’artifice sans pareils. Le prince était ravi au delà de toute expression ; il vit cent fois plus de merveilles que nous ne pouvons en énumérer ici.
— Pourrai-je toujours rester ici ? Demanda-t-il.
— Cela dépend de toi, répondit la fée. Si tu ne te laisses pas séduire, comme Adam, par ce qui est défendu, tu pourras y demeurer éternellement.
— Je ne toucherai pas aux pommes de l’arbre de la science, dit le prince ; il y a ici mille autres fruits aussi beaux qu’elles.
— Éprouve-toi toi-même, reprit la fée, et, si tu ne te sens pas assez fort, repars avec le dragon du Vent d’Est qui t’a amené. Il va nous quitter pour cent années. Toutes ces années-là, si tu restes, ne te paraîtront pas plus longues que cent heures ; cela suffira bien pour la tentation et le péché. Chaque soir, en te laissant, je te crierai : « Suis-moi ! » Je te ferai signe de la main, et tu devras rester en arrière ; autrement tes désirs grandiraient à chaque pas. Tu visiteras la salle où se trouve l’arbre de la science ; je dors sous ses branches parfumées ; je t’appellerai, mais si tu t’approches, le Paradis s’engloutira sous la terre, et tu l’auras perdu pour jamais. Le dragon rouge du vent terrible du désert sifflera autour de ta tête ; une pluie froide et piquante dégouttera de tes cheveux ; la peine et la misère deviendront ton partage.
— Je reste, dit le prince.
Le dragon vert l’embrassa, et dit :
– Sois fort dans cent ans nous nous reverrons. Adieu, adieu.
Puis il étendit ses larges ailes, qui brillaient comme les éclairs en automne, ou comme l’aurore boréale par un hiver rigoureux.
– Adieu, adieu ! répétèrent toutes les fleurs et tous les arbres.
Des files de cigognes et de pélicans s’élevèrent dans les airs et accompagnèrent le dragon du Vent d’Est comme des rubans flottants, jusqu’aux limites du jardin.
— Demain nous commencerons nos danses tentatrices dit la fée au prince. Tu peux te reposer pour l'instant.
Ainsi fit-il.
Si mon histoire n'est pas finie, il est quand même temps d'aller au lit.
Quand vous vous réveillerez
hier ira de l'avant
et demain sera aujourd'hui
d'ici-là bonne nuit à toutes & tous !



Le lendemain, en s’éveillant, le prince ne fut pas peu surpris de se trouver au milieu des nuages ; le dragon vert du Vent d’Est le portait fidèlement sur ses épaules. Ils montèrent si haut, que les forêts, les champs, les fleuves et les lacs ne semblaient plus à leurs yeux qu’une grande carte géographique coloriée.
– Bonjour, dit le dragon ; tu aurais bien pu dormir encore un peu, car il n’y a pas grand’chose à voir dans le pays plat au-dessous de nous, à moins que tu n’aies envie de compter les églises qui ressemblent à des points blancs sur un tapis vert.
C’est ainsi qu’il appelait les champs et les prairies.
– Je suis bien contrarié, dit le prince, de n’avoir pas fait mes adieux à ta mère et à tes frères.
— Le sommeil t’excuse, répondit le dragon vert du Vent d’Est en accélérant son vol. Tu as du vivre beaucoup d'émotions pour un humain.
Les branches et les feuilles bruissaient sur la cime des arbres partout où ils passaient ; la mer et les lacs s’agitaient, les vagues s’élevaient, et les grands vaisseaux, semblables à des cygnes, s’inclinaient profondément dans l’eau.
À l’approche de la nuit, les grandes villes prirent un aspect bien curieux ; les lumières brillaient ça et là, pareilles aux étincelles qui courent encore autour d’un morceau de papier brûlé. Le prince, au comble de la joie, battait des mains ; mais le dragon le pria de se tenir tranquille, sans quoi il risquerait de tomber et de rester accroché à la pointe d’un clocher.
L’aigle vole facilement au-dessus des forêts noires, mais le dragon vert volait encore avec plus de légèreté.
– Maintenant tu peux voir l’Himalaya, dit le dragon, la plus haute montagne de l’Asie. Bientôt nous serons arrivés au jardin du Paradis.
Ils tournèrent leur vol du côté du Midi, et bientôt le parfum des épices et des fleurs monta jusqu’à eux. Le figuier et le grenadier poussaient d’eux-mêmes, et la vigne sauvage portait des grappes bleues et rouges. Nos deux voyageurs descendirent et se couchèrent sur le gazon moelleux où les fleurs saluaient le dragon vert comme pour lui dire : « Sois le bienvenu. »
– Sommes-nous dans le jardin du Paradis ? demanda le prince.
– Pas encore ; mais bientôt nous serons rendus. Vois-tu cette muraille de rochers et cette grande caverne devant laquelle les branches de vigne forment des rideaux verts ? Il nous faudra passer par là. Enveloppe-toi bien dans ton manteau ; car ici le soleil brûle, mais quelques pas plus loin il fait un froid glacial. L’oiseau qui garde l’entrée de la grotte reçoit sur une de ses ailes, étendue en dehors, les chauds rayons de l’été, et sur l’autre, déployée en dedans, le souffle froid de l’hiver.
Ils pénétrèrent dans la caverne. Ouf ! comme il y faisait un froid glacial ! mais cela ne dura pas longtemps. Le dragon vert étendit ses ailes, qui brillèrent comme des flammes et éclairèrent l’intérieur de la caverne. Au-dessus de leurs têtes étaient suspendus de gros blocs de pierre aux formes bizarres, d’où suintaient des gouttes d’eau étincelantes. Le passage était tantôt si étroit qu’il fallait ramper sur les mains et sur les genoux, tantôt si large qu’on se croyait en plein air. On eût dit des chapelles funèbres avec des orgues muettes et des drapeaux pétrifiés.
– Il faut donc passer par le chemin de la mort pour arriver au Paradis ? demanda le prince.
Mais le dragon vert du Vent d’Est, sans répondre, fit un signe de la patte et montra une magnifique lumière bleue qui brillait du côté où ils se dirigeaient. Les blocs de pierre se transformèrent peu à peu en brouillard, et ce brouillard finit par devenir aussi transparent qu’un nuage blanc et mince, éclairé par la lune. Nos voyageurs se trouvaient dans une atmosphère douce et délicieuse comme celle des montagnes, parfumée telle une vallée de rosiers.
Il y coulait une rivière transparente comme l’air, remplie de poissons d’or et d’argent. Des anguilles rouges comme la pourpre faisaient jaillir des étincelles bleuâtres en se jouant au fond des eaux ; les larges feuilles des roses marines brillaient des couleurs de l’arc-en-ciel; la fleur elle-même était une flamme rouge et jaune alimentée par l’eau, comme une lampe par l’huile. Un pont de marbre taillé avec tout l’art et toute la délicatesse des dentelles et des perles conduisait à l’île de la Félicité, où fleurissait le jardin du Paradis.
Le dragon vert du Vent d’Est prit le prince dans ses pattes pour le faire passer, tandis que les fleurs et les feuilles entonnaient les plus belles chansons de son enfance. Le prince subjugué, se laissa bercé et s'endormit.
Si mon histoire n'est pas finie, il est quand même temps d'aller au lit.
Quand vous vous réveillerez
hier ira de l'avant
et demain sera aujourd'hui
d'ici-là bonne nuit à toutes & tous !



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