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Blog créé le 31/08/2007

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et que leurs petits maris les accompagnent....

Martine (du blog "En passant par La Lorraine") et son mari Freddy sont venus passer quelques jours en Charente-Maritime. Elle est comme moi, une fidèle lectrice du blog de Ghislaine ("Les volets bleus"). 

Vous avez tout de suite compris que nous nous sommes entendues toutes les trois pour nous rencontrer. La rencontre a eu lieu samedi midi chez Ghislaine et Jean-Claude.


Nos petits maris nous ont accompagnées et ont vite discuté entre eux....


Première photo de groupe avant le début du repas.


Ghislaine et Jean-Claude nous ont gâtés...
- Petits flans de fête
- Saumon riz et champignons sauce hollandaise
- Fromages et salade
- Framboisier 


Le soleil, la bonne humeur et la joie d'être ensemble étaient au rendez-vous... Les photos se passent de commentaires....

Merci Ghislaine et Jean-Claude pour votre accueil et la réussite de cette journée.



Pendant notre semaine de vacances à Berghe, nous en avons profité pour franchir la frontière italienne et nous arrêter dans une jardinerie, histoire de voir si les italiens avaient des graines différentes des nôtres!!!!

Et bien oui... nous avons découvert deux variétés de salades que nous ne connaissions pas....


La puntarella est une chicorée dont on consomme le coeur en salade alors que les grandes feuilles tout autour sont mangées cuites comme la chicorée classique. Les pousses du coeur ressemblent à des pointes d'asperges.

Elle se sert traditionnellement avec une sauce composée d'ail pilé avec des anchois à laquelle on ajoute un bon vinaigre de vin. Il est rare d'en trouver sur les marchés français. 


Cette chicorée italienne est très jolie. C'est une très ancienne variété issue d'un croisement entre la chicorée de Trévise et la chicorée de Vérone. Elle se présente sous la forme d'une laitue avec des feuilles rondes d'une couleur blanc crème avec des striures allant du rouge au violet clair.

Ce qui m'a plu dans cette salade, c'est que je l'ai trouvée très décorative. On croirait une rose!


Nous nous sommes aussi laissés tenter par un mélange de fleurs bleues annuelles présenté sous la forme d'un rouleau de 2 mètres de long.


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27 mars 2012

De retour à la maison, Roger s'est occupé de placer ce rouleau de graines dans un petit coin de notre jardin.


A plus tard pour vous offrir ces jolies fleurs bleues.... 



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11 juin 2012

Comme promis, je partage avec vous ces premières fleurs bleues!



En dés, en cubes, salé ou sucré... le melon est un incontournable de nos tables d'été. Nous sommes allés faire le plein de melons chez "Soldive", notre producteur habituel. 
J'ai cueilli les dernières gariguettes au jardin et voici comment j'ai accomodé notre premier melon!


- 1 melon charentais
- 150g de gariguettes
- jus de citron
- quelques feuilles de menthe
- un peu de sucre fin


1 - Laver les fraises rapidement, les sécher sur du papier essuie-tout. Les équeuter et couper les plus grosses en deux.

2 - Parsemer de menthe ciselée.


3 - Couper le melon en deux, enlever les pépins. Réaliser des boules de melon à l'aide d'une cuillère parisienne. Garder les coques de melon.

4 - Dans un saladier, verser les billes de melon et les fraises. Ajouter quelques pincées de sucre et le jus de citron. Mélanger délicatement. 

5 - Remplir les coques de melon avec cette préparation. Réserver au frais au mois deux heures avant de déguster. 


Suggestions : Cette recette est idéale car vous pouvez la préparer à l'avance. Si vous ne disposez plus de fraises, vous pouvez les remplacer par des dés de pastèque ou de melon vert gallia. Ces fruits donneront un peu de couleurs à vos coupes.



Une nouveauté cette année : Roger et Jacky ont planté des pommes de terre dans une nouvelle motte. C'est un travail en partenariat et donc une récolte à partager!

Nous sommes début mai.... les pommes de terre sont plantées et commencent à pousser. 


Les variétés sont nombreuses et adaptées en fonction de ce que Yolande et moi allons cuisiner!

- SIRTEMA : Variété classique des jardins potagers. Chair assez fine, peu farineuse, jaune. A déguster de préférence en pommes de terre nouvelles. Bonne tenue à la cuisson. Ne noircit pas après cuisson. 
Variété polyvalente en cuisine : frites, vapeur, salades, purée. 

- ROSEVAL : Elle est née en 1950 d'un croisement entre Rosa et Vale. Sa chair est veinée de rose. Sa récolte est tardive. Utilisée en cuisine pour salades, pommes vapeur, gratins et soufflés.  

- SAMBA : Elle est née en 1989 en Bretagne d'un croisement entre Roseval et Baraka. On l'utilise pour les potages, pommes au four, en robe des champs et en purées. Cuite à l'eau ou à la vapeur, elle reste entière car elle a une peau épaisse. Elle supporte très bien le four.

- BINTJE BIO : Elle est née au Pays Bas en 1905. C'est la plus vendue en France. Sa chair farineuse convient pour les potages, les purées et les frites. 


Et les voilà à la mi-juin....

Les pieds de pommes de terre ont bien grandi. Mais qu'est-ce qui pousse entre les rangs de pommes de terre?


Ce sont des pieds de lin pour éviter de voir les plants de pommes de terre anéantis par les doryphores!
En alternant une rangée de pommes de terre et une rangée de lin annuel, on met tous les atouts de son côté pour espérer voir fructifier ses plants sans aucune attaque de ces ravageurs.

Voici une méthode qui ne demande aucun entretien et qui s'avère beaucoup plus facile que d'aller à la chasse aux doryphores.... 

Suivez ce lien pour découvrir le lin en fleurs....


J'ai profité de ma balade à la motte pour prendre en photo les fleurs de pommes de terre.



Moules à la crème

 14/06/2012
Les Belges préfèrent les moules marinière, cuisinées au vin blanc et accompagnées de frites...
En Espagne, on les retrouve souvent en garniture de la paëlla lorsque celle-ci combine viande et fruits de mer....
En France, on aime les déguster en omelette, en gratin, farcies,  ...
Et chez La Guillaumette aujourd'hui, ce sera à la crème.  


- 1 kg de moules
- 1 oignon
- 150ml de vin blanc sec de cuisine
- 100g de beurre ou fruit d'Or
- 50g de farine
- 2 gousses d'ail
- 500ml de crème fraîche épaisse
- poivre et persil


1 - Faire revenir l'oignon dans une grande cocotte. Lorsqu’il est transparent, verser les moules pour les faire ouvrir avec du vin blanc et du poivre.



2 - Pendant ce temps, monter un roux avec le beurre et la farine.


3 - Récupérer le jus des moules ouvertes. Les laisser dans la cocotte pour les maintenir au chaud.

4 - Délayer petit à petit le roux avec le jus des moules. Ajouter les gousses d'ail écrasées et laisser épaissir.

5 - Ajouter la crème fraîche et le persil haché. Laisser bien réchauffer pour lier le tout. Attention! la sauce ne doit pas bouillir.


6 - Verser la sauce sur les moules. Mélanger sur le feu environ 2 minutes et servir aussitôt. 


J'ai fait comme les Belges.... j'ai accompagné mes moules à la crème de frites!

Nous nous sommes léché les doigts.....





Voici le temps de ce matin... pas question de préparer de belles assiettes de salades composées. On a plutôt envie de manger "du consistant"....
Je vais faire un p'tit tour dans le congélateur. Je vous rassure, je ne suis pas tombée dedans!!!!!

Je prends un paquet de mogettes, une barquette de ratatouille déjà cuisinée (voir lien vers article) et quelques saucisses blanches de Lorraine. De quoi ne pas nous laisser mourir de faim et de désespoir devant ce si beau temps....  


Si vous voulez connaitre la recette de ma ratatouille, suivez ce lien. Mais je pense que tout le monde sait la préparer....

1 - Dans une cocotte, j'ai fait revenir les mogettes, les rondelles de carottes, les oignons et les tomates dans un peu d'huile d'olive. Tout était déjà prêt dans le sachet de congélation. 


2 - J'ai fait cuire les saucisses blanches sous le gril du four après les avoir fait mariner dans un peu d'huile d'olive et d'herbes de Provence.

3 - J'ai décongelé la ratatouille tout doucement au micro-ondes. Puis je l'ai ajoutée aux mogettes lorsqu'ils étaient presque cuits. J'ai laissé mijoter le tout quelques minutes.


4 - Tout est prêt... je sers et nous nous régalons!



Voir mises à jour au bas de l'article...

Nous avions un magnifique laurier rose devant la maison.....


Et voilà ce qu'il en reste..... Le froid et le gel de cet hiver ont eu raison de lui....
Les branches et le feuillage avaient desséché. On nous a conseillé de le couper assez court car il se pourrait qu'il puisse repartir du pied. On verra bien, laissons-lui une chance!!!


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11 juin 2012

Et bien, il a su saisir sa chance et le voilà qui fait de nouvelles pousses! Bonne nouvelle... Bien sûr, il va falloir attendre 3 ou 4 ans avant qu'il soit aussi joli qu'avant. Nous saurons être patients. 



Keiki, c'est quoi?

 13/06/2012
Votre orchidée Phalaenopsis vient de défleurir, vous avez rabattu la hampe florale à 2 ou 3 yeux et surprise, au bout de quelque temps, sur la hampe florale, un bourgeon gonfle. Mais au lieu de produire une fleur, ce sont des feuilles qui se forment..... c'est un "keiki".

"Keiki" signifie "bébé", "enfant" ou "rejeton" en hawaïen. Ce terme s'emploie pour nommer la résurgence d'une nouvelle plante sur la hampe florale défleurie de certaines orchidées. Mais lorsque la nouvelle plante surgit à la base de la plante, on lui donne le nom de "rejet".


L'apparation d'in "keiki" est le résultat d'une surcharge hormonale qui transforme la définition d'aboutissement d'un bourgeon. En lieu et place d'une fleur, on obtient une nouvelle plante. 

La nouvelle plante va petit à petit évoluer et devenir un "clone" de la plante-mère. Si le pied-mère est en pleine forme, on peut laisser le "keiki" se développer sur la tige florale s'il a formé ses propres racines. 
Dans mon cas, le "keiki" n'a pas encore formé de racines. 

Si les racines apparaissent et dès qu'elles auront atteint 5 centimètres, il est possible de séparer le "keiki" pour l'installer dans un pot rempli d'un mélange spécial orchidées.

Conseil : Les racines charnues des orchidées que l'on voit apparaitre sur le pot sont à la fois des supports de fixation, des accumulateurs d'humidité atmosphérique et également des récepteurs des ondes lumières au même titre que le feuillage. Donc, il ne faut pas les enterrer, ni les couper! 



Les pensées plantées à l'automne dernier dans les bacs sur la terrasse commencent à être moins jolies et surtout ne tiendront pas tout l'été. Enfin! si nous avons un été.... car avec toute cette pluie en ce moment, on se pose des questions!

Roger les a transplantées dans des jardinières et dans un vieux chaudron qui se trouve près de la douche extérieure. 


En balade sur le marché de Royan, nous repérons de jolies petites fleurs aux couleurs blanches, roses et violettes. Ce sont des alysses.

Cette espèce annuelle s'appelle "alysse odorante" ou "Lobularia maritima". La corbelle d'or ou d'argent appartient à la même famille mais ce sont des alysses vivaces.


Au coin du barbecue, nos pélargoniums de l'année dernière nous offrent un bouquet de fleurs.



Roger sème toujours des fèves à la motte car mon pêcher mignon est de les manger fraîches à la croque et au sel (voir lien vers article). C'est quand elles sont petites qu'elles sont les meilleures. 

Cette année, la production a été tellement importante que je n'ai pas pu toutes les manger et bien sûr, elles ont grossi.... Pour ne pas les perdre, j'ai décidé de les congeler pour les cuisiner ultérieurement.


Je me suis armée de courage car c'est un peu de travail.....

Pour commencer, il faut écosser les fèves comme les petits pois. Vous me direz... je n'ai pas perdu la main puisque je viens de congeler des petits pois (voir lien vers article).
Mais ensuite, il y a une seconde peau à enlever... Pour l'enlever plus facilement, j'ai ébouillanté les fèves 30 secondes dans de l'eau bouillante et je les ai trempées dans de l'eau bien fraîche pour qu'elles gardent leur belle couleur verte.


A présent, je peux enlever la seconde peau....


... et les mettre en sachets pour les congeler.

Conclusion : "Manger des fèves se mérite"...... Mon gros tas de gousses s'est transformé en un minuscule tas de graines délicieuses avec lesquelles je pourrai préparer un velouté, une quiche, ou .....



C'est en effeuillant un petit livret de recettes faciles et originales joint à la revue Rustica que j'ai découvert cette recette.


Pour 4 personnes :
- 300g de fraises
- 200g de ricotta
- 1/2 orange pressée
- 2 cuillères à café de vinaigre balsamique
- 20g de sucre
- quelques feuilles de basilic

Pour le crumble :
- 40g de beurre
- 30g d'amandes concassées et grillées (que j'ai remplacées par des éclats de pistaches torréfiés)
- 20g de parmesan
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive


1 - Allumer le four à 180°.

2 - Mélanger dans un saladier tous les ingrédients du crumble jusqu'à obtenir une pâte à la consistance grumeleuse et sèche.

3 - Faire dorer l'appareil à crumble au four jusqu'à ce qu'il prenne une belle coloration. Attention! la cuisson est très rapide. J'ai été surprise....


4 - Rincer rapidement les fraises à l'eau claire. Les couper en petits quartiers dans un saladier. Ajouter le sucre, le jus d'orange et le vinaigre balsamique.

5 - Hacher le basilic en conservant quelques feuilles pour la décoration. L'ajouter aux fraises.

6 - Ecraser grossièrement la ricotta.


7 - Dans des verres ou des coupes, alterner les states de fraises et de ricotta.


Et terminer en ajoutant au dernier moment pour plus de croquant, le crumble et une feuille de basilic.  


Ce crumble est servi en dessert accompagné d'un Chablis. C'est un délice! Testez, vous allez épater vos invités....



Vendredi soir, nous étions de sortie aux Grottes de Régulus à Meschers pour assister au 3ème rendez-vous des Grottes. 

Au programme....

Une lecture spectacle d'un roman écrit en 2001 par Amélie NOTHOMB "Cosmétique de l'ennemi" avec Philippe Fagnot et Thierry Mercadier de la Compagnie l’Elixir.


Dans une salle d'attente d'aéroport, Jérome Angust, homme d'affaire attend son avion qui a du retard, lorsqu'il se voit abordé par un curieux personnage au nom non moins étrange, Textor Texel.


Ennuyé par l'insistance et la conversation cynique de l'importun qui se délecte de son pouvoir de nuisance, Jérôme va tenter par tous les moyens de se débarrasser de lui. Avant de renoncer et de découvrir que Textor Texel n'est en réalité rien d'autre que sa conscience, son ennemi intérieur.


La dualité, la perversité, la manipulation, "Cosmétique de l'ennemi" est une pièce qui met en lumière les dysfonctionnements humains et l'horreur que ceux-ci peuvent entrainer.

C'était un exercice à ne pas manquer, une prestation captivante jusqu'au final époustouflant!




Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon amie Martine du blog "En passant par la Lorraine".

Que ce nouvel anniversaire t'apporte du bonheur et de la santé!
Bon anniversaire de notre part à tous les deux. A bientôt en Charente-Maritime....



L'année dernière, nous n'avions pas pu manger nos cerises car elles étaient infestées de vers.

Pour en finir avec les cerises vereuses, la seule solution est de faire la chasse aux mouches de la cerise avant qu'elles ne pondent leurs œufs dans les fruits en formation. Lorsque le printemps apparaît, il est donc nécessaire de passer à la pose de pièges à phéromones (hormones sexuelles) directement au cœur des arbres. 

Ils se présentent sous la forme de disques en carton englués que l'on suspend dans les branches des cerisiers. Ces pièges sont écologiques et conviennent à toutes les variétés de cerisiers.


Les cerises sont mûres....


Roger commence à les cueillir et même à les goûter... Le résultat est concluant, elles ne sont pas vereuses!


A midi, nous avons mangé nos premières cerises.


Quel plaisir de récolter ses cerises!



Le chat et l'oiseau

Un village écoute désolé
Le chant d'un oiseau blessé
C'est le seul oiseau du village
Et c'est le seul chat du village
Qui l'a à moitié dévoré
Et l'oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l'oiseau
De merveilleuses funérailles

Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l'oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n'arrête pas de pleurer
Si j'avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l'aurais mangé tout entier
Et puis je t'aurais raconté
Que je l'avais vu s'envoler
S'envoler jusqu'au bout du monde
Là-bas c'est tellement loin
Que jamais on n'en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets

Il ne faut jamais faire les choses à moitié.

Jacques Prévert




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