S'inscrire au fil RSS
L'oseille est une plante potagère acidulée qui pousse dans nos jardins et que l'on trouve aussi, sans problème, sur les marchés.
C'est un légume que vous pouvez consommer sans crainte pour votre ligne. Il n'apporte que 25 calorie pour 100g: c'est un des légumes les moins riches! Aujourd'hui, je cuisine les pâtes à l'oseille. 
les ingrédients pour cette recette:
-200g de pâtes -un bonne poignée d'oseille -beurre -1 bouillon cube et 1 verre d'eau -1 morceau de sucre -sel, poivre -1 oeuf -fromage râpé 
Faites cuite les pâtes dans un grand volume d'eau.
Pendant ce temps, lavez, séchez et coupez grossièrement votre oseille. Faites fondre un peu de beurre dans votre sauteuse. Mettez l'oseille et tournez régulièrement jusqu'à obtenir une purée d'oseille. Jetez, alors un verre de bouillon de volaille dans la sauteuse, le sucre et laissez bouillir 5 minutes. 
Liez votre préparation avec un jaune d'oeuf.
C'est prêt! 
Servez les pâtes avec cette sauce à l'oseille.
Parsemez de fromage râpé. Bon appétit! Vous pouvez retrouver d'autres idées "pâtes" sur ce lien. 
Voir
les 12 commentaires
|
Ajouter un commentaire
|
|
Saint-Riquier, petit village qui s'est développé autour d'un monastère aux alentours du 7e siècle, abrite aujoujourd'hui, une très belle abbatiale.
Après un petit tour en ville (voir le lien), et de très belles photos de la façade de l'abbatiale (voir le lien), nous allons, aujourd'hui, pousser la porte de ce très beau bâtiment. Vous êtes prêt pour ce voyage? Cliquez sur les photos pour les agrandir! 
Nous sommes surpris, en entrant, par la lumière qui pénètre dans l'abbatiale.
Quelle luminosité! C'est que les bénédictins avaient besoin de lumière pour travailler! 
Le choeur a été restauré au 17e siècle.
L'orgue de l'abbatiale de Saint-Riquier est un ensemble résultant d'adjonctions successives des 17e et 18e siècles.
Cela en fait l'un des orgues les plus anciens du département de la Somme. 
Dans le déambulatoire, on passe devant une châsse contenant la relique du crâne de Saint-Riquier.
Les fenêtres, assez hautes, laissent réfléchir la lumière sur la pierre blanche.
Ces fonts baptismaux sont de style Renaissance. Ils sont dotés d'un couvercle en chêne sculpté qui s'ouvre grâce à un système de potence.
De très beaux tableaux ornent l'abbatiale.
Photo de gauche: "Louis XIV guérissant les scrofuleux", 1690, de Jean Jouvenet. 
Photo en haut à gauche: "Le baptême du Christ", 1690, Antoine Coypel.
Photo du milieu: "Remise des clefs à saint-Pierre", 1690, Claude-Guy Hallé. Photo de droite: " Apparition de la Vierge à sainte-Philomène", 1847, Louis-César-Joseph Ducornet. Cette peinture paraît anodine....Et pourtant.... Elle est l'oeuvre d'un peintre, César Ducornet, né sans bras et qui peignait avec ses pieds! 
Les sculptures sont phénoménales et méritent, elles aussi, un petit arrêt!
À gauche, saint-Jacques Le Majeur en grande tenue! Il est à noter que nous sommes sur le chemin de saint-Jacques de Compostelle. À droite, un beau saint-Christophe qui fait traverser le torrent à Jésus, juché sur son épaule. 
Au niveau des chapiteaux, des frises végétales ornent le haut des piliers!
On aperçoit aussi, des sirènes, des dragons... Sur la photo en bas à droite, on voit deux personnages qui se querellent! Une femme battant son mari et lui tirant l'oreille! C'est l'évocation d'une tradition locale. Chaque lundi de Pentecôte, à Saint-Riquier, la femme avait le droit de corriger son mari! Je ne sais pas si la tradition est restée.... 
En bas à gauche, une Vierge gracieuse et légèrement déhanchée!
Cette sculpture représente Jeanne d'Arc et les Bourguignons.
En saison, la porte est toujours ouverte, laissez-vous tenter!
Bonne journée! 
|
En ce jour particulier, j'ai fait le tour de mon jardin, afin d'y recueillir quelques fleurs pour faire un beau bouquet!
Un joli bouquet que j'offre à toutes les mamans et en particulier à la mienne. Bonne fête maman! 
Les coquelicots sont superbes et ont, aujourd'hui, ma préférence.
Certaines fleurs ont mis leur habit de fête.
Et le soleil les accompagne! C'est la fête aujourd'hui!
Petites grappes roses....
...Ou fuschia du végélia!
Mais finalement, c'est le blanc qui donne le ton!
J'ai ramassé, au passage, quelques fraises pour réaliser un délicieux dessert!
Marc et moi veillons! Passez un bon dimanche de fête des mamans!
|
Aujourd'hui, je vous présente une assiette apéritive servie lors de notre dernière réunion familiale.
Peut-être y trouverez-vous quelques idées pour passer un très bon dimanche de fête des mamans. Cette assiette est composée de: -verrines d'houmous aux deux jambons (voir le lien) -feuilletés au chèvre et au miel (voir le lien) -brochettes apéritives raisin-gouda (voir le lien) Je vous souhaite un bon apéritif! Vous pouvez retrouver d'autres idées apéritives sur ce lien. 
|
Faisant suite à ma recette d'houmous (voir le lien), je vous présente une façon d'utiliser cette délicieuse préparation en un petit apéritif.
Aujourd'hui, je cuisine les verrines d'houmous aux deux jambons. 
Les ingrédients pour cette recette:
-1 bol d'houmous -1 belle tranche de jambon blanc -quelques tranches fines de jambon de pays -parmesan 
Mixez les deux jambons séparément.
Disposez le jambon blanc dans le fond des verrines. Posez l'houmous par-dessus. Recouvrez de jambon de pays. Saupoudrez de parmesan. Gardez au frais jusqu'à la dégustation. 
|
|
Saint-Riquier, charmant village situé dans le département de la Somme, abrite une abbaye fondée au 7e siècle sur le tombeau de Saint-Riquier.
Nous avons eu le plaisir de pouvoir visiter cette merveille lors de notre dernier voyage en baie de Somme. Aujourd'hui, je commencerai la visite par les surprenants détails de la façade! Cliquez sur les photos pour les agrandir! 
Plusieurs fois incendiée et reconstruite, l'abbaye fut définitivement relevée au 17e siècle.
La façade, de style gothique flamboyant, est richement sculptée de statues et de pinacles.
Sur le tympan, on remarque un superbe arbre de Jessé endormi.
Juste au-dessus, se trouve la sainte-Trinité entourée des apôtres.
Et encore au-dessus, le couronnement de la Vierge.
Cette véritable dentelle de pierre pointe déjà vers le style Renaissance.
La renommée de l'abbaye est due à la présence des reliques de Saint-Riquier qui attiraient les pèlerins au Moyen-Âge.
L'unique tour centrale s'élève à 50 mètres.
De belles gargouilles ornent la façade.
Nous nous prêtons à une balade autour de l'abbaye.
Aujourd'hui, l'abbaye sert de centre culturel et y abrite le musée départemental. 
L'abbaye de Saint-Riquier se trouve sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Encore des gargouilles!
À l'époque carolingienne, Saint-Riquier est un très important foyer intellectuel bénédictin qui rayonne sur tout l'occident Chrétien...
De nos jours, Saint-Riquier reste un carrefour d'échanges à vocation culturelle... Bonne journée! 
|
Les œufs brouillés sont une préparation d'œufs délayés et constamment remués par une spatule en bois dans une poêle beurrée.
Ils se préparent sur feu très doux, pour leur laisser une consistance crémeuse. Vous vous souvenez de notre petite escapade à Vaucremont (voir le lien). Nous avons été voir le marché du terroir de la ferme "La Biquetterie". Nous avions acheté une petite provision de pots de cancoilllotte. Fromage typiquement français fabriqué à partir de lait écrémé caillé, la cancoillotte est le fromage le plus diététique, car il contient peu de matière grasse. Aujourd'hui, je cuisine les oeufs brouillés à la cancoillotte. 
Les ingrédients pour cette recette:
-6 oeufs(il faut compter 2 à 3 oeufs par personne) -100g de cancoillotte -1 brique de crème fraîche -beurre -sel, poivre -ciboulette, estragon 
Dans un saladier, battez les oeufs avec les herbes finement ciselées, la crème, le sel et le poivre.
Incorporez délicatement la cancoillotte. 
Faites fondre doucement le beurre dans une poêle.
Versez délicatement la préparation dans la poêle. Commencez la cuisson des oeufs sur feu très doux. Remuez, sans arrêt, avec une spatule en bois en soulevant les oeufs pour bien les aérer. Continuez jusqu'à ce que les oeufs aient pris la consistance voulue, pour moi, ce sera la consistance d'une crème épaisse, juste assez consistante pour tenir sur la fourchette. 
Servez aussittôt!
Vin d'accompagnement: un Pouilly Fumé. Bon appétit! Vous pouvez retrouver d'autres idées entrées sur ce lien. 
|
Saint-Riquier est une commune située dans le département de la Somme en région Picarde.
Ce bien sympathique village s'est développé autour d'un monastère à partir du 7e siècle. Très connue sous le nom de Centula qui signifie "la ville aux cent tours", la ville à pris le nom de Saint-Riquier avec la venue des reliques du saint. D'ailleurs les habitants de Saint-Riquier se nomment "les Centulois". Nous avons eu le plaisir de nous y promener lors de notre dernier voyage en baie de Somme.
Cet article servira de récapitulatif à cette visite:
-La ville aux cent tours (ici)
-L'abbatiale-Un chef d'oeuvre de façade (voir le lien)
-L'abbatiale-Suite de la visite (voir le lien)
-Spécialité régionale- Le gâteau battu (voir le lien)
Cliquez sur les photos pour les agrandir! 
Vos premiers pas vont se diriger, immanquablement, vers cette maison!
La maison Napoléon se signale par une curiosité architecturale. Son pignon, épousant la forme du bicorne de l'Empereur Napoléon 1er, est surmonté de sa statue. Cette maison a été construite vraisemblablement en 1840 à l'occasion du retour des cendres de Napoléon, par l'un de ses grognards, Louis Joseph Petit. Il faut y voir l'hommage rendu à sa mémoire. 
Le beffroi fut l'une des premières grandes tours de la région.
Édifié au 13e siècle, il fut presque totalement détruit en 1475 sur ordre de Louis XI revanchard pour le soutien de la ville aux Bourguignons. Reconstruit et terminé en 1528, cette imposante tour carrée de pierres blanches est haute de 18 mètres. 
Flanqué de 4 tourelles d’angle à clocheton pour le guet. Il possède deux entrées opposées l’une pour la tour de guet, l’autre pour la prison.
Sur le mur du Beffroy une plaque nous rappelle le passage de Jeanne d'Arc à Saint-Riquier.
En effet, elle aurait été emprisonnée dans une ferme de la région, la ferme de Drugy, une nuit de novembre 1430, alors qu’elle était conduite pour son procès et son supplice à Rouen. 
Nous passons devant l'Hôtel Dieu.
Dirigé dès sa fondation, au 12e siècle, par les Frères et Soeurs Hospitaliers, l'Hôtel Dieu est devenu hôpital civil à la Révolution. C'est devenu, aujourd'hui, une maison de retraite. 
Sa construction actuelle date de 1688 à 1704.
Emplacement de la Tour Haimont.
Très dégradée, elle fut sacrifiée en septembre 1845 aux commodités de transport. 
Saint-Riquier possédait deux enceintes fortifiées. Des remparts médiévaux de la ville, il ne reste que quelques débris de murailles et quelques tours en mauvais état. 
|
|
Fondées au VIIe siècle, les trois abbayes d’Etival(voir le lien), Moyenmoutier(voir le lien) et Senones forment la route des abbayes.
Avec Saint-Dié et Bonmoutier vous avez ce que les historiens appellent la Sainte-Croix des Vosges ou Croix monastique de Lorraine(voir le lien). Nous sommes en 640, et, en ce début du 7e siècle, la Lorraine se couvre de lieux de culte. Située à 17 kilomètres au nord de Saint-Dié, Senones est l'ancienne capitale de la Principauté de Salm-Salm, proclamée état souverrain au 18e siècle. Fondée en 640, l'abbaye va très vite s'enrichir, grâce aux terres qui l'entourent. L'arrivée des comtes de Salm comme voués de l'abbaye donne naissance à une longue série de conflits avec les abbés qui leur reprochent de s'approprier les biens du monastère plutôt que de le défendre! Les moines quitteront l'abbaye en 1753 lorsque la principauté de Salm-salm sera réunie à la France. A la Révolution Française, les bâtiments abbatiaux sont vendus commes biens nationaux. Ils sont rachetés par des industriels qui y installent rapidement des usines textiles. Tous les bâtiments abbatiaux serviront à l'industrie textile jusque 1993. Cliquez sur les photos pour les agrandir! 
L'église:
L' abbaye de Senones est fondée par Gondelbert en 640. En 661, l'abbé reçoit du Roi des Francs des terres dont il devient le seigneur. Le monastère est reconstruit au 18ème siècle, notamment sous l'abbatiat de Dom Calmet. Les bâtiments que l'on voit aujourd'hui datent tous de cette période. 
L'actuelle église Saint-Pierre fut construite en 1860 pour remplacer l'ancienne église abbatiale tombée en ruine au début du 19e siècle.
L'église est inscrite à l'inventaire des monuments historiques.
De superbes vitraux ornent les différentes parties de l'église.
Les fonts baptismaux.
Quelques chapelles!
Les orgues de l'église.
L'église actuelle a été reconstruite au 19e siècle sur un des côtés du cloître.
Le cloître:
Sur notre droite une porte nous emmène vers le cloître. 
À notre droite avant de nous diriger vers le cloître, se trouve l'escalier d'honneur réalisé au 18e siècle.
La rampe fut forgée dans les ateliers de Jean Lamour, ferronnier d'art de la place Stanislas à Nancy. Cet escalier mène aux appartement de Dom Calmet, ceux qu'occupa Voltaire en 1754. 
Devant nous, une grille! Passons cette grille! Nous sommes dans le cloître.
Le cloître a été construit entre 1708 et 1710. Un côté du cloître était occupé par les chambres des hôtes. Les moines dormaient à l'étage. 
À l'étage, nous avons une belle vue sur la cour arrière de l'abbaye.
Les appartements:
Les appartements de l'abbé furent transformés en logements des directeurs d'usines textiles de la région. Aujourd'hui, ils accueillent des séminaires. 
Cellule d'un moine.
Le jardin:
J'usqu'à l'achat de l'abbaye par la ville, ce jardin était privé. Ayant appartenu aux moines, puis aux directeurs de l'usine, c'est maintenant devenu un jardin public. On voit encore le colombier de Dom Calmet! 
Avant de terminer la visite, le syndicat d'initiative nous attend pour une dégustation de "Goumi".
Le goumi du Japon est un arbuste à petits fruits rouges introduit en Europe en 1873. Nos amis Vosgiens en ont fait un délicieux petit cru! Dom Calmet est l'abbé le plus célèbre de l'abbaye de Senones. On lui doit une grande partie du monastère que l'on admire aujourd'hui. Erudit, il a réuni plus de 15000 ouvrages dans la bibliothèque du monastère et a correspondu avec Voltaire qu'il a reçu en 1754. Au syndicat d'initiative, vous pouvez voir une copie de la lettre que Volaire lui a envoyée. 
Merci Joël Mathivet, ainsi qu'à l'association AMAT,pour cette superbe journée au Pays des Abbayes!
Bonne journée à tous! 
|
Lors de notre dernier voyage au Pays des Abbayes, où nous avons eu la chance de pouvoir visiter trois abbayes parmi les cinq préfigurant "La Sainte Croix des Vosges" (voir le lien), nous nous sommes arrêtés au centre de vacances "La Forain" pour y déguster un délicieux repas.
Ce centre de vacances est situé à 420 mètres d'altitude et surplombe Senones, bourg historique et culturel.
Après avoir visité Étival (voir le lien) et Moyenmoutier (voir le lien), nous étions contents de nous installer dans un coin tranquille, en pleine nature pour déjeuner! 
Un punch Lorrain nous attendait accompagné de ses mini-feuilletés.
L'assiette Lorraine composée d'une tourte, de deux galettes de pommes de terre et d'un morceau de munster nous a bien plu.
D'ailleurs, lorsque la dame qui s'occupait du service est venue avec un plat de galettes...Nous nous sommes tous laissés tenter! 
Une salade composée fut servie en même temps.
Le dessert était un gâteau fait maison. Composé d'une mousse au chocolat posée délicatement sur une mousse à la mirabelle...C'était divin!
Merci à toute l'équipe pour ce délicieux repas! 
|
Antoine Augustin Parmentier est un pharmacien, agronome, nutritionniste et hygiéniste français. Il est surtout connu pour son action de promotion en faveur de la consommation de la pomme de terre dans l'alimentation humaine.
Depuis, de nombreuses recettes ont pris possession de son nom, une façon pour nous de lui rendre hommage! Aujourd'hui, je cuisine le boeuf en parmentier. 
Les ingrédients pour cette recette:
-restant de boeuf cuit -1 kg de pommes de terre -ail, échalotes -beurre -ciboulette -huile, vinaigre 
Pelez, lavez et coupez vos pommes de terre en rondelles assez épaisses.
Faites-les frire dans une poêle avec un peu d'huile. 
Pendant ce temps, pelez, lavez et hachez échalotes et ail.
Faites-les revenir quelques minutes dans un peu de beurre. Ajoutez le boeuf cuit et coupé en petits dés. Quelques minutes suffisent. Lorsque vos pommes de terre sont prêtes, servez-les sans attendre accompagnées du boeuf! 
Saupoudrez votre assiette de ciboulette.
Bon appétit! Vous pouvez retrouver d'autres recettes de boeuf sur ce lien. 
|
|
Moyenmoutier est une commune située dans le département des Vosges en région Lorraine.
L'étymologie du nom de la commune provient évidemment de l'abbaye de Moyenmoutier. En effet, Moyenmoutier se nommait Médium Monastérium en 671. Le nom a évolué au cours du temps pour arriver en 1661 au nom de Moyenmonstier. Fondées au 7e siècle, les trois abbayes d'Étival (voir le lien) , de Moyenmoutier et Senones formaient, avec Bonmoutier et Saint-Dié, la Sainte Croix des Vosges (voir l'article sur ce lien). Moyenmoutier préfigurant le centre de cette croix. Cliquez sur les photos pour les agrandir! 
Cette abbaye fut fondée en 671 par Saint Hydulphe sur des terres données par les abbayes d'Etival et de Senones.
En 960, sous l'abbatiat d'Adalbert, est fondée la première école de grammaire d'Europe. Sous Dom Hyacinthe Alliot, abbé scientifique, l'abbaye devient au 18ème siècle un carrefour de sciences, connu sous le nom d'Académie de Moyenmoutier. 
L'église abbatiale surprend par ses dimensions.
Pas de pilier ni de contreforts extérieurs : tout le poids repose dans la charpente. 
Des chapelles ornent cette abbatiale, dont deux se démarquent.
Celle dédiée à Notre Dame de Malfosse (pour qui un pélerinage est toujours vivace), et la chapelle Saint Hydulphe dans laquelle sont visibles un tableau représentant le fondateur de l'abbaye baptisant Sainte Odile et son reliquaire. 
Au dessus de la porte d'entrée de l'église, se situent les fameuses orgues de Moyenmoutier. 
Sur la grille du choeur le blason de la congrégation de saint-Hydulphe.
Il est constitué d'un coeur, de trois larmes et d'une couronne d'épines. 
Ce tableau du 18ème siècle représentant la Cène est attribué à Dumont le Lorrain.
On aperçoit Juda à gauche. IL est habillé en rouge et a un sac avec les 30 deniers pendu à sa taille. Sur la table, le couteau semble désigner la victime! 
Le mobilier est tout aussi exceptionnel, notamment l'ensemble de stalles sculptées du 17ème siècle qui occupe l'avant choeur de l'église.
Détails surprenants!
Le lion représente la force.
Ces quatre jeunes femmes représentent la justice, la charité et la prudence.
Superbe travail artistique!
Devant chaque siège se trouve un coffre de ce genre.
Ce coffre était utile pour les moines lors des offices qui pouvaient durer longtemps....très longtemps! Je sais à quoi il peut servir....Je vous pose la question...Cela fait l'objet d'une petite devinette.... À vous de jouer.... 
Au dessus du choeur, presque sous le toit, se cache un très beau vitrail!
À la Révolution Française, les bâtiments du monastère sont vendus comme biens nationaux.
Ils seront achetés par des industriels de Senones et abriteront un atelier de blanchiment du tissu. L'escalier qui mène sur l'arrière de l'église allait directement sur de nombreux bâtiments d'usine. Il n'en reste plus rien! 
Avant de partir, on nous propose de monter jusqu'à la charpente...Pourquoi pas?
L'escalier est en colimaçon et la hauteur bien impressionnante! 
La roue qui servait à l'élévation des éléments de construction est encore présente et a servi lors de la dernière rénovation. 
Ces éléments étaient tous numérotés.
La charpente a été construite en forme de coque de bâteau renversée.
Médianum Monasterium...le monastère du milieu...N'hésitez pas à vous arrêter pour un voyage dans les temps immémoriaux des abbayes! Merci Joël pour cette belle balade! 
|
Vers 640 la France est une mosaïque de territoires, résultat de la division des terres lors des successions et, l’église, unie et omniprésente au sein des palais royaux, étend son pouvoir et son influence.
La Lorraine se couvre de lieux de cultes et, le « désert » vosgien attire les moines. Les Saints Gondelbert, Bodon, Déodat et Hydulphe donnent naissance, en quelques années, à l’installation des cinq « cellules » préfigurant les abbayes de la Sainte Croix des Vosges : Senones, Etival, Saint Dié, Bonmoutier et, au centre, Moyenmoutier. Cliquez sur les photos pour les agrandir! (photo prise sur le net) 
Nous avons eu la chance de pouvoir visiter trois de ces abbayes lors d'une balade organisée par l'association AMAT.
-Senone -Étival-Clarefontaine (voir l'article sur ce lien) -Moyenmoutier (voir l'article sur ce lien) La découverte de ces trois abbayes se nomme également la route des trois abbayes. Je vous mettrai les liens au fur et à mesure de leurs mises sur le blog. 
|
Vous vous souvenez de notre sortie à Vaucremont où un beau marché du terroir nous a ouvert les portes de la ferme "La Biquetterie".
Nous avions acheté quelques(!) pots de cancoillotte! (voir cette sortie sur ce lien) Certaines d'entre vous m'ont demandé que faire avec la cancoillotte! La première des choses à faire est de la tartiner sur une belle tranche de pain de campagne... Mais, vous pouvez aussi vous en servir pour réaliser cette délicieuse sauce qui accompagnera allégrement vos frites! Aujourd'hui, je cuisine les frites au colombo et la sauce à la cancoillotte. 
Les ingrédients pour les frites au colombo:
-1kg de frites -1 dosette d'huile de tournesol -1 dosette de colombo Les pommes de terre doivent être pelées, lavées et bien égouttées. Mélangez dans un petit ramequin, l'huile et le colombo. Versez le mélange sur les frites et faites tourner votre actifry comme à votre habitude. Pour moi, c'est 45 minutes. 
Les ingrédients pour la sauce à la cancoillotte:
-1 oignon -1 verre de vin blanc -1 càc de sucre -1 dosette de vinaigre balsamique -1 dosette de colombo -1 càs de moutarde -100g de cancoillotte Mixez les oignons avec le vin blanc et le sucre. Faites revenir cette préparation dans une casserole pendant 1/4 d'heure. Il ne doit plus avoir de liquide. Mixez alors les oignons cuits avec le vinaigre, la moutarde, la cancoillotte, le colombo. Rectifiez l'assaisonnement. C'est prêt! 
|
|
Étival-Clairefontaine est une commune située sur la rive de la Meurthe dans le département des Vosges en région Lorraine.
L'histoire de la commune est liée à celle de l'industrie papetière et, la première papeterie fut créée en 1512 par l'abbé Fagnozel, préfigurant une activité papetière qui ne cessera de se développer. 
C'est en pleine période de développement monastique, au 7e siècle, que fut édifiée l'abbaye d'Étival.
Elle formait avec les abbayes de Senones, de Moyenmoutier, de Bonmoutier et de Saint-Dié ce que les historiens appellent la Sainte-Croix des Vosges ou la Croix Monastique de Lorraine. 
Située sur la rive gauche de la Meurthe, Étival doit son origine à l'abbaye bénédictine fondée vers 660 par Saint Bodon futur évêque de Toul.
Les Prémontrés ne s'installent que vers le 12e siècle. Ce sont eux qui feront construire les bâtiments que nous connaîssont aujourd'hui. 
Étival est le fleuron de l'art roman dans les Vosges.
Sainte-Odile y aurait été baptisée par saint-Hydulphe, abbé de Moyenmoutier. 
Sur la façade nous apercevons des niches avec chacune une coquille saint-Jacques.
Le jardin du cloître a été conçu en 2006. Il jouxte l'église abbatiale et se situe à l'emplacement de l'ancien cloître de l'abbaye.
L'église d'Etival fut construite vers 1147, entre art roman et art gothique primitif. C'est pourquoi on peut admirer des arcs de plein cintre et des arcs brisés, des chapiteaux à feuillage et des chapiteaux à crochets.
Dans le choeur se trouve un ensemble de stalles sculptées, qui a souffert à la Révolution Française et en 1944.
L'art gothique flamboyant est très présent dans cette chapelle dédiée à sainte Richarde.
Une châsse posée sur l'autel de cette chapelle renfermait les reliques de la sainte. Le tableau au dessus de la châsse est de Claude Bassot. Il représente Sainte Richarde subissant l'épreuve du feu. 
Porte d’entrée du Pays des abbayes, Etival semble être le plus ancien des cinq monastères de la Sainte Croix des Vosges.
Jusqu'en 1739, l'abbaye d'Étival n'a pour seule tutelle que la papauté, son rattachement à l'évêché de Toul la précipitera dans l'oubli! Blessure supplémentaire à ce joyau de l’art roman en Lorraine, le stupide dynamitage subi le 9 Novembre 1944. Heureusement reconstruite aujourd’hui, elle garde toujours l’entrée de la vallée des abbayes. Aujourd'hui des bâtiments ont disparu... Mais l'église abbatiale est un livre d'architecture à elle seule, et les bâtiments encore présents vous racontent 1000 ans d'histoire! 
|
